Kahra(71), Fuchs(67), M.Velits(67), Willam(67), Uran(74)
Sans surprise, la première référence est signée par le premier spécialiste du contre la montre à en finir, Willam. Mais malgré son très bon temps, il sera déloger par son équipier M.Velits, double vainqueur, pour 0'42. Uran s'intercalera tout comme Fuchs, qui termine 2ème provisoire à 0'09 pour sa dernière course avec nous. Mais cette année, on ne gagnera pas. Car comme souvent, un coureur écrase le chrono. Sur celui-ci, c'est Goos(RB3) qui prend la tête de 1'26 et qui relègue Kahra, deuxième du jour, à 0'45:
Dernière course de cette longue saison et seul Uran(76), double tenant du titre nous représentera. Et conserver son titre ne sera pas chose aisé avec la présence de Quintana Rojas(LEO), vu en forme sur le tour de Lombardie, ou encore Henao(PYB) et Sarmiento Tunarrosa(HTC). Il n'y aura qu'un échappée, Castaneda Ortega(GDA). 5'14 à 100km, Uran partira seul à 85km à sa poursuite, le reprenant à 57km de la ligne tandis que Sarmiento Tunarrosa(HTC) sort à son tour du peloton. Puis se sera Henao(PYB) qui sort à 40km alors qu'il a 1'34 de retard sur le coureur de HTC, lui même à 1'32 de la tête. Sarmiento Tunarrosa rentrera à 25km, Henao à 13 quand Quintana Rojas attaque à son tour. Conséquence, à 6km du but, on a les quatre grands favoris ensemble. Et si Sarmiento Tunarrosa va vite lâcher, à 5km, Henao ne craquera qu'à la flamme rouge. Reste donc le meilleur jeune du dernier Giro contre la vainqueur de la Vuelta pour se jouer la gagne. Et au sommet, la jeunesse parle et Uran doit laisser son maillot:
1°) Quintana Rojas(LEO)
2°) Uran(DBK) m.t
3°) Henao(PYB) +0'45
4°) Sarmiento Tunarrosa(HTC) +2'45
5°) Rubiano Chavez(NPI) +6'46
6°) Soler(GEO) +7'00
7°) Pantano Gomez(CEP) +7'13
8°) Parra Bustamante(KTV) +8'11
9°) la Torre(TST) +8'18
10°) Perez Munoz(CEP) +8'28
Voilà, la saison s'achève ainsi, sur une deuxième place. Mais Uran peut se consoler. En effet, il fait partit des dix nominés au Vélo d'or :
Le requin de Messine s'est illustré en participant au trois grands Tours. Mais il a surtout marqué de son empreinte le Giro qu'il a remporté après un magnifique duel avec son compatriote Ulissi. De ses sept victoires, cinq sont des victoires d'étape sur son tour à lui. La sixième, le général du Giro donc et la septième, le général du tour du Luxembourg.
Le Giro, c'était son principale objectif, réussi donc. Mais il a brillé avant en préparation sur Tirreno-Adriatico, ou il finit second du général. Invisible sur le Tour, il avait quand même pris une belle sixième place sur le Tour de Suisse.
A cela, on peut ajouter la seizième place sur la Vuelta, une belle performance après sa longue saison. Mais également la quatrième place du tour de Lombardie. Bref Nibali, un italien qui aura réussir en Italie.
Il a montré que sa victoire sur le tour de France l'année dernière n'était pas un coup de chance, car il a récidivé cette saison. Il a même fait plus fort en y remportant deux étapes et le classement de la montagne. Et il n'y a rien de surprenant quand on voit sa préparation. Quatrième du Critérium international, il remporte le tour de Bavière avant de finir douzième en Californie et huitième du Dauphinée.
Après cela, une douzième place sur la Classica San Sebastian avant de disparaître, ayant rempli son objectif de la saison. Maintenant, il sera l'homme à (a)battre sur le Tour.
Les colombiens sont de retour et remporte enfin des grands tours, la Vuelta pour Uran. Pourtant, ce n'était pas gagné car il a couru toute la saison et ceux dès les ardennaises, ou il prend la onzième place de la flèche wallonne ou encore la dix-huitième de Lièges-Bastogne-Lièges. Et pour se préparer à elle, rien de mieux qu'une cinquième place sur la Vuelta al Pais Vasco ou encore que le général du tour de Catalogne voir le Rund Um Köln.
Ensuite, il s'est tourné vers le tour de France pour aider Gerdemann. Cela ne l'a pas empêcher de finir troisième du Tour de Suisse avant d'échouer aux portes du top dix sur la Grande Boucle, onzième. Qu'importe, la revanche est prise dès la Classica San Sebastian qu'il remporte puis la Vuelta.
Une grosse saison donc en terme de jour de course, mais aussi de résultat.
Il avait fait de la Vuelta son objectif mais il échoue second malgré deux victoires d'étape. Il a échoué mais pour se consoler, il est devenu champion du monde il y a un mois. De quoi bien terminer une saison mi-figue, mi-raisin. Car Anton a été capable de finir cinquième de la doyenne ou encore troisième du tour de Lombardie tout comme il a pu passer à travers de la flèche wallone, 22ème seulement. Et sur la Classica San Sebastian et l'Amstel, le pied du top dix.
Trop de concurrence dans son équipe ou de pression ? Qu'importe, il a quand même réussi l'une de ses meilleures saisons.
Le très complet belge a été impressionnant sur les classiques. Onzième à Roubaix, dixième à Gent et à Hambourg, huitième à liège, septième de l'amstel et cinquième de la flèche, il en a remporté trois à savoir Milan San Remo, le Tour des Flandres et la classique de Plouhay.
Son regret, les championnats du monde mais aussi ses classiques canadiennes ou il est passé à coté. Mais il n'a pas à regretter sa saison qui la quand même amené à la dixième place sur Tirreno ou encore sur l'Eneco Tour en rajoutant sa cinquième place sur le Tour de Pologne.
Nul doute que l'on reverra le belge la saison prochaine.
Son exploit ? Remporter l'Amstel Gold Race, la flèche wallonne et Lièges-Bastogne-Lièges la même année, soit la semaine des ardennaises parfaites. Et encore, il ne s'est pas arrêté à cela en finissant second de la Classica San Sebastian ou en remportant le tour de l'Algarve ou le Tour de Romandie.
Et si il a fait l'impasse sur les deux premiers grand tour, il a montré du potentiel sur la Vuelta qu'il finit dans les dix, neuvième, ramenant une victoire d'étape en costaud. POOL(S), la chasse est ouverte pour le détrôner l'an prochaine.
Seul Impey a remporté plus de victoire que lui cette saison, une seule de plus. Mais le coureur allemand a montré qu'il a été l'un des meilleur sprinteur du monde, voir le meilleur sur cette saison. Il a mis du temps quand même, la dernière étape du tour Down Under en fait, pour se regler avec ses équipiers et ramener sa première victoire. Mais une fois la machine rodée, il a été inarrêtable comme le montre ses quatre victoires sur le Tour de France, lui permettant de ramener le maillot vert. Ajoutons à cela un titre de champion d'Allemagne et on obtient une saison quasi parfaite pour lui. Car il ne lui manque que la classique allemande du Pro tour qu'il a finit deuxième tout de même.
Le slovaque finit deux fois sur le podium d'un grand tour: troisième du Giro, il est encore second sur le Tour de France où il a remporté ses deux seules victoires. Mais à coté, il a été peu en vu malgré sa quatrième place sur Paris-Nice. En attendant, si il se décide à tout miser sur un grand tour, on ne doute pas de le voir en remporter un.
La jeunesse de ce top. A 26 ans, il est le grand espoir du cyclisme italien. Et c'est peut-être sa jeunesse qui la fait craquer dans son duel avec Nibali sur le Giro. Qu'importe, il finit second avec cinq étapes à la clé. Voilà qui courrone sa saison ou il a également finit quatrième de Tirreno et cinquième du Tour de Suisse, glanant également une étape.
On a en tout cas qu'une seule certitude, on reverra Ulissi nominé au vélo d'or dans les années à venir.
Quatrième du Tour de France, il a chuté sur la Vuelta ce qui l'a géné. Mais il s'est révélé comme un gros rouleur, lui qui a remporté un chrono sur les deux grands tour ou il a participé. A part ça, on la souvent vu sur les autres courses par étape de la saison, avec par exemple une troisième place en Catalogne et des cinquième place en Californie et sur le Dauphiné.
Tout comme les autres, il mérite sa place dans ce top dix, mais on sent qu'il peut faire mieux.