[WT'17] Bridgestone S4 - The End - Good Bye Bridgestone !

[leon]

Faut envoyer du rêve à Plouay maintenant

[Bad_Neos]

Faut envoyer du rêve à Plouay maintenant

Ouais enfin je sais toujours pas si je suis invité

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Le retour de la saison cycliste diffère pour chaque membre de l’équipe : aux coureurs de s’entrainer, aux mécanos de préparer les vélos, aux kinés, aux physiothérapeutes, etc…Pour ma part, point de soleil étouffant, mais le temps pluvieux du début de l’année au Japon, encore plein de paperasses à réaliser, des comptes à refaire, des discussions à négocier avec les différents organisateurs…Le travail de Manager Général reprends bien en amont de la saison cycliste, on peut même dire qu’il ne s’arrête pas tout au long de l’année au final. Les journaux ou la toile du web me permettent d’effectuer toutes mes tâches, mais je reste cependant en ce début d’année coupé de tous ces vecteurs d’informations pour avoir de première main les premières informations des championnats. Tiens, d’ailleurs, les Directeurs Sportifs viennent de m’envoyer leur rapport, une grande inspiration, et c’est parti…

Championnat de Nouvelle-Zélande ITT – 34,3 km – 6 Janvier

La toute première course de la saison, la reprise tant attendue, enfin pour les coureurs « Down Under » en toute franchise surtout. On compte de notre côté plutôt jouer sur la course sur route en attendant des jours meilleurs : un calendrier surtout chargé en deuxième partie de saison implique une forme très peu optimale pour Davison et Evans, cependant, un top 10 reste tout de même l’objectif sur chaque course pour nous motiver. En face, c’est très disparate, seulement une vingtaine de coureurs mais certains non des moindres : Bewley (CCC), Bevin (Cannondale), Bennett (LottoNL), Scully (Era) ou Bauer (Holowesko) viennent chercher la victoire !

La Bridgestone étant une des deux seules équipes avec la ONE emmenant deux coureurs, c’est logiquement Evans qui part en premier, McCormick (ONE) derrière lui. Avant même les premiers résultats, c’est également au tour de Davison de s’élancer sur la rampe. Rapidement, les premiers temps tombent : 17’27’’ pour Evans, mais déjà 42’’ de perdues sur McCormick. Sur le premier quart de la course, seul Dobbs (Pauwels) approche son temps à 6’’ avant que Davison n’améliore la marque au premier intermédiaire de 2’’. Gough (AnPost), Christie (Sapura) puis Frame (Jlt) passent 4, 5 et 6ème mais déjà à plus de 15’’ du coureur de la Bridgestone. Au même instant, Evans se prends 1’02’’ par McCormick au deuxième intermédiaire tandis que Schreurs (Novo Nordisk) et Gate (AquaBlue) passent le premier dans les temps de Gough et que Bewley, tenant du titre, s’élance. Davison vient encore améliorer son temps en 33’49’’, 11’’ sur McCormick et 28’’ sur Dobbs alors qu’Evans en termine finalement en 49’55’’. Pendant que McCormick vient lui mettre 1’16’’ dans les dents, Oram, Gunman (Madison Genesis) et Bennett viennent abaisser la première marque (16’31’’ pour le premier). Il est cependant battu par Bevin pour 9’’ tandis que Bewley passe seulement 6e à déjà 22’’. Au moment ou Oram abaisse également le deuxième intermédiaire pour 17’’, Davison vient finalement en terminer…2e pour 5’’ derrière McCormick, auteur d’un énorme finish ! Les chronomètres défilent et seuls Gunman, à 7’’ puis Bennett à 10’’ paraissent en mesure de contester le titre…avant que Bevin n’améliore la marque d’Oram de 22’’, mettant 49’’ à Bewley ! Oram vient finalement en terminer en 47’54’’, 43’’ de mieux que McCormick tandis que Cooper, Bauer et Scully viennent échouer entre la demi-minute et un tour de cadran complet. Déception en revanche pour Gunlan qui échoue à 5’’ du jeune de la ONE, il résiste cependant à Bennett pour 14’’ et finit sur la 3ème marche du podium car derrière, Bevin vient pulvériser le temps de 33’’ ! Top 10 final espéré et réussi également pour Davison.

Championnats de Nouvelle-Zélande – Plaine – 183,6 km – 8 Janvier

Quasiment chaque équipe esseulée, ce sont 22 coureurs qui se présentent sur la ligne, rêvant de ce maillot accessible à tous, tant et si bien que les attaques fusent dès les premiers mètres ! Davison attaque et emmène Christie (Sapura), Gunman (Madison Genesis), Cooper (Uae) et Gough (AnPost). Evans les rejoint peu après tandis que les 16 autres s’enfoncent…Evans prends directement les commandes face aux 5 autres plus punchys et l’écart se creuse, le « peloton » ne les reverra jamais ! 9’30’’ à 130 kilomètres, 15’ à 100 kilomètres, et plus de 20’ à 68 kilomètres de l’arrivée !

Evans force et commence à accélérer à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée alors qu’il reste 5 buttes à franchir. Derrière, ça commence lentement à réagir, provoquant la chute de Schreurs (Novo Nordisk) et son abandon dès la première course de l’année…38 kilomètres et plus de 25’ grâce à l’énorme boulot d’Evans, ce dernier commence à baisser légèrement de rythme, déjà bien entamé. C’est Gunman qui lance les hostilités à 18 kilomètres en attaquant au pied de l’avant dernière bosse, mais Evans réussit toutefois à le rattraper et le contrer pour épuiser les opposants de l’équipe. Christie, mal placé, fait les frais de cette accélération en y laissant beaucoup de forces car devant, malgré ses efforts, Evans ne peut plus accélérer et induit une temporisation, Davison dans la roue de Gunman. Lâchant ses dernières forces dans la plaine, Evans permet à Davison d’attaquer dès le pied de la dernière ascension, et son attaque est bien plus tranchante que la précédente de Gunman !

Prenant 12’’ au sommet sur ses 4 poursuivants, Evans déjà relégué à 37’’, l’écart sera cependant suffisant pour savourer sa victoire malgré les efforts de Gunman et l’énorme sprint de Cooper qui vient finir dans sa roue !

9 Janvier 2018, 11h43

Une parfaite entrée en matière qui permet à l'équipe d'obtenir un maillot de champion national...Il est cependant trop tôt pour tirer quelconque conclusion car la saison est encore longue et les coureurs sont souvent hors de former au tout début. D'autant plus que l'échéance va être longue pour certains membres de l'équipe, la compétition ne reprenant que fin février pour les plus chanceux, mi-avril pour ceux dont le programme est plus chargé en fin de saison ! Il ne reste plus qu'à attendre le Tour de Langkawi pour bien débuter.

[Coxo]

Un maillot de CN
Par contre le 7ème est à 20minutes

[Orodreth]

On espère un beau maillot.

[Bad_Neos]

On espère un beau maillot.

Un maillot de CN
Par contre le 7ème est à 20minutes

Bah oui c'est des flemmards les Néo-Zlais...#LeBugdesChptsNationaux. (A noter qu'ils ont tout de même repris 5' )
Pour tout vous dire je n'y ai même pas fait attention tellement je suis concentré pour pas me foirer sur les courses européennes, du coup je fais pas gaffe au maillot, surtout que Davison est plus dernier lanceur que Leader, je vais regarder lors de la prochaine course

[Warren Barguil]

Champion de NZ

[SebZé]

Bravo Champion ! Ça fait un maillot de plus et ça apporte une touche d'âme supplémentaire, c'est cool.

[Bad_Neos]

Bravo Champion ! Ça fait un maillot de plus et ça apporte une touche d'âme supplémentaire, c'est cool.

Champion de NZ

Merci !

Bon bah on a le même problème avec les images SebZé

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Communiqué de Presse Bridgestone

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Après de nombreuses années de bons et loyaux services, leader pour l'équipe la saison précédente et auteur de remarquables performances aves des top 10 sur le Langkawi, en Corée ou encore 12e sur l'OberosterreichRundfahrt, il à servit de modèle grâce à sa 4ème place finale au Japon, sa 3ème sur la Japn Cycle Cup et vainqueur à Solidarnosc, l'équipe vous informe que Damien Monier prendra sa retraite sportive à l'issue de la saison 2018. Comme preuve de son statut de pilier, il intégrera par la suite le staff aux côtés du manager général.

Le véritable début de saison pour note équipe, les gars piaffent d’impatience à l’idée de commencer alors que les grosses écuries ont déjà marqué de nombreux points et que les courses WT commencent déjà à pointer le bout de leur nez. Une attente difficile mais nécessaire pour une ContiPro asiatique, de par la perte de son calendrier de course .2 et la relative défiance des organisateurs face à une équipe tout juste promue et pas forcément au niveau attendue, ce qui ne facilite pas les relations pour obtenir des invitations…La course est là pour démontrer notre talent !

Tour de Langkawi – 2.HC – 22 Février au 1er Mars

Colli, toujours vaillant, rempile comme leader pour la Qinghai, mais à 35 ans, il parait déjà moins redoutable que l’année précédente, en sus avec la montée en puissance d’Okubamariam (Interpro), Park (Lx) ou Hi (Utsunomiya). Il faudra également compter sur la doublette Abe-Othman, ce dernier à domicile et ayant à cœur de le démontrer, qui peuvent très bien glaner quelques pièces à l’issu des paris. Boulo fera lui parti des prétendants pour le général, au même titre que le grand favori Soto (Hengxiang) qui a remplacé De Maar, ou encore Nathan Earle avec toujours une redoutable équipe Ukyo à son service sur les courses asiatiques. Nos coureurs auront la lourde tâche de défendre le titre acquis l’année dernière par Ishibashi, celui-ci absent et ne reprenant la compétition que mi-avril !

Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Matthieu Boulo, Ryo Chikatani, Sho Hatsuyama, Damien Monier, Muhamad Adiq Othman

Etape 1 – Plaine – 170,4 km

On retrouve bien évidemment de nouvelles têtes dans le peloton suite aux transferts effectués à l’intersaison, mais ce sont bien les « anciens » du circuit asiatiques qui prennent la poudre d’escampette, à l’image d’Ollamov (Beijing). Seulement 3 courageux à partir, leur écart ne serait jamais bien conséquent, un pic à 4’43’’ mais tournant relativement bien autour des 3’10’’. C’est d’ailleurs l’écart que possède ensuite l’échappée à la sortie du grimpeur final –récompensant Ollamov- et malgré les nombreuses relances à la suite du sprint intermédiaire, les kilomètres se révèlent trop nombreux au compteur, Chikatani rattrapant la tête à 18 kilomètres de l’arrivée. C’est également le moment choisi par la Qinghai et la Utsunomiya pour se porter en tête de peloton : le final se jouera entre ces trois équipes. C’est Abe qui lance son sprint aux 3 kilomètres pour ensuite lancer Boulo et le dernier étage de la fusée Bridgestone Othman à 1,4 kilomètres, Park (Lx) et Christie (Sapura) dans sa roue. Gérant parfaitement son effort, notre malaisien s’impose à domicile devant Christie et Park, légèrement trop court pour le rattraper. Une parfaite entame de saison !

Etape 2 – Plaine – 157,9 km

Trop de petits biscuits avalés suite à sa victoire de la veille, Othman ressent quelques crampes d’estomac au départ, mais rien de grave, surtout que le rythme démarre tranquillement, le peloton laissant les échappés se bagarrer joyeusement dans les premiers pourcentages de l’étape menant au seul grimpeur de la journée. Bae (Lx), déjà présent dans l’échappée d’hier, y retourne, déjà estampillé de plusieurs points. Encore une fois 3, les échappées comptent jusqu’à 6’ d’avance tout en haut du parcours tandis qu’Huang (Keyi) vient seulement s’extirper du peloton pour les quelques points offerts. Continuant malgré tout son effort, il les reprends à 88 kilomètres de l’arrivée, alors que l’écart n’est déjà plus que de la moitié concédée par le peloton. Seulement 1’00’’ d’avance à 30 kilomètres, la tête de course sent déjà que cela va mal se terminer…d’autant plus que la Bridgestone vient brusquement étirer le peloton dans le faux plat descendant filant vers l’arrivée. Bae décide finalement de partir seul, sans que cela réussisse à apporter une quelconque influence au résultat puisqu’il se voit repris à 15 kilomètres du but. Toujours dans l’optique de faire gagner Othman, l’équipe le lance après les 2 kilomètres mais il se fait cette fois si sauté aux 100 mètres par Hi et Okubamariam qui ont squatté la roue d’Abe pour s’en servir comme poisson pilote opportun.

Etape 3 – Plaine – 192,5 km

Bae , porteur du maillot à pois, retourne devant pour la 3ème fois en 3 jours afin d’engranger les points. D’abord seul, il est ensuite suivi à distance par le taiwanais Chen (Action). Comptant une avance supérieure à 5’, les deux coureurs s’entendent bien à l’avant lorsqu’une grosse chute secoue le peloton au pied de la montée roulante présente en plein milieu du parcours : 53 coureurs tombent sur le goudron de la route ! Gani & Torres(Kfc), Park (Lx), Hirai & Hatanaka & Earle (Ukyo), Abdul Halil (Sapura), Dvorsky (Interpro), Nardelli & Nieto & Nauleau (7 Eleven), Zhang (Keyi), Theimann (Ningxia), Wauch (Ningxia) mais surtout Colli, à l’origine de la chute !

! Hatanaka et Dvorsky sont même contraints à l’abandon alors que le gros groupe réussit à revenir assez facilement, aidé par sa masse, alors même que la Bridgestone avait accéléré. Rien de bien nouveau avant le dernier quart de course où Bae fait sauter son compagnon d’échappée à 16 kilomètres du terme, avec seulement 33’’ d’avance…Il est rapidement repris à 12 kilomètres et derrière, Okubamariam se montre le plus fort dans le petit faux plat montant final pour s’imposer devant Boulo et Othman !

Etape 4 – Plaine – 168,9 km

Un seul courageux en premier lieu qui donne également des fourmis dans les jambes de 4 autres baroudeurs. Cependant, le peloton ne s’inquiète pas outre mesure, l’échappée n’étant constituée d’aucun cycliste dangereux, la foule présente sur les bords de la route acclamant son local Mohd Bakri (Sapura). Seulement 4’20’’ d’avance à cause d’un vent relativement fort, les forces des coureurs s’amenuisent rapidement, l’écart toutefois suffisant pour Wu (Action) de s’imposer devant Fedorov (Beijing) aux 3 grimpeurs de la journée. Repris à 10 kilomètres de la gagne, c’est donc un sprint qui se joue et Hi vient glaner une deuxième victoire en résistant sur le fil à Earle et Abe, récupérant le maillot de leader par la même occasion.

Etape 5 – Plaine – 194,3 km

Se faufilant entre les voitures et les motos de l’organisation en début de course, 5 coureurs se font directement la malle dès les premiers instants de la course. Cependant bien mal récompensés, l’écart ne dépassant quasiment jamais les 3’ sur le peloton en chasse derrière eux. Rien à signaler avant le grimpeur qui commence à étirer rapidement le peloton au passage sur la ligne, celui-ci se voit déjà revenu à 55’’ à 18 kilomètres de l’arrivée sous l’impulsion de la Utsunomiya. Les hommes de tête se voient ainsi repris un à un, inexorablement, jusqu’au dernier, Chen, à seulement 6 kilomètres du but. Abe, en parfait rouleau compresseur, lance parfaitement le sprint de telle sorte que seul Torres (Kfc) peut disputer la gagne à Boulo et Othman ! C’est peine perdue pour le sprinteur espagnol qui voit le front se dégager sur deux côtés et laisse ainsi la victoire à Othman ! Dépassé, Hi finit seulement 5ème et laisse filer sa tunique.

Etape 6 – Plaine – 167,7 km

7 échappés sortent sans difficulté du peloton, à peu près tous du même niveau, ce qui favorise leur entente et cohésion. Déjà 6’32’’ en leur faveur après le premier enchainement de bosses, l’écart diminue rapidement pour se fixer aux alentours des 4’ dans le faux plat descendant conduisant au grimpeur. Encore présent dans l’échappée, Fedorov en profite pour grappiller des points sur Bae et lui revenir dessus 4 points seulement derrière le coréen…d’autant plus que celui-ci chute après le second sprint intermédiaire, s’obligeant à dépenser de précieuses forces ! Une dizaine de coureurs piégés, c’est cependant l’avant de la course qui obnubile le peloton : encore 1’36’’ aux 10 kilomètres, l’affaire parait bien mal engagée malgré les efforts des équipes de sprinteurs…Comprenant le danger imminent, Boulo attaque dans la bosse où Ishibashi avait construit sa victoire l’an dernier tandis que devant, Yang (Keyi) s’isole des autres coureurs.

16’’ devant ses compagnons au sommet de la montée, à 7 kilomètres toutefois de l’arrivée, Boulo est encore situé à 39’’ derrière eux, le peloton pointé à plus d’une minute. L’effort est suffisamment court pour le chinois, lui permettant de s’imposer de justesse devant ses adversaires tandis que Boulo vient mourir dans les roues des échappés matinaux en déposant Fedorov sur la ligne…et au final, tous sont comptés dans le même temps !

Etape 7 – Montagne – 163,9 km

Soto (Hengxiang) se préfigure en ultra-favori pour la gagne de l’étape et du général, cependant on retrouve directement derrière lui Earle (Ukyo) et Boulo aux aguets, d’autant plus que le français possède quelques précieuses secondes de marge sur ses deux adversaires…3 échappées au départ de l’étape, Oka (Utsunomiya), Paulinho (Ningxia) et Li (Qinghai). Peu pris comme de véritables adversaires, le peloton les laisse rapidement prendre une avance…une avance qui va se révéler supérieure à 11’ au sommet du premier col gravi…alors que Paulinho ne figure qu’à 25’’ et Li 7e à 21’’ au général ! Cela pousse la Bridgestone à réagir dès l’entame de la plain menant vers la montée finale et à s’employer grâce au travail effectué par Chikatani, Abe et Monier. L’écart redescend très rapidement, inférieur à 8’ aux 60 kilomètres, il n’est plus que de 3’01’’ au pied de l’ascension finale de 21,3 kilomètres. Et le rythme de décélère pas dans le peloton, tant et si bien qu’Oka décide de partir seul à 16 kilomètres du sommet de Fraser’s Hill en voyant le peloton revenir aux alentours des 2’20’’. Miraculeusement, Hatsuyama réussit à récupérer les derniers bidons à 8 kilomètres de l’arrivée avant de directement s’écarter : Othman est maintenant le seul aux côtés de Boulo…ce qui n’empêche pas l’écart de diminuer inexorablement, Oka repris par ses compagnons, plus que 1’39’’ en leur faveur. Li contre à 6 kilomètres de l’arrivée, dans les pourcentages les plus violents de la pente, mais derrière lui, c’est un peloton de 42 coureurs pointé à 1’12’’ qui se lance à ses trousses. Paulinho réussit à le rejoindre au prix d’un effort monstrueux tandis qu’Oka s’effondre…Statu quo jusqu’aux 3 kilomètres ou Soto attaque !

Les 24’’ qui séparaient l’échappée du peloton est avalé en une bouchée tandis qu’Othman craque sous le changement de rythme ! Boulo est lui aussi piégé par Amadori et Nieto qui se sont fait péter le caisson à essayer de suivre l’espagnol, il réussir cependant à prendre la 3ème place au sommet, derrière Soto et Earle, mais en concédant toutefois une vingtaine de secondes qui auraient pu être évitées…

Etape 8 – Plaine – 83,1 km

1 seul échappé au départ du drapeau, Huang de la Keyi. Prenant seulement 1’00’’ de marge, il commence à désespérer quand enfin, d’autres coureurs viennent le rejoindre, malgré le blocus imposé par la Ukyo. C’est donc un groupe de 9 coureurs qui se porte aux avant-postes, sans toutefois réussir à prendre de l’avance sur la meute, jamais vue à plus de 2’, surtout que la Bridgestone commence déjà à accélérer à 40 kilomètres de l’arrivée. L’impensable se produit cependant à 36 kilomètres de l’arrivée lorsque Othman négocie mal un virage très serré et entraine avec lui Boulo, Teruel (Sapura), Nardelli (7e – 7 Eleven), Park, Earle (3e), Torres (4e) et Soto (1er) tandis qu’Hishinuma (Ukyo) abandonne.

Toute la Bridgestone est sur le pont et attends ses leaders, et grâce au sacrifice de Monier et Chikatani, le groupe d’attardés rejoint le premier peloton à 17 kilomètres de l’arrivée…mais devant, un groupe de tête s’est extirpé avec quelques sprinteurs tandis que l’échappée est toujours pointée à plus d’1’ ! Plus maligne, c’est donc elle qui se joue la victoire tandis que l’ensemble des groupes éparpillés se fédère au sprint, permettant à Boulo de conserver sa 3ème place du général !

02 Mars 2018, 13h07

Quelques regrets à avoir sur l'étape de montagne, l'équipe s'en tire plus que mieux avec 2 victoires d'étape et le podium du général, c'est même une meilleure satisfaction que l'année dernière car nous étions cette fois attendus. La saison démarre tard pour nous, mais elle commence bien, et c'est là l'essentiel pour pouvoir engager un esprit d'équipe et de solidarité, de cohésion face aux autres équipes ContiPro également à la lutte dans le classement !

[Coxo]

Bah ça commence bien pour les nouvelles recrues

On avait dit passage en extrême

[Bad_Neos]

Bah ça commence bien pour les nouvelles recrues

On avait dit passage en extrême

Bah en même temps il n'y a pas beaucoup de concurrences, avec les mêmes stats (Othman 69spr/72Acc et Hi 69spr/73Acc) se serait un comble de ne pas gagner

->Le maillot de Nzl pour les curieux : (désolé en tout petit)

[Coxo]

Je pense qu'il aurait été plus joli en inversé
Noir sur blanc ça le fait moins...
Après c'est peut-être pour pas avoir trop chaud

[Orodreth]

Ah oui ça fait bizarre le noir sur du blanc. Mais bon, ça change un peu.

[Bad_Neos]

Ah oui ça fait bizarre le noir sur du blanc. Mais bon, ça change un peu.

Je pense qu'il aurait été plus joli en inversé
Noir sur blanc ça le fait moins...
Après c'est peut-être pour pas avoir trop chaud

Pas moi qui choisi le maillot

Bon bah on a le même problème d'images SebZé

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Recap' Janvier & Février

Quoi de mieux que de commencer la saison par une belle victoire ? Jasper De Buyst (Lotto Soudal) l’a bien compris et s’impose d’office sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race devant le petit prodige Wan Wiah (Sky) et Daniel Hoelgaard (Fdj). En parlant de la Sky, Kwiatkowski s’impose sur l’Omloop Het Nieuwsblad devant Jasper Stuyven (Trek) et Oliver Naesen (QuickStep). L’Abu Dhabi Tour comme préparation pour Kenny Elissonde (Sky) afin d’aider ses leaders, devant Jan Bakelants (Lotto Soudal) et Omar Fraile (Dimension Data) tandis que pour la première course WT de la saison, le Santos Tour Down Under, Sagan (Dimension Data) s’imposait devant son opposé transfuge Edvald Boasson Hagen (Bora) et Tony Gallopin (Dimension Data). Impossible pour l’instant de dégager de grosses tendances sur les premières course de la saison mis à part la domination qu’exercent la Lotto-Soudal et la Uae en ContiPro tandis que Direct Energie et Wanty montrent déjà quelques signes de faiblesse…

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Être à l’hôpital pendant que ses coureurs courent sur les routes piégeuses de la petite île de Taiwan, tel est mon lot quotidien…Anesthésie générale, oxygénation par les narines, et puis arrachage des dents de sagesse, pour ensuite se reposer quelques temps avant de pouvoir rediriger l’équipe…heureusement que Monier, sur place pour la course, commence à prendre ses repères en s’entretenant avec les directeurs sportifs de l’équipe…quand à moi, il est l’heure de passer dans la salle d’opération.

Ceci n'est pas une oeuve de fiction et s'est déroulée en ce mercredi 17 Janvier

Tour de Taiwan – 2.1 – 26 au 30 Mars

Un plateau comme on s’y attendait avec la Ukyo et la Bridgestone pour les équipes asiatiques et ContiPro…mais la grosse surprise c’est la venue des russes de la Gazprom ! Taaramae, Ovechkin, Porsev, Trusov et Boev, voici les têtes d’affiches alignées par cette équipe, qui s’est bien renforcé au mercato hivernal avec donc Taaramae mais aussi l’algérien Reguigui ! Premier objectif de l’année pour l’équipe, on ne va pas laisser passer cette chance de s’illustrer !

Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Tom Davison, Sho Hatsuyama, Ryohei Komori, Ryota Nishizono, Jimmy Turgis, Genki Yamamoto

Etape 1 – Plaine – 51,6 km

De quoi mettre en jambe sans toutefois présenter un réel danger de par son kilométrage, la première étape voit 2 échappés seulement prendre leurs responsabilités : Liu pour la Beijing et Rive pour la Keyi. Ils n’auront cependant jamais plus de 2 minutes d’avance et se verront donc inexorablement repris, sous l’impulsion et de la Gazprom, et de la Bridgestone. Repris à 10 kilomètres, les baroudeurs voient cependant un peloton très étiré les dépasser sous l’effet d’un vent relativement modéré mais tout de même présent. Le sprint se lance au niveau du dernier rond-point placé sur la route, et malgré la courbe que représente celui-ci sur le parcours des coureurs, Porsev se montre bien trop fort, emmené à la perfection par Trusov, et endosse logiquement le premier maillot de leader !

Etape 2 – Plaine – 148,5 km

Pas mal d’attaques ont lieu dans le tout début d’étape pour tenter d’aller chercher des points. Néanmoins, la Gazprom filtre les offensives et ne laisse finalement partir que 6 coureurs, ne leur laissant que 2’20’’ au pied du premier gpm. Lucero (Rts) très rapidement lâché, c’est Medvedev (Beijing) qui règle la bataille au sommet avec 3’37’’ d’avance sur le peloton, ce qui n’empêche pas l’écart de diminuer ensuite aux alentours des 2’00’’, l’écrémage se réalisant à la suite de l’accélération de la Bridgestone qui fait déjà craquer certains membres de l’échappée matinale. Plus qu’1’33’’ dans la dernière ascension de la journée, à 69 kilomètres de l’arrivée, c’est toute la Bridgestone qui se met au plancher et le peloton se scinde dès les premiers contreforts. Les favoris sont même complètement éparpillés avant les 3 kilomètres du sommet.

Menés par Hatsuyama, Turgis et Davison réussissent à piéger les autres leaders comme Taaramae, seulement situé derrière Nakai (Ukyo) tandis que seuls Abdul Halil (Sapura) et Soto (Hengxiang) peuvent suivre le rythme imprimé par le japonais, Medvedev restant isolé, 28’’ devant, face au mur « final ». Taaramae, Ovechkin et Tecchio (Qinghai) réussissent à recoller au moment où Davison prends le relais à Hatsuyama et où Medvedev est repris. Derrière, l’écart est consommé avec Torres (Kfc) et Nieto (7 Eleven), 41’’ au sommet. Derrière, c’est encore plus loin, Aberasturi (Ukyo) pointé à 2’03’’, Porsev à plus de 4’00’’ ! Des regroupements s’opèrent dans la descente puis dans la plaine environnante, mais la tête de course possède toujours 2’00’’ sur le groupe mené par Hi (Utsunomiya) à 38 kilomètres de l’arrivée. Voyant le gros groupe mené par pléthore d’équipiers, les leaders décident de se relever et de les attendre, l’équipe reprenant Hatsuyama, et qui directement réaccélère ! Suzuki (Utsunomiya) se voit distancé par ce groupe sous l’effet du vent, mais malheureusement, à 12 kilomètres du but, il ne reste plus de Bridgestone pour rouler et Porsev réussit à rentrer ! Bien lui en prends, juste avant le sprint final, tandis que Turgis, voyant Aberasturi squatter la roue d’Abe, décide de le suivre. Et c’est le bon coup pour le français, bien plus frais que les sprinteurs essorés, notamment Porsev qui s’écrase pour terminer 8e tandis que notre leader s’impose très facilement !

Etape 3 – Vallons – 113,6 km

L’étape-reine qui se présente à mi-parcours n’empêche pas le lancement d’une grosse échappée à la suite de plusieurs offensives. Rien de moins qu’une dizaine de coureurs part à l’attaque, dont Medvedev accompagné d’un équipier, leur permettant une stratégie d’équipe pour grappiller toujours quelques points ! Une vingtaine de kilomètres après le départ leur permet de prendre rapidement le large, avec Trusov, Perez (7 Eleven), Zhang (Keyi), Hsu (Action), Gani (Kfc) ou encore English (Action) pris à terre au sein d’un groupe d’environ 50 coureurs…

Etonnamment, le maillot jaune Hi se lance décrocher avec Suzuki pour venir récupérer leurs leaders pour le général, Oka et Traeen ! Aucun problème pour rentrer, l’échappée en a ainsi profité pour prendre plus de 3’00’’ sur le peloton, ce qui sera leur avancée maximale, surtout que le peloton accélère ensuite progressivement dans la succession de petites bosses au milieu de l’étape. Le grimpeur est fatal à Akparov (Beijing) mais permet à Medvedev de faire le job et de consolider son maillot tandis que derrière, à 30 kilomètres de l’arrivée, la Bridgestone, seulement amputée d’Abe, à fait craquer Aberasturi et Porsev ! Même une légère temporisation pour récupérer les derniers bidons ne permet pas aux échappées de bagarrer bien longtemps et les baroudeurs sont repris juste après le passage de la banderole des 10 kilomètres. Justement, au plus fort de la pente, à environ 4 kilomètres de l’arrivée, Davison entraine Turgis sur un plateau, Taaramae coincé au milieu du peloton, Soto déjà en manque de force, Sveshnikov et Tecchio étant les deux derniers à les laisser partir. Assurés de gagner, Turgis, déjà victorieux, laisse gracieusement la victoire à Davison, portant fièrement son maillot de champion de Nouvelle-Zélande !

Etape 4 – Vallons – 114,6 km

Un français est le premier à attaquer en la personne de Bossis pour la Interpro, et il est ensuite rejoint par un petit groupe de coureurs, 12 exactement éparpillés sur la route, dont Medvedev, son maillot chipé par la victoire au sommet de Davison tandis qu’on peut également compter Oka (Utsunomiya) ou Hiratsuka (Ukyo). Avec rapidement plus de 4’00’’ d’avance, les choses se présentent bien pour les échappés au sommet du grimpeur, où Medvedev revient à 2 points de notre néo-zélandais. La descente ensuite périlleuse met à terre Araque (Ukyo), qui abandonne, mais surtout Torres (3e), Aberasturi (9e) et Bieken (10e), tandis que l’échappée à complètement explosée au gré des virages, plus que 7 coureurs seulement devant, mais avec toujours 3 minutes d’avance !

Et celui-ci, bien qu’il baisse ensuite progressivement, ne permet pas au peloton de croire à la victoire, les échappées étant de surcroit non dangereux au général. Hiratsuka se débarrasse de ses adversaires dans la montée finale, prenant rapidement plus de 30’’ d’avance sur ses compagnons, le peloton toujours à plus de 2’00’’ ! Finalement, le japonais de la Ukyo s’impose pour 44’’ devant ses ex-compagnons tandis que le peloton en finit à 1’45’’.

Etape 5 – Vallons – 131,2 km

Catégorisée comme vallons, mais au final ne comportant qu’un petit mur , le peloton se détends et profite de la route plane pour laisser partir 12 coureurs avec notamment Park (Lx) et Suzuki (Utsunomiya)…ainsi que Medvedev, qui vient tenter sa dernière chance pour reprendre le maillot à pois ! Seo (Kspo), champion de Corée, et Park, passent tout de même devant lui, et il n’échoue qu’à un point de Davison…enfin, sauf que l’échappée dispose au final d’une petit marge pour finir juste devant le peloton dans le final et que Medvedev va profiter de sa 3ème place de l’étape pour venir prendre les derniers points qui lui manquaient grâce à l’arrivée en bosse ! Pour le gain de l’étape, c’est cependant Suzuki qui s’est imposé d’un boyau, tandis que Park, bien en tête aux 100m, s’est écroulé du podium, dépassé à a peine 20 mètres de la ligne ! Taaramae vient régler le peloton dans leur roue, mais s’est bien un doublé Bridgestone qui vient conclure la semaine taïwanaise tandis que Torres prends bêtement une cassure d’1 minute et passe de la 3e à la 9e place…

30 Mars 2018, 18h35

Aaaaaaaaaah, comme j’aime quand les choses se passent si bien ! Rien de tel pour continuer sur notre belle lancée, avant d’aborder des courses bien plus difficiles qui nous occuperont tout au long d’avril avec les classiques européennes comme à Denain. Un objectif vaincu avec classe qui permet à l’équipe de se distinguer de d’engranger de la confiance pour la suite de la saison !

[Coxo]

Mais c'est trop simple pas d'adversaires

[Bad_Neos]

Mais c'est trop simple pas d'adversaires

En temps que Conti Pro forcément ça a un impact fasse à des contis. Et bien c'est surtout Taaramae qui s'est bien plante en étant bloqué dans le peloton et les autres qui ont laissé une marge et qui ont du faire un effort violent pour revenir qui a consommé toute leur barre rouge (en vrai c'était Turgis qui gagnait mais je lui ai fait lever les bras trop tôt du coups Davison la dépassé ) Tu vas voir que c'est pas le même niveau sur le GP Miguel Indurain !

[Orodreth]

C'est facile PCM.

[Bad_Neos]

C'est facile PCM.

Oui. Même en extrême (enfin en tout cas pour les courses asiatiques).

[Bad_Neos]

[Bad_Neos]

[Bad_Neos]