Modérateur: Animateurs récits
Coxo a écrit:Intxausti (toujours français d'ailleurs ) déjà placé
Plus qu'à attendre que Fraile se range pour prendre les commandes
Muffy a écrit:Du pain bénit pour Intxausti
Bad_Neos a écrit:Froome c'est juste une flapounette, va y déboute le Fraile de ton chemin vers le Paradis Basque !
4 coureurs s’échappent dès le kilomètre 0 : Smukulis (KAT), Hepburn (OGE), Lightart (QAT) et Rohregger (TFR). Ils vont compter jusqu’à 8 minutes d’avance, avant que la Quick-Step change de rythme dans le peloton. Le peloton s’étire considérablement et ce qui devait arriver arriva, une bordure se crée aux alentours de la 40ème place, piégeant par la même occasion l’un des grands favoris Marcel Kittel. Devant, l’échappée est rattrapée à 30 kilomètres de l’arrivée, et dans la bosse qui suit, Minguez attaque. Il prend rapidement 15’’ et le basque va tenir pendant 16 kilomètres, ne se faisant rattraper que sous le portique indiquant les 10 derniers kilomètres. Les trains de sprinteurs se mettent rapidement en place, et on va assister à un sprint massif, normalement ! A 3 kilomètres de l’arrivée, Ian Stannard (SKY) emmène le peloton à un faux rythme. Un AG2R déboule sur le côté droit de la chaussée et trompe la vigilance du peloton : Matteo Montaguti (ALM). L’italien a surpris tout le monde et aborde les 500 derniers mètres avec 8 secondes d’avance sur les sprinteurs. Ce sera suffisant, Montaguti remporte la EuroEyes Classics d’un poil de cul devant son compatriote Nizzolo et Mark Cavendish. Perez Moreno la légende prend une 5ème place après avoir pris la roue du Cav’. André Greipel est décevant et il ne prend que la 11ème place.
Bad_Neos a écrit:Mais ou va le monde si la Euskatel se met à performer en dehors de la montagne et des ardennaises ?
Phil a écrit:Joli coup sur la sixieme étape ! Intxausti en position idéale !
C'est très bien récité, fais juste attention à certains accords de temps, c'est parfois un poil brouillon. Mais je me répète, la lecture est agréable et les termes bien choisis !
Bad_Neos a écrit:Mais ou va le monde si la Euskatel se met à performer en dehors de la montagne et des ardennaises ?
Orodreth a écrit:Perez qui a pris la mauvaise roue sinon il aurait gagné.Bad_Neos a écrit:Mais ou va le monde si la Euskatel se met à performer en dehors de la montagne et des ardennaises ?
En vrai Ruben Perez il avait un profil assez particulier. C'était le coureur qui devait disputer les sprints, sans prendre en compte l'année 2013 avec les sprinteurs allemands ou Aberasturi + Lobato. Sa seule victoire professionnelle est au sprint sur le Tour de Bavière devant Howard ou Ciolek entre autre. Mais il était capable de performer en montagne, je me souviens d'une étape du Tour où il part à 90km seul sur une étape de montagne et résiste pendant pas mal de kms aux poursuivants. Parfois il était à la rue complet sur une côte de 4ème catégorie (lâché dans une échappée par des sprinteurs limite sur un TdF).
Il avait failli surprendre Valverde en 2009 sur une arrivée au sommet d'un col/autoroute sur le Tour de Castille y Léon. Il avait lancé son sprint à 300m voir plus avant de se faire dépasser à 15m de la ligne par Valverde. Bon ce mois-ci il était dans son prime avec pas mal de places d'honneur sur les courses précédentes. 8ème d'une Clasica San Sebastian aussi.
Jamais pu le cerner. C'était un peu la même chose avec Urtasun d'ailleurs.
Les baroudeurs sont à la fête aujourd’hui : une étape est spécialement tracée pour eux ! Lendemain d’une grosse étape, début vallonnée, final plat mais sinueux… Et pourtant, ils étaient à deux doigts de passer à coté de la victoire. 9 fuyards s’étaient portés à l’avant, et seul Pavel Brutt (KAT) a pu résister au peloton, où les sprinteurs ont déboulés comme des balles derrière le russe. Finalement, il l’emporte pour seulement un vélo devant Rojas (MOV). Les classements ne bougent pas, avant une énorme étape ! 3 cols catégorie 1, 1 col Hors Catégorie. Ces montagnes russes se termineront à 2160 mètres d’altitude, à l’observatoire de Calar Alto, 25 kilomètres à 6 % de moyenne ! A 50 kilomètres de l’arrivée, le 8ème du général Ion Izagirre part à la faute dans la descente du Venta Luisa et se blesse à la clavicule. C’est compliqué pour lui, il peine à avancer, alors que c’était le lieutenant de luxe d’Intxausti. A l’arrivée, le débours sera très important pour lui, plus de 9 minutes de lâchées sur le vainqueur du jour. Le général est terminé pour lui, on essaiera de prendre les échappées. La bataille pour la victoire, elle, fut rude. A 15 kilomètres, Froome attaque, alors que Fraile est complètement distancé. Le britannique est suivi par Velits, qui semble être très en forme. Derrière, Intxausti navigue à plus de 45’’ du duo ! Les écarts vont légèrement bouger en défaveur du basque, l’écart augmente encore de 15 secondes, mais les deux de devant vont se disputer la victoire au sprint ! Plus frais, Froome l’emporte devant le slovaque. 3ème, Intxausti perd le maillot rouge pour 29 secondes sur Froome. Etape de plaine pour terminer la 1ère semaine de course. Le sprint se fera dans un lieu réputé pour sa beauté : le cordon littoral de La Manga del Mar Menor. Le train Astana de Gerald Ciolek domine tous les autres mais l’allemand termine 2ème, dépassé au dernier moment par José Joaquin Rojas. Le sprinteur espagnol s’impose à seulement 1 h de sa ville natale. Froome reste leader, Sagan est toujours en vert, Fraile se pare de pois, et le kenyan blanc prend le maillot du combiné. Le top 5 du général est complété par Fuglsang et Ulissi.
Muffy a écrit:C'est parti pour la bagarre
Un petit séjour aux Baléares, deux jours de course sur l’île de Majorque. La première étape est vallonnée, avec une succession de cols autour de Palma de Majorque. 4 coureurs s’échappent dès les premiers kilomètres. Le peloton semble inintéressé par la course et les laisse filer. Thomas Voeckler (ALM) est le plus fort de l’échappée, il maîtrise parfaitement ses adversaires et il s’impose en solo. A plus de 12 minutes, le peloton, réglé par Jonathan Bridge (GRS), arrive groupé, pourtant Froome (SKY) a tenté, et ça a bien failli faire mouche. Le britannique va encore être en vue le lendemain, sur le chrono accidenté de 35 kilomètres, certes, il ne gagne que 15’’ sur Velits (BAR) et 25’’ sur Intxausti , mais il termine 2ème de l’étape, à seulement 7’’ de Taylor Phinney (BMC), lauréat du jour. On retourne sur le continent, avec une course de côte au Mont Caro, environ 20 kilomètres à plus de 6 % ! Aïe, ça peut être dur pour nous ! Finalement, on a réussi notre mission, ne pas perdre de temps. Izagirre a tout le temps mené le groupe de leaders, où il ne manquait aucun favori, pour éviter toute attaque, et ça a marché. Pour la victoire d’étape, Tanel Kangert (AST), Omar Fraile (CJR) et Robert Kiserlovski (CAN) ont longtemps été à la lutte pour l’étape, mais c’est l’estonien qui franchira la ligne en 1ère position. Froome (SKY) reste leader du général et du classement combiné, Sagan (CAN) reste en vert, et Fraile conserve son maillot de meilleur grimpeur.
Bad_Neos a écrit:Can Do It ! No Other Way !
7 coureurs s’échappent après une vingtaine de kilomètres parcourus : De Marchi (CAN), Sergent (TFR), Roth (PEU), Cobo (MOV), Boem (BAR), Bewley (OGE) et Dodi (LAM). Ces sept fuyards vont compter jusqu’à 6 minutes d’avances avant que le peloton s’en mêle et décide d’embrayer. C’est la Trek de Carlos Betancur (TFR) qui accélère et fait un gros écrémage, si bien qu’il ne reste plus qu’une quarantaine de coureurs quand le peloton rattrape l’échappée, à 15 kilomètres de l’arrivée. Il ne reste plus que la côte de Ty Marrec pour les coureurs, et dès le pied, un homme s’extirpe du peloton, Enrico Barbin (BAR). Puis c’est au tour de Favili (LAM), son coéquipier Palini (LAM) et Ramunas Navardauskas (GRS) d’attaquer. Favili (LAM) s’arrache pour son équipier et rattrape le coureur de la Bardiani, qui est complètement cuit. A 200 mètres, Palini (LAM) lance son sprint. Navardauskas (GRS) réagit trop tard et ne peut que prendre la 2ème place, juste devant Favili (LAM). Barbin (BAR), quant à lui, prend la 4ème place devant Betancur (TFR). Nous, on est toujours aussi invisibles, mais Miguel Minguez fait quand même 24ème.
Coxo a écrit:Pendant les GT c'est creux partout ailleurs
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