Tirreno – Adriatico (2/2)
Equipe alignée : Leader : Shipstern (2) ;
Sprinteur : Barns (3) ;
Electron : Piepie (2) et
Metairie (2) ;
Equipier : Grieco (2),
Shapiado (2),
Douglas (2) et
Zahrada (2)
Favori pour le général : Froome –
Betancur –
Costa –
Fuglsang –
KreuzigerJusqu’à maintenant, les prétendant au général ne se sont pas montré et les écarts se seront fait surtout lors du chrono par équipes inaugurale mais les écarts restent faibles et tout devrait se jouer dans les trois jours à venir.
Sinon en parallèle se déroule
Paris-Nice et après la razzia de
Degenkolb au sprint devançant à chaque fois
Bouhanni et
Coquard, on a vu une régularité remarquable d’
Alejandro Valverde sur les étapes vallonné avant d’aller remporter l’étape reine et accrocher le podium sur le chrono final remporté par
Quintana.
Cela permet donc à
Alejandro Valverde (MOV) de remporter
Paris-Nice avec un peu plus d’une minute d’avance sur
Wiggins (SKY) et un peu plus de trois minutes sur
Intxausti (MOV) et
Porte (SKY)
La première étape difficile et également l’étape reine avec l’arrivée au sommet d’un long col a
Prati di Tivo et avant cela, pas moins de trois cols dont un qui a son sommet fera office de sprint intermédiaire, le second sprint étant au milieu de l’ascension finale…
En tout cas cela ne décourage pas
Victor Grieco d’attaquer afin d’aller défendre son maillot, sauf que le peloton va ensuite faire barrage et malgré que l’écart monte rapidement a plus de dix minutes, personne ne rejoindra
Grieco qui fera donc l’étape seul.
Dans la première ascension,
Piepie va anticiper pour aller pendre la seconde place devant
Van den Broeck qui a fait le grimpeur et qui pourtant est un des favoris logiques a la victoire finale, tandis que le peloton revient petit a petit sur
Grieco,
Ag2r roulant logiquement pour
Betancur quand la
BMC qui a mis toute sont équipe n’a que
Evans et
Van Garderen dans ses rang et qu’il ne vise au mieux qu’un fond de top dix…
Au sprint intermédiaire,
Sagan et
Cavendish vont se faire la bagarre et c’est bien le Slovaque qui va prendre l’avantage, tandis que l’écart a brutalement chuté a six minutes pour ensuite plus ou moins se stabiliser vers les cinq minutes jusqu’au pied de l’avant-dernier col.
Et dés les premiers pourcentage,
Van Den Broeck anticipe avec
Caruso suivi a une trentaine de seconde par
Horner et
Pirazzi et encore trente seconde plus loin le peloton qui pointe à un peu plus de quatre minutes de
Grieco.
Le pointage au sommet est toujours
Grieco en tête mais il ne possède plus que vingt secondes d’avances sur le trio
Van den Broeck,
Caruso,
Pirazzi qui les a rejoints, cinquante secondes plus loin se trouve
Horner et encore quarante secondes plus loin le peloton favori avec toujours
Shipstern et
Piepie coté
Zanussi, ce groupe est emmené par
Kreuziger alors qu’il lui reste des équipiers…
Une fois que le trio a rejoint
Grieco, plus personne ne veut rouler et ainsi le peloton rejoint tout ce petit monde et
Grieco va devoir rouler a un petit rythme afin de limiter le retour de derrière tout en faisant récupérer ses deux équipiers en vue des quatorze derniers kilomètres du jour.
Et oui une fois la jonction faite, dans le peloton d’une cinquantaine de coureur plus personne ne veut collaborer avec la
Quick Step enfin surtout
Kwiatkowski qui est esseulé, ainsi au pied du col le peloton est composé de soixante-dix coureurs…
Dés le pied de ce col,
Uran et
Van den Broeck vont attaquer, ils seront suivis par
Horner puis avec un temps de retard par
Betancur,
Kwiatkowski et
Froome et forment ainsi un groupe de six dans lequel
Froome ne fait que suivre.
La Saxo ramènera tout ce petit monde dans le peloton, où
Shipstern,
Piepie et
Grieco montent à leurs rythmes malgré que
Alex soit dans les roues des Saxo.
On arrive donc au second sprint intermédiaire du jour et
Kreuziger va le faire et surtout passer en tête, tandis que pour la seconde place
Betancur et
Froome vont jouer ensemble avec des micros attaque faisant mal a tout le monde et leur permettant de se détacher du groupe de tête avec
Moreno et
Mollema, et donc
Kreuziger devant eux.
Assez rapidement
Mollema et
Moreno vont craquer, tandis que le groupe
Kwiatkowski pointe a une quarantaine de seconde et sera mené jusqu’au bout par le
Polonais qui finira par attaquer a la vue de la flamme rouge pour revenir sur les deux de devant.
A la flamme rouge,
Kreuziger lance son sprint mais assez rapidement
Froome, qui n’a fait que suivre jusque-là, va montrer qu’il a encore énormément de fraicheur et s’envole vers la victoire et le maillot de leader,
Kreuziger et
Betancur complète le podium avec certainement des écarts comptabilisés.
Du coté de la
Zanussi, on finit exténué sans pouvoir sprinter mais au moins, nos grimpeurs auront donné tous ce qu’ils avaient,
Shipstern prenant la dernière place du groupes jouant la 7eme place, et
Piepie la seconde place du groupe suivant se faisant passer sur la ligne par
Jeannesson.
L’étape du jour est également une étape de montagne et si son profil semble un peu moins compliqué que la veille avec le dernier grand col relativement loin de l’arrivée, la victoire se jouera probablement dans l’enchainement des deux petites cotes finales, la donnée à ne pas oublier est que cette étape est longue de deux cents trente bornes.
C’est donc pour cela que l’on retrouve une échappée d’homme fort avec
Wegmann (GAR),
Burghardt (BMC) et
Cancellara (RLT)
Au sommet de la première difficulté où
Wegmann a fait le sprint seul, les deux autres ne s’intéressant pas au grimpeur, l’avance du trio est dix minutes sur un duo
Izagirre (EUS) –
Fuglsang (AST) qui décident d’anticiper la grosse bagarre alors qu’il reste encore cent trente kilomètres à parcourir et onze minutes sur le peloton emmené par la
Sky qui est obligé d’assumer son rôle cette fois au contraire de la veille.
Au pied du dernier col, le duo de contre a été repris depuis un petit moment et ça fait déjà bien cinq-dix kilomètres que la
Sky a arrêté de rouler faisant que l’écart augmente, ainsi le trio possède pas loin de sept minutes d’avance sur le peloton.
Sauf que le col ne durant "que" quinze kilomètres, la
Zanussi décide de faire attaquer ses trois grimpeurs qui vont ensuite rouler a leur rythme, on ne retrouve donc avec
Shipstern,
Piepie et
Grieco en contre et qui creuse progressivement l’écart sur le peloton.
Finalement
Costa attaque et avec une minute de battement, les autres coureurs placés au général, lançant ainsi véritablement le peloton.
A cinq kilomètres du sommet, on a donc le trio en tête qui ne possèdent plus qu’un peu moins de trois minutes d’avance sur
Grieco, une trentaine de secondes plus loin se trouvent
Piepie et encore trente secondes plus loin
Shipstern qui vient d’être dépassé par
Betancur et
Costa qui l’accompagnait déjà depuis un moment sans relayer notre Français et encore trente seconde plus loin se trouve le peloton
Froome qui n’assume pas du tout le poids de la course et se laisse emmener par les autres équipes comme la veille.
Au sommet, Malgré que le trio ai réussi a résisté pour prendre les trois première place,
Kreuziger,
Betancur et
Mollema les ont rejoints, a quarante secondes se trouvent
Chris Froome totalement isolé, vingt secondes derrière il y a
Van Garderen, encore trente secondes plus loin se trouve
Grieco qui a mal géré son effort et est dans le dur depuis trois kilomètres, puis a vingt-cinq secondes se trouve le restant des favoris avec
Piepie et
Shipstern même si c’est pas sur qu’il puisse s’accrocher a la bascule ayant également mal géré lors effort.
Finalement Au bas de la descente, on constate qu’aucun groupe ne s’est entendu, ainsi
Cancellara est seul devant avec une minutes d’avance sur les cinq qui se montrera être le seul groupe intelligent a avoir collaboré, une minute plus loin se trouve un
Chris Froome toujours autant esseulé,
Van Garderen étant à quarante seconde de lui, puis une minutes plus loin se trouve un groupe de neuf qui ne s’entend pas et qui fait que s’attaquer avec
Costa,
Kwiatkowksi,
Capecchi,
Amador,
Moreno,
Schleck,
Monfort,
Fuglsang et
Grieco mais lui il va a son rythme et ne s’occupe pas des autres car il peut pas étant a fond.
A un peu plus d’une minute se trouve un groupe de sept emmené par
Piepie et
Shipstern a un rythme tranquille avec
Ulissi,
Van den Broeck,
Majka,
Ten Dam et
Caruso, puis a un peu plus de huit minutes se trouvent le peloton emmené par les cinq autres
Zanussi qui roulotte pour limiter les écarts sans pour autant reprendre de temps sur leurs équipiers.
Dans les deux côtes finales, la course va se relancer dans tous les groupes et donc vont laisser sur place les coureurs de la
Zanussi, mais au niveau de la victoire d’étape et probablement final, les trois inséparables de la journée,
Betancur,
Kreuziger et
Mollema vont rester ensemble et rouler fort dans le final pour reprendre
Cancellara et se jouer la victoire au sprint.
Et le plus costaud sera celui qui l’a lancé en premier a savoir
Mollema et devance donc
Betancur et
Kreuziger, tandis que
Froome se sera fait reprendre par
Van Garderen avant de le distancer lors du sprint mais il perd environ deux minutes sur le trio de tête, tandis que
Michal Kwiatkowski va rouler pour réorganiser le groupe qui suit et remporte le sprint et perd quand a lui trois minutes.
Du coté de la
Zanussi, ils prennent la 20eme, 22eme et 24eme place du jour mais reprennent environ neuf minutes au peloton donc à
Uran notamment.
Cette dernière étape en ligne n’est pas des plus faciles avec plus de deux cents kilomètres au compteur et surtout un profil de montagne russe infernale avec des montées a plus de dix pourcents et des descentes du même acabits.
Mais aujourd’hui avec 15pts a attribuer au classement de la montagne,
Victor Grieco se doit d’y retourner afin de s’assurer définitivement le maillot et intègre donc l’échappée du jour, malheureusement l’échappée du jour est un poil XXL avec
Uran (SKY),
Menchov (KAT),
Di Luca (VIN) et
Ballan (BMC).
Au fil des ascensions, du fait du rétrécissement de la route et de la difficulté des difficulté a passer, le peloton s’amaigri de plus en plus tandis que la
Saxo ne laisse pas plus de neuf minutes d’avance au cinq de devant, et bien que
Grieco soit passé en tête au premier grimpeur, il est en difficulté et doit continuer a son rythme et laisser filer les quatre costaud de devant.
A moins de quarante kilomètres de l’arrivée, le quatuor de tête possède toujours trois minutes sur
Grieco mais surtout encore cinq minutes sur le groupe favori emmené par la
Saxo au complet mais la difficulté de l’étape est telle que même sans rouler trop fort, les écarts se font d’eux même et ce n’est donc plus que trente coureurs qui sont a la poursuite du quatuor.
A noter qu’a la
Zanussi, un virus doit frapper ou que sais-je mais en tout cas en dehors de
Grieco, tous les autres coureurs de l’équipe ont des sensations catastrophiques et sont donc loin de leurs niveaux.
Dans la dernière difficulté répertoriée du jour, soit a une quinzaine de kilomètres de l’arrivée,
Sagan lance les hostilité dans le peloton, il est suivi par
Moreno,
Betancur et
Mollema,
Froome va y aller a son tour également avec un temps de retard, tandis que
Kreuziger est soit dans une mauvaise journée, soit il a totalement confiance en son équipe pour le ramener mais en tout cas il ne bouge pas.
Majka et
Roche sont costaud et ramène
Froome dans le rang mais les quatre autres possèdent déjà quarante seconde d’avance et
Kreuziger n’a pas semblé au mieux dans la roue de ses équipiers, sinon devant
Ballan en difficulté dans la monté s’est échappée dans la descente.
Dans la dernière cote du jour,
Menchov et
Uran sont revenu sur
Ballan, tandis que
Gilbert a lui recollé au quatuor qui ne possèdent plus que trente secondes sur
Kwiatkowski et
Kreuziger qui a semble-t-il bluffé jusque-là mais pour le gain du général ça va être chaud jusqu’au bout entre lui et
Betancur qui provisoirement lui a ravi la première place.
Alors que
Gilbert refusait de collaborer pour favoriser
Ballan devant, entrainant une mésentente du groupe et permettant ainsi à
Kreuziger et
Kwiatkowski de revenir à dix secondes a peine,
Betancur décide de tenter son va-tout et d’attaquer, il lance ainsi parfaitement
Sagan pour le sprint mais surtout cela décourage
Kreuziger qui arrête de rouler avec
Kwiatkowski associer au retour de
Hoogerland sur le duo et on se retrouve assez rapidement avec un écart qui passe la barre de la minute.
En tout cas pour la victoire le trio ne sera pas revu et dans un sprint court,
Uran et
Menchov vont passer
Ballan qui menait le trio et la victoire revient à
Menchov devant
Uran et
Ballan donc.
Au passage sur la ligne,
Kreuziger compte un débours de temps de cinquante-trois secondes sur le groupe
Betancur-
Mollema qui lui passe donc devant.
Du côté de la
Zanussi,
Shipstern et
Piepie finissent dans le peloton à neuf minutes du vainqueur.
Pour clôturer ce
Tirreno-Adriatico, C’est un court contre la montre qui attend les coureurs et si la distance ne devrait pas créer énormément d’écart, cela pourrait être suffisant pour
Kreuziger reprendre la première place.
En tout outre la victoire d’étape, le suspense est surtout pour le podium final qui même si on retrouvera à coup sur les trois même sur le podium, les places peuvent changer avec seulement vingt secondes entre le premier et le troisième sachant que
Kreuziger est le meilleur rouleur des trois sur le podium.
Assez rapidement
Quinziato va réaliser le premier temps de référence mais sera assez rapidement battu par
Boaro puis surtout
Phinney qui lui colle vingt secondes.
Alors qu’on attendait le départ de
Cancellara,
Geraint Thomas réalise un temps canon en 11’29’’ reléguant
Phinney a quinze secondes.
Cancellara part enfin à son tour, juste derrière
Piepie, le dernier
Zanussi a partir et comme ses équipiers, il est totalement épuisé de sa semaine et accrocher un top 50 relèvera du miracle.
Bien que
Fabian Cancellara rejoigne
Piepie sur la ligne,
Spartacus échouera pour deux petites secondes sur l’
Anglais.
Par la suite bien que certains vont chambouler le top dix du jour, nous nous intéressons au podium et
Kreuziger réalise un bon temps ne perdant que vingt-trois secondes sur
Thomas.
Place à présent à
Bauke Mollema qui en finit avec un retard de quarante secondes et se fait donc passer pour sept secondes par
Kreuziger au général, le dernier arrivé est
Carlos Betancur et lui est relégué à cinquante-deux secondes du temps de
Thomas.
Avec ces écarts,
Roman Kreuziger remporte ce
Tirreno-Adriatico pour sept secondes sur
Mollema qui ne change pas de place et neuf secondes sur
Betancur qui n’aura donc pas assez limité la casse.
Du coté de la
Zanussi,
Shapiado et
Douglas prennent respectivement la 105eme et 111eme place a plus d’une minute de Thomas…
la capacité à enchainer les jours de course a ce niveau semble faire cruellement défaut a l’équipe pour le moment, en tout cas cela permet de voir le chemin qu’il reste à parcourir.
Classement de l’étape :- 1er
Geraint Thomas (Sky) en 11’29’’
- 2eme
Fabian Cancellara (Radioshack) à 2’’
- 3eme
Peter Sagan (Cannondale) 10’’
- 4eme
Taylor Phinney (BMC) à 15’’
- 5eme
Sylvain Chavanel (OPQS) à 17’’
- 6eme
Michal Kwiatkowski (OPQS) à 17’’
- 7eme
Philippe Gilbert (BMC) à 19’’
- 8eme
Andrei Amador (Movistar) à 19’’
- 9eme
Jonathan Castroviejo (Movistar) à 20’’
- 10eme
Roman Kreuziger (Saxo) à 24’’
...
- 105eme
Robert Shapiado (Zanussi) à 1’04’’
- 111eme
Allen Douglas (Zanussi) à 1’06’’
- 137eme
Alex Shipstern (Zanussi) à 1’15’’
- 161eme
Victor Grieco (Zanussi) à 1’23’’
- 165eme
Pierrick Piepie (Zanussi) à 1’24’’
- 179eme
Luca Metairie (Zanussi) à 1’29’’
- 180eme
Filip Zahrada (Zanussi) à 1’34’’
- 182eme
Floki Barns (Zanussi) à 1’38’’
Classement général final :- 1er
Roman Kreuziger (Saxo) en 26h00’24’’
- 2eme
Bauke Mollema (Belkin) à 7’’
- 3eme
Carlos Betancur (Ag2r) à 9’’
- 4eme
Michal Kwiatkowski (OPQS) à 3’38’’
- 5eme
Daniel Moreno (Katusha) à 3’57’’
- 6eme
Chris Froome (Sky) à 4’33’’
- 7eme
Maxime Monfort (Radioshack) à 7’26’’
- 8eme
Rui Costa (Movistar) à 7’44’’
- 9eme
Eros Capecchi (Movistar) à 7’49’’
- 10eme
Diego Ulissi (Lampre) à 10’11’’
...
- 22eme
Pierrick Piepie (Zanussi) à 19’14’’
- 24eme
Alex Shipstern (Zanussi) à 23’28’’
- 52eme
Victor Grieco (Zanussi) à 30’34’’
- 92eme
Lucas Metairie (Zanussi) à 44’05’’
- 117eme
Allen Douglas (Zanussi) à 49’16’’
- 134eme
Floki Barns (Zanussi) à 53’06’’
- 138eme
Filip Zahrada (Zanussi) à 55’31’’
- 155eme
Robert Shapiado (Zanussi) à 1h05’08’’
Meilleur sprinteur : Peter Sagan 29pts /
Bauke Mollema 28pts /
Carlos Betancur 25pts
Meilleur grimpeur : Victor Grieco 25pts /
Fabian Wegmann 10pts /
Alessandro Ballan 9pts
Meilleur jeune : Carlos Betancur /
Pierrick Piepie 6eme à 19’05’’
Meilleure équipe : Movistar Team /
Zanussi Pro Cycling Team 9eme à 30’32’’