Knolan Vinysdele - 12 ans - 2018
Faisant une brusque embardée, vélo fit une envolée à gauche, puis à droite, avant de s’écraser en bas de la rue, sur le parterre d’un trottoir. Le jeune garçon avait été balancé par-dessus le guidon sans ménagement tandis que Knolan le regardait intensément, fixement, désespérément, d’un air effaré, impuissant. Leurs regards s’étaient croisés, le temps -le temps d’un instant- s’était ralenti, comme figé, avant de reprendre son cours, impitoyable.
« Dringgggggggggggggg ». Le son de la petite sonnette disposée sur le vélo carmin ne cessait de produire un son strident tandis que les quelques adultes présents qui passaient là s’amassaient en petit nombre devant le garçon, qui avait miraculeusement atterri sur un lopin de terre grasse. Knolan n’avait pas eu le temps de réagir, son cerveau d’enfant foudroyé par la surprise, le sciant sur place. Ce même cerveau qui tournait maintenant à plein régime pour trouver quelque chose à faire, à apporter à la situation tandis qu’il se précipitait à son tour vers la forme recroquevillée sur le sol.
Bombardé de question, pressé par un interrogatoire inquiet, le garçon se tenait sur ses coudes, d’un air ahuri, vaguement conscient de la situation. Seules quelques écorchures venaient rosir sa peau pâle, et de l’humus mou noircir ses joues et ses mains. Il respirait encore par à coup, mais semblait allait mieux d’instant en instant. Laissant les adultes se quereller sur la situation à adopter, Knolan se faufila entre leurs longues et grandes jambes.
Silencieusement, Knolan se porta à l’encontre de l’autre garçon, et lui tendit spontanément le petit bidon qu’il avait rempli d’eau avant de partir à l’aventure, et sa barre de Bounty qu’il comptait grignoter en rentrant. Le remerciant, l’autre lui pris le bidon, puis la nourriture, avant de les regarder dans ses mains, de secouer la tête, et de les retendre dans l’intention de rendre sa gentillesse à Knolan.
A - Vous acceptez ce qu'il vous rend d'un air gêné, après tout, c'est un Bounty, et son goût Noix-de-Coco...hummm...des frissons.
B - Vous lui dites qu'il en à plus besoin que vous, et le pressez à accepter.
C - Vous reprenez le tout sans un mot. Après tout, ce sont vos affaires, et s'il n'en veut pas, tant pis pour lui !