Saison 2011 : Présentation Giro

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Re: Les légendes de Floflo : Paris-Roubaix 2018

Messagepar Floflo59250 » 02 Jan 2017, 12:11

Tour Down Under 2011


Qui succèdera à André Greipel ? Le sprinteur Allemand n’est pas présent pour défendre son titre acquis l’an dernier. Beaucoup souhaitent remporter cette première épreuve de l’UCI World Tour, mais quelques grands noms ressortent plus souvent. Philippe Gilbert (Oméga Pharma) fait office de grand favori, mais le Belge devra faire face notamment à Rojas (Movistar), Van Avermaet (BMC), aux régionaux Matthew Goss (HTC), et Simon Gerrans (Sky) ou encore au fraichement naturalisé, Heinrich Haussler (Garmin). Wiggins (Sky), Klöden et Horner (Radioshack) ont aussi fait le déplacement, même si le profil ne leur convient pas forcément. Le grand absent au départ est Cadel Evans, récent champion d’Australie, qui a préféré les routes plus escarpées du Tour de San Luis.

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Etape 1
La première étape de ce Tour Down Under version 2011, longue de 140 kilomètres, semble promise à un sprinteur. Bono est le premier attaquant de la saison. Il part en compagnie de son compatriote Davide Cimolai. Les deux Italiens sont rejoints après une dizaine de kilomètres par Meyer et Bulgarelli désireux de faire honneur à la wild-card de l'équipe Farnese. Le peloton laisse filer ce groupe.

Le jeune Australien dispose difficilement de ses compagnons dans la seule difficulté du jour, s’assurant ainsi le port du maillot bleu demain. Les échappés arrivent avec 5’ d’avance aux sprints bonifications où Bono fait la meilleure affaire avec 8 points engrangés. Peu après, Lodewyck est le premier à abandonner sur chute cette année, quelques kilomètres avant Martínez.

A l’avant de la course les kilomètres défilent, et l’écart fond sous le soleil australien. Bono tente de prolonger l’aventure, mais il ne peut rien face au peloton où les équipes de sprinteurs s’entendent à merveille, et il est avalé à 8 kilomètres de la ligne. A l’approche du sprint, seule l’équipe Quickstep met en place un train, tout le monde cherche à prendre la roue de Francesco Chicchi. C’est Appollonio (Sky) qui lance son sprint le premier, l’Italien résiste in-extremis à Rojas et s’empare du maillot ocre de leader. Hunter complète le podium. Le premier Australien, Simon Gerrans, n’est que 15e.

1 Davide Appollonio (Sky)
2 José Joaquim Rojas (Movistar)
3 Robert Hunter (Radioshack)

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Etape 2
Cette deuxième étape ne présente aucune véritable difficulté, ce sont une nouvelle fois les sprinteurs qui devraient s’expliquer. Cimolai est le premier attaquant du jour. Il est d’abord rejoint par Ravard, puis De Maar et enfin Klemme et Hondo qui ne fait apparemment plus confiance à sa pointe de vitesse. Cimolai et Ravard se partagent les points et les bonifications. L’Italien profite de sa seconde échappée pour s’emparer du maillot bleu en passant en tête du seul GP de la montagne du jour.

Comme la veille, le peloton ne laisse aucune chance aux échappés qui sont rejoint sous la banderole des 10 kilomètres. Le sprint est très désorganisé, Renshaw produit son effort à près de 500 mètres de la ligne. Il prend plusieurs longueurs d’avance, mais Rojas est très costaud et le dépose dans les 50 derniers mètres. Renshaw parvient à garder sa 2e place face à Weylandt. Rojas s’empare du maillot ocre et accumule les bonifications. Il ne passe pas trop mal les bosses, attention à lui pour le général final !

1 José Joaquim Rojas (Movistar)
2 Mark Renshaw (HTC)
3 Wouter Weylandt (Leopard)

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Etape 3
La troisième étape est courte (130 kilomètres), mais le final est difficile. Certains sprinteurs risquent d’être éliminés de la course à la victoire aujourd’hui.

La chaleur assomme les concurrents de ce Tour Down Under. Il faut attendre une quinzaine de kilomètres pour que Righi et Vanmarcke tentent de s’échapper. Le peloton laisse filer ce duo. L’écart atteint les 5’ à 100 kilomètres du but, puis décroit lentement. Dans le peloton Chicchi est le seul à faire l’effort pour grappiller les points et bonifications derrière l’échappée, ce qui lui permet de se rapprocher à 2 points de Rojas. Vanmarcke passe ensuite en tête au sommet du Germantown Hill, alors que Cimolai renforce son maillot en passant en seconde position du peloton.

Il reste encore 25 kilomètres à parcourir quand le duo de tête est rejoint par le peloton mené par l’équipe Euskaltel. Nieve aurait-il des jambes de feu aujourd’hui ? A un tour de l’arrivée, Gilbert, Wiggins et Klöden sont dans les premières positions du peloton. Ils semblent tous trois en bonne forme. Cependant personne ne semble vouloir se découvrir et c’est l’équipe Katusha qui imprime maintenant le tempo. Peu avant les 5 derniers kilomètres ça se regarde à l’avant du peloton. En fin tacticien Lucas Paolini essaie d’en profiter, mais la Sky le ramène à la raison en quelques hectomètres. L’étape se jouera donc avec un sprint sur une légère montée.

La Sky imprime un train d’enfer dans cette montée. Wiggins se sacrifie avec Gerrans dans la roue. L’Australien n’a plus qu’à déborder son coéquipier dans les 150 derniers mètres pour arracher son premier succès de l’année. Gilbert et Van Avermaet font 2 et 3. Rojas, 9e de l’étape conserve le maillot de leader. Aucun favori n’a perdu de temps aujourd’hui.

1 Simon Gerrans (Sky)
2 Philippe Gilbert (Oméga Pharma)
3 Greg Van Avermaet (BMC)

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Etape 4
Les sprinteurs seront de nouveau à la fête sur cette quatrième étape. Krivtsov et Mortensen sont les premiers à s’échapper sur cette étape, avant d’être rejoints par Champion et Koren. De Maar et Wynants reviennent après une vingtaine de bornes en chasse. C’est le Danois qui passe en tête de la seule difficulté répertoriée du jour, privant ainsi De Maar de précieux points qui lui manqueront ce soir. L’avance de l’échappée dépasse les 6’, mais les équipes Radioshack, HTC et Movistar prennent les choses en main à 80 kilomètres de l’arrivée.

A 25 kilomètres de l’arrivée l’écart est encore bien supérieur aux 2’, et les échappés (qui ont perdu Krivstov) ont encore des ressources. Ce sont donc Wiggins, Klöden et Velits qui prennent les relais ! Ces relais de grand luxe ont pour effet de faire fondre l’écart qui diminue de moitié en 5 kilomètres. Les derniers rescapés seront rejoints par la Radioshack à 9 kilomètres de la ligne.

Le train HTC est de très loin le plus efficace et permet à Matthew Goss de lancer son sprint avec plusieurs longueurs d’avance. Rojas revient très fort, mais il lui manque une roue pour s’imposer. Chicchi complète le podium. A la veille de l’étape décisive du Willunga Hill, Rojas continue d’empiler les bonifications.

1 Matthew Goss (HTC)
2 José Joaquin Rojas (Movistar)
3 Francesco Chicchi (Quickstep)

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Etape 5
L’arrivée se fera sur le plat, et plusieurs sprinteurs ont annoncés vouloir remporter cette étape. Mais même si les deux montées du Willunga Hill sont placés assez loin de l’arrivée, elles n’en restent pas moins difficile, et si une équipe décide de visser il pourrait y avoir des dégâts. Dans tous les cas il ne sera pas simple de déstabiliser Rojas qui semble bien accroché à son maillot.

Gardeyn, Meyer, Petrov, Ricci, Jörgensen, Champion, Wynants et Koren constituent l’échappée du jour. Compte tenu du profil de l’étape, il n’est pas impossible que ce groupe conséquent aille au bout. Le peloton est prudent et ne laisse pas plus de 5’ d’avance à ce groupe. Horner participe déjà aux relais. On dirait que les rôles sont bien définis chez Radioshack. Au pied de la première montée du Willunga Hill, l’écart est de 3’.

Champion passe au sommet en tête et revient ex-aequo avec Cimolai au classement de la montagne. Ricci, Jörgensen et Gardeyn sont lâchés. Horner emmène le peloton pendant toute la montée, beaucoup grimacent mais seuls quelques éléments sont distancés. Au pied de la seconde montée l’écart n’est plus que d’une minute trente. Cette fois c’est Klöden en personne qui emmène le peloton. Wynants passe au sommet en tête, mais c’est Koren qui prend la tête du classement de la montagne. Le Belge compte 1’15 d’avance au sommet sur un peloton réduit bonne trentaine d’unités. Haussler, Appollonio, Ciolek, Renshaw, Chicchi et d’autres manquent à l’appel. Wynants s’accroche, mais il ne peut résister au groupe des favoris.

Parmi les hommes rapides de ce groupe il reste Fernandez , Hunter, Goss, Van Avermaet, Feillu et bien-sûr Rojas. N’oublions pas non plus Gerrans et Gilbert qui devraient être plus frais que les coureurs cités précédemment. Le sprint est lancé de loin par Rojas. L’Espagnol s’écroule dans les 100 derniers mètres, laissant la victoire à Van Avermaet qui avait pris sa roue. Bazayev fait deux devant Matthew Goss.

1 Greg Van Avermaet (BMC)
2 Assan Bazayev (Astana)
3 Matthew Goss (HTC)

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Etape 6 :
Dernière étape de cette épreuve australienne. Rojas occupe toujours la tête du général, et il sera difficile de l’en déloger. Goss et Van Avermaet peuvent s’imposer, à condition de remporter l’étape, et que l'Espagnol ne soit pas dans les 3 premiers. Les autres devront ruser pour distancer le sprinteur de la Movistar. Bono est le premier attaquant de cette dernière étape. Ils sont 6 à prendre sa roue, dont Jörgensen, Van Emden ou Navardauskas. D’autres coureurs viennent renforcer cette échappée qui compte finalement 11 membres. Et le peloton ne réagit pas tout de suite. Ils leur laissent 3’ de marge avant d’hausser le tempo. Bono chute peut avant le premier GP de la montagne. Il ne reverra pas la tête. A l’avant c’est Champion qui passe en tête et récupère le maillot bleu provisoire. Le Français se relève juste après.

Le groupe de tête perd des éléments au fil des kilomètres. Au sommet du second GP de la montagne il ne reste que Jörgensen, Navardauskas, Pérez Moreno et Van Emden. Le peloton peine à reprendre du terrain. Aux 15 kilomètres l’écart est encore de 1’20. A 10 kilomètres il reste 1’10. On commence à y croire à l’avant. Malgré la douleur qui leur brûle les cuisses, les 4 courageux continuent d’avancer. Au panneau des 5 kilomètres il reste 1’ d’écart malgré le relai de Bradley Wiggins. Si on ne se regarde pas ça va le faire !

Jörgensen est le premier à produire son effort aux 250 mètres, mais il se rassoit aussitôt. Navardauskas le dépose et semble s’envoler vers la victoire, mais Van Emden vient le cueillir sur la ligne ! Pérez Moreno vient prendre la 3e place. Rojas règle le sprint du peloton, pour la forme.

1 Jos Van Emden (Rabobank)
2 Ramunas Navardauskas (Garmin)
3 Ruben Pérez (Euskaltel)

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Général :
1José Joaquin Rojas(MOV) 16h47’17’’
2Greg Van Avermaet(BMC) + 0’08
3Matthew Goss (HTC) + 0’08
4Simon Gerrans (SKY) + 0’12
5Philippe Gilbert (OLO) + 0’16
6Assan Bazayev (AST) + 0’16
7Robert Hunter (LAM) + 0’18
8Marco Marcato (VCD) + 0’22
9Serguei Ivanov (KAT) + 0’22
10Koldo Fernandez (EUS) + 0’22

Points :
1José Joaquin Rojas (MOV) 69 pts
2Matthew Goss (HTC) 56 pts
3Greg Van Avermaet(BMC) 55 pts

Grimpeurs :
1Dimitri Champion (AGR) 34 pts
2Kristijan Koren (LIQ) 28 pts
3Maarten Wynants (RAB) 24 pts

Jeunes :
1Matthew Goss (HTC) 16h47’25’’
2Geraint Thomas (SKY) + 0’14
3Michal Kwiatkowski(RSH) + 2’06

Équipe :
1Vacansoleil DCM 50h22’57
2Team Radioshack + 0’00
3Sky Pro Cycling + 0’00


José Joaquin Rojas (Movistar) a écrit:"Ca fait énormément plaisir de s'imposer sur le Tour Down Under, c'est une course que j'apprécie, sur laquelle j'avais déjà brillé. C'est un beau cadeau de bienvenue pour notre sponsor que de remporter la première épreuve World Tour de la saison. Cela donne également une bouffée d'oxygène à l'équipe qui se prépare à une saison difficile après la suspension d'Alejandro."


Matthew Goss (HTC) a écrit:"Evidemment que je suis déçu, la victoire finale était accessible, mais contrairement à Rojas, je n'ai pas été assez régulier. J'espère avoir prouvé à l'équipe que j'avais les capacités pour remporter les sprints, et que je pourrais de temps en temps jouer ma carte, en plus de lancer les sprints pour Mark."


Lance Armstrong (Radioshack) a écrit:"Après avoir longuement réfléchi, j'ai décidé de ne pas participer au Tour Down Under, et de me retirer définitivement du sport cycliste. Il est temps pour moi de prendre du recul et de m'occuper de ma famille, de Max et Olivia. Je profiterai également de cette retraite pour combattre le cancer, et participer de nouveau à des Triathlon. Vous n'entendrez plus jamais parler de Lance Armstrong

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Re: Saison 2011 : Tour Down Under

Messagepar Wings » 02 Jan 2017, 13:36

Super début :up

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Re: Saison 2011 : Tour Down Under

Messagepar Flo76 » 02 Jan 2017, 16:43

Y'a des coureurs quand même bien sur-côté par rapport à la réalité :mrgreen:
Sinon belle plume :P

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Re: Saison 2011 : Tour Down Under

Messagepar Floflo59250 » 03 Jan 2017, 20:43

Wings a écrit:Super début :up

Flo76 a écrit:Y'a des coureurs quand même bien sur-côté par rapport à la réalité :mrgreen:
Sinon belle plume :P

Merci à tous les deux :heureux:
Disons que la plateau n'était pas forcément des plus relevé :(

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Re: Saison 2011 : Tour Down Under

Messagepar Floflo59250 » 04 Jan 2017, 14:49

L'Equipe a écrit:
Rojas, sauveur de la Movistar ?


Eusebio Unzué avait le sourire dimanche dernier à l'issue de la dernière étape du Tour Down Under. Sous le soleil Australien, son sprinteur José Joaquin Rojas venait de remporter l'épreuve apportant ainsi de précieux points World Tour à sa formation qui en avait bien besoin. En effet, pour leur première saison sous leurs nouvelles couleurs s'attendaient à une année difficile en l'absence de son leader Alejandro Valverde. Sans son leader emblématique beaucoup s'attendait à voir les coureurs de l'équipe Movistar grappiller des points de temps en temps en fond de top 10, ou grâce à des échappés, mais il n'en est rien. Unzué nous a confié que son équipe continuera de viser les victoires, et ne se battra pas seulement pour un maintient dans la première division du cyclisme mondial.

Espérons que les autres leaders de la formation espagnole, notamment Kiryienka, Arroyo, Ventoso et Soler seront inspirés par les performances de leur coéquipier. En tout cas on attend maintenant de voir ce que réussira Rojas sur Paris-Nice, Milan-San Remo, et les classiques de fin de saison. Le sprinteur Espagnol devrait également tenter d'accrocher une étape du Tour de France à son palmarès


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Re: Saison 2011 : Tour Down Under

Messagepar Floflo59250 » 06 Jan 2017, 18:12

Paris-Nice 2011


Avec un chrono de 27 kilomètres, ce Paris-Nice est promis à un bon rouleur capable d’être avec les meilleurs dans les quelques arrivées difficiles proposées. Le grand favori est bien sûr le tenant du titre Alberto Contador (Saxo Bank). Son principal rival devrait être son dauphin de l’an passé, et vainqueur en 2009, Luis Léon Sánchez (Rabobank). Attention aussi à Tony Martin et Peter Velits (HTC) qui sont d’excellents rouleurs, mais qui devront batailler pour accompagner les deux Espagnols dans les pourcentages. Les autres prétendants au général s’appellent Levi Leipheimer, Andreas Klöden (Radioshack) et Fränk Schleck (Leopard) qui risque de céder pas mal de temps dans le chrono. Les chances Françaises résident en Jérôme Coppel (Saur), Pierre Rolland (Europcar), Sandy Casar (FDJ) et David Moncoutié (Cofidis), même si les trois derniers devraient souffrir dans le contre-la-montre. Bennati (Leopard), Haedo (Saxo Bank), Freire (Rabobank), Haussler (Garmin) et Rojas (Movistar) tenteront de rivaliser avec Cavendish (HTC) sur les sprints. Enfin cette présentation serait incomplète sans Fabian Cancellara (Leopard) et Philippe Gilbert (Oméga Pharma).


Etape 1
Cette première étape est taillée pour un sprinteur. Pello Bilbao est le premier attaquant de ce Paris-Nice. Gaudin, Eijssen, Golas et Van Impe l’accompagnent. Le peloton laisse filer ce club des 5. C’est l’Espagnol qui passe en tête de la seule côte du jour, et qui par conséquent portera le maillot à pois demain. Le peloton est nerveux, ce qui provoque plusieurs chutes. Tony Martin goutte ainsi au bitume, mais heureusement sans gravité. Ce n’est pas le cas de Jens Keukelaire qui doit renoncer.
Malgré ces chutes, le peloton garde pendant de long kilomètres les échappés autour des 6’. Van Impe remporte le premier sprint bonifications. Il reste alors 70 kilomètres et l’écart est de 4’. Le Belge fait de même au second sprint. L’écart est descendu à 1’30 alors qu’il reste encore 25 kilomètres. Quelques instants plus tard Van Impe abandonne ses compagnons et tente de résister seul. Derrière lui se sont Martin et Velits en personnes qui prennent les relais. Le Belge est finalement rejoint à 8 000 mètres du but.

A 5 kilomètres de la ligne un relai très appuyé de Martin par vent de côté provoque une cassure dans le peloton ! Ils ne sont plus que 10 à l’avant ! Outre l’Allemand on retrouve Cavendish, Bennati, Schleck, Contador Freire, Lequatre, Klöden, Leipheimer et Pierre Rolland. Ce groupe est cependant revu à 3 kilomètres de la ligne. Cette cassure a tout de même une conséquence : le sprint est totalement désorganisé. Bennati produit son effort très tôt avec Freire et Gilbert dans sa roue, mais Cavendish revient coiffer Freire et Bennati sur le poteau. Le sprint a été tellement désorganisé qu’on retrouve Rolland, Contador et Schleck dans le top 10.

1 Mark Cavendish (HTC)
2 Oscar Freire (Rabobank)
3 Daniele Bennati (Leopard)

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Etape 2
La deuxième étape est plate comme la main. Les leaders devront cependant se méfier de la pluie et du vent, ce serait bête de perdre toute chance au général sur une chute ou une cassure. Boucher et Turgot attaquent dès le kilomètre zéro. Krivstov et Longo Borghini reviennent après une vingtaine de kilomètres. Une chute au 30e kilomètres implique notamment Hutarovich, Hunter, Larsson et Vansummeren. Dries Devenyns ne repart pas. Les fuyards en profitent pour porter leur avance à 7’. Celui-ci continue d’augmenter jusqu’à atteindre les 8’30 à 125 kilomètres du but.

Adam Blyth chute à son tour. Son équipe doit lui faire confiance pour faire attendre Philippe Gilbert, d’autant plus qu’ils ne rentreront jamais. Une autre chute envoie notamment au sol Paolo Tiralongo. A l’avant l’entente est parfaite. Les échappés ne disputent pas les sprints pour ne pas faire voler cette entente en éclat. Cependant cela risque de ne pas suffire, le peloton est bien organisé. Aux 20 kilomètres l’écart est toujours proche des 2’, mais le coureur Liquigas refuse désormais de prendre des relais, ce qui agace ses compagnons. Ils seront finalement tous rejoints à 4 kilomètres de la ligne.

Les différents trains se mettent en place. Celui de la HTC fait face au train Rabobank. Ce sont les Néerlandais qui se montrent les plus efficaces, Théo Bos dépose Freire dans un fauteuil. Le sprinteur Espagnol n’a plus qu’à conclure. Cavendish échoue à la deuxième place, et Bennati est de nouveau 3e.

1 Oscar Freire (Rabobank)
2 Mark Cavendish (HTC)
3 Daniele Bennati (Leopard)

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Etape 3
Une nouvelle fois ce sont les sprinteurs qui devraient tirer leur épingle du jeu. Attention tout de même à la côte de Bécoup située dans les 25 derniers kilomètres. Nombreux sont ceux à vouloir s’échapper, mais seuls trois se verront offrir un bon de sortie par le peloton : Pérez Moreno, Cusin et Neyens. Malheureusement le peloton est très remuant et ce trio est finalement repris. 6 coureurs s’échappent à leur tour : Kaisen, Bole, Van Impe, malgré sa troisième place au général, Krivtsov, Maaskant et le maillot blanc, Damien Gaudin. Cusin reste seul en chasse patate sans parvenir à rentrer.

Gaudin remporte le premier sprint intermédiaire devant Van Impe. Le peloton est à 7’. A l’arrière Bauke Mollema abandonne à son tour sur chute. Il ne sera pas en mesure d’aider son leader pour le classement général. Contador, Casar et Martin notamment sont impliqués dans la même chute. Espérons qu’il n’y ait pas trop de dégâts pour eux.

Au pied de la côte de Bécoup (5 kilomètres à 5,5% de moyenne), les échappés n’ont plus qu’une minute d’avance. Ils sont rejoints environ à la moitié de l’ascension par le tempo de Peter Velits, mais c’est Francis De Greef qui est passé en tête au sommet. Le peloton se morcèle dans la descente. Hunter, Kessiakoff, Feillu, Haussler, Moncoutié, Dumoulin, Haedo, Hutarovich et plus surprenant Arroyo et Rojas font parti des piégés. Juste après la jonction, une grosse chute a lieu dans un virage détrempé. Philippe Gilbert, Jérôme Coppel, Rein Taaramäe, Siutsou et Cavendish font parti des victimes. Tony Martin et Peter Velits attendent le maillot jaune ! Les équipes HTC et Cofidis parviennent à faire revenir tout le monde au dernier moment.

Alors que tout le monde s’attend à un sprint, Jérémy Roy (FDJ) tente le coup du kilomètre ! Cette attaque osée est néanmoins annihilée par le sprint très costaud de Daniele Bennati. Le sprinteur Italien s’impose donc devant Roy et Oss, Freire prend la 4e place. Le nouveau maillot jaune est … Kévin Van Impe. Le Belge a accumulé suffisamment de bonifications pour devancer d’une petite seconde Freire, Bennati et Cavendish.

1 Daniele Bennati (Leopard)
2 Jérémy Roy (FDJ)
3 Daniel Oss (Liquigas)

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Etape 4
La quatrième étape est jalonnée de difficultés, mais les 30 derniers kilomètres seront plus favorables aux sprinteurs. La course à la victoire d’étape devrait donc être très ouverte. La première attaque est signée de Dessel, Tschopp et … Peter Velits ! Ce n’est bien sûr pas au goût de plusieurs équipes qui roulent déjà dans le peloton. Mais dans les pourcentages le 3e de la dernière Vuelta est bien-sûr supérieur aux équipiers rouleurs mis à sa poursuite. Le Slovaque creuse l’écart, Philippe Gilbert sort en compagnie de Francis de Greef et revient sur le trio de tête. L’écart est alors de 2’ avec le peloton emmené par la Radioshack. Le quinté de tête est alors rejoint par Albert Contador, à 150 kilomètres de l’arrivée ! Tout rentre finalement dans l’ordre un peu plus loin, mais certains se sont déjà fait une belle frayeur.

Une fois le calme revenu, Cusin attaque. Il sera rejoint par De Greef, puis par Minard. Klöden et Casar chutent, heureusement sans gravité. Le français est apparemment maudit, puisqu’il crève juste après. Heureusement il parvient à rentrer. Peu après c’est Jérôme Coppel qui chute. Le Français, touché à la tête est contraint à l’abandon.

De Greef se débarrasse de ses deux compagnons d’échappée à 50 kilomètres du but. Il continue sa quête de points pour le maillot à pois. Les difficultés de la fin d’étape mettent hors jeu Blythe, Hutarovich, Fernandez, Feillu, Hunter, Haussler, mais surtout Cavendish, et plus surprenant, Rojas. Van Impe est lui aussi décramponné. Velits paie son escapade du début d’étape en étant le seul leader distancé. Dans la dernière difficulté c’est Bennati qui est lâché, alors que la Saxo Bank s’écroule, Contador est esseulé dans un groupe d’une trentaine d’hommes. Michael Rogers (Sky) fait l’élastique dans la descente, mais il s’accroche. De Greef est avalé par le peloton des favoris à 12 kilomètres du but.

Ivanov et Bertagnolli attaquent pour éviter le sprint. Ils sont rejoints et déposés peu après le kilomètre par Philippe Gilbert qui va s’imposer avec la manière. Oscar Freire saute Ivanov sur la ligne pour la 2e place, et s’empare du maillot jaune.

1 Philippe Gilbert (Oméga Pharma)
2 Oscar Freire (Rabobank)
3 Sergueï Ivanov (Katusha)

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Etape 5
Avec une difficulté de première catégorie dans le final, et une arrivée jugée en haut d’une bosse, il s’agit peut-être de l’unique chance pour les grimpeurs-puncheurs de prendre du temps aux rouleurs en vue du chrono de demain. Délesté de son maillot jaune hier, Kévin Van Impe est le premier attaquant du jour. Il est accompagné par Krivtov. Velits et Tschopp les rejoignent après la première difficulté, puis les déposent. Velits accumule des points pour le maillot à pois, mais derrière De Greef défend son bien en ramassant les points laissé par le duo de tête. Le Belge parvient même à les rejoindre.

En milieu d’étape, une chute envoie au sol Fränk Schleck, Martin, Sanchez et Cancellara. Tous repartent mais attardé. La présence de Velits (qui n’a que 3’ de retard au général) ne permet pas au peloton d’attendre les malchanceux qui perdent espoir d’une bonne place à Nice. Seul Tony Martin parvient à faire son retour après une poursuite d’une heure et demie. A peine Velits rejoint à 67 kilomètres du but, Arroyo attaque à son tour, interdisant tout répit aux restes du peloton maillot jaune.

Au pied du Col de la Mure (7,5 kilomètres à 8,3%), qui pourrait bien être le juge de paix de cette étape, Arroyo compte 40’’ d’avance sur le groupe maillot jaune composé de 26 éléments. Dès les premiers hectomètres de montée, Pierre Rolland passe à l’offensive. Contador réagit avec un train de retard, mais il parvient à boucher le trou avec le Français au moment où celui-ci dépose un Arroyo collé à la route. Derrière c’est Levi Leipheimer qui assume la poursuite. L’Américain écrase les pédales, si bien qu’il n’y a bientôt plus que Klöden, Taaramäe et Monfort qui peuvent le suivre. Le Belge capitule dans les pourcentages à 15% du milieu de l’ascension, puis c’est au tour de Taaramäe de laisser les deux Radioshack. Les écarts sont importants. Au sommet le duo Contador-Rolland devance d’1’16 Klöden-Leipheimer, Taaramäe bascule à 3’05, les autres étant déjà à 4’35 ! On apprend au même moment l’abandon de David Millar qui n’aura pas l’occasion de briller demain.

Rolland s’économise dans les derniers kilomètres et vient devance Contador sur la ligne. Leipheimer-Klöden cède plus de 2’. Taaramäe est 5e à 4’10, Arroyo et Casar à 5’, Gilbert, Poels, Martin, Monfort et Rogers 5’10. Pierre Rolland s’empare du maillot jaune pour 1’’ par rapport à Contador. Les écarts sont bien plus importants que prévu, et Contador vient de faire un grand pas vers la victoire.

1 Pierre Rolland (Europcar)
2 Alberto Contador (Saxo Bank)
3 Levi Leipheimer (Radioshack)

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Etape 6
Les meilleurs rouleurs du peloton auront 27 kilomètres pour faire la différence. Cela semble peu au vu des écarts d’hier, mais rien n’est impossible. Patrick Gretsch réalise le premier temps de référence en 38’18. Jesse Sergent améliore de 5’’, mais Hoste prend la tête juste après en 38’10, puis Maaskant repousse de 3’’ encore le meilleur temps. Quelques minutes plus tard, le temps est de nouveau battu par Lancaster. Ce nouveau temps ne tiendra pas non plus, Rabon prenant la tête en 37’47.

Tomas Vaitkus est le leader suivant pour 3’’. Stef Clement établit le premier chrono vraiment solide, repoussant le Lituanien à 1’14 avec un temps de 36’28. Le premier à buter sur le temps du Néerlandais est le champion du monde de la spécialité en personne. Fabian Cancellara a bouclé le parcours en 9’’ de plus que Clement. Luis Léon Sanchez, l’un des grands battus d’hier est 6e à 33’’.

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On entre dans le top 15 avec Steve Morabito, 11e à 1’ tout rond. C’est une belle performance pour le grimpeur Suisse. Kruijswijk fait à peine moins bien, 15e à 1’20. En revanche Jérémy Roy a réalisé un bel exercice puisqu’il est 7e à 33’’. Comme attendu De Greef passe au travers. Il cède 2’09, juste avant que n’arrive Monfort, 11e à 49’’. Le jeune Wouter Poels n’est pas un spécialiste, mais il limite les dégâts à 1’26. Comme attendu Tony Martin réalise une superbe performance, battant même le temps de Clement de 3’’. Mais la joie est de courte durée dans le camp du coureur Allemand. Michael Rogers (Sky) le devance en effet de 17’’.

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Une des surprises du jour est Française et s’appelle Sandy Casar. Le Français sort une excellente performance, il est 8e à moins d’une minute. En revanche pas de miracle pour Arroyo, 2’13 de perdues. Le jeune Rein Taaramäe confirme ses dispositions pour l’exercice chronométré avec une 6e place à 37’’. A l’opposé les vétérans Klöden et Leipheimer ont encore de beaux restes. Ils sont respectivement 7e et 2e à 31 et 9’’.

C’est ensuite au tour de Contador d’arriver. Et le Madrilène en termine dans le même temps que Rogers ! Il faudra recourir aux bonifications pour les départager. Quoi qu’il en soit El Pistolero pose une très sérieuse option pour la victoire finale. D’autant que Pierre Rolland n’était pas dans son élément. Le Français perd sont maillot jaune et 2’14.

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1 Alberto Contador (Saxo Bank)
2 Michael Rogers (Sky)
3 Levi Leipheimer (Radioshack)



Etape 7
Tout n’est pas encore perdu pour les adversaires de Contador. L’étape d’aujourd’hui est longue (215 kilomètres) et plusieurs difficultés seront franchies. Si les cols les plus difficiles sont situés en milieu d’étape, le final est suffisamment accidenté pour tenter quelque chose, notamment avec cette arrivée en côte.

Cyril Dessel est le premier attaquant du jour. Il est rejoint par José Ivan Gutierrez et Juan Antonio Flecha. Le trio est encore renforcé par l’arrivée de Michael Buffaz, et de l’inépuisable Johann Tschopp. Personne n’est dangereux au général, et le peloton laisse jusqu’à 10’30 d’avance. Dans les cols du milieu de t’étape, Velits et Cancellara sortent à deux du peloton. Ils ont tout de même 7’ à combler. Ils ne parviendront pas à réduire l’écart et seront rejoint par le peloton.

En fin d’étape les restes du peloton ne sont pas très efficaces. On roule par à-coups. A 20 kilomètres de l’arrivée, l’écart est toujours de 4’30. Tschopp est le premier à tenter quelque chose à l’avant, mais ses compagnons le ramènent vite à la raison. Derrière le peloton semble avoir capitulé avec 4’20 à 10 kilomètres du but. Le Suisse tente de nouveau sa chance à cet instant, il grille une cartouche supplémentaire pour rien. Peu après Gilbert, Freire et Fränk Schleck sortent du peloton, comme si il leur restait une chance de revenir.

Dans la côte finale Tschopp tire la langue. Il a gaspillé trop de force précédemment. Ses adversaires se jaugent, ils lancent leur sprint au dernier moment. Le champion d’Espagne est clairement plus fort, il s’impose aisément dans ce sprint en bosse. Le trio de chasse en termine 1’35 plus tard, soit 1’40 avant le peloton. Les adversaires de Contador n’ont rien tenté aujourd’hui. Tous semblent résignés.

1 José Ivan Gutierrez (Movistar)
2 Cyril Dessel (AG2R)
3 Alessandro Ballan (BMC)

Image

Etape 8
Dernière occasion de déposséder Contador de son maillot jaune avec cette étape courte, qui risque d’être très nerveuse. Avant d’arriver à Nice les coureurs devront encore affronter 5 difficultés, qui maintiennent le suspense sur le vainqueur du maillot à pois, entre De Greef, Johan Tschopp, voire Peter Velits.

Une échappée de costauds se détache dès le début de l’étape. Offredo, Thomas et Buffaz sont rejoints par Hivert, Dessel, Clement, Ballan, puis Siutsou. Le peloton ne laisse pas plus de 5’ à ce groupe, et commence à rouler dès la première difficulté, la côte de Duranus. En l’absence des 3 premiers au classement de la montagne, c’est le 4e, Cyril Dessel qui récupère les points, et s’empare du maillot à pois. Au pied du col d’Eze, Siutsou, Hivert et Thomas ont toujours 5’ d’avance sur le peloton maillot jaune qui compte encore une cinquantaine de coureurs. Personne n’a encore attaqué Alberto Contador, qui devrait donc, sauf terrible défaillance, remporter son 3e Paris-Nice.

Le col d’Eze est passé sans problème pour le maillot jaune, qui ne subit pas une seule attaque. Le groupe ne perd qu’une dizaine d’éléments, mais aucun des 10 premiers au général ne s’est laissé décramponné. En revanche à l’avant, Kanstantin Siutsou a mis à profit les dernières pentes de ce Paris-Nice pour éliminer ses deux derniers adversaires, et aller enlever la victoire sur cette dernière étape.

1 Kanstantin Siutsou (HTC)
2 Jonathan Hivert (Saur)
3 Geraint Thomas (Sky)

Image

Alberto Contador enlève son troisième Paris-Nice après 2007 et 2009. Il pose ainsi les bases d’une saison qui promet d’être riche en succès. Son dauphin est Pierre Rolland, meilleur jeune de l’épreuve et que l’on n’attendait pas à un tel niveau de performance. Les « ancêtres » Levi Leipheimer et Andres Klöden ont montré la force collective de leur équipe alors que Rein Taaramäe, seulement 23 ans, confirme qu’il faudra compter sur lui dans les années à venir. A noter la belle performance de la FDJ qui place deux coureurs dans les 10 premiers.

Général
1Albert Contador (SBS) 30h36’25
2Pierre Rolland (EUC) + 2’13
3Levi Leipheimer (RSH) + 2’15
4Andreas Klöden (RSH) + 2’38
5Rein Taaramäe (COF) + 4’51
6Michael Rogers (SKY) + 5’15
7Tony Martin (HTC) + 5’33
8Sandy Casar (FDJ) + 5’58
9Maxime Monfort (LEO) + 6’25
10Jérémy Roy (FDJ) + 6’49

Points
1Oscar Freire (RAB) 115 pts
2Alberto Contador (SBS) 102 pts
3Pierre Rolland (EUC) 96 pts

Grimpeur
1Cyril Dessel (AGR) 50 pts
2Francis De Greef (OLO) 44 pts
3Johann Tschopp (BMC) 41 pts

Jeune
1Pierre Rolland (EUC) 30h38’38
2Rein Taaramäe (COF) + 2’38
3Wouter Poels (VCD) + 4’50

Equipe
1Radioshack 92h06’33
2Rabobank + 7’17
3HTC – Highroad + 7’55

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Re: Saison 2011 : Paris-Nice

Messagepar Wasanni_Kowama » 06 Jan 2017, 19:00

Contador au-dessus :love:
Modifié en dernier par Wasanni_Kowama le 06 Jan 2017, 19:02, modifié 1 fois.

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Re: Saison 2011 : Paris-Nice

Messagepar Wings » 06 Jan 2017, 23:56

Toujours très bien écrit bravo :up
Casar dans les 10, on sent bien que c'est 2011 :mrgreen:

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Re: Saison 2011 : Paris-Nice

Messagepar Floflo59250 » 08 Jan 2017, 11:13

Wasanni_Kowama a écrit:Contador au-dessus :love:


On retrouve le grand Alberto ;)

Wings a écrit:Toujours très bien écrit bravo :up
Casar dans les 10, on sent bien que c'est 2011 :mrgreen:


Merci :D
C'est surtout son chrono qui m'a étonné, il a devancé des rouleurs comme L.Sánchez, Monfort, Velits ou Roy :shock:

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Re: Saison 2011 : Paris-Nice

Messagepar Floflo59250 » 11 Jan 2017, 14:55

Tirreno-Adriatico 2011

Stefano Garzelli (Acqua & Sapone) va avoir fort à faire pour défendre son titre. Ivan Basso (Liquigas) vainqueur du dernier Giro fait office de favori avec le soutien de Vincenzo Nibali (Liquigas) vainqueur de la dernière Vuelta. Damiano Cunego (Lampre) vient aussi avec de grandes ambitions, comme Joaquim Rodriguez (Katusha), Bradley Wiggins (Sky), Janez Brajkovic et Chris Horner (Radioshack), Cadel Evans (BMC), Alexandre Vinokourov (Astana) Ryder Hesjedal (Garmin), Jürgen Van den Broeck (Oméga Pharma) et bien entendu Andy Schleck (Leopard). Côté sprint il y a aussi du beau monde avec André Greipel (Oméga Pharma), Alessandro Petacchi (Lampre), Tyler Farrar et Thor Hushovd (Garmin), Boasson Hagen (Sky) et Robbie McEwen (Radioshack) ainsi que le jeune Peter Sagan (Liquigas) et Tom Boonen (Quickstep).


Etape 1
L’édition 2011 de Tirreno-Adriatico débute par un contre-la-montre par équipe de 16 kilomètres. Certains risquent de perdre gros dès aujourd’hui.

La formation Vacansoleil arrive sans beaucoup d’ambitions sur cette épreuve. Devolder et De Gendt doivent tracter leur équipe à eux seuls. Ils réalisent le premier temps en 19’40.

Vinokourov mis à part, l’équipe Astana sera très faible sur cette semaine italienne. La sanction est sans appel : 18’’ de perdu sur les Néerlandais … et 29’’ sur la formation Katusha qui n’a pourtant pas de gros rouleur.

La Lampre de Damiano Cunego n’est pas non plus taillée pour cet exercice et en termine en 19’28, soit une seconde de plus que les Russes, alors que les grimpeurs de chez Androni souffrent, concédant déjà 38’’.

Oméga Pharma n’est pas venue faire de la figuration. Les Belges prennent la tête de l’épreuve en 19’19, de bonne augure pour VDB.

L’équipe Colnago est en grande difficulté dans cet exercice. Ils sont quasiment rejoints par les Leopard Trek d’Andy Schleck. L’armada luxembourgeoise pulvérise le chrono : 18’53. Et Spartacus n’est pas là !

L’équipe Geox du vainqueur du Tour 2008 réalise une belle performance en ne perdant que 27’’ avec le 3e temps provisoire. Peu après la surprise du jour est signée Movistar. L’équipe Espagnole, venue sans ambition sur cette épreuve font mieux que sauver les meubles, elle devance les Leopard de 6’’.

Voici une autre équipe venue chercher les échappées. AG2R prend la 7e place à 45’’ toute de même. 3e à 28’’, la Saxo Bank va essayer d’exister autrement que par Alberto Contador.

La Rabobank aussi essaiera d’exister. Les Néerlandais prennent le 3e temps à 25’’, bien devant les BMC seulement 7e à 35’’, malgré la présence de Cadel Evans.

Les Italiens de la Liquigas ne sont pas venus faire de la figuration à domicile. Les hommes d’Ivan Basso et Vincenzo Nibali ont un peu craqués sur la fin, mais ils terminent tout de même 3e à 15’’. La Sky de Bradley Wiggins arrive juste après, 2e à 6’’.

La tâche de Stefano Garzelli s’annonce ardue. Son équipe a déjà cédée 1’03 face à la Movistar. Une des grosses déceptions du jour vient de la Radioshack de Brajkovic et Horner. Seulement 13e à 49’’, alors que les Garmin de Hesjedal prennent la 5e place à 17’’.

La Quickstep ne vise pas le classement général, et cela se voit puisque les belges ne sont que 15e à 51’’. Belle performance en revanche des HTC, 6e à 23’’. Alors qu’Euskaltel limite la casse à 50’’.

Ruben Plaza revêt le maillot bleu de leader, et Andrey Amador celui de meilleur jeune, grâce à la belle performance de leur équipe.


Etape 2 :
200 kilomètres tout rond pour cette étape promise aux hommes rapides de ce peloton. Beaucoup de monde cherche à prendre l’échappée. Après une longue lutte avec le peloton, 6 hommes parviennent à s’échapper. On retrouve Pavarin, Brutt, Houanard, Lastras, Pérez, Stortini. Ils sont rejoints par Bortolini. Lastras ne relaie pas, certainement pour défendre les intérêts de ses coéquipiers en tête du classement général. Brutt passe en tête des deux difficultés répertoriées et s’assure la possession du maillot de la montagne pour demain.

A moins de 50 kilomètres de l’arrivée, une chute coupe le peloton en deux. Parmi les piégés on trouve le maillot bleu Plaza, Modolo, Chicchi, Davis et Renshaw, mais aucun des favoris au classement général. Appollonio est distancé à son tour, en même temps que Napolitano. Brutt, dernier rescapé de l’échappée est revu à 11 kilomètres du terme de l’étape. C’est donc un groupe réduit à une cinquantaine de coureur qui va se disputer la victoire au sprint.

Les équipes n’ont plus de personnel pour faire des trains de sprints, chacun se débrouille comme il peut. On voit ainsi Van den Broeck, Cunego et Hesjedal convertis en poissons pilotes. C’est l’Italien qui montre les meilleures dispositions pour cet exercice, permettant à Alessandro Petacchi de remporter l’étape pour un boyau face à Edvald Boasson Hagen qui s’empare du maillot bleu. Van Avermaet complète le podium.

1 Alessandro Petacchi (Lampre)
2 Edvald Boasson Hagen (Sky)
3 Greg Van Avermaet (BMC)

Image


Etape 3

Les sprinteurs devraient pouvoir jouer la gagne aujourd’hui, mais attention au final qui n’est pas tout à fait plat. Smukulis attaque en compagnie de Brutt qui cherchera à conforter son maillot sur la seule difficulté du jour. Stortoni, Ginanni et Kireyev se joignent à eux. L’écart grimpe jusqu’à 6’ avant de diminuer à nouveau. Comme hier une chute coupe le peloton en deux à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, mais le travail de Thor Hushovd permet à tout le monde de rentrer.

Une nouvelle cassure se forme après la seule difficulté du jour. Parmi les piégé on retrouve Hushovd et Farrar, Appollonio, Modolo, Garzelli et Napolitano, Chicchi et Renshaw. C’est une nouvelle fois Hushovd qui ramène tout le monde à 5 kilomètres de l’arrivée. Comme hier, Alessandro Petacchi profite de son poisson pilote de luxe, un certain Damiano Cunego pour s’imposer devant Greipel et Boasson Hagen.


1 Alessandro Petacchi (Lampre)
2 André Greipel (Oméga Pharma)
3 Edvald Boasson Hagen (Sky)

Image

Etape 4

Les 228 kilomètres de cette 4e étape devraient nous donner une première explication entre les favoris. Un final digne d’une classique ardennaise, avec pas moins de 7 côtes et pas un mètre de plat dans les 40 derniers kilomètres ! Sur ce profil on attend beaucoup de certains favoris à la victoire finale, notamment Cadel Evans, et surtout Andy Schleck, Damiano Cunego ou Joaquim Rodriguez qui devront creuser des écarts en vue du chrono de clôture.

Wynants et Kadri attaquent les premiers dans cette étape. Ils sont rejoints par Txurruka, Sarmiento, Mol et Krivtsov. L’écart avoisine déjà les 6’ lorsque Cadel Evans et Damiano Cunego sont embarqués dans une chute. Les deux hommes rentreront facilement sur le peloton, mais espérons que ces chutes ne les gêneront pas tout à l’heure. Le peloton laisse jusqu’à 11’ d’avance aux fuyards. Une chute massive a eu lieu à 50 kilomètres de l’arrivée. Tout le monde est reparti rapidement, à part Kroon et Ponzi. Nous ne savons pas l’identité de tous ceux qui sont tombés, mais il semblerait que Thor Hushovd, Tyler Farrar et Greg Van Avermaet soient de ceux là.

Dans la première côte du final on retrouve Evans, Rodriguez et Wiggins dans les premières positions du peloton. L’Australien ne semble pas affecté par sa chute. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Cunego est distancé dès la première côte, en même temps qu’Hesjedal, et Garzelli. Le tenant du titre ne semble pas du tout dans le rythme depuis le début de la semaine. Horner fait aussi parti des distancés. Tout ce beau monde revient dans la descente, mais ils ont déjà montrés leurs limites. Vinokourov est le premier à sortir du peloton à 30 kilomètres de l’arrivée. Dans le peloton l’organisation est loin d’être parfaite. 10 kilomètres plus loin Vino compte 1’ d’avance. Tout en rejoignant un à un les échappés matinaux, il continue d’augmenter son avance.

Image

Rodriguez sort à son tour du peloton. Boasson Hagen défend son maillot et prend sa roue. Derrière Andy Schleck, Voigt, Evans et Wiggins sortent en contre. Basso, Nibali, Vanendert, Van den Broeck et Cobo forment un troisième groupe. Les groupes Rodriguez et Schleck reviennent sur le coureur Astana à 12 kilomètres du but. Après la disparition de Voigt, ils ne sont plus que 6 à l’avant. Boasson Hagen, Wiggins, Rodriguez, Vinokourov, Schleck et Evans s’entendent pour repousser le plus loin possible leurs adversaires, puis s’expliquer dans le mur final.

Vinokourov paye ses efforts et est mis hors jeu avant même l’explication entre ses adversaires. Schleck se montre lui aussi incapable de suivre l’accélération d’Evans sous la flamme rouge. La forme n’est pas encore optimale pour le Luxembourgeois. Malgré son jeune âge, Boasson Hagen laisse intelligemment ses adversaires griller leurs cartouches dans les pourcentages et les alignes ensuite au sprint, confortant ainsi son maillot bleu. Il reprend même 7’’ supplémentaires à Wiggins pour un doublé de la formation Britannique, et 16’’ à Rodriguez et Evans. Schleck termine 37’’ après le Norvégien, Vinokourov 53’’. Cobo, Nibali et Basso sont repoussés à 2’41, Van den Broeck à 3’02, Garzelli et Brajkovic à 4’49, et Cunego 5’40.

1 Edvald Boasson Hagen (Sky)
2 Bradley Wiggins (Sky)
3 Joaquin Rodriguez (Katusha)

Image

Le vainqueur du jour conforte son maillot bleu. Peut-il être la surprise de cette semaine et tenir en respect ses adversaires ?



Etape 5
Comme hier, les puncheurs seront à l’honneur aujourd’hui. Les 230 kilomètres à parcourir seront certainement à l’avantage des spécialistes des classiques, habitués à de telles distances. Le col situé peu après la mi-parcours pourrait permettre de déstabiliser Boasson Hagen mais cela signifierai lancer la bagarre de très loin. López, Brambilla, Houanard, Sarmiento et Van de Walle composent l’échappée. Ils sont rejoints par Muravyev, Anza, Weening, et Minguez. Ils sont donc 9 à l’avant.

Le peloton a décidé de se réserver pour la deuxième partie de course plus corsée. L’avance des hommes de tête atteint 18’43 à 100 kilomètres du but. Le Sasso Tetto (12,3 Km à 8,2%) fait la sélection à l’avant. Brambilla et Sarmiento ont distancés tous leurs compagnons qui basculeront entre 2 et 8’ derrière. Le jeune Italien tient en respect le Colombien pour les points au sommet. A l’arrière les équipe Leopard et Katusha font le forcing ! Le peloton se réduit a vu d’œil. Boasson Hagen est distancé ! Mais le Norvégien s’accroche en compagnie de la Garmin qui essaie de ramener Hesjedal. Il bascule au sommet 1’20 après le peloton, et 15’ après le duo de tête. Le maillot bleu fait la descente à tombeaux ouverts, mais ce n’est pas suffisant.

Image

Retour à l’avant de la course où le duo Brambilla-Sarmiento est quasiment assuré de se jouer la victoire, avec encore 10’ d’avance à 40 kilomètres du but. Le coureur de chez Colnago profite du Camerino et de ses pourcentages à 10% pour distancer son dernier compagnon de route. A 20 kilomètres du but il compte 3’ d’avance sur son plus proche poursuivant et toujours 10’ sur le groupe des favoris. Sauf incident, la victoire d’étape lui est acquise.

Chez les favoris la bagarre est lancée par Nibali à 21 kilomètres de l’arrivée. Evans et Schleck réagissent rapidement pour boucher le trou. Wiggins assume ses responsabilités de maillot bleu provisoire et ramène tout le monde. Mais le Squale en remet une. Wiggins fait de nouveau l’effort, ramenant Schleck, Cunego, Rodriguez et Vinokourov. Garzelli ramène tout le monde sur ce petit groupe. En basculant au sommet de la dernière difficulté Rodriguez, Wiggins, Schleck, Evans et Cunego se sont détachés. Alors que Brambilla remporte à 23 ans le premier succès de sa jeune carrière, Vinokourov, Cobo, Sagan et Nibali rentrent in extremis sur le groupe Wiggins. Cunego et Rodriguez récupèrent les bonifications. Boasson Hagen perd quasiment 9’ et tous ses espoirs de créer la surprise. Voigt et Basso perdent 28’’.

1 Gianluca Brambilla (Colnago)
2 Damiano Cunego (Lampre)
3 Joaquin Rodriguez

Image

Etape 6
Cette dernière étape en ligne devrait convenir à un puncheur. Reste à savoir si l’un d’entre eux sera suffisamment costaud pour créer des écarts. Langeveld, Serpa et Kadri forment rapidement l’échappée du jour. Capecchi et Pasamontes font la jonction après une vingtaine de kilomètres. Le peloton ne semble pas particulièrement intéressés par la victoire d’étape, laissant jusqu’à 15’ d’avance à cette échappée de costaud. A 30 kilomètres du but l’écart est encore de 8’30. Les échappés sont assurés de se jouer la gagne.

Langeveld ne se sent pas aussi costaud que ses compagnons d’échappée dans les pourcentages. Il les attaque donc sur le plat. Mais le Néerlandais est rejoint par ses compagnons. Tout se jouera donc dans la Macerata (2,1 Km à 5%) où est jugée l’arrivée. Personne ne veut se découvrir trop tôt le sprint n’est lancé que dans les 150 derniers mètres. Comme hier c’est un jeune Italien qui s’impose. Eros Capecchi règle le sprint devant Pasamontes et Kadri. Du côté des favoris la bataille tant attendue n’a pas lieu. Sauf grosse contre-performance de Wiggins demain, ou au contraire performance stratosphérique d’Evans, le Britannique devrait remporter ce Tirreno-Adriatico 2011. Seuls Voigt et Van den Broeck 9e et 10e au général cèdent 39’’. Vanendert entre ainsi dans le top 10 à la place de son leader.

1 Eros Capecchi (Liquigas)
2 Luis Pasamontes (Movistar)
3 Blel Kadri (AG2R)

Image

Etape 7
La course des deux mers s’achève aujourd’hui par un chrono de 9,3 kilomètres dépourvu de difficulté. Manuele Boaro est le premier à s’élancer. Il conclut le parcours en 12’28. Bert Grabsch est le premier à battre l’Italien de 20’’. Peu après Martijn Keizer améliore encore en 12’03. Quinziato est le premier à passer sous les 12’ avec un temps de 11’43. Brian Vandborg crée la surprise en égalant la performance de l’Italien. Tom Boonen conclue cette laborieuse semaine par une 3e place provisoire à 12’’.

Nouvelle surprise avec Andrey Amador. Le jeune Costaricain prend le meilleur temps pour 13’’. Son coéquipier Ruben Plaza, ancien maillot bleu sur cette épreuve améliore la marque d’une seconde. La belle prestation de l’équipe Espagnole du premier jour se confirme aujourd’hui. Mais c’est Richie Porte qui reprend les commandes en 11’25.

On entre dans le top 15 par la contre-performance d’Edvald Boasson Hagen seulement 21e à 35’’. Garzelli achève cette semaine par une 35e place à 45’’ du leader. Comme prévu Cunego passe à côté de cette épreuve, cédant 1’22. Peter Sagan réalise un chrono correct, perdant un peu moins d’une minute. Il conserve ainsi le maillot blanc pour 7’’ face à Boasson Hagen. Van den Broeck cède lui 44’’. C’est cependant suffisant pour retrouver sa place dans le top 10 grâce au gros débours de son équipier Jelle Vanendert.

Jens Voigt est 15e à 27’’. Si le vétéran Allemand n’est plus aussi efficace que par le passé, il a néanmoins réalisé une très belle semaine, d’autant qu’il était présent en tant que simple équipier. Ivan Basso et Juan José Cobo font jeu égal, perdant 41 et 42’’, mais gardant leurs places respectives au général. En revanche Vincenzo Nibali a réalisé une grosse performance, effaçant ainsi en partie la semaine relativement moyenne des leaders Italiens. Il prend la tête en 11’16, mais c’est insuffisant pour entrer dans le top 5 final.

Image

Alexandre Vinokourov en termine à 44’’ du Squale. Cadel Evans est 4e à 11’’, cela sera-t-il suffisant pour que l’Australien monte sur le podium ? La réponse est oui. Joaquim Rodriguez passe totalement au travers et perd 1’36 en seulement 9 kilomètres. A l’inverse Schleck s’en sort plutôt bien avec 45’’ de perdues. Ce n’est pas suffisant pour empêcher Evans de grimper une marche supplémentaire. Bradley Wiggins conserve aisément son beau maillot bleu, et termine 2e de l’étape à 7’’ de Nibali. Le Britannique confirme ainsi ses progrès dans les courses à étapes.

Image

Vincenzo Nibali (Liquigas)
Bradley Wiggins (Sky)
Richie Porte (Saxo Bank)


Général
1Bradley Wiggins (SKY) 24h50’34’’
2Cadel Evans (BMC) + 0’48
3Andy Schleck (LEO) + 1’14
4Joaquin Rodriguez (KAT) + 2’12
5Alexandre Vinokourov (AST) + 2’35
6Vincenzo Nibali (LIQ) + 2’41
7Juan José Cobo (GEO) + 3’52
8Ivan Basso (LIQ) + 4’00
9Jens Voigt (LEO) + 4’38
10Jürgen Van den Broeck (OLO) + 5’21



Points
1Edvald Boasson Hagen (SKY) 30 pts
2Bradley Wiggins (SKY) 29 pts
3Cadel Evans (BMC) 26 pts

Grimpeur
1Gianluca Brambilla (COL) 15 pts
2Blel Kadri (AGR) 14 pts
3Eros Capecchi (LIQ) 12 pts

Jeune
1Peter Sagan (LIQ) 24h57’29
2Edvald Boasson Hagen (SKY) + 0’07
3Eros Capecchi (LIQ) + 1’26

Equipe
1-Liquigas – Cannondale 74h04’55
2-Leopard – Trek + 6’27
3-Sky Pro Cycling + 14’41

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Re: Saison 2011 : Tirreno-Adriatico

Messagepar Floflo59250 » 15 Jan 2017, 17:57

Milan-San Remo 2011


La campagne des classiques débute aujourd’hui, avec la plus longue d’entre elles (296 kilomètres !). Le gratin du sprint mondial est réunis, Cavendish (HTC) vainqueur en 2009, Petacchi (Lampre) en 2005, Greipel (Oméga Pharma) et Farrar (Garmin) feront office de favoris sur la Via Roma. Mais attention à ce que de vrais spécialistes des classiques ne tirent pas profit de la longueur de l’épreuve et du « relief » dans le final pour éliminer les purs sprinteurs. Oscar Freire (Rabobank), triple vainqueur de l’épreuve, Tom Boonen (Quickstep), Thor Hushovd (Garmin) et Edvald Boasson Hagen (Sky) Tenteront de profiter de ces éléments, au même titre que Rojas (Movistar) qui doit espérer une course sélective. Mais même si Milan-San Remo est le monument qui convient le mieux aux sprinteurs, un homme seul ou un petit groupe peut faire la différence dans les côtes de fin de parcours. Cancellara (Leopard), Gilbert (Oméga Pharma), Cunego (Lampre), Rodriguez (Katusha), Visconti (Farnese), Chavanel (Quickstep), Gerrans (Sky) et Van Avermaet (BMC) seront à surveiller dans le final.

Jonathan Castroviejo est le premier attaquant de ce Milan-San Remo. De très nombreux coureurs tentent de partir en contre, on retrouve notamment Kiserlovski, Poels, Brambilla. Selvaggi est le premier à rejoindre le rouleur Espagnol. Stortoni, puis Dessel et Kohler reviennent à leur tour former l’échappée du jour. A la fin du premier tiers de course le quinté de tête compte 11’ d’avance sur un peloton contrôlé par les formations Leopard, HTC, Quickstep, Oméga Pharma et Sky.

Image

Au sommet du Turchino, soit à peu près à la mi-course, ces formations ont réduit l’écart à 7’30. Offredo est impliqué dans une chute alors que la pluie fait son apparition. Le Français est touché, il doit renoncer. Sa campagne de classiques est déjà compromise. Cela ne perturbe pas le peloton qui réduit progressivement l’avance des échappés. Il ne reste que 5’ à 100 kilomètres de San Remo. L’écart est de 3’ au pied du Capo Mele, et 2’ en arrivant au Capo Berta.

Le peloton arrive groupé dans la Cipressa. Les échappés sont revus, mais personne ne tente quoi que ce soit. En revanche le tempo imposé par Jens Voigt après 270 kilomètres fait mal à tout le monde. Et Tony Martin ne laisse pas de répit dans la transition vers le Poggio. C’est trop pour beaucoup de coureurs. Le peloton se casse, piégeant notamment Visconti, Modolo, Rojas, Cunego, mais surtout Paolini attendu par Rodriguez et Di Luca, alors même que l’Espagnol était idéalement placé ! Nouvelle déception, personne ne bouge le petit doigt dans le Poggio … Nous aurons donc une arrivée groupée sur la Via Roma.

Cancellara finit par attaquer, dans la descente, mais il ne parvient pas à créer d’écart avec des adversaires pas si émoussés que cela. Flecha tente d’anticiper le sprint en sortant au kilomètre, mais une nouvelle fois tout le monde répond présent. Hushovd est idéalement placé en troisième position. Attention à Greipel dans sa roue. Boasson Hagen et Cavendish sont bien placés également. En revanche Oscar Freire est aux alentours de la 15e position. Le sprint est très serré, mais tourne finalement à l’avantage de Cavendish. Il s’impose devant un Boasson Hagen décidemment en grande forme et Tyler Farrar. Petacchi et Greipel complètent le top 5.

Image

1Mark Cavendish (HTC) 6h28’33
2Edvald Boasson Hagen (SKY) + 0’00
3Tyler Farrar (GRS) + 0’00
4Alessandro Petacchi (LAM) + 0’00
5André Greipel (OLO) + 0’00
6Thor Hushovd (GRS) + 0’00
7Tom Boonen (QST) + 0’00
8Oscar Freire (RAB) + 0’00
9Greg Van Avermaet (BMC) + 0’00
10Filippo Pozzato (KAT) + 0’00

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Re: Saison 2011 : Milan-San Remo

Messagepar Wings » 16 Jan 2017, 05:36

Les sprints sur MSR :x

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Re: Saison 2011 : Milan-San Remo

Messagepar Nephilim66 » 18 Jan 2017, 11:14

Bien récité, mais j'avoue, scénario décevant, trop de monde groupé sur la ligne. :diantre:

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Re: Saison 2011 : Milan-San Remo

Messagepar Floflo59250 » 18 Jan 2017, 13:35

Oui vraiment une course ennuyante ... Il ne s'est absolument rien passé avant le sommet du Poggio :stop

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Re: Saison 2011 : Milan-San Remo

Messagepar Floflo59250 » 22 Jan 2017, 12:34

Tour de Catalogne 2011


Ce Tour de Catalogne fait la part belle aux sprinteurs. 5 étapes leur sont en effet dévolues. Oscar Freire (Rabobank) tentera d’en profiter pour compléter sa collection de bouquets. Daniele Bennati (Leopard) vainqueur sur Paris-Nice sera l’un de ses principaux adversaires, tout comme José Joaquim Rojas (Movistar), même si l’Espagnol semble avoir perdu de sa forme du mois de janvier. Matthew Goss (HTC) profitera de l’absence de Cavendish pour tirer son épingle du jeu. Le général devrait donc se jouer sur la 1e et la 3e étape, les seules présentant un fort dénivelé. Pourtant de nombreux grimpeurs et puncheurs ont fait le déplacement. Rodriguez tenant du titre est absent, mais les chances Espagnoles seront défendues par Samuel Sánchez (Euskaltel). Il devra faire face à une très rude concurrence avec Bradley Wiggins (Sky) vainqueur de Tirreno, Vincenzo Nibali (Liquigas) qui a fini fort cette épreuve. Klöden et Leipheimer (Radioshack) ont également démontré leur bonne forme sur Paris-Nice, alors que Van den Broeck (Oméga Pharma) a été à la peine en Italie. Les frères Schleck (Leopard) feront officie d’épouvantail dans les pourcentages. Enfin Roman Kreuziger (Astana), Robert Gesink (Rabobank), Denis Menchov (Geox) et Michele Scarponi (Lampre) effectueront leur retour au plus haut niveau.


Etape 1
Cette première étape longue de 153 kilomètres présente un profil plutôt accidenté. Néanmoins une arrivée au sprint en peloton réduit n’est pas à exclure. Ce sera aux puncheurs de faire l’effort pour ne pas en arriver là. Pour cette première étape ils sont 5 à prendre la poudre d’escampette : Bernabeu, Chuzhda, Dockx, Roe et Belkov. L’écart grimpe jusqu’à 8’ avant que le peloton ne réagisse sous l’impulsion des Lampre, Euskaltel, Leopard et Liquigas.

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La première information du jour est la chute d’une dizaine de coureur à 70 kilomètres de l’arrivée. Matthew Goss, un des hommes rapides de ce peloton est impliqué, ainsi que Matthias Frank contraint d’abandonner. Un peu plus tard c’est au tour de Rojas de gouter au bitume catalan. La Lampre est alors occupée de rouler fort en tête de peloton. A l’avant Belkov se débarrasse de ses compagnons et engrange les points de la montagne. C’est Daniele Bennati en personne qui ramène le groupe sur le Russe à 9 kilomètres du but, au pied d’une dernière côte non répertoriée. Oscar Freire reste en revanche bien au chaud dans ce groupe d’une cinquantaine d’éléments.

Fränk Schleck démarre au sommet de la côte. L’attaque est téléphonée, mais personne n’est capable de répondre au champion du Luxembourg. A 3 kilomètres de la ligne il compte 20’’ d’avance sur un peloton où l’on roule par à coups. Le vainqueur de l’Amstel Gold Race 2006 continue de creuser et enlève son premier succès de la saison avec 41’’ d’avance. C’est la consécration pour l’équipe Luxembourgeoise puisque, malgré son travail d’équipier exemplaire, Daniele Bennati trouve les ressources de venir coiffer Oscar Freire au sprint … devant Fabian Wegmann. Seuls Wouter Poels et Richie Porte perdent du temps sur ce groupe.

1 Fränk Schleck (Leopard)
2 Daniele Bennati (Leopard)
3 Oscar Freire (Rabobank)

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Etape 2
Avec cette première étape de plaine, les sprinteurs devraient pouvoir jouer des coudes dans le final. La principale inconnue du jour concerne Matthew Goss, tombé hier. Aerts, Lloyd et Lewis forment la première échappée du jour. Beppu, Phinney et De Maar les rejoignent. L’écart culminera à 8’09. Les équipes Leopard, Movistar et Rabobank font rapidement diminuer l’écart dans la deuxième moitié de course. Les échappés sont finalement revus peu après l’arche des 10 kilomètres. Ce peloton a bien maigrit, le parcours n’est pas si plat que prévu, et la succession de faux-plats ajouté à un léger vent de côté éparpille les plus faibles.

Le sprint est une nouvelle fois un peu brouillon. Le train Movistar est le seul à se mettre correctement en place, derrière on joue des coudes pour prendre la roue des Espagnols. Bennati est le mieux placé, mais il manque un virage et laisse le train prendre plusieurs longueurs d’avance. Rojas n’a plus qu’à lever les bras, malgré le sprint impressionnant d’Oscar Freire, Lastras conserve sa troisième place. Matthew Goss rassure sur sa santé en prenant la 5e place, alors que les autres sprinteurs ont simplement disparu dans ce dernier kilomètre, laissant Sánchez, Menchov, Nibali, Scarponi, Gesink et Fränk Schleck dans le top 10 !

1 José Joaquin Rojas (Movistar)
2 Oscar Freire (Rabobank)
3 Pablo Lastras (Movistar)

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Etape 3
C’est l’étape reine de ce Tour de Catalogne. Deux cols de 1e catégorie en première moitié d’étape, puis une longue descente vers l’ascension finale, coupée par une courte descente et un replat. Cela pourrait déjà être la dernière chance de déposséder Fränk Schleck de son maillot jaune. Mais le Luxembourgeois est en forme, et s’il est soutenu par son frère, il sera très difficile de le déstabiliser.

Le départ réel est à peine donné que Pidgornyy passe à l’attaque. Madraz est le premier à rejoindre l’Ukrainien, puis se sont Moreno et Rasch qui font la jonction. Enfin Ruiz complète l’échappée. Le coureur Movistar est le mieux placé au général à plus de 10’. Les Leopard ont donc le temps de voir venir et laissent ce groupe prendre une avance assez confortable. Dans la Collada de Toses, qui effraie plus par sa longueur que son pourcentage, Madrazo, Moreno et Pidgornyy se débarassent de leurs compagnons.

Au pied de l’Alt de Massana (4,7% sur 5,9 km), première partie de l’ascension finale, le trio ne tête ne compte plus qu’une minute d’avance sur un peloton encore conséquent. L’Ukrainien bascule au sommet avec la même avance, mais sans ses compagnons d’échappée. Il en profite pour subtiliser le maillot de la montagne à son coéquipier Belkov.

L’écart est descendu à 20’’ au pied du Vallnord (7 km à 6,5%). Spilak rejoint l’échappé dès les premiers pourcentages. Le jeune Slovène accompli un travail remarquable, mais la grande bagarre tarde à arriver. Vincenzo Nibali prend les choses en main à 3 kilomètres du sommet, mais au train. Zubeldia, Velits, Sastre, Gadret et Péraud sont parmi les premiers distancés par l’Italien. Mais à 2 kilomètres du but ils sont encore 15 en tête. La situation n’a gère évolué sous la flamme rouge. Seul Spilak a explosé. C’est donc au sprint que les frères Schleck montrent leur supériorité, Fränk s’imposant de nouveau devant Andy et Cobo. Gesink, Klöden, Leipheimer, Sánchez, Mencho, Scarponi, Wiggins, Lövkvist, Kreuziger, Van den Broeck et Nibali sont classés dans le même temps au terme de cette étape plus que décevante.

1 Fränk Schleck (Leopard)
2 Andy Schleck (Leopard)
3 Juan José Cobo (Geox)

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Etape 4
L’étape du jour est longue (201 km) et relativement accidentée. Cependant les grosses cuisses du peloton ont de bonnes chances de se disputer la victoire. 6 hommes constituent l’échappée du jour. Grivko a été le premier à attaquer. Il est accompagné de Rovny, Pérez, Rabon, Aerts et Longo Borghini. L’écart atteint les 9’ avant que les formations Rabobank et Movistar ne prennent les choses en main.

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Les échappés s’accrochent cependant. A 30 kilomètres du terme ils comptent 3’ d’avance. 10 kilomètres plus loin cet écart est encore de 2’30. La chasse du peloton est totalement inefficace, sous l’arche des 10 kilomètres ils accusent toujours 2’05 de retard. La cause est entendue. A l’avant le coureur Astana est celui qui travaille le plus. A l’inverse Rabon saute les relais, mais c’est bien Pérez qui est sensé avoir la meilleure pointe de vitesse. L’Espagnol est cependant incapable de répondre lorsque ses adversaires produisent leurs efforts. Au terme d’un long sprint c’est finalement Mario Aerts qui s’impose assez largement devant Grivko et Longo Borghini. Oscar Freire règle d’un souffle le peloton une quarantaine de secondes plus tard, les sprinteurs se sont laissés piégés.

1 Mario Aerts (Oméga Pharma)
2 Andrey Grivko (Astana)
3 Paolo Longo Borghini (Liquigas)

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Etape 5
L’étape est considérée comme de la plaine, malgré la présence de plusieurs difficultés vers le milieu de l’étape. Les baroudeurs pourront ils une nouvelle fois se jouer des sprinteurs ? En tout cas le peloton laisse filer un groupe conséquent de 9 coureurs avec H.Fernández, Mironov, Sesma, T.Meyer, Ramirez, Selander, Pujol Muñoz et les battus d’hier, Pérez et Longo Borghini. Le peloton ne semble pas plus que ça intéressé par la victoire d’étape, puisque les échappés prennent jusqu’à un quart d’heure d’avance. Pérez est même maillot jaune virtuel !

Dans le Coll de Paumeres (10Km à 5%), Selander est le premier des échappés à rendre les armes. Ses compagnons commencent à réellement entrevoir la victoire. L’écart est encore de 12’ à 50 kilomètres de la fin de l’étape. Meyer et Mironov sont à leur tour lâchés dans la dernière difficulté non répertoriée du jour. A 9 kilomètres du but, Fernández est le premier à tenter de faire la différence dans le groupe de tête, mais le coureur Caja Rural est facilement contrôlé par ses compagnons d’échappée. Pujol tente à son tour peu après, en vain lui aussi. Cette fois Aitor Pérez n’a pas fait d’effort superflu et il règle aisément ses compagnons d’échappée dans les 500 derniers mètres. Il devance Pujol, Fernandez et Ramirez pour un quadruplé des baroudeurs espagnols. Le peloton achève sa petite promenade 5’30 plus tard, réglé une nouvelle fois par Oscar Freire.

1 Aitor Pérez (Lampre)
2 Pujol
3 Ferández (Caja Rural)

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Etape 6
Après s’être laissé piéger deux fois par les échappées du matin, les sprinteurs n’ont pas le droit à l’erreur aujourd’hui. Mais encore une fois le peloton ne semble pas motivé. Il laisse un groupe conséquent de 13 hommes dont Rabon, Paolinho, Talansky, Gorka Izagirre, ou encore le maillot à pois Pidgornyy, prendre les devants. Heureusement cette fois la Rabobank n’est pas seule à rouler. Movistar et Leopard prêtent main forte aux Néerlandais, maintenant l’écart sous les 2’. Le peloton finit par laisser filer après une heure passée à bloc, mais l’échappée ne compte plus que 11 hommes. Pidgornyy ramasse encore quelques points afin de consolider son maillot.

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Cette fois les sprinteurs ne laisseront pas passer cette étape. L’écart ne passe jamais au dessus de 7’, et dès la mi course les Leopard, Movistar et Rabobank viennent prendre de gros relais. Mais 6 hommes résistent à l’avant. Rabon, Horrach, Pidgornyy, Paulinho, Moreno Bazan et Dyachenko ont encore 2’ de marge aux 20 kilomètres. Dans le peloton on commence à manquer de personnel, c’est donc Andy Schleck en personne qui s’y colle. Le Luxembourgeois ramène le peloton à 8,5 bornes du but. Le sprint aura bien lieu. Oscar Freire lance son sprint de loin, Ben Swift semble trop juste pour aller le chercher. Mais Daniele Bennati remonte sur la droite de la route, longeant les barrières. L’Italien manque de forces dans les derniers mètres et doit finalement s’incliner. L’Espagnol reprend ainsi le maillot vert à Fränk Schleck.

1 Oscar Freire (Rabobank)
2 Daniele Bennati (Leopard)
3 Ben Swift (Sky)

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Etape 7
Le Tour de Catalogne s’achève aujourd’hui avec une nouvelle étape de plaine, dont le final sera couru en circuit. Les sprinteurs devraient de nouveaux s’expliquer dans la dernière ligne droite, mais attention aux baroudeurs. Dernière occasion également pour les leaders placés entre la 4e et la 14e place de se démarquer, puisque ces positions devraient se jouer par addition des places sur chacune des étapes.

A l’avant on retrouve les habitués des échappées cette semaine. Rovny, Pidgornyy, Longo Borghini, Neyens et Gorka Izagirre. L’écart culminera à 7’30. L’Ukrainien fait honneur à son maillot à pois en ramassant les derniers points disponibles. Cette fois le peloton gère bien son affaire. A 15 kilomètres du final, l’écart passe sous la minute. C’est à ce moment que Rojas se gamelle, il ne sera pas présent pour le sprint. Le peloton est ainsi désorganisé, et les fuyards en profitent pour reprendre du terrain. Ils sont tout de même rejoint juste avant le sprint. Bennati a un train royal pour lui lancer le sprint, alors que leurs adversaires moins bien servis doivent produire leur effort de bien plus loin. Mais il en faut plus pour arrêter un Oscar Freire en grande forme et qui résiste dans les derniers mètres, comme la veille. Samuel Sánchez prend une très surprenante 3e place qui, grâce aux bonifications, lui permet de remonter au 3e rang du classement général.

1 Oscar Freire (Rabobank)
2 Daniele Bennati (Leopard)
3 Samuel Sánchez (Euskaltel)

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Général
1Fränk Schleck (LEO) 29h34’56
2Andy Schleck (LEO) + 0’55
3Samuel Sánchez (EUS) + 0’57
4Juan José Cobo (GEO) + 0’57
5Vincenzo Nibali (LIQ) + 1’01
6Bradley Wiggins (SKY) + 1’01
7Denis Menchov (GEO) + 1’01
8Andres Klöden (RSH) + 1’01
9Michele Scarponi (LAM) + 1’01
10Robert Gesink (RAB) + 1’01

Points
1Oscar Freire (RAB) 102 pts
2Fränk Schleck (LEO) 78 pts
3Samuel Sánchez (EUS) 72 pts

Montagne
1Ruslan Pidgornyy (VCD) 50 pts
2Maxim Belkov (VCD) 34 pts
3Fränk Schleck (LEO) 31 pts

Jeune
1Robert Gesink (RAB) 29h35’57
2Roman Kreuziger (AST) + 0’00
3Daniel Martin (GRS) + 0’59

Equipe
1Euskaltel - Euskadi 88h48’33
2Team Radioshack + 0’17
3Sky Pro Cycling + 1’45

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Re: Saison 2011 : Milan-San Remo

Messagepar Lucas04100 » 22 Jan 2017, 14:16

Les Schelck :banana :banana :banana

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Re: Saison 2011 : Tour de Catalogne

Messagepar Wings » 22 Jan 2017, 22:19

Je vois pas tes images :diantre:
Le doublé luxembourgeois qui nous rapelle les plus belles heures des Schleck :love:

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Re: Saison 2011 : Tour de Catalogne

Messagepar Floflo59250 » 03 Fév 2017, 12:53

Wings a écrit:Je vois pas tes images :diantre:
Le doublé luxembourgeois qui nous rapelle les plus belles heures des Schleck :love:

Bizarre ça :question: Tu les voyais sur les courses précédentes ?
On attend de les voir dans les Ardennes et sur les routes du Tour :niais:

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Re: Saison 2011 : Tour de Catalogne

Messagepar Floflo59250 » 03 Fév 2017, 13:04

GP E3 Harelbeke


Le GP E3 Harelbeke est la première classique World Tour pavée de la saison. C’est la première fois que cette épreuve est intégrée au plus haut niveau du cyclisme mondial. Le grand favori est le Belge Tom Boonen (Quickstep), quadruple vainqueur de l’épreuve et qui s’est déjà imposé sur Kuurne-Brussel-Kuurne et le GP Waregem cette saison. Son principal adversaire devrait être le double tenant du titre, et vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad, Fabian Cancellara (Leopard). Les Outsiders seront Philippe Gilbert et Jürgen Roelandts (Oméga Pharma), Nick Nuyens (Saxo Bank), Juan Antonio Flecha (Sky), Matti Breschel et Lars Boom (Rabobank), Filippo Pozzato (Katusha), Alessandro Ballan et George Hincapie (BMC), Thor Hushovd, Johan Vansummeren et Heinrich Haussler (Garmin), Stijn Devolder et Björn Leukemans (Vacansoleil), ainsi que les lieutenants des deux favoris, Sylvain Chavanel (Quickstep) et Stuart O’Grady (Leopard).

Le départ est donné sous les nuages, mais la route est sèche. Irizar et Dockx prennent les devants. Ils passeront la journée seuls à l’avant. Le peloton ne s’inquiète pas et laisse l’écart atteindre les 9’ après une cinquantaine de kilomètres. L’écart se réduit ensuite petit à petit sous le travail des équipes Leopard, Garmin et Quickstep.

Image

A l’arrivée dans l’Eikenberg, l’écart n’est plus que de 2’30. Irizar se débarrasse de son compagnon d’aventure à 65 kilomètres du but. Ce premier mont pavé provoque une série de cassure et ils ne sont plus que 30 dans le peloton de chasse. Lars Boom, Sylvain Chavanel, Vansummeren, Devolder, Hincapie, Eisel et Roelandts sont les principaux coureurs piégés. Dans le Taaienberg Eisel parvient à rentrer sur le peloton. Devolder et Boom reviennent dans le Kruisberg, à 40 kilomètres de Harelbeke. Les équipes Garmin et Radioshack assument le poids de la course. C’est un groupe d’une bonne vingtaine de coureur qui passe au sommet du Paterberg, le dernier secteur pavé, à 1’15 d’Irizar. Les 30 derniers kilomètres bitumés ont apparemment découragés les meilleurs flandriens du monde.

Chavanel, Roelandts et surtout Cavendish profitent de ce final pour rejoindre le peloton des favoris. Irizar est rejoint à 15 kilomètres d’Harelbeke par un peloton d’une trentaine d’éléments. Breschel tente d’empêcher le sprint en attaquant à 6 kilomètres du but. L’attaque est un échec, bien qu’une petite moitié du groupe, et notamment Tyler Farrar qui avait de réelles chances au sprint, est éliminée. En revanche Cavendish est attentif et il semble largement capable de remporter sa seconde classique de l’année. Hushovd tente à son tour de perturber le sprint en démarrant peu avant le dernier kilomètres, mais en vain. Tom Boonen est le premier a réellement lancer son sprint. Il ne sera pas rejoint et s’impose ainsi pour la 5e fois dans cette épreuve, pour la première fois en World Tour. Cavendish prend logiquement la 2nde place devant Cancellara et Gilbert, dont on pourra regretter l’attentisme aujourd’hui. Une nouvelle fois cette course a été décevante, sans la moindre attaque des favoris. Cela ne doit pas devenir une habitude, messieurs les coureurs, ressaisissez vous !

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1Tom Boonen (QST) 4h48’07
2Mark Cavendish (HTC) + 0’00
3Philippe Gilbert (OLO) + 0’00
4Fabian Cancellara (LEO) + 0’00
5Thor Hushovd (GRS) + 0’00
6Tom Veelers (SKS) + 0’00
7Juan Antonio Flecha (SKY) + 0’00
8Heinrich Haussler (GRS) + 0’00
9Matti Breschel (RAB) + 0’00
10Tomas Vaitkus (AST) + 0’00

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Re: Saison 2011 : Tour de Catalogne

Messagepar Floflo59250 » 03 Fév 2017, 13:05

GP E3 Harelbeke


Le GP E3 Harelbeke est la première classique World Tour pavée de la saison. C’est la première fois que cette épreuve est intégrée au plus haut niveau du cyclisme mondial. Le grand favori est le Belge Tom Boonen (Quickstep), quadruple vainqueur de l’épreuve et qui s’est déjà imposé sur Kuurne-Brussel-Kuurne et le GP Waregem cette saison. Son principal adversaire devrait être le double tenant du titre, et vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad, Fabian Cancellara (Leopard). Les Outsiders seront Philippe Gilbert et Jürgen Roelandts (Oméga Pharma), Nick Nuyens (Saxo Bank), Juan Antonio Flecha (Sky), Matti Breschel et Lars Boom (Rabobank), Filippo Pozzato (Katusha), Alessandro Ballan et George Hincapie (BMC), Thor Hushovd, Johan Vansummeren et Heinrich Haussler (Garmin), Stijn Devolder et Björn Leukemans (Vacansoleil), ainsi que les lieutenants des deux favoris, Sylvain Chavanel (Quickstep) et Stuart O’Grady (Leopard).

Le départ est donné sous les nuages, mais la route est sèche. Irizar et Dockx prennent les devants. Ils passeront la journée seuls à l’avant. Le peloton ne s’inquiète pas et laisse l’écart atteindre les 9’ après une cinquantaine de kilomètres. L’écart se réduit ensuite petit à petit sous le travail des équipes Leopard, Garmin et Quickstep.

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A l’arrivée dans l’Eikenberg, l’écart n’est plus que de 2’30. Irizar se débarrasse de son compagnon d’aventure à 65 kilomètres du but. Ce premier mont pavé provoque une série de cassure et ils ne sont plus que 30 dans le peloton de chasse. Lars Boom, Sylvain Chavanel, Vansummeren, Devolder, Hincapie, Eisel et Roelandts sont les principaux coureurs piégés. Dans le Taaienberg Eisel parvient à rentrer sur le peloton. Devolder et Boom reviennent dans le Kruisberg, à 40 kilomètres de Harelbeke. Les équipes Garmin et Radioshack assument le poids de la course. C’est un groupe d’une bonne vingtaine de coureur qui passe au sommet du Paterberg, le dernier secteur pavé, à 1’15 d’Irizar. Les 30 derniers kilomètres bitumés ont apparemment découragés les meilleurs flandriens du monde.

Chavanel, Roelandts et surtout Cavendish profitent de ce final pour rejoindre le peloton des favoris. Irizar est rejoint à 15 kilomètres d’Harelbeke par un peloton d’une trentaine d’éléments. Breschel tente d’empêcher le sprint en attaquant à 6 kilomètres du but. L’attaque est un échec, bien qu’une petite moitié du groupe, et notamment Tyler Farrar qui avait de réelles chances au sprint, est éliminée. En revanche Cavendish est attentif et il semble largement capable de remporter sa seconde classique de l’année. Hushovd tente à son tour de perturber le sprint en démarrant peu avant le dernier kilomètres, mais en vain. Tom Boonen est le premier a réellement lancer son sprint. Il ne sera pas rejoint et s’impose ainsi pour la 5e fois dans cette épreuve, pour la première fois en World Tour. Cavendish prend logiquement la 2nde place devant Cancellara et Gilbert, dont on pourra regretter l’attentisme aujourd’hui. Une nouvelle fois cette course a été décevante, sans la moindre attaque des favoris. Cela ne doit pas devenir une habitude, messieurs les coureurs, ressaisissez vous !

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1Tom Boonen (QST) 4h48’07
2Mark Cavendish (HTC) + 0’00
3Philippe Gilbert (OLO) + 0’00
4Fabian Cancellara (LEO) + 0’00
5Thor Hushovd (GRS) + 0’00
6Tom Veelers (SKS) + 0’00
7Juan Antonio Flecha (SKY) + 0’00
8Heinrich Haussler (GRS) + 0’00
9Matti Breschel (RAB) + 0’00
10Tomas Vaitkus (AST) + 0’00

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