HISTORIQUE DE LA COURSE
- Création (éditions) : 2014 (4 éditions)
- Pays : Émirats arabes unis
- Catégorie : UCI Asia Tour
- Tenant du titre : Marcel KITTEL
DIFFÉRENTS MAILLOTS
- Maillot de leader
- Maillot de meilleur sprinteur
- Maillot de meilleur jeune
COUREUR LE PLUS TITRES
- Marcel KITTEL | 2 victoires (2016 et 2017)
COMPOSITION : Fernando GAVIRIA (L) ; Alvaro José HODEG ; Fabio JAKOBSEN ; Iljo KEISSE ; Michael MORKOV ; Maximiliano RICHEZE ; Florian SENECHAL ; Petr VAKOC
OBJECTIFS : Victoire finale + victoire(s) d'étape(s) Le Dubaï Tour est la nouvelle épreuve crée par RCS, organisateur du Giro. Se déroulant aux Emirats Arabes Unis elle est le substitut du Tour du Qatar, disparu depuis 2016, et qui était le terrain royal pour les sprinteurs. Le Dubaï Tour offre ce même type de parcours sur quatre étapes, mais avec une arrivée sur une côte sèche lors de la troisième étape qui pourrait être décisive pour le général. En parlant de général, les sprinteurs passant bien les bosses ont toutes leurs chances comme Michael Matthews (SUN) ou encore Greg Van Avermaet (BMC). Le peloton plutôt relevé des dernières années, est cette année, amoindri, avec la présence des seul Fernando Gaviria (QST) et Bryan Coquard (VIT) comme pur spécialistes de la dernière ligne droite. Enfin on peut noter la présence de la nouvelle star de l'équipe locale, UAE Team Emirates, Fabio Aru (UAE).
La première étape est donc logiquement destinée aux sprinteurs, et ce malgré une tentative d'un groupe de sept coureurs. La Quick-Step prend alors les devants dans le final pour placer Gaviria (QST) mais celui-ci lance son sprint bien trop tôt et est remonté par plusieurs coureurs dont le premier d'entre eux Niccolo Bonifazio (TBM) qui remporte la première étape et endosse donc le maillot de leader. La deuxième étape est encore toute plate et promise aux sprinteurs. Le début d'étape est animée par une chute envoyant au sol le leader, Bonifazio (TBM), qui réintègre néanmoins rapidement le peloton, qui contrôle alors l'échappée. A cinquante kilomètres de la ligne, c'est au tour de Bryan Coquard (VIT) d'avoir des soucis, puisqu'il subit une crevaison, l'obligeant a des efforts supplémentaires. L'échappée de onze est conséquente et le peloton n'arrivera jamais à les reprendre et à ce jeu là, Lukasz Wisniowski (SKY), déjà vainqueur de la même manière sur le Tour Down Under, devance ses compagnons d'échappée sur la ligne. Le peloton arrivant sur les talons de l'échappée n'empêche pas le polonais d'endosser le maillot bleu de leader. Arrive alors la troisième étape avec le final a Hatta Dam. Une première échappée s'enfuit du peloton, avec neuf coureurs, et très vite les premières difficultés se présentent aux coureurs. Ces difficultés réduisent rapidement le peloton à une trentaine d'unités, mais ne piégeant aucun coureurs placés au général. Le peloton arrive avec une vingtaine d'unités dans le mur final où José Joaquin Rojas (MOV) place une attaque foudroyante. L'espagnol ne sera jamais rejoint et s'impose assez nettement devançant Sergei Lagutin (RUS) et Fabio Aru (UAE). Sa petite avance lui permets donc d'endosser confortablement le maillot de leader et d'entrevoir une réelle victoire finale. La dernière étape a comme arrivée le pied de la plus haute tour du monde, la Burj Khalifa. Cela n'empêche pas une échappée de onze coureurs de se faire la malle. Et comme l'avant veille, le peloton ne peut contrôler ce groupe conséquent qui se dispute donc les lauriers sur la dernière ligne droite. Florian Sénéchal (QST) est le plus rapide d'entre tous, et le démontre bel et bien puisque c'est lui qui lève les bras devant la Burj Khalifa ! Arrivé une quarantaine de secondes dans un peloton groupé, José Joaquin Rojas (MOV) remporte cette édition du Dubaï Tour mettant fin à la domination Quick-Step. Il est également le meilleur sprinteur de l'édition alors que Niccolo Bonifazio (TBM) est le meilleur jeune.
CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL :1 | José Joaquin ROJAS (MOV) | en 13h38'27"2 |
Lukasz WISNIOWSKI (SKY) | à 19"
3 |
Niccolo BONIFAZIO (TBM) | à 21"
4 |
Sergei LAGUTIN (RUS) | à 23"
5 |
Jürgen ROELANDTS (BMC) | à 24"
VAINQUEURS D’ÉTAPES- 1ère étape : Niccolo BONIFAZIO (TBM)
- 2ème étape : Lukasz WISNIOWSKI (SKY)
- 3ème étape : José Joaquin ROJAS (MOV)
- 4ème étape : Florian SENECHAL (QST)
MAILLOTS DISTINCTIFS :- Meilleur sprinteur : José Joaquin ROJAS (MOV)
- Meilleur jeune : Niccolo BONIFAZIO (TBM)
HISTORIQUE DE LA COURSE
- Création (éditions) : 2010 (8 éditions)
- Pays : Oman
- Catégorie : UCI Asia Tour 2.1
- Tenant du titre : Ben HERMANS
DIFFÉRENTS MAILLOTS- Maillot de leader
- Maillot du meilleur sprinteur
- Maillot du meilleur grimpeur
- Maillot du meilleur jeune
COUREUR LE PLUS TITRES- Chris FROOME | 2 victoires (2013 et 2014)
COMPOSITION : Eros CAPECCHI ; Laurens DE PLUS ; Dries DEVENYNS ; Bob JUNGELS (L) ; Michael MORKOV ; Pieter SERRY ; Zdenek STYBAR ; Elia VIVIANI (S)
OBJECTIFS : Top 5 + victoire(s) d'étape(s)Nouvelle course phare du Moyen - Orient depuis 2010, le Tour d'Oman propose un parcours alliant sprint, côte à pourcentages élevées et une étape de montagne, avec l'arrivée à la désormais célèbre Montagne Verte. Les anciens vainqueurs sont prestigieux et nombreux sont les protagonistes de la saison cycliste qui viennent poser leurs roues au sultanat. Les protagonistes cette année s'appellent Tom Dumoulin (SUN) ou encore Richie Porte (BMC) et Fabio Aru (UAE) favori pour la victoire finale. Il ne faudra pas oublier non plus Thibaut Pinot (FDJ), Wilco Keldermann (SUN), Daniel Martin (UAE) mais aussi Bob Jungels (QST). Les sprinteurs ne sont pas en reste avec la présence de Arnaud Demare (FDJ), Michael Matthews (SUN), Mark Cavendish (DDD) ou encore Elia Viviani (QST).
La première étape de ce tour est réservée aux sprinteurs. Et c'est tout naturellement que les équipes de sprinteurs contrôlent l'échappée et la rattrape à une dizaine de kilomètres de l'arrivée. Les différents trains se mettent en place et malgré une relative bonne position, Elia Viviani (QST) ne parvient pas à s'imposer, voyant les Sunweb et Michael Matthews (SUN), mieux géré le final pour offrir la victoire à l'australien, premier leader de l'épreuve. La seconde étape propose un terrain plus accidenté dans le final propice aux premières attaques de favoris. L'échappée est de cinq coureurs et ne devrait pas inquiéter le peloton. Sauf que celui-ci est attentiste et aux dix kilomètres l'échappée compte encore près de deux minutes d'avance avant la dernière difficulté. Matej Mohoric (TBM) et Björn Thurau (KUW) sont les plus forts de l'échappée et se détache logiquement. Derrière Bob Jungels (QST) est le premier à porter l'estocade suivi par les seuls Pinot (FDJ), Porte (BMC) et Martin (UAE). Devant les deux hommes se disputent la victoire, et c'est l'allemand Thurau (KUW), plus frais, qui s'impose ! Le quatuor des favoris ramasse les échappées et c'est le champion du Luxembourg qui règle ce petit monde pour la troisième place à cinquante trois secondes des deux hommes de tête, ce qui permet a Thurau (KUW) de devenir le leader de l'épreuve. Le quatuor des favoris qui se sont échappés n'ont pas repris de temps sur le peloton.
On revient à du classique pour la troisième étape, destinée une nouvelle aux sprinteurs malgré le faux plat montant qui emmènera les coureurs jusqu'à la ligne. Onze hommes prennent rapidement les devants sous les chaleurs orientales. Malheureusement le scénario de la veille ne se reproduira pas pour eux, et ils sont repris assez rapidement. Dans le faux plat montant, ce sont les Dimension Data qui prennent les rênes et dépose Mark Cavendish (DDD) à la perfection. Mais le mannois n'a plus son explosivité d'antan et voit d'abord Demare (FDJ) puis Viviani (QST) le dépasser. Mais c'est Matthews (SUN) qui va revenir en trombe et s'imposer pour la deuxième fois en trois jours devant l'italien et le français. Björn Thurau (KUW) bien calé dans le peloton conserve son paletot rouge à la veille de l'étape reine. L'étape reine est une étape de montagne menant à la fameuse Montagne Verte, terrible final où les pourcentages dépasse les 10%. Cela n'effraie pas onze hommes dont le second du général, Mohoric (TBM), de partir à l'aventure. Les fuyards résistent bien si bien qu'ils arrivent au pied de l'ascension finale avec encore plus d'une minute d'avance. Mohoric (TBM) prend alors les devants et attaque ses compagnons d'échappée pour s'isoler en tête. Tom Dumoulin (SUN) est le premier à bouger avec dans sa roue Richie Porte (BMC), Daniel Martin (UAE), Thibaut Pinot (FDJ) et Bob Jungels (QST). Les cinq hommes se détachent et rattrapent facilement Mohoric (TBM) qui va lâcher du lest dans le dernier kilomètre où les cinq favoris se disputent la victoire que s'octroie Richie Porte (BMC) devant Daniel Martin (UAE) et Bob Jungels (QST). Björn Thurau (KUW) a totalement craqué et c'est le vainqueur du jour qui endosse le maillot rouge de leader.
Avant dernière étape, et étape compliquée avec plusieurs ascensions difficile sur des routes étroites. Quatre coureurs décident donc de prendre la fuite, avec notamment deux Cofidis, Chetout (COF) et Maté (COF). Le peloton est animé par une chute, celle de Daniel Martin (UAE), troisième du général, qui éprouve quelques difficultés à rentrer dans le peloton malgré l'attente de Fabio Aru (UAE) notamment. Les difficultés arrivent à cinquante kilomètres de l'arrivée et rapidement le peloton n'est plus réduit qu'à une trentaine d'unités. Les échappées sont rapidement avalés et les difficultés qui s'enchaînent réduit le peloton à seulement douze unités où n'est pas présent Fabio Aru (UAE), Matej Mohoric (TBM) ou encore Wilco Kelderman (SUN). Ils rentreront dans la plaine alors que la dernière difficulté, Bob Jungels (QST) prend trois secondes de bonifications, suffisante pour devenir le leader virtuel pour une seconde. Dans la plaine menant à l'arrivée, un groupe avec Michael Matthews (SUN) rentre sur le peloton des favoris. Leader virtuel, Bob Jungels (QST) préfère assurer le coup et attaque au kilomètre : il ne sera jamais rejoint et l'emporte s'assurant un peu plus le maillot rouge de leader. Il devance Diego Ulissi (UAE) et Michael Matthews (SUN). La dernière étape arrive à Matrah Corniche via un petit circuit final comportant une jolie bosse. Cette étape est tout de même tailler pour les sprinteurs, ce qui n'empêche une échappée de se développer sous le contrôle des FDJ, et des Sunweb. Et elle ne fait pas long feu, et malgré tout cela ne permets à aucun train de se mettre en place. Bob Jungels (QST) décide alors de faire preuve de panache et attaque dans la bosse du parcours à cinq kilomètres de la ligne. Le luxembourgeois se détache avec Simon Spilak (KAT) et Pierre Rolland (EFD). Le slovène bien calé dans la roue du leader de l'épreuve, n'éprouve aucun mal à disposer de ses adversaires. Le peloton est réglé par Michael Matthews (SUN). Tout logiquement, Bob Jungels (QST) remporte l'épreuve, faisant preuve d'une régularité sans faille, preuve en est qu'il est le meilleur sprinteur de l'édition. Richie Porte (BMC) profite de sa victoire sur la Montagne Verte pour remporter le maillot de meilleur grimpeur alors que Matej Mohoric (TBM) en profite pour conquérir le maillot blanc.
CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL :1 | Bob JUNGELS (QST) | en 20h07'31"2 |
Richie PORTE (BMC) | à 17"
3 |
Daniel MARTIN (UAE) | à 21"
4 |
Tom DUMOULIN (SUN) | à 24"
5 |
Thibaut PINOT (FDJ) | à 27"
VAINQUEUR D’ÉTAPES :- 1ère étape : Michael MATTHEWS (SUN)
- 2ème étape : Björn THURAU (KUW)
- 3ème étape : Michael MATTHEWS (SUN)
- 4ème étape : Richie PORTE (BMC)
- 5ème étape : Bob JUNGELS (QST)
- 6ème étape : Simon SPILAK (KAT)
MAILLOTS DISTINCTIFS :- Meilleur sprinteur : Bob JUNGELS (QST)
- Meilleur grimpeur : Richie PORTE (BMC)
- Meilleur jeune : Matej MOHORIC (TBM)