[WT'17] Bridgestone S4 - The End - Good Bye Bridgestone !

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Championnats Nationaux

Messagepar Orodreth » 18 Fév 2018, 22:03

Ce championnat au Venezuela :moqueur: Faut balancer du regens là.

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 18 Fév 2018, 23:00

Orodreth a écrit:Ce championnat au Venezuela :moqueur: Faut balancer du regens là.

9, c'est un bon chiffre :niais: (même si je resterais fidèle au 8 toute ma vie :lol: )




Internationale Osterreich Rundfahrt – 2.HC – 2 au 9 Juillet


Image


C’est peut-être bien l’épreuve la plus prestigieuse, tant en terme de plateau que d’étapes, qui se présente à nous parmi les courses courues durant cette année 2018. On connaît mieux l’Autriche pour ses skieurs tels Marcel Hirscher, mais elle décolle petit à petit au sein du gratin mondial, en témoigne la victoire de Zoidl en 2017 devant quelques cadors du peloton dont Atapuma, passé à la Sky à l’intersaison et qui revient dans la bataille. Paterski, G. Izagirre et Geoghegan Hart seront ses principaux équipiers face à la Bora de Konrad (Puccio, Postlberger), la Fdj de Gaudu (Cardona, Eiking), la Bmc de Meurisse et Roche…Gallopin (DiData), Geschke (Postbank), Costa (Uae) et Muhlberger (Amplatz) viennent en outsiders, tandis que Doull & Wan Wiah (Sky), Bonifazio & R. Janse Van Rensburg (DiData), Ferrari & Guardini & Swift & Modolo (Uae) du côté pointe de vitesse. De notre côte, c’est la grosse côte, pas d’objectif, mais des coureurs capables d’obtenir de bons résultats si tant est que la forme soit bien présente !


Effectif Bridgestone : Tom Davison, Ryohei Komori, Shiki Kuroeda, Ryota Nishizono, Adrien Niyonshuti, Jimmy Turgis, Genki Yamamoto


Etape 1 – Prologue Montagneux – 800 mètres




Seulement 800 mètres à parcourir, mais déjà du très lourd à s’offrir au niveau des mollets puisque les pourcentages présents flirtent allégrement avec les 10% dans la montée du Kitzbuheler Horn ! Direction Alpenhaus pour régler la mire, Stannard (Fdj) vient offrir un premier gros chrono de référence en 3’02’’, devant Swift pour 6’’, Niyonshuti à 11’’, puis Roche à 7’’ et Paterski à 5’’. Hier (Tirol) vient faire parler la poudre sur son territoire, 2e à 2’’, tout comme Pernsteiner à 4’’, devenu lieutenant de luxe pour Zoidl au sein de la Felbermayr. Herklotz vient enfin confirmer les espoirs placés en lui en abaissant la marque d’1’’, mais il ne peut ensuite résister à l’arrivée inexorable des favoris. Mülbherger prends le leadership en moins de 3 minutes, 2’56’’ précisément, battant même le tenant du titre, Zoidl, de 4’’, puis Meurisse pour 3’’. Malheureusement pour lui, Konrad vient engranger une nouvelle victoire sur sa chasse-gardée en 2’53’’, devant Atapuma et Gaudu à 1’’, Costa clôturant à 9’’. Côté Bridgestone, ça ne démarre pas bien fort, avec un seul membre dans le top 40.






Etape 2 – Plaine – 182,7 km




Une des seules occasion pour les sprinteurs avant les grosses échéances de haute montagne qui jalonnent l’épreuve, les baroudeurs font néanmoins partie intégrante de l’équation à résoudre : Sieberg (Postbank) et Niyonshuti sont les premiers attaquants dans les hautes vallées d’Autriche, suivis par 4 autres coureurs, sans cependant créer un écart conséquent puisqu’Umhaller (Tirol) ne laisse pas grand monde sortir, malgré les multiples attaques jouxtant sa machine. Enfin, au moment de la jonction entre les deux premiers groupes, de nouvelles redites suivent leurs cours, heureusement toute contrées par Seigle (Fdj), ce qui permet aux 6 gaillards de devant de partir à leur guise, bien qu’Aldiwani (Pegasus Sports) ne puissent en profiter longtemps, lâché juste après ! L’énergie consommée est cependant non négligeable, et seulement 4’ en faveur du groupe de tête au premier grimpeur remporté par Niyonshuti, les carottes ont déjà l’air cuites…Sieberg vient déjouer le coureur du Rwanda lors de l’ascension suivante, plutôt apparentée à un long faux-plat qui n’aura pas favorisé les offensives. A noter qu’ils ne sont déjà plus que 3 après celui-ci, seul Huppertz (Lotto-Kern Haus) réussissant à accrocher le bon wagon. Cependant, Niyonshuti se retrouve seul bien rapidement, Sieberg craquant dans l’enchainement vallonné, Huppertz laissant ses dernières forces au dernier Sprint Intemédiaire…Moins d’une minute au pied de la dernière bosse, les choses sérieuses commencent à être abordées lorsque Krizek (Tirol) vient chuter en emportant une bonne dose de sprinteurs : Ferrari, Kump, Auer (Felbermayr), Soupe (Fdj), mais surtout Guardini et Wan Wiah ! Turgis en profite pour lancer son estocade dès les premiers pourcentages et se défait de Dougall (DiData), et ne peut que déposer Niyonshuti, initialement prévu comme rampe de lancement. Constat : 45’’ à 15 kilomètres de la ligne, la bataille s’annone rude, peut être top ? Cela n’empêche pas Turgis de se lancer à Corps Perdu dans cet effort solitaire tandis que Geschke, Pernsteiner, Rahn (Bora) et Roche sont pris dans une chute sous le rythme !






Doull, Wisniowski, Izagirre et Hart se sont eux relevés pour attendre Wan Wiah, ce qui laisse un peloton fauché de certains éléments important, seulement 40 devant ! Turgis voit sont écart se réduire come peau de chagrin, 27’’ aux 5 kilomètres…l’équipe y croit un instant, mais notre français vient finalement manquer de forces et s’incline seulement à la flamme rouge ! Bonifazio ne laisse pas passer cette occasion pour accroître son palmarès devant Meurisse, qui grappille déjà en perspective du général.






Etape 3 – Plaine – 200,4 km




Lucides par rapport à nos chances de faire une bonne performance au général face aux cadors présents et au vu de notre état de forme peu optimal, Niyonshuti se bat une deuxième journée à l’avant afin de gagner son maillot ! Gall (Tirol), Zimmerman (Felbermayr), Mansouri (Veranda Rideau), Romano (Uae) et Umhaller (Amplatz) seront ses compagnons de cordée. Regroupement général en tête de course après une douzaine de kilomètres, l’écart ne passe jamais la barre des 4’30’’, trop nombreux, surtout que la chasse se déclenche tôt sous l’impulsion des Rad-Net de Gessner, frustré de sa 3ème place hier. L’écart oscille, redescend à la minute au 2ème sprint, remonte à 3’’ au pied de l’Hochecken, remporté aisément par Niyonshuti devant Gall, craquant à 600 mètres du sommet et Romano ne disputant même pas les points !




Cette action aura permis d’éliminer les membres les plus faibles de l’échappé et de porter le gap à 7’15’’, Mansouri, Romano, Gall et Umhaller tirant la langue sous l’effort, le reste à plus de 2’ derrière Zimmerman. Ils sont repris un à un par la bouche haletant du peloton qui commence à forcir l’allure, ce dernier ne voulant pas se faire piéger avec les deux dernières ascensions non répertoriées…Celles-ci arrivent bien vite et provoquent de nombreux dégâts, tant à l’arrière qu’à l’avant, puisque non seulement Niyonshuti se débarrasse de tout ses adversaires, mais seul un groupe d’une quarantaine d’unités parvient à passer, 38’’ derrière notre coureur à 23 kilomètres de l’arrivée. Malgré une temporisation permettant aux sprinteurs de rentrer, Niyonshuti est repris et rien ne vient s’opérer dans l’ultime montée, tant et si bien que c’est maintenant le temps de l’emballage final ! Et surprise, puisque Meurisse vient surgir devant les pur sprinteurs en comptant sur son jump et s’impose tandis que Kuroeda prends un top 5 !






Etape 4 – Vallons – 178,7 km




Encore et toujours Niyonshuti pour initier l’échappée matinale, il est cette fois poursuivit par Tenbrock (Lotto-Kern Haus) et d’autres coureurs dont la grimpette n’est pas le principal atout –s’ils en possèdent. Cependant, Owen (Bmc) vient embrayer le gros plateau et ne laisse pas l’écart se creuser, si bien que Blanco (La Aluminios) craque…et laisser filer les autres baroudeurs qui prennent le large après une vingtaine de kilomètres de bataille. Niyonshuti largement le plus fort devant, progresse rapidement et prends les points du Maria Toferl puis du Jauerling.




La bataille au sommet pour les pois est favorable au peloton, puisque si l’écart avait finit par attendre les 8’, il est finalement redescendu à 3’ au terme de la descente concluant la première partie de course, seuls Koep, Tenbrock et Gall étant parvenus à tenir le rythme derrière Adrien. Koep, puis Gall, sont finalement lâchés lorsque Tenbrock attaque ses compagnons à 43 kilomètres du terme, Niyonshuti ne laissant pas passer cette accélération. S’entame alors une partie de poker menteur entre les deux échappés, mais ils sont finalement repris peu après le pied de l’avant-dernière bosse ! D’ailleurs, c’est dur également pour les Brigdestone puisque Kuroeda se sent mieux que Turgis ou Davison…la tendance se confirme lorsque Bohli vient tout faire exploser pour la Bmc en compagnie de Roche et Wallays.




Le Sonntagberg approche, ses 3 kilomètres rivalisant de cruauté avec des pourcentages supérieurs parfois aux 14% ! Bridgestone est rapidement sortie par le rythme infernal imprimé, Gaudu se profilant en tête un peu devant le peloton. Cependant, c’est Konrad qui rattrape le jeune français et qui s’offre une deuxième victoire, tout en prenant une meilleure option pour le général en créant un léger trou, et reprends en sus la tunique ! Kuroeda vient lui prendre un surprenant top 20 dans la roue de Pernsteiner et Herklotz, mais le reste finit bien loin (Davison à 2’54’’, Turgis à 4 ‘36’’).








Un début mi-figue mi-raisin avant un triptyque montagneux dense et intense ! Les sprinteurs pourront également s'offrir une dernière occasion s'il n'auront pas accumulé trop de fatigue après les deux courses de côte au programme. Dans le prochain épisode :

-Sommet en vue...mais la meute aussi
-Partir sans relâche
-Sprint Royal
-La dernière chance...

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 20 Fév 2018, 21:29

Peu de temps, qui ne me laisse pas forcément l'envie pour faire de gros gros trucs, la preuve en est, je commence à peine le Qinghai, même si je compte reprendre bien rapidement. La faute à emploi du temps chargé cette semaine (4x 19h chez moi + la semaine dernière 3x :diantre: ) qui m'empêche de m'investir pleinement, en sus des autres sections où je réaliser d'autres projets, je m'excuse donc de la pauvre densité, je trouve personnellement, de l'écriture, que je souhaiterais élever sans pouvoir le faire, insuffler un peu de vie en somme ! Bonne lecture tout de même face à nos japs' 8)


NB : Je pense que je vais du coup faire un petit quizz que j'enverrais en MP pour ceux qui veulent le faire (me contacter par MP, je vous le donnerais quand j'aurais tout clotûré) et je dévoilerais la compo au fur et à mesure !





Internationale Osterreich Rundfahrt – 2.HC – 2 au 9 Juillet - Partie 2


Etape 5 – Montagne – 180,5 km




Le vif du sujet ! Une course de côte assumée sur l’Edelweisspitze, une montée à plus de 8% de moyenne pendant une quinzaine de kilomètres, le moindre coup de barre sera fatal ! Les pois, c’est l’affaire de Niyonshuti, pourrait-on dire, c’est donc reparti pour une 4ème journée consécutive à l’avant…seul. Le départ ne se déroule donc pas sous les meilleures auspices, d’autant qu’Elmiger (Bora) ne lui laisse que peu de marge de manœuvre en roulant pour le compte du peloton. Niyonshuti fait tout de même mieux que résister et prends les points au sommet du Ransom a Dachstein, qui voit Gall, Mansouri, Tenbrock et Koep s’extirper de la masse et soulager un peu le poids sur les épaules de notre rwandais. La véritable poursuite s’engage donc à 68 kilomètres de l’arrivée, 5 coureurs à l’avant disposant de 4 minutes, un écart encore insuffisant pour espérer quoi que ce soit. Dans l’Embach, Mansouri laisse partir ses compagnons, disposant alors d’un crédit supplémentaire d’1’30’’. J. Janse Van Rensburg (DiData) et Fidler (Amplatz) décident à leur tour de prendre la tangente au sommet, entamant une remontée de 6’30’’ sur les 5 où Mansouri à raccroché. Seule chute de la journée au pied de la descente de l’Embach, Owen (Bmc), Matzka (Vorarlberg) et Koch (Postbank) en sont les principaux impliqués.




Plus qu’une vingtaine de kilomètres à parcourir et 5’43’’ d’avance au pied de l’Edelweisspitze, une seule question agite la tête de course : l’avance sera-t-elle suffisante pour espérer s’imposer au sommet ? C’est en tout cas bien parti car le duo de poursuivant ne réussira jamais à reprendre ne serait-ce que la moitié de l’écart et abdique dès les premières pentes, tandis que Gall porte déjà une première attaque à 17 kilomètres de la ligne ! Derrière lui, Niyonshuti mène la poursuite pour espérer le revoir, l’autrichien se permettant de repasser par-dessus la barre des 6’ d’avance à 13 kilomètres…Koep a craqué pour sa part, 41’’ en faveur de Gall. 6’30’’ aux 10 kilomètres, la tendance se présente bien pour la Tirol à mesure que la route s’élève et que l’air se raréfie et purifie ! Tenbrock est le suivant à s’écarter tandis que pas un seul mouvement n’a encore agité le peloton…bête endormie ou monstre en réserve de puissance ? Mansouri cède finalement au train à 7,5 kilomètres du sommet et laisse Niyonshuti partir seul à la poursuite de Gall, mais notre coureur est déjà presque à bout et le compteur n’est pas en sa faveur, ayant déjà concédé 1’ sur la tête.






C’est chose faite aux 5 kilomètres, Gall finit par s’envoler seul, Tenbrock toujours pas rattrapé par le groupe favori…et subitement c’est Zoidl qui porte l’estocade tant attendue –qui fait d’ailleurs complètement exploser Kuroeda et Turgis ! Seuls Konrad et Atapuma sautent dans sa roue, Davison seul Bridgestone encore présent. Meurisse et Gaudu courent rejoindre le trio de contre…qui rattrape à une vitesse stratosphérique son retard ! Davison essaye lui de monter à son rythme, mais des crispations de douleurs se font rapidement sentir, Niyonshuti étant de plus rattrapé à 2 kilomètres du but, juste avant la rampe finale, Gall disposant lui de 2’28’’.






Suffisant pour un peu moins de 2 kilomètres, certes, mais l’autrichien tombe en fringale au kilomètre ! Derrière, Konrad revient comme un boulet de canon, tous ses adversaires irrémédiablement lâchés…500…300…250…Gall est repris cruellement aux 200 mètres ! Konrad vient s’asseoir sur son trône de nuage au sommet de l’Edelweisspitze, Gall ne prenant que la troisième place derrière Atapuma. Niyonshuti finit lui 17e, Davison 33e, une journée à oublier pour le Néo-Zélandais.






Etape 6 – Montagne – 145,9 km




Une nouvelle course de côte, puisque c’est tout ce que cette édition 2018 aura à proposer…une fois n’est pas coutume, Niyonshuti reprend du poil de la bête, s’endurcit pour revenir une nouvelle fois dans les premières positions ! Timmer (Postbank) est le premier à venir le rejoindre en tête de course, suivi par Umhaller, Huber (Vorarlberg)…ainsi que Gall, malheureux la veille mais revanchard, ainsi que…Davison. Et oui, coup de force pour la Bridgestone qui espère ainsi profiter d’un avantage numérique pour s’imposer à Dobratsch ! Mauvaise journée en revanche pour une brochette de sprinteurs : Gessner, Watcher (Tirol), Dougall viennent choir à 115 kilomètres sur le goudron, et la nouvelle est terrible pour la Rad-net, puisque l’allemand abandonne ! Il n’est cependant pas le seul puisque Matzka et Schir (Vorarlberg) le suivent dans ses turpitudes et ses malheurs.






Pendant ce temps, l’échappée ne grappille que peu de temps : d’abord 2’ dans la majeure partie de la plaine, celui-ci n’augmente qu’à 3’ au pied des 16 kilomètres de la montée de Dobratsch…et Gorka Izagirre n'amuse pas la galerie en reprenant déjà un tiers de l'écart dès le premier kilomètre ! En 4 kilomètres, le peloton à complétement explosé, et l’avance à fondue à 40’’. Huber prends alors ses responsabilités à 9 kilomètres du sommet, mais est repris instantanément au train par Niyonshuti qui assume le poids de la course pour Davison et qui permet à l’écart de remonter à 1’30’’, Umhaller et Timmer out aux 8 kilomètres. Les choses ne restent cependant pas en place très longtemps et le duo Bridgestone est repris bien vite sous les coups de boutoir d’Atapuma, Konrad et Gaudu.






Le trio décolle tout le monde de sa roue et prends déjà le large sur le groupe de poursuite emmené par Meurisse à distance. 5 kilomètres, Atapuma et Konrad ont grappillé une vingtaine de secondes sur Gaudu, Davison toujours pointé à moins d’une minute grâce au sacrifice de Niyonshuti, mais le groupe de chasse de 8 est pointé juste derrière lui (Meurisse, Zoidl, Muhlberger, Herklotz, Geoghegan Hart, Stannard…). Costa (10e) et Hier (7e) sont eux distancés. Davison est repris avant les 4 kilomètres et recraché à 3 kilomètre sur une relance, mais seuls Muhlberger, Meurisse, Zoidl et Stannard pour le groupe en poursuite ont tenu le rythme.




Konrad lâche finalement Atapuma un peu avant la flamme rouge, Gaudu à plus d’1’, le reste déjà largué à 2’ ou plus…Konrad assoie définitivement sa victoire, Atapuma à 37’’ et Gaudu terminant même derrière Zoidl, Davison revenant dans le top 20 à la faveur de son échappée !






Etape 7 –Plaine – 205,7 km




Un départ tonitruant avec une dizaine de coureurs échappés dès le lever du drapeau : Turgis, Van Zyl, Mestre (La Aluminios), Koch, le sprinteur Neuhauser (Vorarlberg), Bosman (Hrinkow). Rapidement placée en position favorable, d’autant plus grâce à une chute massive en début d’étape impliquant une grande partie d’outsiders et de favoris (Swift, Puccio, Guardini, Paterski, Atapuma, Meurisse, Costa, Izagirre, R. Janse Van Rensburg, Zoidl, Pernsteiner, Gallopin, Mulhberger, Hnik, Eiking, Geschke, Herklotz, Geoghegan Hart, Modolo, Hier, Konovolovas). Kump & Romano sont tout deux à bout et doivent se retirer de la course en compagnie du meilleur des deux Janse.




Devant, le drame n’a pas échappé aux baroudeurs, mais malgré leurs efforts, l’écart se stabilisera rapidement aux environs des 4’, pas plus ! Le Geschriebenstein, à 66 kilomètres de la ligne, vient opérer une première sélection dans l’échappée, seuls 5 coureurs en tête au pied du Bernstein ensuite : Turgis, Bosman, Koch, Edelbauer (Amplatz) et Tenbrock; Neuhauser, plus rapide, est lui distancé depuis un bout de temps dans les rampes précédentes. Cependant, malgré les efforts consentis dans la dernière bosse, leur échappée belle est de courte durée puisqu’ils sont tous repris entre 7 et 4 kilomètres de l’arrivée, Turgis en dernier, rageant ! Paterski emmène Wan Wiah, mais Kuroeda préfère prendre la roue de Bonifazio, plus à l’aise lorsque la route se cabre, et bien lui en prends, le malaisien grippant son moteur et Bonifazio s’offrant le titre…devant notre japonais !






Etape 8 – Vallons – 179 km




Turgis y retourne en place et lieu de Niyonshuti, et emmène Katzmayer (Tirol), Timmer, Sterbini (La Aluminios) et Dougall (DiData) dans ses bagages. Du côté du peloton, pas d’inquiétude puisque le général est joué, mais cela n’empêche pas la chute d’Hier (8e), Vendt (Postbank – 18e) et Pernsteiner (12e) à 102 kilomètres de la fin de l’épreuve…et plus grave encore, les 3 rejoignent la voiture médicale !




Nonobstant ce fait tragique, cela permet à Davison d’entrer provisoirement dans un top 15 tant espéré ! Le peloton ne compte cependant pas laisser la victoire à l’échappée pour cette 8ème journée et revient à 40’’ au pied du Wien Kahlenberg à 5 kilomètres de l’arrivée. Costa pote la première banderille à 3,3 kilomètres de la ligne, suivi par Atapuma tandis que Turgis craque aux 400 mètres, laissant la victoire à Sterbini, qui aura maîtrisé sa montée pour s’imposer juste devant les cadors de l’épreuve. 15ème de l’étape, Davison décroche son ticket dans le top 15 ! Autre motif de satisfaction, Niyonshuti conserve son maillot pour 5 points grâce à la victoire de l’échappée qui aura tenue en échec les velléités de Patrick Konrad, qui remporte également un beau maillot vert.














9 Juillet 2018, 17h55

Une bonne chose de faite ! Les résultats sont globalement satisfaisant après de magnifiques championnats nationaux et nous servent d'indicateurs pour nous baser par rapport aux autres équipes et nations de la scène internationale et européenne en particulier. De plus, cela permet d'envisager la suite plus sereinement pour embarquer direction la Chine, où la Sky viendra défendre son titre fraîchement acquis...face à 5 autres T, et la Bridgestone donc ! En attendant le décollage, vivement que ProCyclingStats et que mon live sur de la 2G assez pourrie me permettre de regarder nos résultats en Roumanie !

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Coxo » 20 Fév 2018, 23:45

La DiData bien présente :o
Petit podium sur une étape :ok:
Un petit coucou à RJVR dans l'équipe la saison prochaine :love:

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Orodreth » 23 Fév 2018, 13:54

Mora et Monsalve n'auraient fait qu'une bouchée de la concurrence. :mrgreen:

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 23 Fév 2018, 14:01

Coxo a écrit:La DiData bien présente :o
Petit podium sur une étape :ok:
Un petit coucou à RJVR dans l'équipe la saison prochaine :love:

Un petit podium mais j'espérais mieux, j'ai tout tenté sur l'étape 6 mais ça n'a pas laissé assez de marge, mais au final un bon top 15. Rjvr si tu entends nos suppliques :lol:

Orodreth a écrit:Mora et Monsalve n'auraient fait qu'une bouchée de la concurrence. :mrgreen:

Je pense pas :mrgreen: au vu de la grosse forme qu'a affiché Konrad qui était vraiment supérieur avec 3 victoires ultra dominatrices, il n'aura laissé que des miettes. Bon aussi j'étais à 90% de forme mais j'ai quasiment eu que du négatif (rofl ce -3/-2 pour Davison/Turgis sur la 4ème étape où j'ai pris très très cher). Monsalve dans le Sibiu ce soir, Mora...sur l'Arctic, mais faudra d'abord passer l'écueil Qinghai avec pas moins d'une bonne flopée de WT.

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar SebZé » 23 Fév 2018, 17:07

C'est pas si mal vu la concurrence par rapport à la scène asiatique. :ok:

Avec un peu plus de réussite et la Bridgestone étant plus proche du haut du panier Conti Pro que du bas, un bon recrutement et ça joue les premiers rôles partout ! :P

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 23 Fév 2018, 19:34

SebZé a écrit:C'est pas si mal vu la concurrence par rapport à la scène asiatique. :ok:

Avec un peu plus de réussite et la Bridgestone étant plus proche du haut du panier Conti Pro que du bas, un bon recrutement et ça joue les premiers rôles partout ! :P

Ouep 15e pas trop mal sur une course vraiment relevé même si ça s'est seulement joué sur des CC, donc le classement peu être tronqué car aucune répétition d'effort. A voir, pour l'instant j'ai plus de mal de prévu à recruter, je me suis déjà fait chiper 2/3 leaders-lieutenants + un de mes meilleurs jap par la Nippo :x

D'ailleurs si vous voulez pronostiquer c'est en haut 8)

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Sibiu Cycling Tour

Messagepar Bad_Neos » 23 Fév 2018, 21:55

Les pronostics pour les transferts sont ouverts dans les sondages :up




Sibiu Cycling Tour – 2.1 – 5 au 9 Juillet


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Alors que le Tour de France draine les effectifs des équipes WT et que l’Osterreich Rundfarht récolte en quelque sorte les miettes de la plus grande course cycliste au monde, c’est au tour de la Roumanie de se montrer à son avantage, avec une startlist exceptionnelle au vu des circonstances ! Movistar (Fernandez, Barta), Katusha (Martin, Lammertink), Cannondale ([flag][/flag]Woods, Dombrowski, Phinney, Canty, Ciccone), Bora (Bodnar, Buchmann, König), Trek (Reichenbach, Pedersen) et Orica (Kreuziger, Laengen, Meyer) viennent relever le pot de départ face aux équipes B alignées par Uae (Durasek) et Bahrain ; Gazprom (Foliforov, Taaramae) et Lotto-Soudal (De Gendt, Kangert, Valls) sont également présentes pour la catégorie inférieure…Départ royal pour le Tour de Sibiu qui va tenter d’en profiter pour élargir ses frontières !


Effectif Bridgestone : Yudai Arashiro, Brad Evans, Manabu Ishibashi, Yonathan Monsalve, Jean Bosco Nsengimana, Toshiki Omote, Muhamad Adiq Othman


Etape 1 – Prologue Plat – 6,9 km




Profitant du leadership de Foliforov chez l’étatique équipe russe, Taaramae en profite pour étaler ses compétences individuelles et prends dès les premières minutes le meilleur temps en 9’02’’. Warbasse (AquaBlue), Verona (Orica) et Wurtz (Katusha) échouent respectivement à 4’’, 5’’ et 3’’ du chrono de l’estonien avant que Quaade, champion du Danemark pour AquaBlue ne vienne prendre la tête pour quelques millièmes de seconde…Phinney ratiboisant le parcours juste après en 8’59’’ ! Pollitt (Katusha) vient prendre le 4e temps à 7’’ et Meyer ne réussit pas à retrouver ses jambes de feu de l’année 2017, à plus de 15’’…mais plus étonnant encore, König vient finir à 23’’ ! Les favoris commencent déjà à s’élancer, mais déçoivent assez rapidement : Buchmann débourse 27’’, Laengen 17’’, Kangert à 7’’ et Hepburn (Orica) à 5’’…Les minutes passent et se ressemblent, seul Barta réussissant à battre l’américain de la Cannondale pour 3’’. Navardauskas, passé chez Ccc, échoue à 3’’, tout comme De Gendt, Martin décevant 8e à 8’’, mais plus encore, Reichenbach au-delà de la quarantaine place…Sur les 157 coureurs, Monsalve finit 144e, à 35’’ !




Etape 2 – Vallons – 174,1 km




Pas besoin d’être devin pour deviner ici une occasion en or pour marquer des points de la montagne pour les plus frileux, et glaner quelques précieuses secondes pour les favoris du classement général ! La bataille est lancée pour la partition des baroudeurs, et après quelques kilomètres, on retrouve Averin (Kolss), Koch (Ccc), Daniel (Trek)…et surtout Bodnar (Bora) au sein d’un groupe de 7 coureurs ! Presque 4’ déboursées en premier lieu par les formations WT, avant que celui-ci ne cesse son recul sous leurs coups de boutoir. Mauvaise journée pour Maronese (Kolss) et Yang (Trek), ce dernier abandonnant, outsiders parmi les rangs des sprinteurs. C’est cependant une autre chute qui accapare l’attention à 70 kilomètres de la fin de course avec l’accrochage entre Brendan Canty et Alexander Foliforov au pied de la première côte de 2e catégorie ! Le russe tente de rentrer au sprint, déposant notamment Maronese, mais il joue de malchance lorsqu’une nouvelle gamelle vient se produite devant lui dans la descente suivante et le contraint à négocier prudemment le reste : Howard (AquaBlue), Othman, Omote, Eg (Cofidis), Rojas (Movistar), Martin, Barta, Warbasse, Lindeman (Trek), Grmay (Bahrain)…et Foliforov qui cède à la folie des profondeurs…Howard, Covi & Padun (Bahrain) et Archbold (Bora) sont contraints de laisser venir le son strident de l’infirmerie en compagnie de Toshiki Omote, qui voit sa deuxième partie de saison –déjà- terminée après le diagnostic des médecins : la rotule droite est fracturée, la compétition ne sera pas celle qui reviendra à lui…




Uae en profite pour lancer un train de feu aux côtés des Orica et des Lotto, ce qui empêche le maillot jaune Barta de rentrer malgré de longs plats plutôt favorables à ses capacités. De plus, l’échappée à quasiment abdiquée, 40’’ devant le peloton à 26 kilomètres de l’arrivée, ce qui ne laisse pas le rythme retomber un instant –se levant même de manière exponentielle au fil du compteur kilométrique. C’en est fini au pied du dernier grimpeur où Verona et Ciccone font complétement exploser la meute dès le pied –Ishibashi parmi eux. Heureusement, les équipiers se crament rapidement, se qui permet à Monsalve de pouvoir basculer dans le groupe de tête…et même en tête tiens ! 23 coureurs seulement au sommet, Foliforov n’aura jamais réussi à recoller au groupe avec tous ses déboires tandis que König, Warbasse, Valls, Lindeman, Fernandez et Barta auront été quasiment tous décollés à la pédale. Marczynski (Trek) vient emmener le peloton dans la partie de descente adjacente en compagnie de Verona, toujours présent malgré son âge. Le final arrive à une allure ultra-rapide afin de distancer certains favoris déconcertés, et Lammertink vient enlever l’étape devant De Gendt et Monsalve, Rodriguez (Delko) réglant le groupe des battus.




Etape 3 – Montagne – 145,9 km




A l’image de l’Autriche, et également au même moment, une course de côte figure également au programme en Roumanie, espérant que nous aurons plus de chance que Niyonshuti sur le même type d’étape… Wouters (Ccc), Agostinelli (Delko) et Vega (Unieuro) viennent former un trio de baroud avant de se faire rejoindre d’abord par Ishibashi, ensuite par le trio Pedersen (Trek), Docker (Orica), Jarrier (Fortunéo), qui contraint Katusha à contrôler l’écart, certains restants à moins de 4’ au général. Pas de bol encore pour une bonne platée de coureurs au kilomètre 65 puisque Wehlage (Bora) entraine Edmondson (Cofidis), Barta, A. Turgis (Cofidis), Marczynski, Warbasse, Grmay, Ciccone, Hardy (Fortunéo), Fernandez, Rojas et Jeannesson (Fortunéo) face contre terre.




Et s’ils rentrent rapidement, des séquelles seront à prévoir parmi les organismes…Au pied de la montée menant au Lac Balea, soit 16 kilomètres à parcourir en tout et pour tout, l’écart n’est que de 4’23’’, il sera difficile, mais pas impossible, d’espérer s’imposer au sommet, tout dépendra des velléités du peloton, en somme…Vega et Agostinelli sont les premiers à porter outrage à la pente en écrasant violemment leurs machines à 13,5 kilomètres du sommet, avant que Wouter et Ishibashi ne reviennent facilement sur eux, 42’’ sur les 3 autres. Pendant ce temps, le peloton commence doucement à accélérer via l’initiative de la Lotto-Soudal de placer Valls, De Clercq et Vervaeke en tête de file. Agostinelli assomme ses adversaires de quelques autres accélérations, mettant Wouters en difficulté, avant que Vega ne contre l’italien et prenne une vingtaine de secondes sur les 3 autres, l’écart monté à 5’ ! Wouters revient au courage et contre au moment de la jonction, à 7,5 kilomètres ! Ishibashi se laisse distancer, mais ce petit monde se reforme bien vite, tandis que Pedersen abdique après avoir essayé de rentrer…Et c’est statuquo en tête de course, personne ne voulant assumer la tête au mépris du danger que présente le peloton en revenant très fort, avec notamment Lammertink, Woods et Jeannesson ! L’écart semble cependant tenir, et c’est un duel au sommet entre Wouters et Ishibashi qui tourne à l’avantage de notre japonais ! Le peloton est dépité, revenue sur les traces de Manabu, mais l’histoire est belle…




Etape 4 – Montagne – 188,3 km




L’étape reine vers la station de Paltinis avec un enchainement terrible de 3 cols de 1ère catégorie ! Ishibashi retourne au combat malgré sa victoire la veille pour tenter d’assurer le maillot à pois. La première montée est assurée, avant qu’il ne se fasse rejoindre par Bernas (Ccc), Wehlage (Bora) et De Boeck (AquaBlue), et prennent jusqu’à 7’ d’avance, au moment où la pluie vient tendre ses bras sur la course, Willwohl (Bora), Pedersen (Trek) et Vachon (Fortunéo) étant les premiers à tomber dans ses bras, Papok (Minsk) dans ceux de Morphée après son anesthésie pour l’empêcher de sentir la douleur…Le long piémont regarde l’apparition du brouillard sur la tête de course qui vient réduire la visibilité à quasiment nulle. 9,1 km à 5,9%, Ishibashi puis Bernas cédant très rapidement lorsque la neige vient poser ses flocons sur les visages cadavériques.




C’est De Boeck qui passe en tête du premier col mais Ishibashi prends les points de la 3ème place et les 2 reviennent que le duo qui se reforme en quatuor, avec 3’21’’ de débours pour le peloton. Cependant, le brouillard vient perturber les trajectoires et les gouttelettes de pluie agissant telles un prisme, 73 coureurs chutent en faisant s’élever des gerbes aqueuses : Monsalve, Lammertink, Martin, Pearson (AquaBlue), Foliforov, Hardy, Reichenbach, Soler, König, Buchmann, Taaramae, Warbasse, Valls, Kangert, Dombrowski, Woords, De Gendt, Jeannesson, Ciccone, Kreuziger, Fernandez, pour ne citer qu’ « eux » tellement de noms sont à énumérer. Seul De Clercq à évité la chute parmi les favoris, et Parra (Fortunéo), en sa qualité d’outsider (19e), continue son effort !




Devant, Ishibashi laisse partir les autres, d’une part car il se sait le plus faible, et d’autre part pour aider notre leader esseulé et qui aurait bien besoin d’aide. Samoilau (Minsk) est le seul à tenter l’aventure avec Parra, mais seul le colombien réussi à reprendre la tête de course d'où Bernas à disparu, à 2 kilomètres du sommet. Wehlage distancé, Parra n’à aucun mal à passé en tête peu avant Samoilau, mais la suite lui est moins favorable, puisque l’ensemble des favoris est regroupé derrière lui au sein d’un groupe de 31 cyclistes…Seulement 48’’ pour les 4 au pied de la dernière montée (9,4 km – 5,9%), soit à 13 kilomètres de l’arrivée, ils sont repris en 2 kilomètres sous les impulsions de De Clercq. Foliforov se porte aussi en tête après son mauvais début de course pour Taaramae, mais le peloton décide finalement de temporiser un peu après tout les efforts consentis, la plupart des équipiers étant au bord du rouleau, pour ne pas dire plus. Siutsou (Bahrain) attaque à 6 kilomètres et se voit suivi par Monsalve…qui ne peut le tenir que quelques centaines de mètres ! Foliforov en personne mène la chasse avec Valls et reprennent Monsalve, mais le biélorusse est pointé avec quasiment une minute d’avance au sommet, alors que moins de 4 kilomètres restent à parcourir ! Jeannesson et Durasek attaquent dès la bascule et imprime un gros train qui ne peut empêcher Siutsou de s’imposer mais qui fait craquer Reichenbach, Monsalve et Kreuziger, qui finissent à 24’’ de ce petit groupe.




Etape 5 – Plaine – 151,4 km




C’est au final le calme après la tempête, l’étape que tous attendaient, surtout les sprinteurs embarqués dans cette folle aventure et qui auront du résister au sein du gruppetto pour espérer arriver jusque là…Rudolph (Tusnad), Bico (Movistar), Godon (Cofidis) et Laengen (Uae) tentent de profiter de l’endurance limitée des finisseurs en compagnie d’Ishibashi, avec notamment une chute impliquant pas mal de concurrents au général après 10 kilomètres de course : Durasek (6e), Kreuziger (11e), Verona (14e), Lammertink (2e), Hardy, Phinney, Nsengimana, Rodriguez (15e), Pearson (10e), Willwohl et Soler (9e). Heureusement, les dégâts sont peu nombreux mais Politt et Reichenbach (17e) sont gênés après 50 kilomètres parcourus et tombent également au tapis. Il faut dire que la présence du vent se fait bien sentir, des rafales supérieures à 40 km/h agitant par intermittence le parcours des coureurs ! Mihaylov abandonne sur chute à 90 kilomètres, la même dans laquelle Tony Martin, Moreno ou Edmondson chutent de part et d’autre…Et ce n’est pas fini ! 23 kilomètres plus loin, c’est au tour de notre équipe de se faire embringuer dans cette spirale infernale avec Arahsiro, Monsalve et Nsengimana, ou encore Verona, Warbasse, Soler, Buchmann, Reichenbach, Pearson, Taaramae, Ciccone, à tel point que c’est presque un miracle si personne n’est invité à se rendre à la voiture balai et à l’infirmerie. Tout cela profite aux hommes de tête qui en profite pour accroitre leur avance quand Valls, Rodriguez, Durasek, Woods, Pearson pour la 3e fois, Kreuziger, Marczynski, Navardauskas, Willwohl et Foliforov sont à terre…à 24 kilomètres du but !




Monsalve en profite pour tenter un coup de bordure, qui se verra vain au final, tous finissant dans le même temps, sauf Foliforov ayant pris un éclat de 6’. Et devinez qui règle le peloton ? Othman…mais pour une place d’honneur, puisque devant, Laengen à faussé compagnie à ses compagnons à quelques kilomètres de l’arrivée et s’est logiquement imposé, Ishibashi ne réussissant à accrocher que la 4ème place face à Godon et Bico.







10 Juillet 2018, 13h24

Un sentiment de triomphe avec notre toute première victoire au sommet acquise de fort belle manière, et qui arrive juste après la descente d'avoir raté trois belles étapes similaires sur l'Internationale Osterreich Rundfarht ! Le classement général peut paraître bien cruel, mais tout est notion d'effort individuel, exercice dans lequel -on le sait-, Monsalve n'excelle pas vraiment. Du côté des transferts, des bonnes nouvelles avec certains espoirs japonais qui ont signé pour notre équipe, d'autres noms qui partent malgré une décision pas toujours voulue, et des expérimentés qui viennent partager à batons rompus leurs expériences professionnelles pour faire progresser l'équipe, et ce malgré déjà quelques refus du côté WT, notamment celui de Nathan Haas, qui aura préféré chez Sky, qui irait le lui refuser ?

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 23 Fév 2018, 22:21

Un Japonais en Roumanie ? - Interview de Manabu Ishibashi


Image


J. Quel est ton sentiment après ce Sibiu Tour ?

M. : Mon sentiment d’allégresse ne pourrait être décrié…c’est juste exceptionnel pour moi ! Certes, j’ai déjà remporté le Tour de Langkawi l’année précédente, mais entre nous, nous savons bien que cela était du à des circonstances exceptionnelles, malgré tout le bien qu’on puisse dire de ma montée lors de l’étape de montagne Malaisienne. L’équipe est très satisfaite de cette semaine entre le bon classement général de Yonathan (ndlr : Monsalve) et mon maillot à pois, et ma victoire, c’est juste..un rêve qui se concrétise ?

J. Et justement, tes rêves, ton avenir ?


M. : Pouvoir me rendre utile, faire mon job, en somme ! Si l’année dernière j’avais réussit à décrocher un rôle de leader grâce à mes performances (ndlr : 1er du Langkawi et une étape, 1er de l’International Rhodes Grand prix en début de saison), cette saison est pour l’instant plus compliqué, d’une part car le calendrier de l’équipe est moins fourni, hachuré par ses contraintes entre Asie et Europe, et d’une part car je me suis recadre dans un rôle d’équipier –parfois de luxe en étant notamment le dernier de Luis (ndlr : Mora) ou Yonathan (ndlr : Monsalve) sur certaines étapes piégeuses. J’avais envie de découvrir de nouveaux horizons, courir plus sur les coursettes européennes, c’est pourquoi j’ai choisi de m’engager avec la Voster pour l’année suivante ! L’équipe recherche des coureurs assez complets, capables d’accompagner leurs leaders sur différents terrains !

J. Comment te vois-tu ? Par rapport à la Bridgestone ou encore ton profil ?

M. : Je pense qu’on pourrait me définir comme un coureur assez complet –du moins à mon niveau (rires) ! je n’excelle nulle part, mais je n’ai pas vraiment de points faibles, ce qui fait de moi un coureur d’assez haut niveau en Asie ! La Bridgestone quant à elle m’a permis de progresser, m’a permettre d’acquérir en confiance et en force, et si je quitte l’équipe –qui m’a avoué avoir un peu tardé à envoyer la reconduction de contrat-, ce n’est pas avec un mauvais sentiment, mais justement l’inverse : avec l’évolution et la visée à haut niveau de l’équipe, je me crois plus capable de m’exprimer et montrer mes capacités dans une équipe considérée comme plus faible pour pourquoi pas faire un retour dans l’équipe de mon cœur une fois que j’aurais atteint mon niveau optimal.

J. Une anecdote à raconter ?


M. : Ahah, justement ! Revenons donc à ce fameux Tour du Langkawi (rires) ! Nous n’avions pas vraiment d’ambitions au départ à cette époque, malgré les motivations animant notre nouveau manager général, et nous essayions de notre mieux pour figurer aux avants-postes pour pourquoi espérer quelques résultats pour Damien (ndlr : Monier). C’est lors de l’étape 6 où c’est produit la chute, c’était une ambiance de folie, tout le monde me criait dans l’oreillette, tant et si bien que j’ai du la balancer dans l’herbe après quelques secondes seulement (rires) ! Takaaki (ndlr : Hori), alors mon coéquipier, m’a ainsi amené dans des conditions idéales avant de ma lâcher dans une bosse, me permettant d’acquérir ma plus grande victoire à ce jour. Ce que j’ai le plus apprécié en cette journée ? Qu’il termine deuxième en résistant au peloton ! Le lendemain, après l’arrivée de l’étape de montagne remportée par De Maar, de nombreux coureurs sont venus me féliciter, alors que peu me connaissait, en voyant comment j’avais résisté dans la montée, et non pour ma victoire la veille !
Modifié en dernier par Bad_Neos le 25 Fév 2018, 23:43, modifié 1 fois.

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Messagepar Coxo » 23 Fév 2018, 22:22

Ishibashi qui gagne une étape malgré le plateau de malade :o

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Messagepar Bad_Neos » 25 Fév 2018, 15:13

ROFL ce coup de poker de CCC qui signe Chris Froome :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: J'étais pas prêt en regardant la liste des transferts OMG

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Messagepar Bad_Neos » 25 Fév 2018, 15:14

Coxo a écrit:Ishibashi qui gagne une étape malgré le plateau de malade :o

La légende 8)

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Messagepar SebZé » 25 Fév 2018, 18:10

C'est encore très bon tout ça ! :ok:

Et puis le recrutement va nous révéler quelques belles surprises j'ai l'impression. 8)

Froome :moqueur:

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Coxo » 25 Fév 2018, 19:17

Bad_Neos a écrit:ROFL ce coup de poker de CCC qui signe Chris Froome :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: J'étais pas prêt en regardant la liste des transferts OMG

Pré-retraite de Froome ou montée en WT de CCC? :moqueur:

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Messagepar Bad_Neos » 25 Fév 2018, 19:28

Coxo a écrit:
Bad_Neos a écrit:ROFL ce coup de poker de CCC qui signe Chris Froome :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: J'étais pas prêt en regardant la liste des transferts OMG

Pré-retraite de Froome ou montée en WT de CCC? :moqueur:

Aucun des deux même s'il commence à baisse, toujours 78 de général, 80 montagne,vainqueur du tdf encore...je capte pas :moqueur:

SebZé a écrit:C'est encore très bon tout ça ! :ok:

Et puis le recrutement va nous révéler quelques belles surprises j'ai l'impression. 8)

Froome :moqueur:

Recrutement meilleur que prévu sur la fin même si je me suis fait piquer quelques japonais et que j'ai du aller chercher un dernier coureur à la va-vite. :ok:

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Mikyzz » 25 Fév 2018, 20:43

Bad_Neos a écrit:ROFL ce coup de poker de CCC qui signe Chris Froome :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur: J'étais pas prêt en regardant la liste des transferts OMG

Bordel :moqueur: :moqueur: :moqueur: :moqueur:

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 26 Fév 2018, 19:10

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Internationale Osterreich

Messagepar Bad_Neos » 26 Fév 2018, 19:11

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Re: [PCT] Bridgestone Anchor S2 - Qinghai Lake p.1/3

Messagepar Bad_Neos » 26 Fév 2018, 19:36

Qinghai Lake Road – 2.HC – 16 au 29 Juillet


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Alors que le Tour de France se finit dans les terres européennes, la plus connue et la plus « prestigieuse » des courses asiatiques est de retour…pour vous endormir. 10 étapes de morne plat ou presque, 2 étapes dite de vallons, mais sans quasiment de difficulté, c’est au final l’effort individuel qui départagera les concurrents, à commencer par Danny Van Poppel (Sky) qui tentera de conserver son titre fraichement acquis. A ses côtés, Paterski et Geoghegan Hart brigueront également quelques espoirs de victoires, mais n’oublions pas trop vite De La Parte (Movistar), Calmejane (Ag2r), Visconti (Bahrain), Taaramae (Gazprom) ou encore Lutsenko, Bilbao (Astana) et Turgis. Du côté des sprints, ce même kazakh complet sera à surveiller, tout comme les Sky avec Doull, Fenn, Wan Wiah pour emmener leur leader. On pourra également compter sur la présence de Grosu (Yunnan) et Othman pour tenter de controverser les ambitions britanniques. Enfin, Ryan Mullen (Movistar) et Alex Dowsett (Sky) partent en grands favoris pour la victoire dans l’épreuve chronométrique.


Effectif Bridgestone : Tom Davison, Brad Evans, Ryohei Komori, Adrien Niyonshuti, Jean Bosco Nsengimana, Muhamad Adiq Othman, Jimmy Turgis, Genki Yamamoto


Etape 1 – Plaine – 151,5 km




Et déjà…de la platitude ! C’est ce que verront les coureurs toute la semaine, et cela doit déjà paraître bien frustrant pour les baroudeurs qui ne disposeront que de quelques reliefs disséminés tout au long du parcours. Cela n’empêche pas la formation de la première échappée matinale avec Bok (Ukyo) à son bord ! Celui-ci s’empare facilement du maillot à pois face à ses 3 compagnons après avoir pris aisément 4’, et s’en débarrasse à 20 kilomètres de l’arrivée en voyant le peloton en passe de revenir. Malgré leur faiblesse, les 3 recollent grâce à leur union, ce qui condamne l’échappée bien vite, reprise à 8 kilomètres de la ligne. La victoire de Danny Van Poppel est ensuite, comment dire, un entrainement ? Sans concurrence, il ne laisse personne pérorer ni soliloquer sur sa pointe de vitesse et s’impose avec un vélo et demi d’avance. Dingue.Sans voix.




Etape 2 – Plaine – 146,8 km




Encore un quatuor en tête aujourd’hui, dont Bok et Sun (Beijing), 3e du général grâce aux bonifications. Il sait qu’il aura peu de chance de conserver son podium plus d’un jour et tente donc le tout pour le tout, peut être la meilleure stratégie à sa disposition ? Cela lui permet dans tout les cas d’éviter la chute massive à 45 kilomètres de l’arrivée en plein cœur du peloton : Boev et Trusov pour l’équipe russe, mais surtout Fenn et Doull, Kluge (Barhain), Moreno (Movistar) et Earle (Ukyo). Le néo-pro Vitiello (Astana) rejoint la voiture balai peu après sous un masque de souffrance. Les conséquences ? La chute à eu lieu peu avant la seule montée du jour, ce qui à impliqué la montée en rythme de la tête sous l’impulsion de la Bridgestone, qui condamne l’échappée à 16 kilomètres du but.




Derrière, ça ne rentrera pas malgré les efforts incessants d’Earle qui tentera de rentrer seul face à la meute ! Ce sera insuffisant et il se verra même déposé par le groupe d’attardé pour finir dans les 5 derniers de l’étape, le général devenu un nuage furtif et évanescent dans un coin de sa mémoire. Van Poppel comme d’autres sont obligés de se caler dans le train Bridgestone au vu du tempo imprimé, ce qui les obligent à lancer très tôt pour tenter de déborder le train. C’est du tout cuit pour Othman, déposé par Evans et qui s’offre un doublé avec Turgis devant le retour de Rubiano (Bahrain) et Calmejane ! Bilan : une cinquantaine d’attardés, l’étape a été plus rude que prévue.




Etape 3 – Plaine – 120,6 km




6 hommes en tête, dont 3 chinois qui viennent faire honneur à leur tour national, leur seul carte étant Yuan (Keyi), un facétieux jeune grimpeur qui aura fort à faire pour porter haut le rouge et l’or du drapeau national. Trêve de blablas cependant puisqu’on retrouve encore Bok à l’avant, ce qui n’est toujours pas du goût du peloton qui aimerait bien le distancer au général ! C’est dans cette perspective que le seul col de la journée est monté tambour battant et distance Earle, pas remis de la veille, et Fenn…La chasse est lancée ! La tête résiste bien avec toujours plus d’une minute de débours à la banderole des 10 kilomètres, mais ils finissent tous en fringale à 6 kilomètres, et sont donc repris en 3 petits, Bok en dernier bien sûr. Van Poppel, très mal placé aux alentours de la 15ème place au lancement du sprint, cède du terrain et ne peut que constater de loin la victoire de Lutsenko qui aura débordé Othman juste avant la ligne. Encore une fois, seulement une soixantaine de coureurs arrivent groupés.




Etape 4 – Plaine – 189 km




Bon, enfin les choses « sérieuses », c’est cette étape de plaine qui avait fait le plus de dégâts l’année dernière avec seulement une vingtaine d’unités à arriver d’un tenant. L’équipe avait d’ailleurs perdu gros sur celle-ci, tentons de remédier à cela ! Les petits monts casse-pattes en tentent plus d’un, et on retrouve 6 coureurs à l’avant dont Nauleau (7 Eleven) avec environ 4’ d’avance avant que Perez (Sapura) ne sorte en facteur pour aller glaner quelques points (2 précisément…) laissés en haut du col de 1ère catégorie. Costaud, il revient à 137 kilomètres, l’avance portée à 6’ ! Cependant, la meute vibrionnante poursuit tranquillement son bout de chemin et les fait complètement exploser dans les petites bosses qui jalonnent la fin de course, normal quand on sait que c’est Paterski qui mène la poursuite ! Repris aux 10 kilomètres, il ne reste plus que le sprint à aborder, l’équipe bien mieux représentée que la dernière fois…mais si la Bridgestone est bien présente à l’avant, Othman s’est laissé enfermé sans réussir à prendre les roues ! Il compte sur Danny Van Poppel comme planche de salut, mais le néerlandais s’est une fois de plus raté et ne lui permet pas de remonter pour disputer la gagne, qui échoit en premier lieu à Calmejane ou Lutsenko…avant que Turgis ne se faufile entre eux et surgisse au meilleur moment pour prendre l’étape, mais toujours pas le maillot !




Alors qu'un quintuor se détache de la meute (Turgis, Van Poppel, Othman, Calmejane, Lutsenko), les autres en sont encore à se demande ce qu'il se passe et à limiter la casse, mais il fautdrait mieux réagir que palabrer, surtout pour les équipes WT dont la moitié n'a encore réalisé aucun accessit malgré la concurrence de moindre niveau qui leur est proposée ! Dans le prochain épisode :

- Echappée, on avait dit échappée !
- Quatuor en tête
- Il n'y avait pas une quinzaine d'équipes au départ ?
- Comment gagner avec 5 vélos d'avance en lançant son sprint.

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