Calendrier de l'avent Jour 8
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Tour de Taiwan – 2.1 – 26 au 30 Mars
Rien de tel que le retour « à la maison » pour se dégourdir les jambes face à nos adversaires plus habituels avides de revanche après leur déconvenue en Malaisie. De Maar, la Keyi, la KFC, la LX, mais surtout la Ukyo qui revient encore la tête pleine de tactiques densifiées autour de leurs leaders Earle & Aberasturi tandis que Colli tiendra le leadership de la Qinghai avec Monsalve. Pas d’objectif, mais à cœur de faire un résultat à côté de nos terres, sur un tour qui se résume à la partie nord de l’île, dans les villes de Taipei et de Taoyuan County.
Effectif Bridgestone : Takaaki Hori, Shogo Ichimaru, Manabu Ishibashi, Damien Monier, Ryota Nishizono, Ryu Suzuki
Etape 1 – Plaine – 51,6 km
Une étape très courte pour commencer, mais qui dit distance réduite, dit course échevelée, tactiques de groupe, pièges à éviter, pas de seconde chance pour les crevaisons ou les chutes…Nombre de coureurs tentent de sortir dès le drapeau levé, dont Hori, mais le peloton ne leur accorde aucun bon de sortie, quand bien même un seul d’entre eux repart à l’attaque. Un petit groupe réussit miraculeusement à s’extirper avec notre japonais, cependant ils n’arrivent à prendre qu’à peine une minute et demie à la meute lancée à leurs trousses.
La moitié de la distance est déjà parcourue, le rythme se tend, éparpille les coureurs, lorsque…chute ! Oui, chute à l’avant du peloton, Monier entraine dans ses roues Ichimaru, Suzuki, Nishizono, Teruel & Christie (Sapura), De Maar (Hengxiang), Abdurrahman (KFC), Earle et Colli…
Le sprinteur italien repart le plus touché et concède un sablier plein tandis que la voiture balai ramasse un coureur à l’arrière…Alors qu’a l’avant, Ishibashi à tenté de se faire la malle du premier peloton, mais s’est fait rapidement rattrapé par la Utsunomiya et les équipes des sprinteurs, quasiment tous encore présent à part le favori. Rejoint, Hori emmène Ishibashi mais le bloque dans l’emballage final, l’empêchant de disputer la victoire, qui revient logiquement à Aberasturi devant Kuroeda (Aisan) et Perez (7 Eleven). Ishibashi se cale à la 9ème place du sprint tandis que le groupe des favoris concède déjà 1’14’’ et Colli plus de 3’00’’. Seul Monsalve parait être en mesure d’inquiéter le sprinteur espagnol pour le gain du général, tous les autres favoris ayant été piégés.
Etape 2 – Plaine – 148,5 km
La perspective des points distribués pousse à la formation d’une échappée de pas moins de 13 coureurs, dont notre petit Hori encore une fois. L’équipe se sent forte, elle tient à posséder un relais devant pour pourquoi pas essayer quelques tactiques ? L’écart augmente rapidement et atteint les 6’00’’ au sommet de la première difficulté – la moins dure et remportée par Suryadi (KFC) devant Hori – tandis que certains des échappés commencent déjà à craquer, un calvaire en perspective. A l’arrière aussi les coureurs commencent à bouger puisque la Bridgestone commence à imprimer un rythme extrême, et réussir à éparpiller le peloton en petit groupe à la bascule, continuant son effort le plus loin possible. L’écart se réduit avec l’échappée, mais cela parait tellement anecdotique en comparaison du tempo imprimé par l’équipe nippone qui à l’aide de son trio Nishizono-Monier-Ishibashi et de leurs équipiers, disperse l’intégralité du peloton et revient sur les échappés avant même le sommet de la deuxième difficulté de la journée !
Un seul homme parait plus fort qu’eux : Marc De Maar est l'unique à ne pas faire grise mine et réussit à se porter en tête, esseulé, au sommet, tandis que le duo franco-japonais passe avec une demi-minute de retard et un trio Aberasturi-Ishibashi-Okamoto (Aisan) à un peu moins de la minute. Le spectateur sur le bord de la route peut constater sur sa montre le passage de petits groupes épars tous dispersés, jamais regroupés : les montées ont été fatales à la quasi-totalité des coureurs, c’est un groupe de seulement 28 coureurs qui se présente sur la plaine à une quarantaine de kilomètres du final. Derrière, aucun espoir de revenir, plus de 2’ de retard sur le groupe des principaux leaders et équipiers, les coureurs se font progressivement une raison…
Alors que l’arche des 10 kilomètres apparait à l’horizon, sur une route calme et plate, De Maar chute, entrainant Pujol, Nieto, Kuroeda et Earle sous l’ombre du portique. 14 contre 14, voilà la course poursuite qui résume la fin de journée tandis qu’on peut noter la présence de 4 Bridgestone à l’avant de la course, emmenant le sprint pour Ishibashi.
Hori, Nishizono puis Monier se sacrifient pour tenter de lancer sur orbite le baroudeur japonais, mais c’était sans compter la présence du leader de l’épreuve qui s’impose devant lui et Perez, tandis que Monier fait bien involontairement la jonction permettant à De Maar de recoller, groupant les 27 meilleurs de l’étape dans le même temps.
Etape 3 – Vallons – 113, 6 km
L’étape reine avec une longue montée finale faisant suite à un chaos digne des courses ardennaises, si les favoris veulent reprendre du temps, c’est aujourd’hui qu’il va falloir le faire, ayant plus d’une minute à rattraper ! Pour la première fois depuis le début de la saison, Monier et Nishizono sont cités parmi les favoris de l’étape, une belle notoriété en perspective pour les requinquer ?
L’échappée se forme tambour battant à la suite de 2 attaques. 9 coureurs sont parvenus à sortir du peloton, mais celui-ci commence déjà à revenir dans les premières bosses sous l’impulsion de la Sapura. La difficulté majeure de la journée est fatale aux baroudeurs qui se font rattraper et déposer avant même l’entame de la descente, initiée par un groupe de 24 coureurs. Parmi les prétendants au général encore bien placé au début de la journée, Perez, Zhang et Hori sont déjà situés très en retrait, le top 10 se verra déjà profondément bouleversé ce soir.
Au pied de l’ascension finale, c’est finalement un petit groupe de 33 coureurs qui s’y présente. D’abord emmené sur un faux tempo pour permettre aux organismes de se reposer, le peloton craque sous la 1ère attaque d’un coureur de la Ukyo, l’espagnol Araque. Successivement, Colli et Hiratsuka (Ukyo) se découvrent, ce dernier pour son leader Earle qui les déposent instantanément lorqu’il fonce à son tour, seulement rattrapé par les favoris néerlandais et vénézuélien. Derrière, impossible de réagir sur un rythme aussi élevé, la Bridgestone se voit obligée d’imprimer un tempo avec Aberasturi tandis que le reste du peloton commence à flancher.
Monsalve s’effondre tandis que Earle vient chiper la victoire à De Maar et qu’Hiratsuka prends les bonifications à la place d’Aberasturi…Grosse performance des Ukyo 1er,3ème,4ème,11ème,12ème,13ème et 14ème tandis que nos nippons ne peuvent placer que Monier, 6ème, et Ishibashi, juste derrière lui, mais pris dans une cassure.
Etape 4 – Vallons – 114,6 km
Une distance kilométrique toujours aussi réduite, cependant les coureurs ne peuvent s’empêcher de soupirer devant les scénarios qui les accablent : finir, jour après jours, essoufflés, et pour la plupart d’entre eux esseulés ou dans gruppetto situé à l’autre extrême de la tête de course…Et dire qu’il reste encore deux jours de course, sans quasiment aucun espoirs pour les baroudeurs au vu de la volonté et du rythme imprimé par les différentes équipes favorites.
D’abord 6 dans le plat et 4 dans la grosse montée de début d’étape – les inconscients… -, voilà la composition de l’échappée du jour, enfin plutôt des échappées, puisque aussitôt formé, aussitôt cassé ! Le tempo du peloton n’a permis à personne de se reposer, seulement 2’38’’ de concédé au maximum alors même que certains n’avaient pas encore repris leur souffle qu’ils entamaient déjà le col de 1ère catégorie de la journée. Pourtant cette fois, le peloton laisse la tête de course se disputer les points de la montagne dans sa sublime générosité – le summum étant qu’il soit remporté par le local Chen de la Action – et bascule juste derrière les deux derniers rescapés. On aurait pu supposer que cette difficulté n’aurait posé aucun problème aux principaux leaders en début de journée, pourtant c’est bien Colli, mais surtout De Maar qui se font piéger ! Ce dernier, très mal placé à l’entame de la montée, n’a jamais réussi à se replacer en tête et se voit maintenant obligé de faire l’effort. Confiant, il attaque et tente de revenir seul sur le groupe de tête, mais alors qu’il est sur le point de revenir, et ses forces l’abandonne : il doit laisser filer le peloton qui vient de revenir sur les échappés ! Cruelle désillusion pour le favori de l’épreuve qui ne cesse d’enchainer les déconvenues en ce début de saison…
Surprenant le peloton, Earle attaque dans un faux plat montant à 7 kilomètres de l’arrivée, alors que le raidard final n’est toujours pas à l’ordre du jour : une montée sèche de seulement 2 kilomètres mais avec des passages à plus de 10, voire 15% ! L’australien entame la bosse finale avec 32’’ sur un groupe timoré, gardant ses forces. Le peloton commence à revenir, mais les pourcentages les plus durs sont désormais dépassés, et le grimpeur de poche de la Ukyo est toujours en tête ! La ligne d’arrivée se rapproche de plus en plus…et oui, il s’impose magnifiquement pour une vingtaine de secondes devant un peloton réglé par Monsalve et Nieto, alors que Marc De Maar concède plus de 4’ !
Etape 5 – Vallons – 131,2 km
Aujourd’hui c’est vallons ! De prime abord, nous sommes surpris par ce profil, mais c’est parce qu’on n’aperçoit la bosse redoutable du final. Si celle-ci ne permettra pas de créer des écarts ni de changement du général, cette tout petite montée, à peine 500m, sacrera le plus malin avec ses pourcentages redoutables en noir…De quoi faire frissonner au petit matin, avant de se dire que le tour sera ensuite terminé et que le repos salvateur viendra vous délivrer.
Placé stratégiquement en début d’étape, le col permet de filtrer les échappés et permet d’accoucher du seul membre encore assez puissant pour réaliser un écart significatif sur ses pentes : Christie (Sapura) s’est en effet échappé seul, tandis que des petits malins viennent le rejoindre à la suite de la descente. Cependant pas d’inquiétude puisque De Maar à envoyer ses coéquipiers de la Hengxiang rouler : à défaut du général, il espère au moins remporter une étape !
Les échappés lâchent 1 à 1, le premier attaquant en dernier tandis que les forces japonaise ont pris le contrôle du peloton : Bridgestone et Ukyo en tête de gondole, les équipes lâchent chacune leurs coureurs d’un côté et c’est finalement notre équipe qui se montre la plus maligne : Ishibashi vient tromper la vigilance d’Aberasturi qui surveillait Nishizono, ce qui permet à l’équipe de placer 3 coureurs dans les 5 premiers ! Et en sus, grâce aux bonifications, Ishibashi se replace à la 5ème place du général pour une petite seconde tandis que Monier vient conclure sa belle semaine à la 12ème place, mais surtout 3ème des favoris derrière l’intouchable Earle et Monsalve, qui n’avait pas chuté le 1er jour.
1er Avril 2017, 12h34
Une bien belle semaine en Taiwan, grâce aux belles performances de mes coureurs, j'en ai profité pour palabrer avec la population locale au sujet des coureurs taiwanais, ça ne fait pas de mal de se renseigner le plus possible sur les différent types de coureurs en lice. La semaine prochaine, retour en France, au Mans, où j'ai réussi à payer aux coureurs un stage de contre-la-montre par équipes en vue du Circuit des Ardennes International. Ce sera une première, histoire de tester nos machines de course et de vérifier les progrès de chacun. il faudra aussi cadrer cela avec l'objectif du top 10 au général - c'est bien pour cela que le clm va se révéler crucial...Enfin, peut être leur feront nous croire à un poisson d'avril ?
5 Avril 2017, 14h03"Oui bonjour, monsieur le directeur général ?!"
"Bien le bonjour Hugo, je souhaite ici te confier les résultas de notre conseil d'administration sur le devenir de l'équipe de cyclisme"
"Pas de problème, je vous écoute"
"Voilà, en raison du développement de la marque et de sa réussite, nous cherchons à nous implanter dans les pays en développement, en passant par le développement de l'équipe cycliste à l'international, et pour cela nous allons te confier les conditions de recrutement générale...:
- Recruter 2 coureurs Rwandais
- Recruter un coureur d'Amérique du Sud
- Recruter un ou des coureurs d'Asie
Pour le reste tu es libre de tes choix, cependant nous souhaitons toujours conserver une identité japonaise et une plus-value française !""Très bien, je verrais ce que je peux faire, notre programme de course colle parfaitement puisque j'ai déjà consulté quelques dossiers de coureurs asiatiques et nous allons bientôt partir en Afrique du Sud pour notre seule course africaine de la saison, cependant il va falloir que je trouve des contacts en Amérique du Sud, je vous recontacterais bientôt..."
Tut,tut,tut...