TOUR DE FRANCE 2016
Samedi 2 Juillet, 1ère étape : 234,3 km
Départ vers le Sud rapide après le "Grand Départ" à Cherbourg. De St-Lô à Avranches, via Coutances, on passe par de nombreuses petites côtes et un parcours accidenté via plusieurs petites routes de campagne. Avec la longue distance (plus longue ouverture depuis 1962, 3e plus longue depuis 1953 et 6e depuis 1938 avec le début d'une vraie rotation dans les parcours), c'est un petit Amstel qui est proposé aux coureurs. Le final n'est pas le même que lors de l'arrivée en 2002, puisqu'il propose une côte bien plus pentue.
km 3 : 4C, côte de la Loge : 1,1 km à 7,4% (max de 11% sur 500 m)
km 6 : 4C, côte des Vicels : 1,8 km à 3,7% (max de 7,8% sur 500 m)
km 99 : 4C, côte de St-Georges-Montcocq : 1,8 km à 4,9% (max de 8,4% sur 500 m)
km 135 : 4C, côte de Coutances : 0,7 km à 7,7% (max de 9,8% sur 500 m)
km 160 : 4C, côte de Catte sur Cat : 1,6 km à 4,8% (max de 6,8% sur 500 m)
km 204 : 4C, côte de la Vauteurtre : 1,4 km à 4,8% (max de 6,2% sur 500 m)
km 212 : 3C, côte des Fossés : 0,8 km à 9% (max de 11,8% sur 500 m)
km 220 : 4C, côte du Tertre de Neuville : 1,2 km à 5,3% (max de 7,8% sur 500 m)
km 234 : 4C, côte d'Avranches : 1 km à 7% (max de 8,2% sur 500 m)
Dimanche 3 Juillet, 2ème étape : 18,3 km (contre-la-montre individuel)
Premier des deux chronos individuels de l'épreuve. Il a une petite côte au départ, puis est entièrement plat. Les purs rouleurs y sont avantagés, mais ils devront se battre la veille pour ne pas perdre trop de terrain s'ils veulent le général. Il y aura donc 3 luttes : pour la victoire d'étape, pour le port du maillot jaune, pour le général final, avec des entremêlements selon les coureurs. La distance est gardée courte (2 à 2,5 fois un prologue), pour modifier le général et faire descendre les grimpeurs pour les forcer à attaquer, sans pour autant les faire reculer à de nombreuses minutes.
Lundi 4 Juillet, 3ème étape : 188,1 km
Première moitié calme, avant un final tournicotant dans la campagne Mayenno-Normande. Le final met notamment en avant le Mont des Avaloirs. Plus de vraie côte dans les 15 derniers kilomètres, mais le tracé reste volontairement dans des petites routes au coeur du bocage pour favoriser les attaquants face aux groupes plus imposants.
km 110 : 4C, côte de Montpion : 0,9 km à 7,1% (max de 9% sur 500 m)
km 122 : 3C, Mont du Saule : 4 km à 3,6% (max de 6,2% sur 500 m)
km 139 : 3C, côte de la Mézengerie : 2,4 km à 5,6% (max de 9,2% sur 500 m)
km 143 : 4C, côte de la Corniche de Pail : 1,5 km à 5,2% (max de 8,4% sur 500 m)
km 149 : 3C, côte de la Noë aux Cerfs : 2,3 km à 5,6% (max de 7,8% sur 500 m)
km 157 : 4C, côte des Lisières : 2,5 km à 4,5% (max de 6% sur 500 m)
km 161 : 3C, Mont des Avaloirs : 2,3 km à 6,3% (max de 8,8% sur 500 m)
km 170 : 3C, côte du Tapis Vert : 1,9 km à 5,2% (max de 7,6% sur 500 m)
Mardi 5 Juillet, 4ème étape : 207,7 km
Longue ligne droite à travers la plaine, ou presque, pour la première étape pour les sprinteurs. Le final se fait sur l'Avenue de La Châtre, comme au Classic de l'Indre et comme en 2007, lorsque le champion de France Nicolas Vogondy avait été repris à 50 mètres de la ligne.
Mercredi 6 Juillet, 5ème étape : 177,6 km
Etape de plaine moderne, qui propose un final perturbant pour sprinteurs, avec une première côte à 12 km de l'arrivée et un vrai mur à 7 km de l'arrivée, oùs les puncheurs tenteront d'en profiter pour aller jouer l'étape. Dans le peloton, un rythme soutenu amènera la certitude de ne pas avoir un peloton complet sur la ligne d'arrivée. Bien plate, mais pas pour un sprint complètement massif.
km 113 : 4C, côte de Château-Renard : 0,9 km à 6,2% (max de 7,4% sur 500 m)
km 164 : 4C, côte du Bois des Fondrières : 1,1 km à 5,9% (max de 7,2% sur 500 m)
km 170 : 3C, côte de l'Echelotte : 1,1 km à 8,9% (max de 12,2% sur 500 m)
Jeudi 7 Juillet, 6ème étape : 223,6 km
Une course bien accidentée dans le final, proposant plusieurs côtes permettant de faire la course pour les attaquants. L'antépénultième côte à son sommet proche de l'Ossuaire de Douaumont, où se trouvent plus de 16 000 tombes nominatives, alors que reposent au même endroit environ 130 000 soldats inconnus.
km 138 : 4C, côte de Clermont-en-Argonne : 0,9 km à 5,2% (max de 6,4% sur 500 m)
km 146 : 4C, côte de Brabant-en-Argonne : 1 km à 4,8% (max de 7% sur 500 m)
km 161 : 4C, côte de Jouy-en-Argonne : 1,4 km à 5,6% (max de 9,4% sur 500 m)
km 169 : 4C, côte de Brocourt-en-Argonne : 1 km à 7% (max de 8,6% sur 500 m)
km 180 : 4C, côte de Béthelainville : 1,8 km à 4,7% (max de 5,8% sur 500 m)
km 203 : 3C, côte de Douaumont : 2,2 km à 5,4% (max de 7,6% sur 500 m)
km 213 : 3C, côte de la Blancharderie : 2,3 km à 5,9% (max de 7,6% sur 500 m)
km 219 : 4C, côte de Belrupt-en-Verdunois : 1 km à 8,8% (max de 10,6% sur 500 m)
Vendredi 8 Juillet, 7ème étape : 222,3 km
Course de transition. Elle devrait être pour sprinteurs, mais est franchis le Col d'Oderen à un peu moins de 50 km de l'arrivée. Si l'équipe d'un sprinteur complet y emmène le peloton à vive allure, certains pourraient s'y faire piéger. A noter encore une longue étape, pour cette première semaine volontairement longue, afin de fatiguer au plus tôt certains coureurs, notamment les équipiers.
km 10 : 4C, côte de Void-Vacon : 1,6 km à 6% (max de 8% sur 500 m)
km 72 : 4C, côte du Bois de la Banvoie : 1,1 km à 5,7% (max de 8% sur 500 m)
km 135 : 3C, Col de Bonne Fontaine : 4,6 km à 4,8% (max de 8,8% sur 500 m)
km 173 : 2C, Col d'Oderen : 5,2 km à 5,3% (max de 8,6% sur 500 m)
Samedi 9 Juillet, 8ème étape : 171,3 km
Unique course de côte de l'épreuve, le Jura n'offre pas la plus terrible de ces ascensions, mais cela aura au moins le mérite de triller le classement général. Les favoris à la victoire finale laisseront peut-être l'étape et le maillot jaune aux baroudeurs, comme en 2008.
km 4 : 4C, côte des Parts d'Hirmont : 1,3 km à 4,5% (max de 5,6% sur 500 m)
km 33 : 2C, côte de St-Hippolyte : 8 km à 5,1% (max de 9,8% sur 500 m)
km 40 : 4C, côte des Adroits : 1,1 km à 4,8% (max de 6,4% sur 500 m)
km 144 : 4C, côte de la Gypserie : 2,1 km à 5,4% (max de 8% sur 500 m)
km 156 : 3C, Col de la Savine : 2,6 km à 4,7% (max de 7,6% sur 500 m)
km 171 : 2C, montée vers Les Rousses : 7,5 km à 5% (max de 8,2% sur 500 m)
Dimanche 10 Juillet, 9ème étape : 172,9 km
Cette première étape de montagne ne compte que 2 cols peu empruntés par le Tour de France dans son histoire, mais pourtant des plus difficiles. Tout d'abord le Grand Colombier, premier classé en Hors Catégorie de cette 103e édition, franchis en milieu d'étape. Puis surtout le très pentu Mont du Chat, avec un sommet à 21 km de l'arrivée et le bas de la descente ne laissant que 8 km de plat. Cette fois, les favoris du général se placeront à coup sur aux avant-postes du général. Et l'étape de repos à venir laisse l'opportunité à tous de se dépenser, même après une première semaine aux longues étapes usantes.
km 30 : 3C, côte du Bois des Lignières : 2,1 km à 5,9% (max de 7,8% sur 500 m)
km 93 : HC, Le Grand Colombier : 15,9 km à 7,8% (max de 16,8% sur 500 m)
km 151 : HC, Mont du Chat : 12,5 km à 9% (max de 15% sur 500 m)
Lundi 11 Juillet, Journée de repos : département de la Savoie
Mardi 12 Juillet, 10ème étape : 156 km
Etape reine des Alpes, avec très vite l'enchaînement sans vallée entre les deux des cols de la Madelaine et du Glandon. Ensuite, 20 km altenant plat et descente dans la vallée vers Séchilienne, pour retrouver le Luitel, dont l'arrivée est jugée peu après le bas de sa descente (qui est un des versants de Chamrousse). L'étape est relativement courte, laissant supposer un rythme élevé. Certains sauteront dès les premiers cols, les équipiers manqueront dans la pentue montée finale et il faudra se battre à l'arrière pour les délais.
km 42 : HC, Col de la Madeleine : 25,3 km à 6,3% (max de 11,6% sur 500 m)
km 84 : HC, Col du Glandon : 20,6 km à 7,1% (max de 12,8% sur 500 m)
km 140 : HC, Col Luitel : 9,3 km à 9,7% (max de 14,6% sur 500 m)
Mercredi 13 Juillet, 11ème étape : 125,3 km
Sauf Paris, c'est l'étape en ligne la plus courte de l'épreuve. Elle propose cependant plus de 4000 mètres de dénivelé positif, grâce à des montées très pentues, qui auront de quoi faire souffrir beaucoup de monde. Tout d'abord la montée de Laffrey, prise à froid, avec le départ réel dès son pied, puis le Col de la Morte, le plus cours Malissol, une transition très mal-plate par La Mure, avant l'inédit Col de Parquetout, à la pente terrible et à la route très étroite. Ensuite, un parcours casse-patte vers le pied du Noyer. On monte alors le dernier vrai col, avec une forte déclivité dans ses derniers kilomètres. Une courte descente et une légère remontée après les coureurs à Super-Dévoluy, inédite sur le Tour, mais déjà testée sur le Dauphiné. L'étape de la veille et celle du lendemain n'inciteront pas les attaques tôt dans celle-ci, d'où la densité et le final chargé.
km 7 : 1C, Rampe de Laffrey : 6,5 km à 9,7% (max de 13% sur 500 m)
km 26 : 1C, Col de la Morte : 12,7 km à 7% (max de 15,6% sur 500 m)
km 40 : 2C, Col de Malissol : 3,3 km à 6,3% (max de 10% sur 500 m)
km 53 : 4C, côte du Bois Buchet : 1,1 km à 6,8% (max de 8% sur 500 m)
km 60 : 4C, côte de Valbonnais : 1,7 km à 5,4% (max de 7% sur 500 m)
km 70 : 1C, Col de Parquetout : 5,8 km à 10,8% (max de 15,8% sur 500 m)
km 92 : 3C, Col des Festreaux : 2,4 km à 4,3% (max de 8,8% sur 500 m)
km 114 : 1C, Col du Noyer : 11,3 km à 7% (max de 15% sur 500 m)
km 125 : 2C, montée vers Superdévoluy : 3,9 km à 5,6% (max de 10,2% sur 500 m)
Jeudi 14 Juillet, 12ème étape : 219 km
Une longue transition vallonée amène les coureurs proche du col de Notre-Dame des Abeilles après 140 km de course, pour un échauffement avant la terrible présence du Mont Chauve. Pour la première fois depuis 1994, l'arrivée de l'étape n'est plus à son sommet. Monté par Bédoin et descendu vers Malaucène, l'arrivée est après 11 km de faux-plat descendant. Du spectacle en perspective pour le 14 Juillet.
km 49 : 4C, côte de Le Thor : 1,1 km à 4,9% (max de 5,4% sur 500 m)
km 77 : 4C, côte de Montfroc : 0,9 km à 7,2% (max de 9,4% sur 500 m)
km 82 : 3C, Col de la Pigière : 3,2 km à 4,5% (max de 7,2% sur 500 m)
km 90 : 3C, Col de Macuègne : 4 km à 5,4% (max de 7,2% sur 500 m)
km 106 : 3C, côte d'Aurel : 5,4 km à 3,6% (max de 6,4% sur 500 m)
km 149 : 1C, côte de la Sône : 9 km à 6,6% (max de 8,8% sur 500 m)
km 187 : HC, Mont Ventoux : 20,9 km à 7,6% (max de 12,4% sur 500 m)
Vendredi 15 Juillet, 13ème étape : 194 km
Etape de transition pour les baroudeurs. Les favoris ne s'attaqueront pas dans les petits cols de cette étape. Néanmoins, une petite côte très pentue est présente dans le final, ce qui pourrait en intéresser quelques uns, pour prendre quelques précieuses secondes.
km 55 : 4C, côte de Thueyts : 1,8 km à 5,6% (max de 7,2% sur 500 m)
km 76 : 1C, Col de la Chavade : 11 km à 6,3% (max de 9,4% sur 500 m)
km 116 : 3C, côte du Lac du Bouchet : 3,5 km à 4,4% (max de 8,8% sur 500 m)
km 133 : 2C, côte de Baraque de Chaumas : 4,7 km à 6,7% (max de 9% sur 500 m)
km 141 : 2C, côte de St-Préjet-d'Allier : 4,9 km à 5,2% (max de 8,6% sur 500 m)
km 143 : 4C, côte de Freycenet : 1,4 km à 5,7% (max de 7,8% sur 500 m)
km 147 : 4C, côte de Notre-Dame du Gévaudan : 1,3 km à 4,9% (max de 6,2% sur 500 m)
km 171 : 2C, côte de St-Privat-d'Allier : 10,1 km à 5,2% (max de 8,2% sur 500 m)
km 190 : 3C, côte de la Boriette : 1,3 km à 9,2% (max de 11,4% sur 500 m)
Samedi 16 Juillet, 14ème étape : 195,4 km
Nouvelle course de transition, avec notamment le Puy Mary et une côte très pentue à la sortie de Tulle. Si les baroudeurs auront peut-être le gain de l'étape, cela bougera à coup sur chez les favoris avec deux côtes autour de Donzenac. La première à 8 km de l'arrivée et la seconde qui termine l'étape, pour la dernière (et seulement 3e, pour changer après 2015) arrivée en montée de ce Tour de France.
km 5 : 3C, côte de Mons : 2,9 km à 5% (max de 8,4% sur 500 m)
km 26 : 3C, Col d'Entremont : 4,8 km à 5,3% (max de 8,6% sur 500 m)
km 43 : 1C, Pas de Peyrol : 7,8 km à 5,9% (max de 12,8% sur 500 m)
km 89 : 4C, côte de Pleaux : 1,4 km à 6,9% (max de 9% sur 500 m)
km 95 : 4C, côte de St-Julien-aux-Bois : 1,1 km à 5,5% (max de 6,2% sur 500 m)
km 119 : 3C, côte de St-Martin-la-Méanne : 3,3 km à 5,9% (max de 9,2% sur 500 m)
km 129 : 3C, côte de La Roche-Canillac : 4,4 km à 4,4% (max de 6,6% sur 500 m)
km 153 : 3C, Puy Bayoux : 2,3 km à 8,7% (max de 11,8% sur 500 m)
km 166 : 3C, côte de Poissac : 5,8 km à 4% (max de 9,6% sur 500 m)
km 188 : 3C, côte de Travassac : 1,9 km à 8,3% (max de 10,2% sur 500 m)
km 195 : 3C, côte de Donzenac : 2,6 km à 7% (max de 9,8% sur 500 m)
Dimanche 17 Juillet, 15ème étape : 139,5 km
Courte étape très casse-patte. Les baroudeurs, les puncheurs et certains sprinteurs pourront avoir leur mot à dire. L'étape se veut indécise. L'échappée pourrait avoir du mal à partir, ce qui amènerait une course difficile à gérer par sa courte distance. Une étape bien animée a priori pour cet avant-dernier week-end, d'autant plus que suivra la journée de repos.
km 5 : 3C, côte du Panoir : 3,6 km à 4,7% (max de 6,4% sur 500 m)
km 13 : 3C, côte de Chartrier-Ferrière : 3 km à 5,5% (max de 8% sur 500 m)
km 33 : 4C, côte de Salignac-Eyvigues : 1,8 km à 4,6% (max de 5,8% sur 500 m)
km 51 : 4C, côte de Lascour : 0,9 km à 5,4% (max de 8% sur 500 m)
km 54 : 4C, côte de Proissans : 1,6 km à 4,4% (max de 5,2% sur 500 m)
km 76 : 3C, côte de Regourdou : 1,5 km à 8,3% (max de 10,4% sur 500 m)
km 88 : 3C, côte de la Vermondie : 3 km à 4,9% (max de 8,2% sur 500 m)
km 100 : 3C, côte de Rouffignac-St-Cernin-de-Reilhac : 4,5 km à 3,8% (max de 6% sur 500 m)
km 123 : 3C, côte de La Lébrèterie : 2,4 km à 5,7% (max de 8% sur 500 m)
km 132 : 4C, côte de Coulounieix-Chamiers : 1,5 km à 6,1% (max de 6,8% sur 500 m)
Lundi 18 Juillet, Journée de repos : département de la Charente
Mardi 19 Juillet, 16ème étape : 146,6 km
Oubliées ces dernières années, les Charentes retrouvent le Tour avec une étape particulière, au final atypique sur l'île d'Oléron. Le Pont est franchis à 30 km de l'arrivée et le vent pourrait avoir un rôle à jouer, car ce qui suit n'est presque que de la ligne droite. D'un bout à l'autre de l'île, pour une arrivée à la Pointe de Chassiron.
km 45 : 4C, côte de Richemont : 1 km à 4,8% (max de 5,2% sur 500 m)
km 60 : 4C, côte de Coran : 0,8 km à 5,3% (max de 6,6% sur 500 m)
Mercredi 20 Juillet, 17ème étape : 256,6 km
L'étape la plus longue de ce Tour constraste avec la courte distance et la nervosité de la précédente. Mais qui pour rouler ? Il faut protéger ses leaders pendant de longues heures de selle, pour éviter tout effort inutile, qui pourrait se payer le lendemain dans le contre-la-montre. Si l'échappée prend vite du terrain, la course pourrait être très lente et se finir tardivement. Avec la fatigue et le manque de coureur après 3 semaines, même si la course est la plus plate (numériquement, en considérant le rapport du dénivelé positif par la distance totale) pourra donc proposer quelques surprises. Mais certains se forceront, car il faudra prendre des points précieux pour le maillot vert. A noter que le sprint intermédiaire se déroulera dans la ville des sprinteurs, à Bordeaux.
km 45 : 4C, côte de Terriers : 0,9 km à 5,1% (max de 6% sur 500 m)
Jeudi 21 Juillet, 18ème étape : 35,4 km (contre-la-montre individuel)
Contre-la-montre individuel final à la veille de la haute montagne. Les grimpeurs devront limiter la casse. Les rouleurs devront tenter de repousser les grimpeurs le plus loin possible pour être relativement tranquilles le lendemain. La récupération, comme toujours en 3e semaine, jouera un rôle important. A noter que ce chrono est bien accidenté, avec 2 côtes, dont une dans le final de 1,5 km à près de 10 %, dont un maximum de 17 % sur 200 mètres. Un véritable petit mur, qui devrait avoir des allures de stades avec la foule dans les patures de chaque côté de la route. La distance n'est pas trop longue non plus, pour ne pas créer d'écarts insurmontables.
km 10 : 3C, côte de Cuqueron : 1,6 km à 7,8% (max de 10,6% sur 500 m)
km 29 : 3C, côte de Parenche : 1,9 km à 8% (max de 14,6% sur 500 m)
Vendredi 22 Juillet, 19ème étape : 146,7 km
Course de distance moyenne-courte. Donc courte, mais pas trop. Les délais y seront compliqués à l'arrière. Des cassures peuvent se faire partout et le rythme ne laissera plus grand monde devant, dans un final idéal pour les coureurs offensifs. Petits cols de Lie et d'Ichère en hors-d'oeuvre, puis Marie-Blanque en entrée, avec ses derniers kilomètres à la pente terrible. Le légendaire Aubisque en plat de résistence, avant un dessert que personne n'a eu l'occasion de goûter sur le Tour de France : Spandelles. Sa descente technique permettra d'y faire des écarts et de ne pas laisser une hiérarchie établie au sommet. Reste ensuite un peu moins de 10 kilomètres, légèrement accidentés, mais plats dans l'ensemble, vers Lourdes, pour un final à suspense, dans cette dernière étape de montagne.
km 20 : 3C, Col de Lie : 4,2 km à 6,2% (max de 12,2% sur 500 m)
km 27 : 3C, Col d'Ichère : 4,3 km à 6,3% (max de 9,8% sur 500 m)
km 47 : 1C, Col de Marie Blanque : 8,9 km à 7,9% (max de 14,4% sur 500 m)
km 85 : HC, Col d'Aubisque : 16,7 km à 7,2% (max de 11,6% sur 500 m)
km 95 : 3C, Col de Soulor : 3,3 km à 5,4% (max de 8,6% sur 500 m)
km 119 : HC, Col de Spandelles : 10,2 km à 8,4% (max de 11,6% sur 500 m)
Samedi 23 Juillet, 20ème étape : 191 km
Après 3 semaines de course, au lendemain d'une étape de haute montagne et au surlendemain d'un contre-la-montre, les coureurs seront épuisés. Et s'offre à eux une étape où le parcours prêt à la course d'usure. Tout d'abord via un ensemble de petites côtes, sur un terrain mal-plat au plus possible. Beaucoup sauteront de l'arrière, avant d'avoir la possibilité de faire la différence à l'avant dans le final, avec des côtes plus longues et/ou plus pentues à l'approche de Toulouse. Même si le final est plat, c'est la dernière occasion de prendre du temps au général, si certains écarts sont faibles. Pour les non-sprinteurs, c'est la dernière occasion de se jouer l'étape. A coup sur, certains auront leurs raisons de rouler et de vouloir bouger. Une très belle étape en perspective, dans une étape au final dans la Ville Rose, avant la remontée vers Paris.
km 4 : 4C, côte de Boulin : 1 km à 5,9% (max de 7,4% sur 500 m)
km 11 : 4C, côte de Castelvieilh : 1,3 km à 6,1% (max de 7,8% sur 500 m)
km 21 : 4C, côte de Luby-Betmont : 1,2 km à 6,8% (max de 8,4% sur 500 m)
km 32 : 4C, côte de Bruzeaud : 2,7 km à 4,8% (max de 6,8% sur 500 m)
km 39 : 4C, côte de Puntous : 1,2 km à 5,2% (max de 5,6% sur 500 m)
km 43 : 4C, côte de Castelnau-Magnoac : 0,8 km à 6,8% (max de 8,2% sur 500 m)
km 49 : 3C, côte de Bon Air : 2,4 km à 6% (max de 7,6% sur 500 m)
km 55 : 4C, côte de Boulogne-sur-Gesse : 1 km à 6,2% (max de 7,8% sur 500 m)
km 76 : 4C, côte de Lagarde : 1,1 km à 5,1% (max de 7,4% sur 500 m)
km 82 : 3C, côte de St-Adoure : 3,7 km à 3,5% (max de 7% sur 500 m)
km 86 : 4C, côte de Coueilles : 2,1 km à 5,7% (max de 6,6% sur 500 m)
km 101 : 4C, côte de Pérrou : 1,4 km à 6,9% (max de 8,4% sur 500 m)
km 120 : 4C, côte de Verdier : 2,2 km à 5,2% (max de 7% sur 500 m)
km 122 : 4C, côte de Lacaugne : 0,9 km à 5,6% (max de 7,2% sur 500 m)
km 139 : 4C, côte de Vignolles : 1,6 km à 6% (max de 7% sur 500 m)
km 156 : 4C, côte de Clermont-le-Fort : 1,7 km à 5,6% (max de 8,4% sur 500 m)
km 167 : 4C, côte de Vigoulet-Auzil : 2 km à 5,3% (max de 6% sur 500 m)
km 174 : 4C, côte de Vieille-Toulouse : 1,3 km à 6,7% (max de 7,8% sur 500 m)
km 180 : 3C, côte du Mas Perdu : 1,3 km à 8,1% (max de 10% sur 500 m)
Dimanche 24 Juillet, 21ème étape : 74,4 km
Après le succès de "La Course", désormais en Coupe du Monde féminine, l'épreuve s'adjoint à une épreuve espoirs masculine dans la Coupe des Nations, afin d'avoir une journée entière de cyclisme dans Paris. Pour mettre en avant cela, la course masculine se restreint également au circuit final, avec 6 tours du nouveau circuit pour les 3 épreuves. Départ et arrivée au bas des Champs Elysées, à monter puis à redescendre après avoir fait le tour de l'Arc de Triomphe. Place de la Concordre, on tourne dans l'autre sens, pour longer la Seine vers l'aval et plus l'amont et la traverser sur le Pont Alexandre III. Par le Quai d'Orsay et le Quai Branly, les coureurs se dirigent vers le Champ de Mars, où se fait le tour d'un autre célèbre monument Parisien : la Tour Eiffel. Retour par les mêmes quais pour ensuite traverser l'Esplanade des Invalides. La Seine est à nouveau traversée par le Pont de la Concorde, pour retrouver le circuit tel qu'il était jusqu'alors, avec le Quai des Tuileries, le tunnel, la Rue de Rivoli et à nouveau la Place de la Concorde et les Champs Elysées, pour un final en apothéose pour les sprinteurs, en début de soirée.
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