[WT'17] Bridgestone S4 - The End - Good Bye Bridgestone !

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar Bad_Neos » 21 Juin 2018, 22:08

Selon vos posts, on à l'impression d'avoir fait 50e :o 24e c'est super pour Grmay, c'est plus la perf de Narvaez qui est dingue. Mes critères c'était top 30/20 au départ ;)

Je m'excuse du grand nombre de répétition dues aux chutes, mais ça me semble quand même important de savoir qui a chuté, et comme même certains outsiders peuvent parfois prétendre à la victoire / équipiers solides, je préfère mentionner, même si c'est un poil fastidieux, j'en conviens. C'est aussi pour ça que j'ai rajouté pas mal de détail et de narration pure. J'espère que ça vous plaire ;)





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Il est temps messieurs, dites adieu à la saison des classiques. Après le Ronde Van VlaanderenPeter Sagan à fait plier tout ses adversaires, après Paris-RoubaixJohn Degenkolb à su renaître de ses cendres pour régler le maillot boueux d’Adrien Petit dans un sprint à deux épique au vélodrome, après l’Amstel Gold Race et la victoire surprise de Jhonatan Narvaez, après la Flèche Wallonne et la domination incontestable de Michal Kwiatkowski, l’heure est venue, l’heure d’accueillir la Doyenne. Liège-Bastogne-Liège, trois mots, dix-huit letttes, mais plus d’un siècle d’histoire, qu’elle soit dramatique ou épique, juteuse ou ennuyante. Là s’écrit la légende, qu’elle soit marquée par les barouds ou bien un sprint final. L’heure n’est plus à la parole mais à l’action. L’heure est venue de se montrer. L’heure est venue de se battre. L’heure est venue de gagner. C’est l’heure des chacals et des loups.


Michal Kwiatkowski (SKY), Julian Alaphilippe (SKY), Wouter Poels (SKY), Daniel Martin (QST), Miguel Angel Lopez (QST), Dylan Teuns (LTS), Romain Bardet (AGR), Alejandro Valverde (MOV), Warren Barguil (DDD)… (les mêmes et on recommence, j'ai pensé qu'il n'était pas forcément nécessaire de les mentionner ici pour plus d'immersion).


Effectif Bridgestone : Tsgabu Grmay, Yusuke Hatanaka, Masakazu Ito, Yonathan Monsalve, Adrien Niyonshuti, Akira Okamoto, Hayato Okamoto, Koji Takahashi



L’expérience des grands évènements. Senteur la pression et le stress sur la ligne de départ, la fébrilité qui s’empare des leaders au moment de l’attaque, mais bien plus avant, durant cette période honnie de l’attente. Rabaisser son casque, rabattre ses cheveux derrière le coin de son oreille, serre un quelconque objet talisman, resserrer les lacets des chaussures, autant de tics révélateurs que de faiblesses à exploiter. Encore une fois, le ciel est nuageux, mais semble pour une fois vouloir taire les caprices des dieux. Encore une fois, peu de monde pour tenter une échappée vouée à l’échec, peu de monde pour aller chercher 230 bornes à faire parmi la grisaille. C’est donc Akira Okamoto qui part, seul, à la conquête de Liège. Le débours maximum du peloton sera de 7’30’’ sur le japonais. Tom Van Asbroeck (LottoNL) est le tout premier coureur victime d’un incident sur cette édition 2018, d’une crevaison plus précisément. Un malheur pour un bien puisqu’il évite ainsi la lourde chute qui à lieu juste après et qui jette un tiers du peloton dans le marasme des roues cassées et des écorchures s’épanchant à flot. Les leaders des petites équipes sont le plus touchés, mais on peut noter la présence de Bjorg Lambrecht (QuickStep) et Chris Froome (Ccc) au niveau des attardés. Le britannique est d’ailleurs en panne de résultat depuis le début de saison, sans aucune victoire…Ben King (Wilier), Kroon (Wanty), Lastra (Wilier) et Van Empel (Roompot) sont les premières victimes de ce malheureux incident. Et c’est déjà l’heure de la côte de la Roche-en-Ardennes. Le roc du peloton le traverse sans encombre, mais à chaque crevaison répond une chute en métronome, comme une constante…Ils sont bien plus nombreux à être englouti à chaque fois dans la voilure entravant tout mouvement. Vakoc, Kangert, Storer, Roche, Konrad, Dombrowski, Reichenbach, Kruisjwijk, Ulissi, Porte, Buchmann, Mollema, De la Cruz, Niyonshuti…et ils ne sont qu’une infime partie du massacre, la petite partie immergée de l’iceberg qu’on aperçoit avant de se rendre compte du carnage qui à lieu en dessous. Au bleu gelé des immenses blocs froids et vides se dresse un amas de chair gorgé de vie, d’hémoglobine et de cicatrices. Le devant du peloton voit les chutes se succéder. Les têtes s’entrechoquent sur la chaussée, les freins crissent et les épaules craquent, les chaussures glissent, et les mouvements dérapent… De Plus, Grmay, Monsalve, Alaphilippe, Bennett, Teuns, Izagirre, Kwiatkowski, Roson, Valverde, Oomen, Froome, Gaudu, Gallopin, Martin, Haig, Wellens, Majka, Costa, Jungels, Fernandez, Chaves, Thomas, Lopez, c’est ainsi une véritable hécatombe qui s’opère dans les rangs désormais clairsemés du peloton cycliste. Vakoc et Kruisjwijk abandonnent quelques minutes plus tard, l’un transporté sur une civière et plongé dans un coma fiévreux, l’autre se tenant le bras gauche d’une grimace de souffrance.




Alors que le Mur de St-Roch dresse toute la puissance de sa bâtisse et de son mortier face au peloton, c’est une nouvelle chute massive qui secoue le peloton. Ulissi, Storer, Woods, Lambrecht, Bennett, Dombrowski, Jungels, Niyonshuti, Chaves, Soler, Rosa, Oomen, Nibali, Formolo, Roche, Poels, Gogl, Froome, Buchmann, Gallopin, Van Garderen…L’ambulance ne peut qu’enregistrer l’ajout sur sa liste noire de Merhawi Kudus, David Gaudu, Brendan Canty, Andrea Pasqualon et Wilson Haro. Il reste cependant au reste des coureurs à parcourir 85 kilomètres jusqu’au final, et justement, la côte de Wanne se présente au devant de l’homme échappé, toujours seul en tête. Lui, ignorant tout des affres et des souffrances de ses semblables, seul dans la plaine, seul dans la forêt, seul encore dans la campagne , il ne compte pas ses coups de pédales, n’est que l’ultime rempart flageolant face au favoris. Ne sait même plus l’écart qui se dresse derrière lui, mais quelle importance ? L’essentiel est devant, ne reste que le néant en arrière. Stocke est franchie dans la foulée, où Kwiatkowski manque de vigilance et chute dans la traversée vers la Haute-Levée. Fernandez, Soler et Thomas sont entrainés dans ses déboires.




Ces deux derniers se font d’ailleurs piégés dans ladite côte en compagnie de Foliforov. Devant, Akira entame le Rosier avec à peine plus d’une minute trente. Chez Bridgestone, c’est déjà la débandade : Niyonshuti et Hatanaka sont portés disparus, Monsalve et Hayato trainent leur misère en queue de peloton, ne restent raisonnablement plus que Masakazu et le surprenant Koji pour aider Tsgabu. Takahashi confirme ainsi tout le bien qu’on pensait de lui.

Ne pas compter ses coups de pédales pour aller le plus loin possible. C’était l’objectif pour Akira. Il est repris dans la transition vers le Maquisard, son esprit en presque-sommeil. Le Maquisard n’est qu’un mouroir disent la plupart des suiveurs. N’en déplaisent à ces derniers, elle est fatale à Foliforov après sa longue poursuite…mais également les autres cartes Katusha avec Nych et Loef en détresse totale. Okamoto voit à peine partir les hommes partir devant lui, tout juste bon à ne pas laisser le noir envahir la totalité de sa vision. Monsalve est également lâché, tout comme Pöstlberger, Storer, Gogl, Brambilla et Dombrowski, qui montre des difficultés à recoller seul. La barre des 40 derniers kilomètres est explosée à vive allure, la Redoute approche désormais. Elle est monstrueuse, et fatale à Hayato, ainsi qu’à Koji. Ne reste qu’Ito, et Grmay bien évidemment. Bernal est distancé à son tour, tout comme Thomas, Lutsenko, Roche, Mollema, De La Cruz, Reichenbach, mais également Konrad, Froome et Formolo. A la Redoute s’enchaine parfaitement la bien moins difficile côte de Sprimont. Elle n’en est pas moins spectaculaire, forçant le lactique à remonter, à brûler les cuisses et les muscles, tétanisant l’ensemble de la structure. Gallopin, Matthews, Dombrowski, Lopez, Bennett, Ulissi, Oomen, Wellens, Rosa, Porte, Van Garderen, Fernandez et Lambrecht cèdent quelque distance à son pied. Certains recollent, d’autre craque, mais personne ne décolle, l’effort est trop intense, les visages hagards, parfois rouges, les organismes embrunis par plus de 230 kilomètres d’effort et d’endurance.




La Roche-aux-Faucons permet de décanter le tout, séparant le grain de l’ivraie, le brun noirâtre restant au fond de la cuve, la crasse et la saleté avec. Ne s’échappent et s’écharpent que les plus forts. Ito, qui avait basculé de justesse dans Sprimont, explose sous les harangues des serres. C’est également terminé pour Froome, Thomas, De La Cruz, Formolo, Ulissi et Konrad. Bennett, Gallopin, Matthews, Van Garderen, Dombrowski, Chaves et Porte sont distancés à leur tour dans la transition menant vers Saint-Nicolas. Ne reste que 23 coureurs dans le groupe de tête, surtout que celui-ci est désormais mené par Wouter Poels. L’écart ne fait qu’augmenter avec les poursuivants pour atteindre la minute au pied de Saint-Nicolas. Pas de grand éclat puisque c’est même Tsgabu qui passe en tête, n'aurait-il pas fallu y placer l'arrivée ?...avant que Barguil place une petite banderille que seul Alaphilippe suit grâce à son temps de réaction phénoménal. Tout rentre néanmoins dans l’ordre et c’est désormais Ans qui se présente pour écrire la vérité finale. Car la vérité est écrite, mais bien souvent par les seuls vainqueurs. Soren Kragh Andersen vient se sacrifier pour emmener Sergio Luis Henao vers le titre, mais le colombien tombe sur un os, un os multicolore et irisé qui file plus vite que l’éclair. Il cède la place à Alaphilippe qui vient fructifier plusieurs années de dépit. Trop court pour disputer la gagne, Tsgabu n’en décroche pas moins une magistrale 14e place, présent de bout en bout avec les favoris. 20e, 24e et 14e, ce sont ainsi des Ardennaises brillamment conclues.




ClassementTemps
1.Julian Alaphilippe (Sky)6h34'35"
2.Michal Kwiatkowski (Sky)S.t.
3.Dan Martin (QuickStep)S.t.
4.Sergio Luis Henao (Postbank)S.t.
5.Dylan Teuns (Lotto-Soudal)S.t.
6.Ion Izagirre (Bora)S.t.
7.Alejandro Valverde (Movistar)S.t.
8.Bob Jungels (Orica)+0'21"
9.Rui Costa (Orica)S.t.
10.Diego Rosa (Orica)S.t.
11.Soren Kragh Andersen (Postbank)S.t.
12.Romain Bardet (Ag2r)S.t.
13.Tim Wellens (Lotto-Soudal)S.t.
14.Tsgabu GrmayS.t.
15.Warren Barguil (Dimension Data)S.t.
16.Miguel Angel Lopez (QuickStep)S.t.
17.Vincenzo Nibali (Uae)S.t.
18.Michael Valgren (Postbank)S.t.
19.Jakob Fuglsang (Cannondale)S.t.
20.Michael Woods (Cannondale)S.t.
61.Masakazu Ito+5'49"
105.Hayato Okamoto+8'47"
107.Koji TakahashiS.t.
109.Yonathan Monsalve+9'48"
161.Yusuke Hatanaka+19'45"
168.Adrien Niyonshuti+22'02"
185.Akira Okamoto+30'42"
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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar Coxo » 21 Juin 2018, 23:01

Des chutes de partout :|
Chris Froome (Ccc) au niveau des attardés. Le britannique est d’ailleurs en panne de résultat depuis le début de saison, sans aucune victoire…

C'est tout de suite plus dur quand on peut pas se planquer derrière 7 équipiers :niais: :mrgreen:

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar PCMilan » 22 Juin 2018, 05:29

Les chutes :shock: :lol:
Dommage de louper le top 10 mais vu le leader c'était dur.

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar LeSuisse » 22 Juin 2018, 08:18

@critiques : je crois qu’on a vite oublié que t’étais à peine à ta première saison en PCT :moqueur: fallait pas nous habituer à d’aussi bons résultats :noel:

En tout cas très content du résultat du petit Grmay il a fait des Ardennaises juste énormes :love: j’espère qu’il pourra maintenant aller en gagner quelques uns sur les courses contis!

La récitation était parfaite, j’aime beaucoup quand tu pars dans tes instants poétiques !

C’est quoi la suite du programme ?

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar Bad_Neos » 22 Juin 2018, 08:33

Coxo a écrit:Des chutes de partout :|
Chris Froome (Ccc) au niveau des attardés. Le britannique est d’ailleurs en panne de résultat depuis le début de saison, sans aucune victoire…

C'est tout de suite plus dur quand on peut pas se planquer derrière 7 équipiers :niais: :mrgreen:

Comment ça dérespecte Daniel Martinez et Matthias Brandle :down Par contre je suis d'accord sur Jérôme Cousin :mrgreen:
PCMilan a écrit:Les chutes :shock: :lol:
Dommage de louper le top 10 mais vu le leader c'était dur.
Il ne faut pas oublier que Grmay c'est 73 Mo et 72 Val c'est déjà énorme d'être dans le groupe de tête :prof:
LeSuisse a écrit:@critiques : je crois qu’on a vite oublié que t’étais à peine à ta première saison en PCT :moqueur: fallait pas nous habituer à d’aussi bons résultats :noel:

En tout cas très content du résultat du petit Grmay il a fait des Ardennaises juste énormes :love: j’espère qu’il pourra maintenant aller en gagner quelques uns sur les courses contis!

La récitation était parfaite, j’aime beaucoup quand tu pars dans tes instants poétiques !

C’est quoi la suite du programme ?
2e, mais 1ère avec du WT :prof: Il a pas fini de faire des siennes le Tsgabu 8)
https://legruppetto.com/forum/viewtopic.php?f=88&t=7986&start=400(en gros, j'ai fais 24/55 courses :mrgreen: (et j'ai pas fini de jouer Japon/Estonie, 1 étape chacun), Du coup ça fait Azerbaïdjan, Slzakiem Walk, Castille, Japon, Estonie, Kumano, Argovie, Suisse ( :banana ) et Corée avant les CN et une fin de saison très chargée avec Osterreich/Sibiu/Qinghai/Utah/Burgos/Norway/Ain/Czech enchainés :banana

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Liège-Bastogne-Liège

Messagepar Muffy » 22 Juin 2018, 20:46

Pas si mal comme résultat finalement ! :o

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Tour d'Azerbaidjan

Messagepar Bad_Neos » 26 Juin 2018, 16:18

Muffy a écrit:Pas si mal comme résultat finalement ! :o

Ouep

Désolé pour le manque de posts, avec le concours du laboratoire et LeSuisse qui me donne trop envie de faire du pur narratif, ça n'aide pas :mrgreen: J'ai décidé de mettre moins de tableau, vu que c'est une petite course et qu'il y eu peu de réels écarts entre gros favoris.


Ajout d'un petit sondage au niveau des Tableaux !




Tour d'Azerbaidjan



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Après de brillantes passes d’armes sur les classiques Ardennaises où l’équipe s’est expliquée avec le gratin de la hiérarchie, il est temps de repartir pour un climat plus calme, plus tranquille, mais pas moins nerveux ni déroutant. Direction les hautes terres d’Azerbaidjan, où le soleil ne fait que taper actuellement. Température ressentie, 35°C et des poussières, la sueur s’imprègne aux vêtements malgré l’altitudimètre. Peut-être bien pour la première fois depuis le début de la saison, l’équipe vient sans réel objectif à viser. A comprendre, pas de coureur pour le général ! Si Matthieu Boulo est bien présent, ainsi que Koji Takahashi pour essayer de montrer ses qualités entraperçues, ce n’est guère qu’un top 15, et pourquoi pas top 10, qui est espéré. De plus, Boulo arrive au départ avec une légère fièvre, pas de quoi s’inquiéter, mais notre français à lui-même décidé de voir s’il tenait sur le vélo. La concurrence ne lui laissera cependant pas la moindre miette de répit : Tracz, Pearson, Nieve et Roson chez Sky, Taaramae chez Gazprom, Martinez chez CCC, Ahiveyich pour Minsk, Lammertink et Vermeulen pour LottoNL, Parra pour Fortunéo, Degand pour AquaBlue…et Buchmann pour Bora, aidé de Preidler, Wehlage, Herklotz et Lübbers, rien que ça ! Du côte des sprints, Felline (Sky) et Reguigui (Gazprom) seront les épouvantails, mais Von Hoff, Tsatsevitch (Kolss), Carbel (Giant) et Donders (AquaBlue) espèrent bien un podium ou une victoire !


Effectif Bridgestone : Matthieu Boulo, Shiki Kuroeda, Shinri Suzuki, Koji Takahashi, Jimmy Turgis, Steele Von Hoff


E1 : Bakou > Bakou – Plaine – 148,9 kilomètres




Des hipsters en folie narguent les coureurs sur la ligne de départ. Ces derniers semblent réclamer un autographe de la part de Quentin Pacher, qui semble caché en deuxième ligne, dans les rues de Bakou. Fortunéo s’est heureusement déplacée avec le français chez leurs supporters azerbaïdjanais. Après plusieurs minutes de négociation, les organisateurs arrivent à les faire partir en leur promettant un voyage en France pour voir leur idole. La course est finalement lancée avec Kuroeda à l’avant. La journée sera une petite balade de santé afin de récolter les sprints intermédiaires et de les placer dans son petit panier d’osier. Rien de moins que les huit premiers sprints. Le maillot du japon est fièrement représenté ! L’échappée est cependant reprise juste après le dernier sprint intermédiaire, et Carbel vient prendre le meilleur sur ses adversaires dans l’emballage final. Steele est battu, n’ayant pas su le remonter dans le faux-plat final. Boulo prend une encourageante 5 e place, la fièvre semble s’être envolée, dissipée. Shiki rate le maillot en prenant une cassure.




E2 : Bakou > Ismayilly – Montagne – 184,8 kilomètres




La rentrée des choses sérieuses commence dès ce deuxième jour, sous une chaleur accablante. Pourquoi s’essuyer le front quand les pores viennent délivrer toujours plus de sueur sur les poils collés à la chair ? Les premiers coups fusent néanmoins, les uns après les autres. Ils prennent rapidement une bonne marge, si bien qu’aucun lâché n’est à déplorer avant l’enchainement des deux derniers cols. Les lâchés, parlons en justement, puisque le champion de Bolivie en titre, Gonzalez, en fait partie le premier. Les quelques baroudeurs bagarrant à l’avant entament l’avant dernière montée avec 2 minutes d’avance seulement. Sky à toutes les cartes en main. Le premier col est effacé à un rythme soutenu, mais pas infernal. Seul reste Peters (Fortunéo) devant. Il reste environ 12 kilomètres de montées à 7% de moyenne, un beau monstre, qui fait craquer, céder, asphyxie et largue les coureurs tout le long de la pente. Les maillots noir de la Sky apportent un message de sinistre augure pour les coureurs déjà en difficulté. Le maillot jaune Carbel cède à 3,5 kilomètres du sommet, en même temps que Fabio Felline. Turgis, Boulo et Takahashi ne peuvent que s’accrocher dans les dernières roues du groupe des favoris. Nieve est distancé peu avant le sommet, tout comme Turgis qui explose en plein vol. Koji se fait surprendre à la bascule…mais recolle dans la descente. Ils sont 31 à l’avant. Heiner Parra tente une dernière fois de sortir pour anticiper le sprint final, mais avec la présence de Tsatsevitch et Reguigui parmi les hommes forts, c’est peine perdue pour le colombien. Taaramae retente également aux 5 kilomètres, mais c’est finalement Buchmann qui met tout le monde d’accord au terme d’un sprint disputé entre favoris.




E3 : Qabala > Qabala – Vallons – 166,8 kilomètres




Course de côte aujourd’hui, ce qui n’empêche pas un terrain propice aux attaques dans sa première moitié ! Turgis attaque de suite afin de faire oublier sa mésaventure de la veille, retenu à la porte du groupe des favoris, n’ayant jamais réussi à revenir. Il est rejoint par Peters et Tusveld (LottoNL) notamment. Ils prennent rapidement 5 minutes d’avance avant d’entamer la partie difficile de l’étape…mais peu de choses à relater au final, mise à part une bonne entente entre les 5 coureurs échappés. Malheureusement, si peu de choses sont à relater, les dégâts sont bien plus intérieurs que visibles de l’extérieur. Peters et Turgis sont ainsi les seuls à relayer au pied de la dernière montée, à 8 kilomètres de la ligne, le peloton déjà revenu à moins d’une minute…Ils sont repris dans les 3 derniers kilomètres de course, si près ! Et au final, guère de bagarre entre favoris, puisque les grands leaders laissent les seconds couteaux s’expliquer : Wehlage et Tracz se défont des autres prétendants à l’étape, les coudées franches laissées par leurs directeurs sportifs. L’allemand de la Bora règle le polonais de la Sky, Felline règle Boulo une vingtaine de secondes plus tard.




E4 : Qabala > Pirqulu – Montagne – 113,9 kilomètres




L’étape-reine, trois cols, un monstre, que souhaiter de plus ? De l’action ! Sur qui Sky et Bora miseront ils ? Buchmann ou Wehlage, Pearson ou Tracz ? Le Tour d’Azerbaidjan se poursuit sous un soleil de plomb, au milieu d’un désert inhabité, balayé par des rafales venteuses. Un désert de mort à traverser pour les coureurs, entre chaleur étouffante, lumière réfléchie sur la pelouse brunie, et rayons de l’étoile jaune percutant les nuques. De plus, les coureurs souffrent d’une bise glacée venant des hauteurs enneigées et qui vient par intermittence troubler l’organisme. Kuroeda est envoyé à l’avant pour s’occuper du classement par points. Son seul but, son point de ralliement, sa ligne d’arrivée, c’est le second sprint intermédiaire. Un repos bien mérité par la suite, mais en attendant, c’est une grosse échappée qui se dégage, présentant les mêmes représentants des trois jours précédents. L’objectif est accompli brillamment pour Shiki, avant de se faire peur en voyant la gueule des trois cols, tous vaches avec leurs pentes irrégulières.




En effet, c’est déjà la galère pour lui, mais également pour Von Hoff dans le peloton. Cela n’empêche pas un petit miracle, puisqu’il réussit à passer le premier col et à délivrer de précieux bidons. Kuroeda est repris, Von Hoff est un des derniers sprinteurs à céder dans le 2e col. Shemetau, maillot blanc, et Wehlage, Maillot jaune, se gênent mutuellement en tentant de remonter la file de coureur en fringale…mais Shemetau ne tente même plus de revenir une fois lâché, il semble compter sur son coéquipier Ahiyevich…Le peloton est réduit à une maigre file, d’environ un tiers de sa globalité. Seul un trio de baroudeurs reste en tête.




Lübbers et Treubel mènent un rythme infernal dès que la pente vient se redresser pour la dernière montée, tellement fort qu’ils creusent même de petits trous sur les coureurs présents dans leurs roues. Tout les sprinteurs sont désormais distancés…mis à part l’éternel Reguigui, bien évidemment. 14 kilomètres en dent de scie…du lourd. Treubel est un des premiers distancés…tout comme Vermeulen et Lammertink qui se laissent décrocher pour attendre Tusveld, pourtant bien plus loin qu’eux au général. Iturria, 19e du général, est la prochaine victime. Dans son malheur, il n’a que le bonheur que l’arche rachitique des 10 kilomètres ne lui tombe dessus. Lübbers et Silin cèdent également du terrain, et Reguigui navigue désormais en dernière position du groupe. Le rythme est alors effectué par un Herklotz lessivé, alors que De Boeck (AquaBlue) à déposé Arslanov (Gazprom), et possède 1’30’’ d’avance sur le groupe des favoris. Grosse temporisation donc, avant l’attaque surprise d’Ahiyevich à plus de 6 kilomètres du sommet, au retour des plus forts pourcentages. Son accélération est fatale à Boulo, s’étant sacrifié pour Koji. Degand (AquaBlue) et Herklotz en font également les frais. Preidler prend son service afin de contenir les velléités offensives. Ahiyevich retourne matraquer à un peu plus de 3 kilomètres de la ligne, ayant le russe Arslanov en ligne de mire, l’un des deux derniers échappés. Sous cette nouvelle impulsion, c’est Antonio Nibali (AquaBlue) qui craque à son tour, tout comme Santoro (Amore & Vita), Anton (Sky), Martinez (Ccc), Parra (Fortunéo) et Reguigui (Gazprom). Et Koji dans tout ce barnum ? Notre petit japonais est à la limite de la rupture, et doit laisser partir un groupe de 7 (Roson, Pearson, Taaramae, Tracz, Buchmann, Wehlage, Preidler) à la poursuite du biélorusse. Preidler et Arslanov viennent mourir sur la ligne juste devant Koji, mais tout à l'avant, De Boeck s’impose dans un ultime coup de rein alors que Pearson et Taaramae ont également sauté. Sur la ligne, Takahashi est 11e, tout comme au général…à 9 secondes du top 10 !




E5 : Bakou > Bakou – Plaine – 143,2 kilomètres




Peu de chance de voir Koji s’immiscer dans le top 10 final, tout est misé sur Kuroeda afin qu’il ramène un beau maillot vert à la maison. Embarqué tranquillement dans l’échappée, engranger des points est un jeu d’enfant, et lui permet d’éviter une grosse chute qui provoque l’abandon de Mikel Nieve. Tours après tours, Shiki assure les points et assomme ses coéquipiers de sa pointe de vitesse. A tel point que, voyant ses compagnons complètement cuits et prêts à être passés aux fourneaux, il tente le tout pout le tout en attaquant à 9 kilomètres du but. Insuffisant pour les décrocher bien longtemps…mais suffisant pour les laisser à bout et pantelants. Ayant juste assez de force pour sprinter, la victoire n’en est que plus belle !




EtapeVainqueurPremier BridgestoneLeader Général
E1 : Bakou > BakouMichael Carbel (Giant Castelli)2.Steele Von Hoff (+0'00")Michael Carbel (Giant Castelli)
E2 : Bakou > IsmayillyEmmanuel Buchmann (Bora)5.Matthieu Boulo (+0'00")Emmanuel Buchmann (Bora)
E3 : Qabala > QabalaMirko Wehlage (Bora)4.Matthieu Boulo (+0'21")Mirko Wehlage (Bora)
E4 : Qabala > PirquluVincent De Boeck (AquaBlue)11.Koji Takahashi (+2'16")Mirko Wehlage (Bora)
E5 : Bakou > BakouShiki Kuroeda8.Steele Von Hoff (+0'00")Mirko Wehlage (Bora)


ClassementTemps
1.Mirko Wehlage (Bora)19h25'46"
2.Szymon Tracz (Sky)+0'14"
3.Emmanuel Buchmann (Bora)+0'25"
11.Koji Takahashi+3'14"
18.Matthieu Boulo+4'43"
34.Jimmy Turgis+13'58"
50.Shiki Kuroeda+23'50"
56.Shinri Suzuki+25'42"
69.Steele Von Hoff+36'26"


Classement AnnexeVainqueur
SprintShiki Kuroeda
MontagneVincent De Boeck (AquaBlue)
JeunesMirko Wehlage (Bora)
EquipeSky

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Tour d'Azerbaidjan

Messagepar Alessiocortez » 26 Juin 2018, 17:45

Compliquée cette course pour le CG . Mais tu as gagner une étape et pris le maillot vert

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Tour d'Azerbaidjan

Messagepar Muffy » 26 Juin 2018, 17:52

Bien joué sur le critérium final ;)

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Tour d'Azerbaidjan

Messagepar LeSuisse » 26 Juin 2018, 22:56

Shiki qui se révèle être le MVP de l'équipe au final :love: vraiment dommage pour son compatriote pour le général, il passe tout près du top 10 même si on sent que c'était une barre un peu haute pour lui :prof:

Sympa de voir tes japonais briller par contre, le sponsor sera content :noel: c'est pas tous les jours qu'ils sont à la fête comme ca :sarcastic:

Sinon je veux pas être le Palpatine qui te tourne du côté sombre des récits, mais j'ai vraiment hâte de lire ton futur projet de narratif que tu sembles avoir depuis un moment dans un coin de ta tête ! :love: mais ne me tient pas pour responsable :prof:

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Tour d'Azerbaidjan

Messagepar Bad_Neos » 28 Juin 2018, 12:28

Alessiocortez a écrit:Compliquée cette course pour le CG . Mais tu as gagner une étape et pris le maillot vert

Je le savais dès le départ, le but c'était de voir comment Takahashi allait se débrouiller. Bon, je pensais pas que Sky viendrait avec une armada aussi :niais:
Muffy a écrit:Bien joué sur le critérium final ;)
Tout en finesse !

LeSuisse a écrit:Shiki qui se révèle être le MVP de l'équipe au final :love: vraiment dommage pour son compatriote pour le général, il passe tout près du top 10 même si on sent que c'était une barre un peu haute pour lui :prof:

Sympa de voir tes japonais briller par contre, le sponsor sera content :noel: c'est pas tous les jours qu'ils sont à la fête comme ca :sarcastic:

Sinon je veux pas être le Palpatine qui te tourne du côté sombre des récits, mais j'ai vraiment hâte de lire ton futur projet de narratif que tu sembles avoir depuis un moment dans un coin de ta tête ! :love: mais ne me tient pas pour responsable :prof:

D'ailleurs, je viens de rempiler avec le Sponsor après avoir terminé le tour du Japon :prof: Je modifie sa notoriété au fur et à mesure des saisons afin de faire une progression. M'enfin c'est pas comme si on avait déjà un solde de 2.5 M euros :niais:
Ne sombre pas du côté obscur, LukeSuisse :prof: Et que la force de gagner soit avec toi :prof:

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Szlakiem Walk Majora Hubal

Messagepar Bad_Neos » 29 Juin 2018, 20:51

Je serais absent ce Week-end ;) . Et potentiellement également absent du 7 au 21, mais cette fois sans Internet (je ne sais pas encore), donc risque de pause à partir de Vendredi prochain. Normalement, je posterais la Vuelta a Castilla y Leon, le Tour du Japon (LeSuisse devrait apprécier le résultat de son poulain :heureux: ) voir le Tour d'Estonie. 30% de chance que je commence un autre petit récit avant le 7 également :mrgreen:





Szlakiem Walk Majora Hubala


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La Pologne est surtout connue en cyclisme pour son Tour de Pologne, Michal Kwiatkowski et Maciej Bodnar. Mais ce sera une bêtise que de réduite le duo rouge et blanc à cela. Comptons le Tour of Malopolska, la Course Cycliste de Solidarnosk, le CCC Tour ou encore ses diverses courses Memorial, mais également de nombreux équipiers solides, que ce soit au plus haut de la division internationale que dans les tréfonds du classement Continental. Aujourd’hui, c’est une course d’une rare intensité, la Szlakiem Walk Majora Hubala, qui se présente dans ses plus beaux atours, 3 jours de course, 3 jours en enfer, empruntant de petites routes sur des circuits vallonnés et propices aux mouvements. 3 hommes également se détachent de la foule : Jhonatan Narvaez, Marc Soler (Movistar), et Bjorg Lambrecht (QuickStep). Dans leur ombre se dressent toutefois des coureurs capables de créer la surprise : Ruben Fernandez (Movistar), Rudy Molard (Fdj) ou encore Alexey Lutsenko (Bahrain).


Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Joseph Areruya, Tom Davison, Stefan De Bod, Masakazu Ito, Yonathan Monsalve, Jhonatan Narvaez, Hayato Okamoto


E1: Swidnica > Dzierzoniow – Vallons – 176,9 kilomètres




L’échappée s’élance, témoin d’une grande diversité puisqu’on retrouve des homes de tout horizon. Si Ito n’a pas réussi à obtenir de bon de sortie, Abe à pris sa place, et se retrouve en présence de locaux, d’un norvégien, d’un marocain, d’un argentin, d’un néerlandais…Bref, difficile de se faire comprendre, mais surtout d’écouter les conversations des autres pour tenter d’obtenir de précieuses informations. De toute façon, Takayuki ne parviendra jamais à les entendre, puisque lâché dès le deuxième gpm, il faut dire que la grimpette est loin d’être sa faculté première…Repris à 120 kilomètres de l’arrivée par le peloton, Abe est une nouvelle fois décramponné après un nouveau tour de circuit. Devant, l’avance frôle les 7 minutes, mais commence à fondre dangereusement après quelques kilomètres. Piégés, mis à part Narvaez, à cause d’un mauvais placement, les membres de l’équipe doivent forcer pour rentrer, et seuls Ito, Monsalve et Areruya parviennent à boucher le trou.




Il ne reste déjà plus qu’une quarantaine de kilomètres, une trentaine de membres dans le groupe des favoris. Sitôt rentré, Ito explose sans avoir rien pu faire. Monsalve suit parfaitement son exemple d'une coordination sans faille. Pichon (Fortunéo), Tvetcov (Ccc) ou Bouwman (Rally) font également parti des lâchés, la file de coureurs ne fait que se réduire comme peau de chagrin. 19 coureurs au pied du triptyque final annoncé par le seul sprint intermédiaire de la journée…4 Bahrain, 4 Movistar, et 3 QuickStep, Carlos Betancur à la planche. Areruya…se fait directement distancer, et Narvaez reste seul à l’avant. Bettiol en profite pour porter une première offensive en compagnie de Soler, tandis que Fernandez se gare le long du chemin. C’est même l’ensemble du groupe qui temporise, mis à part Narvaez et Lambrecht qui suivent l’attaque.




Molard ne vient qu’à peine de rentrer devant après avoir chassé pendant de nombreux kilomètres, Lutsenko est en surrégime et préfère monter à son rythme, aidé de Shalunov, et personne ne souhaite assumer la poursuite. C’est donc un quatuor, ou plutôt un trio qui passe au sommet, puisque Bettiol sacrifie ses dernières forces afin de lancer Lambrecht dans le groupe…avec 5 mètres de retard, 5 petits mètres qui lui seront fatals en le faisant exploser dans l’ascension suivante ! A 12 kilomètres de l’arrivée, c’est donc un mano à mano féroce entre Soler et Narvaez, féroce mais guère suffisant, aucun des deux n’arrivant à se détacher. Attaquer au risque de laisser l’autre le contrer ? C’est là tout l’intérêt du dilemme, un dilemme somme toute réduit, puisque Bjorg Lambrecht pointe à 2 minutes, le groupe des favoris dans lequel Areruya est rentré, à 6 minutes. C’est finalement Marc Soler qui prend le dessus sur notre équatorien dans le sprint final, Lambrecht cédant plus de 3 minutes, et un Molard revenu des enfers réglant le groupe des battus à près de 7 minutes !




E2 : Zlotoryja > Polkowice – Vallons – 169 kilomètres




C’est cette fois un groupe de 5 qui part en tête, avec l’argentin Tivani qui insiste après la journée d’hier. Il n’est cependant pas en position de force face à Koch (Delko), ou encore aux 3 trentenaires que sont Nordhaug, Kluge (Torku) et Levarlet (Minsk). Des chutes interviennent dès le premier tour, avec notamment Bouwman (21e) et Stannard (27e – Fdj) impliqués, mais le gros coup de stress intervient dans la descente du second tour de circuit, lorsque Jhonatan se prend les pieds dans un carambolage général ! Heureusement, Soler & Lambrecht ont également été mis à terre, tout comme Betancur (4e), Frankiny (5e) et Molard (6e), ce qui induit une temporisation de l’ensemble du peloton. Pascal Eenkhoorn est l’un des deux coureurs à rejoindre le fourgon blanc à croix rouge.




L’échappée n’a cependant guère de crédit depuis le début d’étape, et un Ccc se met même minable afin de réduire l’écart pour…personne. Les routes polonaises sont cependant maudites, théâtre d’atrocités commises au siècle dernier qui reviennent hanter le goudron frais : Areruya fonce la tête la première dans un talus, Julian Cardona (11e – Fdj) le suit en réalisant plongeon dit de l’Autruche, et la situation part une nouvelle fois en cacahuète. Si Narvaez a évité de justesse la correctionnelle suite à un travail d’artiste sur sa machine, Soler, Fernandez et Betancur n’ont eu rien pu faire face à la piste encombrée de vélos et de casques. Narvaez parvient même à s’extirper dans un groupe de 6 avec Abe, De Bod et Ito…mais derrière un groupe où figurent 5 Bahrain dont Shalunov (8e) et Lutsenko (7e), mais également Bettiol (14e). Bizarrement, les Bahrain respectent une certaine gentleman rule et tout le monde réussi à se regrouper juste avant le dernier raidard, malgré les nombreux lâchés qui trébuchent le long de la route. Plus que soixante-dix coureurs environ derrière les échappés, avec déjà certains membres du top 30, et même 20 en perdition. Narvaez place une banderille au plus fort de la pente pour tester Soler, mais celui-ci répond tranquillement. Cette accélération aura seulement permis de reprendre les derniers échappés, un mal pour un bien, puisque Narvaez efface la déception de la veille en réalisant le doublé avec Areruya !




E3 : Swidnica > Dzierzoniow – Vallons – 225,8 kilomètres




De sombre rayons mâtinés de gris et de noirs offusquent les lourds nuages du ciel afin d’offrir un peu de réconfort aux coureurs. Le départ n’est même pas donné que le temps ne laisse aucun doute sur le déroulé de la journée : pluie, pluie, brouillard et chutes en cascade. Sans oublier la pluie, car elle sera omniprésente ! Souvent répété, mais ô combien importante, car la chaussée se voit trempée, les chairs glacées, les doigts engourdis, et les esprits plus prompts à la faute. A ce temps exécrable se rajoute des rafales de vents qui viennent balayer les visages et permettre aux gouttes blanchâtres de dégouliner tout leur fiel sur les faces hâves, casques et imperméables n’étant qu’un piètre mur de défense. Hayato est le premier échappé du jour, avant que d’autres ne viennent le rejoindre. Pawel Bernas (Ccc) est le dernier membre à s’accrocher aux roues après une tentative avortée de Kasperkiewicz. Le temps n’est pas à la discussion ni aux bagarres stériles, les membres collaborent et tentent de se réchauffer un maximum en se collant au plus près aux roues des autres – quitte à prendre des risques. Après 30 kilomètres d’un régime de forçat où Movistar et Fortunéo forcent la chasse, les déjections d’eau projetée par les roues se font moins puissantes, un petit moment d’accalmie dans la grande cour du cyclisme.




Pas pour longtemps car certaines équipes s’amusent à remettre des coups de vis vicieux, mais cela force surtout les chutes dans le peloton, à défaut de revenir sur l’échappée. Molard et Frankiny sont les principales victimes de ce régime hydrologique intense. Marc Sarreau est obligé de se sacrifier pour son leader, et dire que nous n’en sommes qu’à la partie la plus simple…
Les choses sérieuses pointent enfin le bout de leur nez à 120 kilomètres de l’arrivée, avec une succession de montées et de descentes sans quasiment aucune transition. Les échappés se font engloutir après le premier tour de circuit, sauf un trio qui se mue en baroud solitaire pour Levasseur après le dernier sprint intermédiaire. Okamoto est repris par le groupe de poursuivants constitué d’une quarantaine d’unités, groupe duquel Davison est sorti à la suite d’une crevaison. Sergiy Lagkuti (Kolss) tente une échappée solitaire à l’orée des 30 derniers kilomètres et rattrape rapidement Jordan Levasseur. Malheureusement pour l’ukrainien, la machine Bridgestone rentre alors en action et reprend les deux malheureux…Levasseur réussissant même à le larguer avant, pas de regret pour la Kolss. Le rythme est infernal après plus de 200 kilomètres d’effort et 5 heures de selle, l’attaque finale intervient à l’initiative de Narvaez à deux kilomètres du sommet de la dernière difficulté. Lambrecht est pointé en perdition, Molard suit la roue de Soler, tout comme Herrada, Ito et Areruya, Fernandez ayant explosé et laissant son leader seul à la barre. Lutsenko cravache 10 mètre derrière ce groupe, et il n’y a donc qu’un seul coureur ayant réussi à suivre l’attaque tranchante : le Fortunéo Cyril Gautier ! Le français subit mais s’accroche comme un beau diable, cependant ses griffes ne seront pas assez longues pour déboîter Narvaez dans le sprint final !




EtapesVainqueurSecondTroisièmePremier BridgestoneLeader Général
E1 : Świdnica > DzierzoniowMarc Soler (Movistar)Jhonatan Narvaez (+0'00")Bjorg Lambrecht (QuickStep) (+3'12")16.Joseph Areruya (+6'55")Marc Soler (Movistar)
E2 : Zlotoryja > PolkowiceJhonatan NarvaezJoseph Areruya (+0'00")Carlos Gimenez (Ccc) (+0'00")17.Yonathan Monsalve (+0'00")Jhonatan Narvaez
E3 : Świdnica > DzierzoniowJhonatan NarvaezCyril Gautier (Fortunéo) (+0'00")Alexey Lutsenko (Bahrain) (+0'35")8.Joseph Areruya (+2'24")Jhonatan Narvaez


ClassementTemps
1.Jhonatan Narvaez14h56'41"
2.Marc Soler (Movistar)+1'25"
3.Bjorg Lambrecht (QuickStep)+5'58"
9.Joseph Areruya+9'39"
22.Yonathan Monsalve+13'19"
28.Masakazu Ito+18'35"
31.Tom Davison+19'31"
35.Stefan De Bod+20'16"
82.Hayato Okamoto+31'57"
137.Takayuki Abe+1h23'25"

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Szlakiem Walk Majora Hubal

Messagepar Alessiocortez » 29 Juin 2018, 21:36

Deux victoires d'étapes, le général avec Narvaez . Chapeau

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Szlakiem Walk Majora Hubal

Messagepar LeSuisse » 30 Juin 2018, 10:41

Naaannn pas deux semaines sans la bridgestone :louche: mais tu m’as bien vendu le Japon, ça a intérêt à être du lourd :love: et ton petit récit à venir :noel:

Ce tacle sur Takayuki :moqueur: Très beau duel à deux entre Narvaez l’ancien et Soler le jeune, qui aura fini par tourner à l’expérience ! Narva continue d’écraser les dernières courses contis c’est beau :love:

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Szlakiem Walk Majora Hubal

Messagepar Bad_Neos » 01 Juil 2018, 11:49

Alessiocortez a écrit:Deux victoires d'étapes, le général avec Narvaez . Chapeau

C'est pas si dur :niais:
LeSuisse a écrit:Naaannn pas deux semaines sans la bridgestone :louche: mais tu m’as bien vendu le Japon, ça a intérêt à être du lourd :love: et ton petit récit à venir :noel:

Ce tacle sur Takayuki :moqueur: Très beau duel à deux entre Narvaez l’ancien et Soler le jeune, qui aura fini par tourner à l’expérience ! Narva continue d’écraser les dernières courses contis c’est beau :love:
A domicile, il y a intérêt 8) Soon... :evil:
J'ai taclé Takayuki ? J'ai juste dit que c'était une brêle en montagne, et c'est vrai :prof: (53 mon / 59 val). Narvaez se prépare pour le Tour de Suisse 8)

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Vuelta a Castilla y Leon

Messagepar Bad_Neos » 02 Juil 2018, 19:26

Une bonne nouvelle, je ne serais pas chez moi du 7 au 21 Juillet...mais j'aurais Internet :banana Bon même si le Tour de France parasitera à coup sûr mes après-midi :mrgreen: Méchant Tour de France, méchant !




Vuelta a Castilla y Leon


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Se dresse face aux coureurs Conti une nouvelle occasion de montrer leur valeur, cette fois face aux recalés du Giro, qui tenteront assurément de se mettre en valeur avant le Tour de France ou la Vuelta a Espana. Marc Sarreau (Fdj) sera le grandissime favori de la pointe de vitesse, mais il devra se méfier de Ben Swift (Uae) et Dion Smith (Direct Energie) qui pourraient venir faucher le classement final à coup de bonifications. La startlist n’en reste pas moins des plus solides avec des puncheurs de renommée comme Rudy Molard (Fdj), Michael Storer (Cannondale), Maciej Paterski (Ukyo), Ben O’Connor (Orica), Marc Soler (Movistar) ou Philippe Gilbert (Orica). Reste à savoir si Jimmy Turgis pourra rééditer son podium de l’an passé, à moins que Luis Mora ne vienne lui voler la vedette et la bise des hôtesses sur la boîte.


Effectif Bridgestone : Yusuke Hatanaka, Shiki Kuroeda, Luis Mora, Ryota Nishizono, Adrien Niyonshuti, Akira Okamoto, Jimmy Turgis, Genki Yamamoto


E1 : Arevalo > Valladolid – Plaine – 194,3 kilomètres




Plusieurs attaques fusent comme des boulets de canon dès le kilomètre 0, mais seul le belge Cordeel de la Wanty est finalement autorisé à franchir le barrage du peloton. Le seul grimpeur du jour, l’Alto de Velliza, est avalé par l’homme de tête à une trentaine de kilomètres de l’arrivée tandis qu’il poursuit son échappée solitaire. Repris un peu plus malgré ses 6 minutes d’avance à la mi-course, le sprint se joue à force de coups de coude, et sacre Morten Hulgaard (Nippo), avec pas moins de 3 vélos d’avance.




E2 : Uruena > Palencia – Plaine – 168,9 kilomètres




Astarloa (Burgos) et Hepburn (Orica) constituent le premier duo qui sort à l’avant de la course, avant qu’un quatuor ou figure Maxime Bouet (Cofidis) ne les rejoignent en abaissant les bornes kilométriques, planquée sur le bord de la route. L’Alto de Penaflor, l’Alto de Duenas, puis l’Alto de Autilla forcent l’échappée à toujours carburer plus, à puiser dans leurs réserves intrinsèques, tant et si bien qu’il sont finalement repris à 5 kilomètres de l’arrivée. Cette soudaine vision du dos trempé et parsemé de sueur associée à l’odeur qu’ils dégagent en rebute plus d’un, et Edmondson (Cofidis) provoque une chute, et abandonne qui plus est. Garin, Swift, Slagter, Sicard, O’Connor, Carapaz, Bilbao, Cras, Cink et Petilli en sont les principales victimes, tandis qu’Orica est en panique totale, Philippe Gilbert gêné et distancé, tout comme Jaurégui, Ravasi, Simion et Smith. Verza, le poisson pilote du danois de la Nippo, est débordé, le cul collé à sa selle, et se fait sauter par un Marc Sarreau revanchard qui vient effectuer un sprint comme s’il était secoué par une brusque décharge électrique. Son jump finit par lui manquer cependant, et Hulgaard s’impose à la seule force de ses jambes.




E3 : Aguilar de Campo > Cervera de Pisuerga – Vallons – 187,3 kilomètres




Autant se le dire d’emblée, au vu de l’importance de l’échappée aujourd’hui, la gagne se verra attribuée devant ! Heureusement, l’équipe à placée Shiki à l’avant…mais il à 11 potentiel concurrent et n’est pas forcément le plus apte à grimper….Petit tour des forces en présence : Mate (Caja Rural), Nieto & Lopez (Kuwait), Hepburn (Orica), De Vos (Wanty), Gruzdev (Astana), Schär (Cannondale), Benta (Sporting Tavira), Bravo (Burgos), Fonte (Sport Vlaanderen) et Bouet (Cofidis). Le portugais Fonte profite de la présence de l’Alto de las Portillas, de l’Alto de Monteviejo, puis du Puerto de Pando pour engranger et assurer le maillot à pois. Venant tâcher de grisaille ce beau maillot, la pluie fait une entrée toujours aussi remarquée, annoncée par de forts grommellements indiscrets. Lopez est le premier à craquer, à 45 kilomètres de l’arrivée, tandis que la majeure partie du problème occupe plutôt le peloton, avec la chute de l’ensemble des Bridgestone, de Paterski, Soler, Garin, Soler, Haig, Storer, Slagter, Carapaz…bref, de l’ensemble des favoris !




Dion Smith est même contraint à l’abandon tandis que l’échappée approche de l’Alto de la Varga avec toujours 2’30’’ sur le groupe des favoris, seulement une vingtaine de kilomètres à couvrir jusqu’à la ligne. Bouet en profite pour s’extirper du groupe et prendre rapidement les devant , comptant une trentaine de secondes sur ses poursuivants au pied de la Cervera de Pisuerga. Gruzdev et Schär forcent le destin à leur tour, mais sont repris rapidement avant d’être contrés par Fonte. Le reste s’effondre et Bouet vient tranquillement chercher une victoire au général en plus de celle de l’étape, tandis que Kuroeda vient chercher une héroïque 5e place, lui permettant de prendre la 4e du général, et surtout, de remplir l’objectif fixer par le sponsor !



Oh grand Dieu Shiki, merci à Toi !


EtapesVainqueurSecondTroisièmePremier BridgestoneLeader Général
E1 : Arevalo > ValladolidMorten Hulgaard (Nippo)Jimmy Turgis (+0'00")Marc Sarreau (Fdj) (+0'00")5.Shiki Kuroeda (+0'00")Morten Hulgaard (Nippo)
E2 : Uruena > PalenciaMorten Hulgaard (Nippo)Marc Sarreau (Fdj) (+0'00")Lovro Nikolic (Movistar) (+0'00")7.Jimmy Turgis (+0'00")Morten Hulgaard (Nippo)
E3 : Aguilar de Campo > Cervera de Pisuerga Maxime Bouet (Cofidis)César Fonte (Sport Vlaanderen) (+0'39")Garikoitz Bravo (Burgos) (+0'50")5.Shiki Kuroeda (+1'02")Maxime Bouet (Cofidis)


ClassementTemps
1.Maxime Bouet (Cofidis)12h40'57"
2.César Fonte (Sport Vlaanderen)+0'43"
3.Garikoitz Bravo (Burgos)+0'56"
4.Shiki Kuroeda+1'12"
8.Jimmy Turgis+1'46"
11.Luis Mora+1'52"
45.Yusuke Hatanaka+3'42"
61.Akira Okamoto+5'10"
108.Ryota Nishizono+7'51"
109.Adrien NiyonshutiS.t.
124.Genki Yamamoto+10'30"

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Vuelta a Castilla y Leon

Messagepar LeSuisse » 02 Juil 2018, 20:00

T’inquiète pas que t’auras le temps d’écrire pendant les longues et passionnantes étapes de transition que proposera le Tour :niais:

Cette non-course par contre :moqueur: c’était n’importe quoi entre les échappées et les chutes. Et Kuroeda qui vient prendre le top 5 dans tout ce bordel c’est oui :love: (par contre la Nippo te met la misère dans le derby japonais sur les deux étapes avant :noel: )

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Vuelta a Castilla y Leon

Messagepar Alessiocortez » 02 Juil 2018, 20:46

Quand y a pas Narvaez, c’est tout de suite plus dur

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Vuelta a Castilla y Leon

Messagepar Orodreth » 03 Juil 2018, 14:47

J'ai rattrapé tout mon retard...mais Narvaez. :shock:
Faudrait faire un récap de son palmarès en fin de saison.
Je vois quelques noms inconnus du type Romano ou Carlos Ruiz. Surpris de voir des vrais coureurs amateurs sur PCM.

Les japonais c'est pas la joie, espérons que tu trouves un futur très bon coureur.

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Re: [PCT][PCM17] Bridgestone S3 - Vuelta a Castilla y Leon

Messagepar Bad_Neos » 03 Juil 2018, 20:04

LeSuisse a écrit:T’inquiète pas que t’auras le temps d’écrire pendant les longues et passionnantes étapes de transition que proposera le Tour :niais:

Cette non-course par contre :moqueur: c’était n’importe quoi entre les échappées et les chutes. Et Kuroeda qui vient prendre le top 5 dans tout ce bordel c’est oui :love: (par contre la Nippo te met la misère dans le derby japonais sur les deux étapes avant :noel: )

Bah ouais et après j'ai plus le droit de lire mes livres ni de finir mes jeux ? :noel:
Le niveau de cette course était celui des étapes de plaine du Tour. Après c'est pas tant les chutes que l'IA qui se saborde en galérant dans les finals vallonnés. Kuroeda best du best qui permets l'objectif alors que j'étais vraiment pas serein, c'était un des plus faibles du groupe, mais Schär à bien bidé quand même.
Alessiocortez a écrit:Quand y a pas Narvaez, c’est tout de suite plus dur
Non môssieur, on gère tout en tranquillité :prof: (ou pas). Le tour du Japon te prouvera tes torts :evil:
Orodreth a écrit:J'ai rattrapé tout mon retard...mais Narvaez. :shock:
Faudrait faire un récap de son palmarès en fin de saison.
Je vois quelques noms inconnus du type Romano ou Carlos Ruiz. Surpris de voir des vrais coureurs amateurs sur PCM.

Les japonais c'est pas la joie, espérons que tu trouves un futur très bon coureur.

Narvaez Eazy renvoyez les espagnols au pays :noel: Beaucoup. M'enfin, l'année dernière aussi :noel: Db très fournie en coureurs, quand tu vois qu'il y a des équipes asiatiques du pauvre x1000. Bon par contre le problème, c'est que les coureurs ont souvent pas le bon âge :mrgreen:
Pas la joie mais pas la purge non plus, Akira et Koji progressent tranquillou (73 & 70 Mo), juste qu'avec Grmay & Narvaez, ils larbinent tout le temps :mrgreen: Et c'est pas la peine de chercher parmi les nouveaux de cette saison, pas un au dessus de 60 de général :moqueur:

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