San Juan, 6e et dernière étape de montagne du Tour de San Juan.Manuel et Joaquin attendaient patiemment le début de l'étape décisive. Avec trois cols, elle devrait officier de juge de paix de l'épreuve, avec notamment une arrivée à 3000 mètres d'altitude.
- Prêt Joaquin ?
- Euh oui enfin presque Manuel.
- Bah qu'est-ce qu'il y a ?
- Euh et bien voila, je me sens bien aujourd'hui et je me demandais si je pouvais pas aller dans l'échappée ?
- Ah bah si tu te sens bien Joaquin fais toi plaisir ! Mais si tu sens que tu n'es pas bien, restes avec moi ! Pablo n'est pas vraiment le meilleur équipier pour la montagne...
- Super ! Merci beaucoup Manuel ! Bon par contre faut que j'aille au petit coin, c'est une envie présente, je peux ?
- Tu n'as pas besoin de mon authorisation pour ça tu sais...Manuel jeti un oeil pour voir si Labiano s'était bien éclipsé avant de remonter dans le bus.
- Daniel ? J'ai besoin de toi....
Dernière montée du jourIl restait encore 18 kilomètres de montée pour Labiano pour atteindre la ligne d'arrivée. Parti seul au pied du col, l'argentin avait rapidement distancé ses compagnons d'échappée et disposait encore de dix minutes d'avance sur le peloton. Ses jambes tournaient bien mais l'altitude le menait peu à peu vers un manque d'air, et rapidement, Labiano sentit un mal de tête l'envahir.
Non, je ne dois pas céder, je ne dois jamais céder.S'efforcant de ne pas exploser Labiano appuya sur les pédales de toutes ses forces, se relançant à chaque fois. A 3 kilomètres, la ligne d'arrivée était en vue lorsque Labiano perça le brouillard des 3000 mètres. Mais soudain, alors que la victoire lui tendait les bras, Labiano entendit dans son oreillette la voix de son DS qui lui fit passer une information qui lui glaça le sang.
Manuel est en train d'exploser les gars, ils faut l'aider de toute urgence !Labiano ne comprit rien à cela. Pourtant Manuel semblait excellement bien dans la roue de Quintana, Froome, Kelderman et Pinot, que s'était-il passé. Labiano hésita, mais le directeur sportif le rappella à l'ordre.
Joaquin ne te gares pas ! Fonces, Manuel aurait voulu que tu gagnesLabiano hésita de nouveau mais se relança, Manuel lui avait donné cette opportunité et il ira la faire fructifier. Cependant Labiano avait de plus en plus de mal avec l'altitude, la voix de son directeur sportif lui résonnait dans les oreilles, lui faisant résonner la tête. Labiano débrancha son oreillette, se concentrant sur la route devant lui. Les panneaux passaient à toute allure : 800m, 700m, 500m, 300m, 100m, 50m. Labiano ne leva q'un bras, un coup de poing rageur vers le ciel, ou tournaient deux condors volant vers les pics des andes. Labiano les observa un instant disparaitre derrière le sommet de la montagne avant de filer vers le bus de l'équipe.
- Rodrigo ! Il se passe quoi avec Manuel ?
- Ah, euh, il a abandonné.
- Il a quoi ?
- Il a eu un malaise dans la montée, on a du l'emmener à l'hôpital de San Juan.
- Quoi ? Je dois le rejoindre !
- On ne peut pas, pas avant que le brouillard se soit dissipé et que la course se soit terminée, c'est un cul-de-sac cette montée.
- Merdemerdemerde, c'est de ma faute
- Stresses pas Joaquin, c'est surement rien, en attendant tu es attendu pour la cérémonie protocolaireLabiano fila d'un air déçu vers le podium, n'ayant qu'une idée en tête. Rejoindre Manuel à l'hôpital.
Plus tard dans l'après-midi à l'hôpital de San Juan. Joaquin entra directement dans l'hôpital et demanda directement la chambre de Manuel Diaz. Il fut redirigié vers les urgences ou l'attendait un docteur.
- Docteur, comment va Manuel ?
- Euh, je suis désolé Mr Labiano mais Manuel n'a pas survécu à sa condition. Son malaise l'a tué, c'est du à....Mais c'était au tour de Labiano de s'évanouir, l'argentin fut rapidement rammené à lui, mais ne revit plus jamais son ami. Le lendemain, Labiano prit le pari de prendre le départ de l'étape suivante, brassard noir sur le bras et regard tendu vers le ciel, ou un condor émerga, seul, des cimes des Andes vers le soleil levant...
Prefiero ser un gorrión que un caracol
Lejos, prefiero navegar lejos
Prefiero ser un bosque que una calle
Prefiero ser un martillo que un clavo
Le da al mundo su sonido más triste.
El Condor PasàDernier chrono de ce Giro ! Il va falloir être vigilants, vu que certaines parties sont exposées au vent, demandant donc plus d’efforts.
Mullen (CDT) est le premier à établir un véritable temps de référence, en 42’13, devançant donc
Phinney (QSF) de 27 secondes.
Campenaerts (TLJ) bute également sur ce temps, de 18 secondes. Le temps de l’irlandais tient bien, puisqu’à l’aube du Top 50, personne n’a pu le battre. Cependant les bonnes choses ont une fin et
Kangert (AST) s’empare de la tête pour 4 secondes, tandis que
Shepherd échoue à 3 secondes. Le Top 10 part donc enfin de la rampe, tandis que le 27e provisoire du CG,
Bernal (SAE), finit à plus de deux minutes.
Gesink (TLJ), 20e du CG, finit à 20 secondes. C’est le meilleur temps d’un favori jusqu’ici.
Spilak (KAT), ouvre le bal du Top 10 en terminant à 24 secondes.
Pinot (FDJ) ne fait pas mieux, à 51 secondes, tandis que
Fuglsang finit à 22 secondes. Le champion du monde de la discipline,
Roglic (TLJ), ne faiblit pas et recale
Kangert à 31 secondes ! Notre argentin favori
Labiano finit fort, terminant à 12 secondes, soit presque une minute de mieux que
Jungels (QSF), qui le précédait.
A.Yates (ORS) limite la casse, terminant à 44 secondes. Le duo néerlandais de la Sunweb quant à lui fracasse tout,
Kelderman (SUN) terminant à 30 secondes et
T.Dumoulin (SUN) écrasant le premier temps provisoire !
Simon Yates (ORS) a du souci à se faire pour sa tunique, puisqu’il perd 1’43 et donc le maillot rose !
Labiano fait de son mieux1
Tom Dumoulin (SUN)2
Primosz Roglic (TLJ) +28”
3
Joaquin Labiano (QAN) +40”
4
Wilco Kelderman (SUN) +58”
5
Tanel Kangert (AST) +1’
1
Tom Dumoulin (SUN) 2
Simon Yates (ORS) +14”
3
Wilco Kelderman (SUN) +1’04
4
Adam Yates (ORS) +1’58
5
Joaquin Labiano (QAN) +1’58
Simon Yates (ORS)
Simon Yates (ORS)
Joaquin Labiano (QAN) Le Giro se calme un peu avec cette étape vallonnée. Une échappée de neuf coureurs se détache en cette après-midi nuageuse :
Shepherd, Herrada (MOV), Andreetta (WIL), Vendrame (SAE), Würtz Schmidt (KAT), Fraile (DDT), Vanmarcke (CDT), Atapuma (UAE) et Breschel (AST). Le groupe ne prend pas plus de 3 minutes d’avance, mais le peloton décide de leur faire une fleur en arrêtant la poursuite à la moitié de l’étape. Sous l’arche des 20 kilomètres, les 9 possèdent encore 6 minutes d’avance. A 5km,
Shepherd décide d’y aller seul, en ayant aucune chance au sprint.
Atapuma et Andreetta sautent dans sa roue, tandis que
Fraile roule derrière pour boucher l’écart. Les écarts sont minimes tout au long du raid du canadien, qui parvient à tenir ses adversaires en respect et à s’imposer à Iseo !
Wurtz Schmidt règle le groupe derrière.
Shepherd double la mise1
Robbie Shepherd (QAN)2
Mads Würtz Schmidt (KAT) +25”
3
Andrea Vendrame (SAE) +25”
4
Sep Vanmarcke (CDT) +25”
5
Jesus Herrada (MOV) +25”
1
Tom Dumoulin (SUN) 2
Simon Yates (ORS) +14”
3
Wilco Kelderman (SUN) +1’04
4
Adam Yates (ORS) +1’58
5
Joaquin Labiano (QAN) +1’58
Simon Yates (ORS)
Simon Yates (ORS)
Joaquin Labiano (QAN) L’acte final de ce Giro commence ici, à Prato Nevoso ! Un gros groupe sort du peloton, composé de beaucoup de costauds de d’habitués, espérant déjouer la CC qui se profile. On y retrouve
Lopez (CDT), 15e du général, accompagné de
Buchmann (BOH), Mamykin (KAT), Costa (UAE), Bico (MOV), Elissonde (SKY), Reichenbach (FDJ), De Marchi (BMC), Hermans (TLJ), Frank (ALM), De Gendt (LTS), Gilbert (LTS), Andreetta (WIL) et Shepherd, soit 14 coureurs. Le peloton leur laisse 3’30 de champ, mais pas plus. Cependant, comme hier, le peloton semble laisser filer, et au pied de Prato Nevoso, les 14 obtiennent 7 minutes d’avance. Dès le pied,
Lopez accélère. Le colombien est rejoint par
Shepherd, puis par
Frank et Reichenbach,
Buchmann faisant également l’effort.
Frank ne parvient pas à rester au contact et cale, tandis que cela s’enterre derrière. Dans le peloton,
S.Yates (ORS) attaque, et seul
Kelderman (SUN) peut suivre. A l’avant,
Buchmann et Reichenbach décrochent à leur tout, laissant
Shepherd et Lopez se disputer l’étape. Le canadien dépose le colombien sous la flamme rouge et s’envole chercher le maillot violet et sa troisième victoire sur le Giro. Derrière,
S.Yates en fait de même avec sa tunique rose, larguant tout le monde sur son passage.
Dumoulin et Kelderman finissent ensemble une minute derrière.
Labiano finissant encore plus loin, avec
Jungels, A.Yates et Fuglsang, entre autres.
Shepherd vers une troisième victoire1
Robbie Shepherd (QAN)2
Miguel Angel Lopez (CDT) +41”
3
Sebastian Reichenbach (FDJ) +1’08
4
Emanuel Buchmann (BOH) +1’23
5
Matvey Mamykin (KAT) +2’01
1
Simon Yates (ORS) 2
Tom Dumoulin (SUN) +26”
3
Wilco Kelderman (SUN) +2’07
4
Adam Yates (ORS) +3’38
5
Joaquin Labiano (QAN) +3’38
Robbie Shepherd (QAN)
Simon Yates (ORS)
Joaquin Labiano (QAN) Il est là le Finistre ! Alors, CC ou course débridée ? Dès le premier kilomètre, deux gros animateurs de ce Giro :
Shepherd et Hirt (BOH) sortent en facteur, mais personne ne veut les rejoindre. Résultat : Trois minutes d’avance à tout casser pour le duo au sommet du Colle del Lys. Dans la descente, un quatuor de contre se détache. On y retrouve
Lopez (CDT), 10e du général, mais aussi
Gilbert (LTS), Sepulveda (SAE) et Elissonde (SKY). Le quatuor parvient à revenir avant le pied du Finistre.
Gilbert est le premier à décrocher dans l’ascension mythique du Finistre.
Elissonde suit rapidement. Ils ne sont donc plus que quatre dans les sept derniers kilomètres interminables du Finistre.
Shepherd se bat et s’accroche comme il le peut, mais est proche de la rupture. Derrière, le peloton s’étire et perd de nombreux éléments, un à un. A 5km du sommet,
Shepherd craque, laissant le trio s’envoler. Il passe le sommet avec près de 3 minutes de retard sur
Hirt et Lopez, et avec 8 minutes sur le peloton, qui se retrouve à 11 minutes du duo. Attention, car
MAL n’est qu’à 8’ au classement général ! Au prix d’un gros effort, le Canadien revient sur
Sepulveda, qui collabore, et le duo rentre contre toute attente sur le duo de tête avant Sestriere ! Bis repetita dans l’ascension,
Shepherd décroche, puis
Sepulveda, mais de nouveau les deux reviennent dans la descente, mais ne parviennent pas à rejoindre la tête de course. Dès les premières pentes de Jaffereau,
Shepherd décroche la roue de l’argentin, qu’il ne récupérera plus. Derrière, le groupe maillot rose arrive à grand pas, et que devant
Lopez décroche
Hirt pour s’envoler vers la victoire.
Shepherd est repris par un groupe maillot rose groupé, sous la flamme rose. Devant,
Hirt déjoue les plans de
Lopez et s’impose à nouveau sur ce Giro,
Lopez finissant deuxième.
S.Yates (ORS) impitoyable règle le sprint du groupe des favoris, devant son frère
Adam et
T.Dumoulin (SUN).
Labiano finit juste derrière. Au général
Yates conforte sa tunique de leader, tandis que
Kelderman chute au général ! Le batave dégringole 5e, rapprochant
Labiano du podium.
Lopez passe de la 10e à la 7e place tandis que
Hirt intègre le Top 10 de justesse.
Gauche : Les échappées approchent le Finistre / Centre : Shepherd en difficulté / Droite : Labiano termine derrière les insaississables1
Jan Hirt (BOH)2
Miguel Angel Lopez (CDT) +16”
3
Simon Yates (ORS) +3’33
4
Adam Yates (ORS) +3’55
5
Tom Dumoulin (SUN) +3’55
6
Joaquin Labiano (QAN) +4’20
1
Simon Yates (ORS) 2
Tom Dumoulin (SUN) +52”
3
Adam Yates (ORS) +4’04
4
Joaquin Labiano (QAN) +4’29
5
Wilco Kelderman (SUN) +4’38
Robbie Shepherd (QAN)
Jan Hirt (BOH)
Joaquin Labiano (QAN) C’est l’étape décisive, on donne tout ! Comme à son habitude,
Shepherd attaque pour défendre son maillot violet durement acquis. Il est suivi, presque comme d’habitude par
Sepulveda (SAE), Hirt (BOH) et Lopez (CDT), dont la 7e place ne semble pas inquiéter la Orica outre mesure. On retrouve aussi dans cette échappée
Kwiatkowski (SKY), Maison (ALM), Conti (UAE), Novak (TBM) et Mamykin (KAT) pour un total de 9 coureurs. En revanche, ce groupe ne fait pas long feu, et se fait reprendre avant le pied du Col du Mont-Tseuc. Une deuxième échappée se forme donc, avec
De Gendt (LTS), Fraile (DDT) et les infatigables
Sepulveda, Lopez et Hirt, mais eux aussi sont repris avant le sommet. Dans le groupe maillot rose, tout s’accélère,
S.Yates (ORS) et son équipe font une team attack et seul Labiano peut s’accrocher. Lui et les frères
Yates basculent dans la descente avec 50 secondes d’avance sur
T.Dumoulin (SUN), isolé. Derrière, on retrouve
Fuglsang (AST) et Jungels (QSF) côte à côte.
Roglic (TLJ) est derrière tandis que
Caruso (BMC) tracte un
Kelderman (SUN) isolé qui a explosé.
Dumoulin parvient cependant à rallier la tête avant le Col Saint Pantéléon. Viennent ensuite
Fuglsang et Jungels, et enfin
Roglic, Caruso, Kelderman, Spilak (KAT) et Kangert (ORS). Les derniers cités seront immédiatement décrochés dès les premières pentes du col, sauf
Kangert, qui s’accroche tant bien que mal. L’estonien fait même mieux que
Jungels, décroché à 6km du sommet.
Dumoulin est le prochain sur la liste. Seuls le maillot blanc et le champion du Danemark peuvent suivre le rythme infernal des Orica. A 1.5km du sommet,
Labiano sent que le frère Adam n’est pas bien et accélère doucement. Simon saute dans la roue, mais c’en est fini pour
Fuglsang et A.Yates. Le duo de tête passe en tête du col avec 2’30 d’avance sur
Fuglsang, seul en chasse. Dès les premières pentes de Cervinia, l’argentin entreprend de lâcher
Yates, mais le britannique ne lui lâche pas la bride. Le duo s’envole vers les cimes, vers la gloire. Pour l’un, c’est un maillot rose, un triomphe à Rome qui l’attend. Pour l’autre, c’est une ascension au héros national, à la deuxième marche du podium, à une place parmi les légendes, tel Fangio ou Messi.
A.Yates est à plus de 3 minutes. Le Giro est joué. A 5km,
Labiano en remet une couche. Yates gère mais laisse un écart. Encore une fois,
Labiano est repris par un
Yates surpuissant. Cette fois-ci,
Yates attaque en personne et laisse
Labiano figé à 2 kilomètres.
S.Yates fait coup double, mais l’essentiel est réalisé : podium pour Qantas. Derrière, c’est le massacre.
A.Yates finit à 5’30,
Fuglsang et
Kangert à 7’,
T.Dumoulin à 8’,
Jungels à 8’30,
Nibali à 10’,
Kelderman, 5e avant le départ, et
Pinot à 12’.
Lopez, ayant trop fait d’efforts, se retrouve à 18’.
Gauche : Le peloton maillot rose aborde l'ascension finale / Droite : Labiano ne peut arrêter Yates1
Simon Yates (ORS)2
Joaquin Labiano (QAN) +1’06
3
Adam Yates (ORS) +5’29
4
Tanel Kangert (ORS) +7’44
5
Jakob Fuglsang (AST) +7’44
1
Simon Yates (ORS) 2
Joaquin Labiano (QAN) +5’39
3
Adam Yates (ORS) +9’39
4
Tom Dumoulin (SUN) +9’48
5
Bob Jungels (QSF) +15’28
Robbie Shepherd (QAN)
Simon Yates (ORS)
Joaquin Labiano (QAN) Allez c’est la dernière, on se détend ! Comme un symbole,
Shepherd ouvre le bal. Il est suivi par
Bidard (ALM), De Clercq (LTS) et Zeits (DDT). Herklotz (BOH), Mullen (CDT), Vendrame (SAE), Herrada (MOV), Eiking (FDJ), Geschke (SUN) et Vliegen (BMC) viennent s’ajouter à la fête. Les 11 hommes parviennent à prendre 2’30 d’avance sur le peloton, dont les sprinteurs ne veulent pas voir une victoire facile leur échapper. Pourtant à 30km, les 11 de tête maintiennent leur avance, et dix kilomètres plus tard, ils n’ont perdu que 30 secondes. A 10km,
Shepherd tente sa chance seul, sans succès. Derrière, le peloton explose complètement. Seuls 22 coureurs sont dans le groupe de tête, qui implose suite au gros vent soufflant sur la capitale italienne.
Shepherd retente alors seul sa chance en à 5km, voyant que le groupe maillot rose revient à grande vitesse. Le canadien résiste au peloton et décroche une troisième victoire en costaud à Rome !
Gaviria (QSF) règle le peloton de 35 coureurs ! Parmi les piégés : peu de leaders, heureusement !
Shepherd prend la 4e1
Robbie Shepherd (QAN)2
Fernando Gaviria (QSF)
3
Mark Cavendish (DDT) m.t
4
Graham Fox (QAN) m.t
5
Simon Yates (ORS) m.t
1
Simon Yates (ORS) 2
Joaquin Labiano (QAN) +5’39
3
Adam Yates (ORS) +9’39
4
Tom Dumoulin (SUN) +9’48
5
Bob Jungels (QSF) +15’28
6
Wilco Kelderman (SUN) +15’55
7
Jakob Fuglsang (AST) +16’16
8
Primosz Roglic (TLJ) +21’18
9
Miguel Angel Lopez (CDT) +22’28
10
Jan Hirt (BOH) +24’23
11
Simon Spilak (KAT) +25’37
12
Eduardo Sepulveda (SAE) +28’01
13
Vincenzo Nibali (AST) +28’22
14
Thibaut Pinot (FDJ) +29’22
15
Illnur Zakarin (KAT) +31’48
16
Roman Kreuziger (MOV) +31’48
17
George Bennett (TLJ) +35’21
18
Jan Polanc (UAE) +38’32
19
Domenico Pozzovivo (BOH) +40’53
20
Darwin Atapuma (UAE) +41’33
21
Richard Carapaz (MOV) +41’40
22
Sebastian Reichenbach (FDJ) +41’59
23
Robert Gesink (TLJ) +44’11
24
Sergio Luis Henao (SKY) +45’55
25
David de la Cruz (ORS) +47’33
26
Richie Porte (BMC) +49’08
27
Steven Kruijswijk (ALM) +51’53
28
Robbie Shepherd (QAN) +52’14
…
34
Omar Fraile (DDT) +58’34
45
Bart de Clercq (LTS) +1h32’59
48
Domen Novak (TBM) +1h33’46
50
Cristofer Jurado (QAN) +1h35’48
68
Graham Fox (QAN) +1h58’22
71
Mateo Busato (WIL) +2h02’40
74
Harry Massey (QAN) +2h05’27
93
Martin Riofrio (QAN) +2h28’42
96
Enrico Barbin (BAR) +2h34’03
104
Clément Venturini (COF) +2h42’56
149
Haritz Floro (QAN) +4h01’29
163
Gorka Navarro Martinez (QAN) +4h21’31
185
Lucio Chumillas (QAN) +6h17’48
187
Lukas Spengler (BAR) +6h42’50
1
Robbie Shepherd (QAN) - 234
2
Simon Yates (ORS) - 191
3
Fernando Gaviria (QSF) - 132
4
Tom Dumoulin (SUN) - 126
5
Adam Yates (ORS) - 108
6
Michael Matthews (SUN) - 103
7
Primosz Roglic (TLJ) - 101
8
Wilco Kelderman (SUN) - 101
9
Joaquin Labiano (QAN) - 88
10
Jan Hirt (BOH) - 79
1
Simon Yates (ORS) - 200
2
Jan Hirt (BOH) - 144
3
Miguel Angel Lopez (CDT) - 129
4
Joaquin Labiano (QAN) - 122
5
Robbie Shepherd (QAN) - 99
6
Adam Yates (ORS) - 93
7
Eduardo Sepulveda (SAE) - 83
8
Wilco Kelderman (SUN) - 63
9
Bob Jungels (QSF) - 62
10
Tom Dumoulin (SUN) - 61
1
Joaquin Labiano (QAN)2
Miguel Angel Lopez (CDT) +16’49
3
Richard Carapaz (MOV) +36’01
4
Robbie Shepherd (QAN) +46’35
5
David Gaudu (FDJ) +48’01
6
Egan Arley Bernal (SAE) +49’23
7
Jack Haig (ORS) +52’25
8
Guillaume Martin (ALM) +1h19’17
9
Edward Ravasi (UAE) +1h23’21
10
Matvey Mamykin (KAT) +1h25’39
Cervinia, 2KMLabiano était dans le dur, mais il avait un rendez-vous avec les légendes, a bout de souffle, Labiano souffrait, mais la souffrance lui faisait du bien. Là haut dans les hauteurs de Cervinia, Labiano avait enfin trouvé sa paix, sa souffrance, sa volonté de se battre. Là-haut dans les cieux, un faucon mimicait un condor, partant loin dans la montagne, derrière les pics enneigés. Labiano re-baissa la tête, et dans un dernier souffle avant de couper laligne, laissa passer un dernier souffle
Celle-là, elle est pour toi Manuel