Giro d’Italia 2019 : d’un port à l’autre…Le Giro d’Italia 102ème du nom prendra son départ de l’une des plus anciennes villes de France : Marseille, fondée il y a 26 siècles par des marins grecs originaires de la ville de Phocée (aujourd’hui en Turquie) d’où son surnom de « cité phocéenne ». C’est de son emblématique Vieux-Port que les coureurs s’élanceront pour le premier grand tour de la saison cycliste, le plus beau des trois et le plus difficile aussi. Mais ce Giro sera bien différent des précédents car il empruntera de nombreuses montées inédites – dont certaines qui sont remarquablement dures – mais aussi car il rompra avec l’abus d’arrivées au sommet qui gâchait les éditions précédentes. Pour gagner le Giro, il faudra non seulement savoir bien monter, mais aussi bien descendre. Et il faudra oser, car plus on s’approchera de Trieste, arrivée finale de cette 102ème édition, plus les montées décisives seront éloignées de l’arrivée des étapes. Si les grimpeurs manquent d’audace, ils pourraient bien laisser le « maglia rosa » à un rouleur qui saura résister dans les cols, car un chrono d’une cinquantaine de kilomètres désespérement rectilignes aura lieu à mi-course. Mais le Giro, c’est aussi des étapes pièges, truffées de raidards, comme il y en aura vers Assisi et Conegliano, mais aussi dès le deuxième jour autour de Marseille. Pour les sprinteurs, il n’y aura que quatre étapes quasiment acquises (vers Sanremo, Orbetello, San Severo et Argenta) mais quatre autres peuvent aussi tomber dans leur escarcelle s’ils font preuve d’un peu de polyvalence (à Chiavari, Benevento, Ostuni et Trieste). Quant aux baroudeurs, ils cocheront en premier lieu une étape : la onzième, celle où tout peut arriver. C’est donc un tracé équilibré, varié, qui ménage un crescendo tout en forçant les leaders à être prêt dès la première semaine (attention à la quatrième étape, très dure), et surtout qui innove. Dernière originalité, et non des moindres, ce Giro fera l’impasse sur les trois plus grandes régions d’Italie : le Piémont, la Sicile et surtout la Lombardie, cela au bénéfice de la « botte » où se disputeront deux des trois semaines de course.
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/tours/view/93373497,6 km dont 54,2 km de contre-la-montre individuel.
41 ascensions répertoriées : 14 de 4ème catégorie, 8 de 3ème catégorie, 7 de 2ème catégorie, 11 de 1ère catégorie, et la Cima Coppi (Passo Giau).
(Selon le classement du Tour de France, je compte 26 ascensions de 2ème catégorie et plus).
4 arrivées au sommet de 4ème (1), 2ème (1) et 1ère catégorie (2).
4 étapes ★
5 étapes ★★
6 étapes ★★★
4 étapes ★★★★
2 étapes ★★★★★
Prologue : Marseille6,3 km ; contre-la-montre individuel
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214172Entrée en matière brève mais intense pour ce 102ème Giro. Les coureurs s’élanceront un à un de l’immense place du Vieux-Port, de laquelle ils se dirigeront vers la première difficulté de la course : la montée de Notre-Dame-de-la-Garde, abordée comme sur le Tour 2017 par le boulevard André Aune (400 m à 14 % de moyenne). Arrivés devant la « Bonne Mère », les coureurs basculeront vers la mer par l’avenue des Roches. Il restera ensuite 2 kilomètres et demi de plat au bord de la Méditerranée jusqu’à la ligne tracée sur l’avenue Pierre Mendès France devant l’hippodrome Borély.
Étape 1 : Marseille - Marseille156,9 km ; étape de moyenne montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214174Une première étape en ligne qui peut déjà rebattre les cartes. Le départ réel est donné dans le quartier de Saint-Loup. Après 20 kilomètres, le parcours va trouver le col le plus élevé des Bouches-du-Rhône : l’Espigoulier, abordé par son versant sud. S’ensuivent 75 kilomètres vallonnés mais globalement descendants, parmi lesquels sera disputé le premier sprint intermédiaire du Giro, au sommet de la côte de la Cadière-d’Azur. Le parcours retrouve la mer Méditerranée après 110 kilomètres de course. Le deuxième sprint intermédiaire a lieu peu après à La Ciotat, juste avant que les choses sérieuses ne commencent. Le retour à Marseille s’effectue en effet par la route des Crêtes, très pentue, dans sa montée comme dans sa descente vers Cassis. Le col de la Gineste est plus roulant (7,5 km à 3,2 %) et n’est d’ailleurs pas répertorié. Mais ce n’est pas encore fini puisqu’il reste la montée du boulevard Périer, dans Marseille même, qui mesure 1400 m à 7,5 % de moyenne. Les derniers kilomètres sont identiques à ceux du prologue, et la ligne d’arrivée est tracée au même endroit que la veille.
Étape 2 : Hyères - Sanremo214,2 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214178La deuxième étape en ligne de ce Giro sera la première à arriver en Italie et la première à s’offrir à un sprinteur. Le tracé est très simple puisqu’il épouse le littoral azuréen du départ jusqu’à l’arrivée. Les sprints intermédiaires auront lieu dans deux lieux emblématiques de la Côte d’Azur : sur la Croisette à Cannes et sur la promenade des Anglais à Nice. Après le deuxième sprint, le parcours sera un peu plus vallonné, avec notamment une côte répertoriée juste avant le hameau de Mortola Inferiore, juste après le passage de la frontière, à environ 25 kilomètres de l’arrivée. Le final vers Sanremo et sa via Roma est plat (pas de Poggio, qui se trouve à l’est de la ville).
Étape 3 : Imperia - Chiavari163,6 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214939Cette troisième étape en ligne est la première à se dérouler intégralement en territoire italien. Le tracé ressemble beaucoup à celui de la veille puisqu’il suit le littoral ligure, mais il sera un peu plus difficile. Dès le départ, la montée du Capo Berta (2400 m à 4,7 % environ) sera empruntée, dans le sens inverse de celui de la classique Milano Sanremo. Dans le final, le parcours grimpera vers Ruta avant de plonger vers Rapallo, puis de grimper à nouveau vers le sanctuaire Nostra Signora delle Grazie (environ 4 km à 4,2 %). Après la descente de cette dernière difficulté, il restera 1500 m plats jusqu’à la ligne tracée sur le corso Valparaiso.
Étape 4 : Chiavari - Le Polle169,9 km ; étape de montagne ; arrivée au sommet
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214957Cinq jours de course, et déjà le premier gros test pour les favoris de ce Giro. À partir de Sestri Levante, après 6 km de course, le parcours s’écarte du littoral et va chercher le relief de l’arrière-pays. Le Passo del Bracco est la première difficulté répertoriée de l’étape. Il est suivi d’une longue portion de plaine, avant un final très difficile où un sprint intermédiaire en côte sera disputé à San Romano in Garfagnana. Mais le point d’orgue de l’étape est constitué par ce qui est peut-être la montée la plus dure de ce 102ème Giro : le passo di Pradaccio ou montée de San Pellegrino in Alpe, avec dans son final une portion de 2,9 km à 13 % de moyenne environ. Après la descente et une courte vallée, les coureurs auront encore à gravir la montée finale vers Le Polle : 6,2 km à 9,3 % de moyenne.
Étape 5 : San Miniato - Orbetello210,9 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215489Intégralement toscane, la 5ème étape en ligne sera dédiée aux sprinteurs, malgré une portion très accidentée en milieu de parcours. Le premier sprint intermédiaire aura d’ailleurs lieu en montée à Larderello. Les 80 derniers kilomètres seront plats, et le probable sprint final aura lieu sur la digue qui mène à la cité d’Orbetello, au bord de la lagune du même nom.
Étape 6 : Civitavecchia - Monte Livata208,3 km ; étape de montagne ; arrivée au sommet
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214937Nouvelle étape importante pour le classement général, avec ce qui constitue la seule vraie course de côte de ce Giro. Certes, il y aura deux grands prix de la montagne avant la montée finale, mais celle-ci est précédée d’une portion plate de 35 kilomètres. Tout se jouera donc sur les 13,4 km à 7 % du Monte Livata, une ascension dont la moyenne est trompeuse puisqu’elle cache un pied de 4 km à 10,1 % environ. Les 9500 derniers mètres sont plus roulants (5,2 % de moyenne). Arrivée viale dei Boschi.
Étape 7 : Sora - Benevento161 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215165L’étape du deuxième samedi de course est ce qu’on appelle une étape de « transition », entre le Latium (Lazio) et la Campanie (Campania), mais il convient de noter un sprint intermédiaire en côte à Atina au bout de 20 kilomètres. Le final contient deux côtes : à Castelpoto et à Masseria Catalano (1,9 km à 4,8 % environ). Le sommet de la dernière difficulté est située à 10 kilomètres de l’arrivée, tracée sur le corso Garibaldi, après une ligne droite finale pavée en faux plat montant.
Étape 8 : Avellino - Viggiano202,5 km ; étape de moyenne montagne ; arrivée au sommet
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215185La première semaine de course s’achève sur la troisième manche montagneuse de ce Giro. Les 170 premiers kilomètres, jusqu’au premier passage sur la ligne d’arrivée, sont très tourmentés même si aucune difficulté n’y est comptabilisée pour le classement de la montagne. Le deuxième sprint intermédiaire sera à nouveau disputé en montée à Atena Lucana (l’ascension complète vaudrait d’ailleurs la deuxième catégorie sur le Tour de France). Mais c’est après Viggiano que se dresse la plus grosse difficulté de l’étape : la montée très raide vers la station de ski de Montagna Grande. Après la descente vers Villa d’Agri, le tracé réemprunte la montée vers Viggiano (4,3 km à 5,2 %), déjà grimpée plus tôt dans l’étape, et la ligne est tracée au même endroit que lors de l’arrivée du Giro 2014.
Journée de repos à TarantoÉtape 9 : Taranto - Ostuni200,5 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215327La deuxième semaine de course s’ouvre dans les Pouilles (Puglia) par une étape d’abord très tranquille. Le second sprint intermédiaire, à Pezze di Greco, marque l’entrée dans un final vallonné, avec la montée de Gravina, un premier passage dans la ville d’arrivée, une courte descente, puis 2500 derniers mètres à 4 % de moyenne environ jusqu’à la ligne d’arrivée tracée sur la piazza Italia.
Étape 10 : Polignano a Mare - San Severo193,7 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215452Car il en faut bien une… Cette dixième étape en ligne est la plus plate de cette édition. Au bord de l’Adriatique dans sa première partie, puis à l’intérieur des terres (dans une zone quasi-désertique d’ailleurs), les coureurs ne trouveront aucun relief sous leurs roues. L’arrivée a lieu sur la via Palmiro Togliatti.
Étape 11 : Vasto - Francavilla al Mare246,4 km ; étape de moyenne montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/218190Plus de 240 kilomètres aujourd’hui… Ça a de quoi faire peur, d’autant que le parcours n’est pas plat, bien au contraire. La montée du valico della Forchetta, certes roulante, est d’ailleurs tout simplement l’ascension la plus longue de ce Giro. Le passo San Leonardo, un peu moins long mais un peu plus raide, fera la paire. Après la descente, trois côtes se dressent encore : celle de Chieti (4 km à 5,4 % environ), celle de Ripa Teatina (3,5 km à 5,4 % environ) et le « mur » de Villemagna. Le sommet de cette dernière difficulté est située à 17 kilomètres de la ligne tracée sur la via F. Paolo Tosti.
Étape 12 : Pescara - Pescara47,8 km ; contre-la-montre individuel
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215313Cette 12ème étape sera une véritable épreuve de force, même si la seule montée du parcours n’a rien d’effrayant. Pour une fois, ce sont le plat et les lignes droites qui feront peur, car le tracé du seul long contre-la-montre individuel de ce 102ème Giro contiendra plusieurs longs segments rectilignes et plats comme la main. Pour exemple, entre le McDonald’s de Montesilvano et le McDonald’s Pescara Marconi (un repère comme un autre…), ce sont pas moins de 10 kilomètres en ligne droite qui devront être dévorés à vitesse grand V par ceux qui visent le général ou la victoire d’étape. Départ lungomare G. Matteotti, arrivée lungomare Papa Giovanni XXIII.
Étape 13 : San Benedetto del Tronto - Assisi187,3 km ; étape de moyenne montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214213Cette étape commence par suivre le littoral vers le nord, puis virera vers l’ouest pour aller chercher le relief des Apennins. Dans le détail, le début de l’étape est parfaitement plat pendant une cinquantaine de kilomètres, jusqu'à ce que l’on tourne à gauche dans le Lido Santa Maria in Potenza. Ensuite, la route grimpe en faux plat montant jusqu’au pied du Passo del Cornello, qui marque l’entrée dans le final. La descente est suivie d’une petite côte vers Nocera Umbra, puis d’une ascension nettement plus importante (mais non répertoriée) de 7,2 km à 4,6 % environ. Après la côte très raide au-dessus de Ponte Grande, il reste 8 km : 5 de descente, et 2800 m terminaux en montée à 5,8 % de moyenne. Le tracé passe juste devant la célèbre basilica di San Francesco d’Assisi à un peu moins d’un kilomètre de la ligne, tracée sur la piazza del Comune. Les 1400 derniers mètres sont donc les mêmes qu’en 2012, et ils sont par ailleurs de toute beauté…
Étape 14 : Fabriano - Piobicco113,9 km ; étape de montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214250La deuxième semaine s’achève sur l’étape « sprint » de ce 102ème Giro. Elle aura lieu dans les Marches (Marche) et empruntera deux « monts » redoutables : le Catria (qui présente un pied très raide : 2400 m à 11,5 % environ) et le Nerone (plus régulier). Entre ces deux ascensions de 1ère catégorie, le tracé emprunte une montée non répertoriée de 3,8 km à 6,9 % environ. Après le sommet de la dernière difficulté, il reste 24 kilomètres en descente jusqu’à la via Santa Maria in Val d’Abisso où est tracée la ligne. Notons que, compte tenu de la faible longueur de l’étape, il n’y aura qu’un seul sprint intermédiaire à disputer : en côte à Serra Sant’Abbondio.
Journée de repos à PesaroÉtape 15 : Pesaro - Argenta162 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215161La troisième semaine s’ouvrira sur une étape qui est dédiée aux sprinteurs. La montée vers le micro-État de Saint-Marin est tout de même à gravir en première partie de parcours, mais la suite est on ne peut plus plate dans la plaine du Pô. Arrivée via Giacomo Matteotti, avec une courbe sur la droite peu avant la ligne.
Étape 16 : Chioggia - Polsa173,4 km ; étape de montagne ; arrivée au sommet
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214589À cinq jours de la fin du Giro, les coureurs entrent dans une phase de quatre jours montagneux consécutifs. La première de ces quatre étapes est la seule à arriver en altitude. Elle débute par une longue portion plane puis en faux plat montant jusqu’au pied du premier col, portion où sont placés les deux sprints intermédiaires. Le difficile passo Pian delle Fugazze est suivi d’une longue descente irrégulière, puis d’une vallée de 10 kilomètres jusqu’au pied de la montée finale. Celle-ci mesure 14,8 km à 7,1 % de moyenne, mais avec 6,2 km à 9,2 % au pied, dont un kilomètre à 12,5 %. Après une portion plus irrégulière et une petite descente, les 6400 derniers mètres sont autour des 6,5 %.
Étape 17 : Rovereto - Conegliano169,3 km ; étape de moyenne montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214606C’est l’étape piège de la dernière semaine. Après la traversée de la Valsugana et un sprint intermédiaire en côte au-dessus de Primolano, le tracé aborde après 120 kilomètres le point d’orgue de l’étape : le passo di Praderadego, qui présente un kilomètre à 15,1 % de moyenne. Après la vertigineuse descente, il reste la montée non répertoriée de la via Cristoforo Colombo (1,2 km à 9,8 % environ), puis celle de Refrontolo (1 km à 5,1 % environ), et enfin le muro di Ca’ del Poggio dont le sommet est situé à 8 km de la ligne tracée sur les pavés de la via XX Settembre au niveau de la piazza Giovanni Battista Cima.
Étape 18 : Agordo - Ortisei/St. Ulrich in Gröden155,8 km ; étape de montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214276La traditionnelle étape des Dolomites, inévitable sur le Giro. Le vif du sujet arrive très vite avec le passo Giau, sommet de la course et donc décisif pour le classement du meilleur grimpeur. Après la descente vers Pocol au-dessus de Cortina d’Ampezzo, on remonte tout de suite vers le Valparola, plus roulant mais lui aussi perché au-dessus des 2000 m. La descente de plus de 30 kilomètres amène au pied du très difficile passo delle Erbe (Würzjoch en allemand), composé de deux rampes à plus de 9 % de moyenne entrecoupées d’une descente. La dernière difficulté de l’étape est aussi la plus raide ; après le sommet il reste 18 km irréguliers jusqu’à la strada Rezia (les quatre derniers kilomètres sont les mêmes qu’en 2017), au cœur du village natal de Giorgio Moroder.
Étape 19 : Bressanone/Brixen am Eisack - Maniago234 km ; étape de montagne
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/214304C’est la dernière étape décisive pour le maillot rose, c’est aussi la plus longue et c’est celle qui passera par la route la plus raide. Dès le départ à la sortie de Bressanone, une petite côte est à franchir. Suit la longue montée du val Pusteria jusqu’au passo di Monte Croce di Comelico (Kreuzbergpass en allemand), première montée répertoriée de l’étape. Il n’y a ensuite pratiquement plus de plat jusqu’aux 20 derniers kilomètres. Le second sprint intermédiaire aura lieu au sommet des pentes les plus raides de la Sella Ciampigotto, première des deux ascensions du jour classées en 1ère catégorie ; la seconde sera terrible : la Forca di Pani est une sorte de mini Zoncolan sur une route très étroite. Au sommet il reste encore 64 kilomètres et la forcella di Monte Rest, précédée d’un petit monticule. La vallée finale fait 24 kilomètres en faux plat descendant jusqu’aux petits pavés de la piazza Italia où est tracée la ligne.
Étape 20 : Udine - Trieste120,1 km ; étape de plaine
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/215469Cette dernière étape réserve une sacrée surprise aux coureurs, puisqu’elle contient ni plus ni moins que la montée avec le pourcentage moyen le plus élevé de toute la course, et pavée s’il vous plaît. Après la descente, il y a 6 tours ¾ de circuit à couvrir dans Trieste, avec un « coup de cul » de 430 m à 7,2 % environ. L’arrivée est jugée sur la riva del Mandracchio au niveau de la piazza Unità d’Italia.