Les tops Beñat Intxausti MOVVenu au départ pour aider son leader Valverde dans la quête d'un top 5, il a su profiter de la mauvaise forme de son supérieur pour se glisser dans les échappées. Bon grimpeur et bon puncheur, il domine logiquement ses adversaires à Lyon pour s'imposer en solitaire. Il s'en va aussi dans la dernière étape de montagne, celle du Semnoz, pour l'emporter à la photo finish devant le slovène Brajkovic. Un joli tour pour le basque donc. En fin de contrat, il n'y a aucun doute qu'il prolongera ou qu'il partira dans une grosse écurie.
Thibaut Pinot FDJ Le français était un outsider certain, mais la plupart des gens ne le voyaient pas faire mieux qu'un fond de top 10. Le français a démontré qu'il était désormais un potentiel vainqueur du Tour. Il a accompagné les meilleurs durant tout ce Tour avec notamment une 2ème place au Ventoux ou une 3ème place au Grand Bornand. Il repart avec la 4ème place du général et le maillot blanc. Place à l'avenir pour lui maintenant !
Barry Markus VCDUn sprinteur honnête, jeune, qui était venu pour découvrir le Tour et se frotter aux meilleurs sprinteurs du plateau. Il n'a pas déçu. Il remporte une superbe victoire à Tours devant Sagan, Cavendish, Greipel, Kittel et toutes les grosses cuisses. Parfaitement lancé par Van Hummel, il a conclu le travail de la plus belle des manières. Aucun doute qu'on le reverra encore aux avants postes dans les prochaines années.
Ion Izagirre EUSIl a saisi les opportunités. Le jeune grimpeur de la formation Euskaltel avait carte blanche au départ de ce Tour de France. Dès le deuxième jour, il s''extirpe du peloton à 15 kilomètres de la ligne et gagne une superbe victoire. Mais ce n'est pas tout, il a parfaitement travaillé pour Sanchez, qui lui a autorisé des bons de sortie sur diverses étapes, celle de Gap notamment, qu'il remportera, ou celle du Semnoz, qu'il terminera à la 7ème place.
Chris Froome SKYBien évidemment. Porteur du maillot jaune dès le cinquième jour, il le perd à Ax-3-domaines au profit de Contador. Il va le récupérer le soir du chrono du Mont-St-Michel, pour mieux le reperdre à Saint-Amand-Montrond, puisqu'il est piégé dans une bordure. Le Pistolero augmente son avance au Ventoux, et l’écart baisse légèrement à Chorges, puis stagne à l'Alpe et au Grand Bornand. A plus d'1'30'' du Pistolero le matin du Semnoz, ça semblait impossible pour lui de gagner ce Tour ; mais il l'a fait ! Pour 7 secondes !
Les flops Marcel Kittel ARG John Degenkolb ARG Le flop le plus retentissant de ce Tour de France. Le tandem mis en place par la Argos n'a pas fonctionné, à cause d'une crise d'égo. John Degenkolb ne voulait pas se mettre au service de Marcel Kittel, et inversement. Alors les deux sprinteurs se sont débrouillés seuls, dans les roues des adversaires, sans succès. Venus au départ pour remporter des étapes et le maillot vert, ils n'ont fait qu'une petite 4ème place sur un des nombreux sprints massifs, faible. La Argos s'enfonce donc dans les profondeurs du classement et touche le fond.
Bauke Mollema BLAMollema était le leader d'un trio hollandais venu pour faire une place dans les dix premiers. Machine grippée dès la 2ème étape, avec la chute et l'abandon de Kruijswijk. Dans la descente du col de Pailhères, c'est son autre équipier Gesink qui chute cette fois-ci. Il a le courage d'aller jusqu'à Paris, mais trop affaibli pour aider son leader. Mollema, après les Pyrénées, se retrouvait quand même dans le top 10, pour le tenir jusqu'à l'Alpe d'Huez, début de trois étapes alpestres catastrophique pour lui. 41ème à l'Alpe, 13ème au Grand Bornand et 57ème au Semnoz, il termine ce Tour à une anonyme 35ème place au général.
Carlos Betancur ALMAG2R a tout misé sur lui cette année, auteur d'une très bonne première moitié de saison, il a explosé en dernière semaine. Il avait pourtant fait de belles placettes dans les Pyrénées (11ème à Ax, 2ème à Bagnères-de-Bigorre) mais il n'a pas confirmé, en difficulté dans les contre-la-montre et au Ventoux, il a beaucoup reculé et une méforme inexplicable dans les dernière étape le font terminer à la 21ème place du général.
Pierre Rolland EURA la conquête du nouvelle victoire d'étape dans les montagnes et/ou du maillot à pois, il n'en a rien été. Il a essayé des choses mais les a ratés, il termine 18ème du général. Rien à dire de plus sur son Tour de France.
Vincenzo Nibali ASTMéforme inexplicable ? Fatigué du Giro ? Mauvaise préparation ?... Ce sont les questions que l'on se pose sur Vincenzo Nibali. Sa saison, il l'a dit lui même, était axée sur le Tour de France, mais il voulait quand même faire le Giro. Pari à moitié réussi : il remporte le Giro mais ne termine le Tour qu'à la 6ème place.