[WT'17] Bridgestone S4 - The End - Good Bye Bridgestone !

[Bad_Neos]

Nouveau petit sondage !

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Recap Mars & Avril & Mai

Il est loin le temps des classiques et du printemps…mais d’eux restent des souvenirs enivrants, à commencer par la victoire sur les Strade Bianche italiennes de Sam Oomen (Postbank) devant des cadors tels que Pantano (Katusha) et Woods (Cannondale). Pendant ce temps, le Dwars Door Vlaanderen sacrait une fois encore un non-flandrien en la personne d’Omar Fraile (DiData), devant Kuznetsov (Katusha) et Wynants (LottoNL). Au tour de l’E3 de passer dans l’escarcelle italienne avec la victoire de Sonny Colbrelli (Trek) devant Kristoff (Katusha) et son coéquipier Morkov (Katusha), c’est en revanche le roi de la planète cycliste, Peter Sagan (DiData), qui vient s’imposer à Gent-Wevelgem et sur l’enfer du Nord, Paris-Roubaix ! Devant Gaviria (QuickStep) et Boasson Hagen (Bora) la première fois, ce sont Moscon (Sky) et Van Avermaet (QuickStep) qui subiront sa loi en France.

Le sprinteur colombien de la QuickStep pouvait néanmoins se ragaillardir quelques jours plus tard en remportant Milano-Sanremo devant Matthews (Postbank) et Démare (Fdj) juste avant le final flandrien. A ces derniers ont ensuite succédé les classiques ardennaises, Liège-Bastogne-Liège en final mythique. L’Amstel Gold Race entamait la danse en sacrant Tiejs Benoot (Lotto Soudal) devant Valverde (Movistar) et Nibali (Bahrain), mais c’est ensuite le requin de Messine qui s’imposait au terme de la Flèche Wallonne devant Uran (Sky) et Zakarin (Katusha). La doyenne enfin, sacrait un troisième client en autant de course en la personne de Michal Kwiatkowski (Sky) devant…son coéquipier Sergio Luis Henao (Sky), Diego Rosa (Orica) et Wouter Poels (Sky) ! A noter la belle performance de l’équipe Cofidis en plaçant Cyril Gautier 7e !

Mais retournons un peu en arrière, très exactement début mars, où nous nous étions laissé sur les classiques. Intéressons nous maintenant aux premières courses par étapes de la saison, car oui, les classiques, c’est bien, mais qui sont les hommes forts sur plusieurs jours ? Pinot (Fdj) redonne en toute logique du blason à son équipe après une saison ratée en s’adjugeant Paris-Nice devant Jungels (QuickStep) et Uran (Sky), tandis que Zakarin (Katusha) matait Froome (Sky) et Adam Yates (Orica) sur la course des deux-mers. D’ailleurs le britannique devra attendre la Vuelta al Pais Vasco pour s’adjuger un général, devant le duo Bahrain Ion Izagirre – Nibali, ce dernier lui chipant la victoire finale pour quelques secondes en Catalogne, Adam Yates (Orica) finissant encore une fois troisième.

Enfin, en Mai s’opéraient les dernières courses World Tour avant la première échéance majeure de la saison, car qui dit Mai implique forcément Giro ! L’Eschborn Frankfurt était ravie par Gaviria (QuickStep) devant Trentin (QuickStep) et Cort Nielsen (Orica) tandis que Poels (Sky) crevait le ciel sur l’Amgen Tour of California et en Romandie. Derrière lui, on retrouvera Porte (Bmc) et Rosa (Orica) dans un cas, et Thomas (Sky) accompagné de Kangert (Lotto Soudal) sur le podium dans l’autre.

Les yeux sont tournés vers le premier Grand Tour de l’année, avec un Grand Départ du Danemark, Herning précisément ! Et il n’y a pas à sourciller, le plateau fait envie ! Dumoulin & Bauhaus & Oomen & Kelderman (Postbank), Kwiatkowski & Van Poppel (Sky), Mareczko & Modolo & Ulissi & Costa & Meintjes (Uae Emirates), Willwohl & Greipel & Konrad (Bora), Boudat & Molard (Direct Energie), Démare & Pinot (Fdj), Debusschere (Lotto Soudal), Sbaragli & Nibali & Izagirre (Bahrain), Nizzolo & Colbrelli (Trek), Wippert & Dombrowski & Formolo (Cannondale), Ewan & Cort Nielsen & Chaves (Orica), Bonifazio & Cavendish & Polanc (DiData), Küng & Roche (Bmc), Groenewegen & Mollema & Kruijswijk (LottoNL), Gaviria & Gilbert & Alaphilippe & Jungels (QuickStep), Kristoff & Zakarin (Katusha), Reguigui & Foliforov (Gazprom), Moscon & Majka & Henao & Landa (Sky), Aru (Ag2r) sont autant de favoris et d’outsiders dans les différents domaines où jouer la gagne !

Le prologue inaugural n’échappée pas au maitre de la discipline Dumoulin (Postbank), qui s’empare du premier Maglia Rosa. Moins à l’aise que le néerlandais dans l’exercice, Gaviria (QuickStep) ne lui prendra pas son maillot après la deuxième arrivée au sprint, toujours à Herning. Cavendish (DiData) lui chipait la victoire pour la dernière étape danoise à Horsens avant que les choses sérieuses ne commencent. Directement revenus en Italie, les coureurs enchainent sur un chrono-par-équipe dans les rues de Verone sacrant la Sky, donnant le Maglia Rosa à Kwiatkowski avant que Gaviria ne récidive à Fano le lendemain. La tunique changeait d’épaules à Porto Sant’Elpidio au terme de la première étape casse pattes, Moscon (Sky) l’enfilant grâce aux bonifications de la première place. La Marseillaise en haut de Rocca di Cambio suite à la victoire de Thibaut Pinot (Fdj), Moscon revenait le lendemain faire la nique aux grimpeurs à Lago Laceno. Toujours le Gav’ à Frosinone, Aru (Ag2r) décrochait sa première victoire sur ce Giro à Assisi, avant que Gaviria ne vienne encore s’emparer d’une nouvelle victoire à Montecatini Terme, puis à Cervere deux jours plus tard, Konrad (Bora) s’imposant entre temps à Sestri Levante. La dernière semaine fut le théâtre des grimpeurs avec la victoire de Zakarin en haut du Cervinia lors de la 14e étape ! Ag2r rajoutait une nouvelle ligne à son palmarès suite à la victoire de Calmejane à Lecco – Pian di Resinalli en échappée, avant que Rosas (Direct Energie) ne fasse de même le lendemain ! Aru, toujours lui, prenait encore une fois la tête à la Cortina d’Ampezzo lors de la 17e sans parvenir à distancer ses adversaires les plus directs, tandis que Gaviria s’imposait pour la 6e et dernière fois à Vedelago. Grosse surprise lors de la 19eme étape avec la victoire au sprint d’Andrea Vendrame (Androni) devant Mollema (LottoNL)et Molard (Fdj)…au sommet de l’Alpe di Pampeago Val di Fiemme ! Nibali venait ensuite glaner sa seule victoire d’étape sur cette édition du Giro le jour d’après au sommet du Passo dello Stelvio avant que son coéquipier Ion Izagirre vienne conclure cette 101e édition au terme d’un contre-la-montre bifurquant au travers des rues de Milan.

Au terme de ces trois semaines de course, c’est finalement le requin de Messine qui s’imposer devant le leader sortant Fabio Aru ! Disposant d’1’36’’ sur son rival, Zakarin complète le podium juste derrière, à 1’42’’ de la tête. Gaviria s’offre logiquement le maillot vert et Moscon celui du meilleur jeune, Sivakov (Bmc) échouant derrière lui mais s’offrant le maillot à Pois. La Sky, malgré l’abandon de Michal Kwiatkowski et de Danny Van Poppel, et avec la seule 5ème place de Mikel Landa à se mettre sous la dent, finit tout de même meilleure équipe. Ion Izaguirre vient glaner la 4ème place au général grâce à son solide travail d’équipier tandis que Pinot vient échouer 30’’ derrière Landa, à la 6e place. Derrière, le top 10 se passe à plus de 3’ du français, et se concluant même au-delà des 9’ du général, avec les places successives de Jungels (QuickStep), Cataldo (Astana), Chaves (Orica) et Kruijswijk (LottoNL).

Quoi de mieux que de conclure par les classements officiels ? Nibali (Bahrain) écrase logiquement le statut World Tour devant Sagan (DiData) et Gaviria (Quickstep), mais c’est finalement la Sky qui s’en sort le mieux au classement par équipes. Swift (Uae) tient lui solidement les rênes du classement Continental devant De Buyst (Lotto Soudal) et De Bie (Veranda Willems), Turgis 17e. Si Lotto Soudal et Uae Emirates trustent le haut du classement avec déjà plus de 2000 points chacun au Superprestige, la lutte s’annonce serrée entre les autres équipes, dont la Bridgestone…mais à distance, émargeant avec peine au dessus des 1000 points. Quand à Wanty et Direct Energie, elle s’enfoncent toujours plus dans la fange du bas de classement…

Ca y est, enfin, voici les invitations pour la Cyclassics Hamburg, alors voyons voir, 7 équipes sont candidates mis à part la notre : Cofidis, Delko, Gazprom, Lotto Soudal, Roompot, Uae Emirates et Verandas Willems…La lutte s’annonce serrée, d’autant plus que seules 3 équipes seront invitées !

[SebZé]

C'est bien de savoir comment ça évolue en World Tour. Comme ça, on ne sera pas perdu quand la Bridgestone y accédera

On croise les doigts pour notre équipe nipponne (ni mauvaise d'ailleurs ) pour la Wild Card pour Hambourg.

[Bad_Neos]

C'est bien de savoir comment ça évolue en World Tour. Comme ça, on ne sera pas perdu quand la Bridgestone y accédera

On croise les doigts pour notre équipe nipponne (ni mauvaise d'ailleurs ) pour la Wild Card pour Hambourg.

Bof pour l'instant ça va vu qu'il n'y a eu qu'un seul changement de sponsor en Wt (Sunweb -> Postbank), mais je pense qu'il y en aura quelque uns de plus l'année prochaine, l'année où on va vraiment jouer face aux Wt j'espère. Pour Hambourg, bah déjà Lotto et Uae prennent 2 places, la 3ème c'est ultra tendu vu que je sais pas trop comment marche le système dans le jeu

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Welcome home ! S’il est toujours intéressant de se mesurer aux plus frots pour atteindre un niveau respectable, il est appréciable de revenir au pays pour se ressourcer, et venir affronter la concurrence multiple qui se dégage entre toutes les équipes nouvellement créées à la suite de l’engouement progressif du vélo et du cyclisme dans les pays d’Asie et d’Océnie, et même du Moyen-Orient !

Tour of Japan – 2.1 – 21 au 27 Mai

Si l’on retrouve la concurrence asiatique habituelle en la personne de Christie (Sapura), Colli (Qinghai), Guardiola (Ukyo) ou encore Abdurrahman(Kfc), c’est bien d’une équipe WorldTour que vient la sensation : la QuickStep est présente au pays du manga, et compte bien s’illustrer au vu de l’effectif annoncé : Brambilla, Vermote, Thwaites, Oss, Vangenechten, Dupont, Hodeg, Kasperkiewicz. De notre côté, cela ne nous empêche pas de rêver au podium pour Mora, Boulo ou Monsalve tandis qu’Abe sera chargé de régler les emballages.

Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Matthieu Boulo, Ryo Chikatani, Manabu Ishibashi, Damien Monier, Yonathan Monsalve, Luis Mora, Adrien Niyonshuti

Etape 1 – Prologue Plat – 2, 7 km

Peu d’équipes ayant envoyé 8 coureurs, les coureurs de la QuickStep et de la Bridgestone sont donc parmi les premiers à s’élancer ! Et c’est Vermote qui vient directement claquer un gros temps de référence en 3’39’’ tandis que Niyonshuti, Mora puis Monier viennent buter à 2’’ ou 3’’ secondes du belge. Sha (Beijing) réalise une bonne entame de tour en finissant à seulement 1’’, tandis qu'Oss déçoit, déjà 5e à 2’’. Nauleau (7 Eleven) vient ensuite battre le tueur d’échappées pour 1’’, rapidement dépassé ensuite par son compatriote Boulo ! Nombreux sont ceux à s’élancer désormais et la marque ne s’abaisse toujours pas lorsque Abe vient mourir à 1’’ des deux français. La surprise est cependant de taille juste après lorsque l’inconnu Ruscetta (Hainan) vient réaliser un temps canon dans les mêmes eaux, laissant les organisateurs regarder la vidéo pour départager son temps avec les deux autres coureurs étant dans la même seconde…puisque personne ne viendra ensuite terminer dans le même temps, Christie et Okubamariam (Interpro) à 1’’, mais surtout Brambilla, 95e à 6’’ ! Comme toujours lors de ces chronos courts, les écarts à l’arrivée réalisent des surprises et permettent à Nauleau d’empocher le jaune devant Boulo et Ruscetta.

Etape 2 – Vallons – 128,2 km

Les choses sérieuses commencent dès le lendemain du chrono solitaire avec un magnifique parcours identique à celui de l’année dernière et empruntant l’ascension de Yosenji et ses quelques passages supérieurs à 10%. Enormément de courir profitent du fait des nombreux points distribués aujourd’hui pour tenter de se faire la malle et c’est finalement un groupe de 11 coureurs qui réussit à s’extirper en plusieurs temps du peloton à l’initiative de Mudgway (Rts). Leurs efforts devront rapidement êtres consentis, car malgré une avance de 3’ dès la première ascension, certains des échappées commencent déjà à lâcher…tout comme certains éléments du peloton !le faible kilométrage de l’étape offrant de plus peu de repos en conjugaison du relief, ce qui ne permet pas aux échappés de croire en leurs chances bien longtemps…sauf à 66 kilomètres de l’arrivée lorsque Colli, Okubamariam, Ayazbayev (Keyi), Fernandez (Ukyo) mais surtout Vermote sont à terre !

Rien de grave cependant pour tous ces coureurs qui rejoignent rapidement le peloton, ce même groupe avalant petit à petit les hommes de tête : à 40 kilomètres, ils ne sont désormais plus que 3 à l’avant de la course tandis que Nauleau montre déjà des difficultés à se maintenir dans le peloton. Il se fera d’ailleurs lâché très rapidement à la suite d’une antépénultième ascension de Yosenji, dans un groupe où l’on compte également Oss, Vermote, Hodeg et Vangenechten. Toujours 1’ pour l’échappée au pied de l’ascension finale, celle-ci leur est fatale face à un peloton d’une quarantaine d’unités lancé à vive allure. D’ailleurs, Boulo finit par prendre 16’’ au train sur une trentaine de coureurs, Torres (Kfc) en chasse derrière lui. L’espagnol, courant en chasse-patate, ne peut résister au retour du groupe des favoris qui le reprend sous la flamme rouge tandis que Boulo profite du faux-plat descendant final pour savourer sa victoire, Thwaites réglant le groupe à 21’’ !

Etape 3 – Plaine – 128,2 km

Toujours autant de points distribués incitent 5 coureurs à former l’échappée matinale, dans laquelle on retrouve Pujol (Ukyo). L’étape, hachurée par la présence de l’Oyada Tunnel (1,3km – 6,9%), se parcourt à un rythme élevé, malgré le crédit de 5’ accordé aux échappée à 100 kilomètres de la ligne. Coup du sort, les 3 premiers échappés du jour chutent juste après et ne réussissent à revenir sur leurs compagnons après un effort monstrueux, qui leur sera fatal par la suite, lâchant un à un dans les ascensions successives. Cela ne leur aurait toutefois pas suffit face au peloton rugissant qui rattrape les derniers rescapés à 5 kilomètres du but, dans la dernière ascension d’Oyada. C’est d’ailleurs un groupe de 7 qui s’en détache à son sommet : Niyonshuti, Boulo, Mora, Monsalve, Brambilla, Vermote, Torres, et ces trois derniers ne peuvent qu’assister à un triplé de l’équipe japonaise !

Etape 4 – Vallons – 131,5 km

C’est cette fois la montée de Kannomine (2,2km – 7,2%) qui vient entailler le parcours, déjà suffisamment dur avec ses routes étroites ! Cela n’empêche pas 13 coureurs de partir devant, dont les deux premiers du classement à pois, Bolor-Erdene (Ningxia), disposant de 50 points, et Mudgway (Rts), à 28 unités de lui. D’autres tentent également de ressortir à la suite du grimpeur, mais la Ukyo vient les contrôler tranquillement pour ne laisser sortir personne d’autre. Précaution inutile puisque même si 5 minutes sont accordés aux échappés, ils craquent déjà un par un à cause des redoutables pourcentages disséminés sur le circuit ! Néanmoins, malgré ce faux tempo imprimé, une chute se produit aux alentours du kilomètre 60 avec la senteur du bitume palpitant au travers des narines de Niyonshuti, Colli, Pujol, Vermote, Brambilla, Hodeg et Tecchio (Qinghai). Nauleau devra pour sa part abandonner.

. On peut ainsi dresser le constat suivant à 60 kilomètres de l’arrivée : l’échappée dispose d’un crédit équivalent à 6’, cependant, ils ne sont guère plus qu’une poignée devant, les lâchés les suivant telle une traîne, un à un, tandis que le peloton n’est déjà plus constitué que de 51 membres ! Ce nombre ne va cesser de se réduire par la suite lorsque la poursuite est engagée avec les hommes de tête, ou plutôt l’homme de tête en la personne de Bolor-Erdene. Hodeg, Thwaites ou encore Bieken (Keyi) craquent à leur tour dans l’avant-dernière ascension, laissant un petit groupe de 23 coureurs s’en aller sous l’effet du vent, car celui-ci est bien présent malgré son effet atténué. Le dernier échappé repris dans l’ascension finale, Monsalve vient faire la sélection, laissant un groupe de 12 coureurs selon au sommet de Kannomine, Guardiola et Christie à la trappe. Huang (Action) et Nardelli (7 Eleven) finissent également par craquer dans les derniers kilomètres tandis que la QuickStep décroche –enfin- son premier succès grâce à Vermote.

Le Tour of Japan est encore long...et la principale difficulté les attends désormais ! Evitant le chrono de l'année dernière, les équipes se farcirons tout de même le Fuji dans un format sprint ! Dans le prochain épisode :

-Bataille au Sommet
-Oss, ce sacré gazier
-Trois valent mieux qu'un
-La victoire à portée de main...

[Coxo]

Pic de forme pour Boulo?

[SebZé]

Pour l'instant, ça fait plus qu'assurer à domicile !

Courage pour la suite

[Bad_Neos]

Pic de forme pour Boulo?

Je sais plus mais je suis même pas sûr d'en avoir eu un.

Pour l'instant, ça fait plus qu'assurer à domicile !

Courage pour la suite

Brambilla vs Bridgestone Déjà 2 victoires, on va voir si on peut mieux faire, podium en ligne de mire ! (En même temps ma triplette Monsalve-Mora-Boulo ) (des indices dans le petit encadré du post précédent )

[Orodreth]

Mora 90 MO

[Bad_Neos]

Mora 90 MO

Presque

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Tour of Japan – 2.1 – 11 au 18 Mai (2/2)

Etape 5 – Montagne – 62,6 km

Un sprint au Fuji en somme ! 4 tours de circuit suivi de plus d’une dizaine de kilomètres d’ascension pour des pourcentages équivalents…de quoi faire frémir même les plus expérimentés. Cela n’empêche pas le lancement d’une échappée de 9 coureurs, encore une fois à l’initiative de Bolor-Erdene, et dans laquelle on retrouve Gani (Kfc), Ayazbayev (Keyi) ou encore Pujol (Ukyo). Leur crédit ne sera cependant jamais supérieur à 2’, et redescendra même à 1’24’’ au moment d’aborder les premières pentes du Fuji (11,6km – 10%). S’ensuit un moment de flottement dans le peloton, mais également en tête de course, pendant plusieurs kilomètres, tous redoutant de payer le contrecoup d’une attaque présomptueuse. C’est finalement Ayazbayev qui tente de partir seul à 7 kilomètres du sommet, avant de se faire rattraper un peu plus loin par Bani, Pujol et Ino (Intepro), Bolor-Erdene ayant craqué. Derrière, le peloton s’est déjà étiré malgré le faux tempo et la moitié du peloton au bas mot est en difficulté pour garder le contact avec le devant du groupe, quasiment toute la QuickStep à l’arrêt. Le kazakhe de la Keyi s’en sort franchement bien en se débarrassant de ses compagnons d’échappée, mais il se fait finalement reprendre à 3,4 kilomètres de l’arrivée sous l’accélération de Tecchio (Qinghai), que seuls Mora et Monsalve tentent de suivre, Boulo, Brambilla et Abdurrahman plus en difficulté.

Brambilla commence cependant à rentrer tout doucement sur nos coureurs…avant d’être victime d’une fringale foudroyante à 2 kilomètres du sommet ! Abdurrahman puis Boulo en profitent pour le déposer tranquillement tandis que devant, Monsalve à laissé partir Mora, plus frais. Manquant de quelques mètres, notre vénézuélien vient échouer juste derrière Tecchio qui aura réaliser une montée dantesque, sans toutefois se congratuler du jaune…au profit de Mora, tandis que Boulo vient finir devant Abdurrahman en le doublant dans les derniers mètres, Brambilla s’étant pris une écharde de plus de 3’ !

Etape 6 – Vallons – 122,8 km

Toujours plus loin dans l’effort et la surenchère, c’est un circuit encore plus compliqué proposé aujourd’hui avec une absence de temps morts : montée et descente seront le lot des coureurs. D’ailleurs, le vent vient même se rajouter à la fête en soufflant une petite brise, et l’appréhension est telle qu’aucune attaque ne vient troubler les 10 premiers kilomètres de courses…puisque c’est la chute de Nardelli (7 Eleven), Okubamariam (Interpro) et Kasperkiewicz (QuickStep) qui retient l’attention.

. Cela permet tout de même de décanter la course lorsque fuse Bolor-Erdene, accompagné de Bieken (Keyi) et de 4 autres coureurs. Le peloton ne veut pas y laisser des plumes et roule pour sa part à l’économie, accordant plus de 5’ avant même la mi-course ! Les choses sont tout de même bien corsées car malgré le rythme peu soutenu, le peloton n’est déjà plus constitué que de 56 membres à 60 kilomètres du terme de l’étape…et la radio informe les coureurs que Oss, ayant échappé aux écrans radars, à déjà repris la moitié du temps de l’échappée afin de rejoindre les coureurs de tête, à l’insu de tous ! Il finit par rentrer bien rapidement lorsqu’en même temps, Laraudogoita (Ukyo – 9e) ne chute à 55 kilomètres de l’arrivée en compagnie de Huang (Action – 12e) et Hodeg.

4’ toujours en leur faveur à 44 kilomètres de l’arrivée, les échappés commencent à croire en la victoire malgré le retour de Oss tandis que se succèdent les chutes dans le peloton et les groupes attardés par la faute d’un vent d’une trentaine de km/h. Cela permet aux hommes de tête de prendre jusqu’à 6’ à 28 kilomètres avant que la Bridgestone n’accélère enfin la vingtaine franchie. Niyonshuti saborde de 1’ l’écart en 5 minutes et force pour faire craquer derrière lui : ils ne sont désormais plus que 16 dans sa roue, Amadori (Interpro – 8e) et Torres (Kfc – 7e) lâchés. Devant, il ne reste plus que 5 kilomètres, et à la surprise général, Oss s’est enterré en compagnie de Peralta (7 Eleven) et Wilson (Kfc) tandis que Tokuda (Ukyo) attaque Bieken et Bolor-Erdene pour le gain de l’étape ! Bien lui en prends car ses compagnons s’écroule et il peut aller chercher une victoire méritée tandis que derrière, seuls Brambilla, Tecchio et Abdurrahman ont réussi à suivre le trio Bridgestone, Laraudogoita distancé avec Niyonshuti, Perez et Guardiola. Brambilla vient ensuite régler le groupe des favoris, mais à 3’50’’ de la tête.

Etape 7 – Plaine – 111,2 km

7 échappés partent dont Pujol et Abe, qui sent le bon coup au vu de la distance et du nombre de coureurs, car une relance de 7 autres coureurs avec notamment Suzuki (Utsunomiya) vient les rejoindre juste après, leur permettant d’obtenir un écart de quasiment 3’ très rapidement. Redescendu ensuite à 2’ pendant la majeure partie de la course malgré la chasse d’Hodeg et de la Lx, l’écart se stabilise à 1’ aux 20 kilomètres, 40’’ aux 8. Les échappés abordent finalement le tronçon final et Abe lance son sprint, distançant rapidement ses compagnons ! Notre japonais à course gagnée, mais il lève les bras trop tôt et se fait sauter dans les derniers 100 mètres…

19 Mai 2018, 13h18

Cette dernière étape est une déception, mais plus que ça, la joie de remporter le tour national est présent, surtout avec 3 hommes aux avant-postes, le classement du Sprint, des jeunes et de l’équipe et deux étapes ponctuées par de nombreux podium pour finir ! Il est cependant nécessaire de ne pas nous reposer sur nos lauriers pour pouvoir se remobiliser et continuer à agir ainsi tout au long de la saison !

[Coxo]

#MonopoliseLaCourse

Mais franchement il te manque que le maillot de grimpeur et t'as tout gagné
T'es pas censé être en difficulté maximale?

[Bad_Neos]

#MonopoliseLaCourse

Mais franchement il te manque que le maillot de grimpeur et t'as tout gagné
T'es pas censé être en difficulté maximale?

La marque des champions C'est juste qu'il n'y a quasiment aucune concurrence mis à part Tecchio (72 Mo) et Brambilla (75 Mo - 77 Val) mais je pense que ce dernier n'était pas en forme vu qu'il n'a jamais su se debarasser des autres favoris, en plus esseulé au Fuji j'étais surpris de le voir craquer si tôt (il se prends quand même 2' sur Boulo à 68 Mo qui devait avoir juste 70 avec la Fdj), donc du coup la difficulté maximale n'a que peu d'impact. Si tu veux plus de difficulté, tu verras la route du Sud, il y a Bardet

[SebZé]

Oh la la la la !

La Bridgestone qui aligne les victoires aussi vite et efficacement qu'un un chef sushi alimentant un tapis roulant

[Bad_Neos]

Oh la la la la !

La Bridgestone qui aligne les victoires aussi vite et efficacement qu'un un chef sushi alimentant un tapis roulant

Et je les découpe en plus !

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Tour de Kumano – 2.2 – 1 au 4 Juin

La principale concurrence viendra de la Nippo ! En effet, la concurrence japo-italienne, retombée d’un cran suite à de mauvais résultats l’an passé emmène Oscar Gatto découvrir le Japon avec Nakane comme guide et Filosi comme sprinteur.

Effectif Bridgestone : Tom Davison, Ryohei Komori, Ryota Nishizono, Muhamad Adiq Othman, Jimmy Turgis, Genki Yamamoto

Il est toujours difficile de savoir qui sera un favori ou même un outsider sur un prologue aussi court…c’est en tout cas Suzuki (Utsunomiya) qui garde un temps la marque de référence en 2’44’’, tandis que notre premier coureur, Yamamoto, arrive après une trentaine de concurrents et abaisse la marque d’une petite seconde. Othman vient finir dans le temps de Suzuki par la suite tandis que Nishizono échoue dans le même temps que son parallèle rouleur. Seuls Kobayashi (Nippo) et Filosi viennent inquiéter l’équipe en finissant également à 1’’, mais la Bridgestone enfonce le reste avec Komori, toujours en 2’43’’, puis Davison et Turgis en 2’42’’ qui mettent 3’’ à Gatto. C’est donc un tir groupé pour l’équipe avec les 6 premières places !

Etape 2 – Plaine – 110,4 km

Les coureurs mettent quelques kilomètres pour s’échauffer et peinent d’abord à lancer une attaque coordonnée, mais le passage du premier tour relance les ardeurs et se sont finalement 5 coureurs qui filent sur la route et obtiennent un crédit de 3’ tandis qu’une grosse chute se produit à 72 kilomètres de l’arrivée, Kobayashi, Filosi, Guardiola, Lasca (Ukyo), Gatto, Hsu (Action), Torres (Kfc), Okubamariam (Interpro), Abdurrahman et 5 Bridgestone impliqués, seul Turgis passant.

3 abandons sont constatés dans le fossé jouxtant la route, dont celui de Tokuda (Ukyo). Le peloton finit par rentrer facilement sur le groupe de notre français grâce au travail de la Lx et de la Kspo…mais Komori rechute à 31 kilomètres de l’arrivée avec Gatto, Lasca, Abdurrahman, Guardiola, Lienhard (Utsunomiya), Filosi et Abdurrahman, ce qui conduit à l’accélération au train de l’équipe tokyoïte…qui file à 5 rattraper les hommes de tête !

Toujours 1’51’’ pour ces derniers, le peloton est relégué à 1’36’’ du groupe, la suite se résumant à une bagarre Ukyo/Utsunomiya/Nippo contre Bridgestone. Aux 15 kilomètres, l’équipe est revenue à 1’00’ de la tête et n’a pas perdu de temps sur les poursuivants, Nishizono se relevant ensuite, son travail terminé. Un travail exceptionnel qui aura permis à l’équipe de revenir à seulement 40’’ aux 8 kilomètres…mais cela ne sera pas suffisant pour disputer la gagne puisque Li (Hengxiang) attaque au sommet de la dernière bosselette. Son mouvement entame une accélération de la tête qui perds de moins en moins de temps et qui permet à Lee (Gapyeong) de s’imposer, la Bridgestone heureusement dans le même temps, mais le peloton à 1’50’’ !

Etape 3 – Vallons – 119,4 km

Vivement, 8 coureurs s’échappent dès les premiers hectomètres de course, le drapeau à peine levé. Ils prennent rapidement une avance de 3’20’’ tandis que pour Gatto, les ennuis continuent avec une crevaison de la roue arrière dès le premier sprint intermédiaire. La montée de Seinmaida, 3.3km à 6.6%, est avalée à un rythme furieux sous l’impulsion des Nippo qui réduisent l’écart petit à petit jusqu’au Mont Fudatate, où plusieurs échappées craquent, seulement 1’48’’ pour les restants au sommet. Wilson (Kfc) est sacré dans les deux montées tandis qu’une lourde chute impliquant Nishizono, Othman, Komori, Hi (Utsunomiya), Nardelli (7 Eleven) ou Abdurrahman se produit, la plupart des sprinteurs déjà lâchés se prenant également une bonne gamelle par la suite en répercussion.

Lasca est parmi les coureurs qui ne se relèveront pas, mais parmi ceux debout, 5 Nippo et 5 Ukyo continuent d’emmener un peloton qui à du coup bien réduit. Les échappés de la journée précédente commencent à céder du terrain, mais certains résistent étonnement bien, notamment le maillot jaune qui réussit à agripper le groupe de 25 après les routes malplates poursuivant jusqu’au dernier grimpeur. D’ailleurs, Wilson en profite pour lâcher ses compagnons harassés sur ces portions mais se fait reprendre à 1 kilomètre du dernier grimpeur par un peloton reconstitué…mais qui ne tarde pas à reperdre des éléments pour que seulement 24 passent dans le même temps au sommet, avec toujours plusieurs membres de l’échappée qui résistent vraiment bien ! Le groupe finit par aborder très rapidement le final et Guardiola en profite pour lancer en premier, ce qui le condamne à se faire déborder par Turgis dans la dernière ligne droite, ce dernier récupérant la tunique de leader ! Tir groupé des Nippo, 4/5/7/8/9/10èmes.

Etape 4 – Plaine – 106,6 km

Lorsque Park (Korail) réussit à sortir après une dizaine de kilomètres, il n’imaginait pas prendre autant de temps au départ, car une chute dès les premiers kilomètres lui réussit plutôt bien ! Produite en plein cœur du peloton, la chute entraine notamment Hi, Filosi, Nakane et Lienhard à terre, sans grands dommages qu’une petite frayeur, mis à part pour 4 coureurs dont Suzuki (Utsunomiya).

Revenus vite, ils observent ensuite Park se démener à l’avant, bien isolé, avec à peine 1’30’’ pour lui tenir compagnie. Heureusement pour lui, Akparov (Beijing) prends pitié de lui et vient le rejoindre, permettant une hausse d’une minute de l’écart tandis que les crevaisons se succèdent…pour les deux premiers du classement à pois, Wu (Rts) et Wilson (Kfc). Une autre chute à 55 kilomètres de l’arrivée vient pertuber la dynamique de retour du peloton puisque plusieurs favoris dont Othman sont impliqués : il met plus de 30 kilomètres à revenir, car le peloton, bien qu’il ait mis une énergie minimum à consacrer à la poursuite, n’a pas voulu revenir trop vite, sans quoi notre malaisien n’aurait pu revenir.

Il n’empêche qu’à 20 kilomètres de la ligne, toujours 1’ à signaler, tout comme aux 10 kilomètres ! Les courbes du circuit sont favorables à l’échappée qui se dispute la victoire tandis que les Bridgestone viennent truster les 5 premières places du peloton…

4 Juin 2018, 21h59

Bien joué les gars ! Une victoire de plus à notre palmarès qui nous permet de nous distinguer, en espérant recevoir l'une ou l'autre invitation pour les classiques d'Août...mais il est temps de prendre quelques jours de repos et d'entrainement pour venir ensuite, pour une partie de l'équipe, sur les routes coréennes, et pour l'autre se mesurer à la concurrence sur la Route du Sud où se murmure la présence de Romain Bardet...

[Coxo]

Bridgestone est sur le Tour du Kumano (et du Japon aussi d'ailleurs) ce qu'est la Mitchelton sur l'Herald Sun Tour...

Un bourreau pour la concurrence

[Orodreth]

Non mais Asie ton équipe est surcheaté.

[SebZé]

Allez !

La même en Corée pour faire le plein de confiance avant d'aller sur la Route du Sud où il en faudra

[Bad_Neos]

Bridgestone est sur le Tour du Kumano (et du Japon aussi d'ailleurs) ce qu'est la Mitchelton sur l'Herald Sun Tour...

Un bourreau pour la concurrence

Ne nions pas les efforts de la concurrence (et puis bon vu que je me prends une rouste en France, on va dire que ça compense )

Non mais Asie ton équipe est surcheaté.

Oui Mais bon, je pense que ce sera déjà légèrement plus complexe l'année suivante quand je vois déjà des Soto ou des Hi arriver en pleine progression, sans oublier qu'entre les différentes promotions et relégations, on peut avoir de (bonnes et mauvaises) surprises. Par exemple Cimolai pour la Wilier, même s'il n'aura pas été en forme, ou encore la QuickStep venue sur le Tour du Japon. Et puis je gagne pas toute les étapes quand même

Allez !

La même en Corée pour faire le plein de confiance avant d'aller sur la Route du Sud où il en faudra

Nos destins se verront bien différents entre Corée et Route du Sud (qui se déroulent en même temps ). Les temps sont également dur pour le début du Tour d'Autriche, mais bon, ce n'est que le début

[Bad_Neos]

Tractations...

Le soleil brûlant de Juin permet aux coureurs de faire plus ample discussions et de se raconter des blagues, anecdotes et autres au fil de leurs entrainements. Jets d’eau et changements de rythme sont nombreux, mais ce n’est pas la mon programme, laissant mes directeurs sportifs s’occuper de cette joyeuse bande avec l’aide de Damien qui commence à s’occuper de diverses fonctions pour rentrer dans le cadre de son futur. Ma destination est tout autre que l’arrière-plan du Japon, où se mêlent petites routes escarpées et grands bouts droits et qui permettent de s’exercer dans tout compartiment, puisque c’est aujourd’hui que commencent les tractations avec le sponsor tokyoïte…rendez vous dans le quartier de Ginza, au siège social de la compagnie, pour discuter avec le Grand Directeur de la Bridgestone Company. Rien que d’y penser, mes jambes flageolent et mon pouls s’accélère, mais c’est un point de passage obligé pour l’avenir de l’équipe !

Non pas oppressant par sa taille, somme toute respectable, je ne peux m’empêcher de rester un moment abasourdi avant de rentrer dans le bâtiment de la compagnie. Une des premières fois que je rentre ainsi dans un bâtiment d’entreprise, ce qui me donne cette sensation de nouveauté qui se mêle à une petite allégresse mais également à une tension qui ne peut être masquée…La réceptionniste m’indique rapidement la pièce du rendez-vous, ayant du lui répéter plusieurs fois à cause d’un bégaiement honteux…me guidant par monts et par vaux jusqu’au lieu fatidique, la porte s’ouvre, me dévoilant les personnages présents à l’intérieur tandis que la jeune dame retourne vaquer à son poste. Guindé, le dos bien droit, l’œil vif mais tout de même noirci, presque de glace, le Grand Directeur, accompagné du directeur du développement sportif de l’entreprise, un petit homme sec et noueux, me regarde du haut de son fauteuil de bois de sapin brillant, parfaitement lissé et nettoyé, derrière une grande table de bois brut, incisée en son milieu d’une grande vitre, donnant un certain charme à la pièce, rendant ses murs vides moins austères, l’atmosphère de la pièce légèrement plus accueillante. Ni une ni deux, il me fait signe de m’asseoir à l’une des chaises ornant le pourtour de la table, et entame directement la conversation :

« Bien le bonjour Mr. Dru, nous sommes ravis de pouvoir vous accueillir au sein de notre siège. J’espère que vous prendrez cela comme l’intérêt manifeste que nous portons à l’avenir de l’équipe et des retombées qu’elle permet. Je tiens à m’exprimer sans fard : nous sommes ravis des performances que vous avez déjà réalisées avec les recrues de l’intersaison précédente, mais nous souhaitons franchir un palier pour pouvoir vous permettre de rester de façon permanente sinon durable au sein de la 2ème division cycliste, voir même de pouvoir rêver mieux… »commence t-il dans un grand sourire, d’un air légèrement froncé –pour voir ma réaction ?

« Croyez moi quand je vous dis que tout les coureurs semblent ravis de la situation actuelle qui leur permet de porter un grand secours à nos leaders, et vous me voyez également ravis de voir la convergence de nos idées, mais soyons précis, Mr. Le Président, nous savons tous trois que si nous sommes réunis en ce jour, c’est pour discuter de l’ensemble du budget que vous êtes prêt à débloquer afin d’alourdir l’effectif, et des partenaries potentiels que vous pouvez nous aider à trouver. Comme je vous l’ai dis dans le communiqué que j’ai récemment envoyer à votre compère ici présent il y quelques jours, je pense –au vu des résultats de l’année précédente de celle en cours- qu’être passé à 50 000 euros de budget à permis un accroissement substantiel de l’effectif, mais nous sommes désormais passés en ContinentalPro et je pense tabler la réserve pour encadrer l’effectif à environ 120 000 euros, qu’en dites-vous ? » A cette mention, les deux bureaucrates se regardent du coin de l’œil, l’un deux ajustant le col de sa chemise d’un doigt, de petites gouttes de sueur commençant à ruisseler au coin de ses tempes –un mauvais présagé pour moi ou suelement significatif de la chaleur accablante ?

« Je ne vais pas vous mentir, bien que le projet que vous portez par notre entremise se voit ouvrir de grands horizons grâce à votre résultat, nous ne pouvons être dans une optique de long terme bien que le sponsoring soit encore effectif l’an prochain. Rien ne garanti que vous saurez vous frotter aux courses majeures du calendrier, d’ailleurs nous n’avons pas réussit à obtenir d’invitation pour cette année (A ces mots, je ne peux m’empêcher de soupirer de désespoir…), et il faut bien comprendre que cette entreprise n’est qu’un bout minuscule de la gigantesque usine mise en place par notre société, c’est pourquoi nous tablons sur environ 90 000 euros pour l’année suivante, un gain qui se verra exacerbé si vous réussissez à prouver votre efficacité une fois de plus… »
Soupir, double soupir, les choses se passent plus mal que prévue, il sera difficile de recruter un rai leader assez renommé malgré mes quelques contacts, et je sens déjà que l’entreprise ne cédera pas sur ce point. Je me force à accepter sans laisser transparaitre mon doute et mon scepticisme…

« Je comprends, je ne discuterais pas de ce point avec vous malgré un léger désappointement, mais dans ce cas vous devrez me convaincre avec d’autres arguments…. »

« Justement, Mr. Dru, nous y venons. Nous savons tous que nous ne sommes pas des spécialistes en matière de cyclisme, et le vivier japonais n’est pas forcément des plus…complets à défaut d’être chaotique et balbutiant, et si votre initiative de faire parvenir des jeunes est louable, nous souhaitons que vous vous concentriez un petit peu plus sur les pays d’Asie, d’Afrique ou du Moyen Orient, vous devriez bien trouver là-bas de potentiels leaders pouvant rivaliser avec certains cadors européens mais pour un salaire moindre, quitte à revoir votre carnet d’adresse… »

[...]

Les enjeux sont acquis mais ils sont à chaque fois plus durs...Si la réunion ne s'est pas forcément déroulée du point de vue dont je l'espérais, il n'en reste pas moins que certaines grandes directives ont ainsi été mises en place et qu'il va falloir les appliquer dans les moins à venir pour rester visible sur le marché des transferts...Pas la peine d'encombrer les coureurs de toutes ces idées noires, ils en font déjà bien assez de leur côté...

[Coxo]

Non mais Asie ton équipe est surcheaté.

Oui Mais bon, je pense que ce sera déjà légèrement plus complexe l'année suivante quand je vois déjà des Soto ou des Hi arriver en pleine progression, sans oublier qu'entre les différentes promotions et relégations, on peut avoir de (bonnes et mauvaises) surprises. Par exemple Cimolai pour la Wilier, même s'il n'aura pas été en forme, ou encore la QuickStep venue sur le Tour du Japon. Et puis je gagne pas toute les étapes quand même

Tu les prends dans ton équipe

[Bad_Neos]

Non mais Asie ton équipe est surcheaté.

Oui Mais bon, je pense que ce sera déjà légèrement plus complexe l'année suivante quand je vois déjà des Soto ou des Hi arriver en pleine progression, sans oublier qu'entre les différentes promotions et relégations, on peut avoir de (bonnes et mauvaises) surprises. Par exemple Cimolai pour la Wilier, même s'il n'aura pas été en forme, ou encore la QuickStep venue sur le Tour du Japon. Et puis je gagne pas toute les étapes quand même

Tu les prends dans ton équipe

Soto est Espagnol, Hi est sous contrat . Déjà que je suis en négociation défavorable avec RJVR me porte pas la poisse...

[Coxo]

Tu l'as trankilou RJVR.

En vrai si tu arrives à l'avoir la saison suivante en WT