Les championnats du monde passés, on va pouvoir passer au dernier dossier, celui qui concerne les rouleurs:
DOSSIER JEUNES ROULEURS
Cancellara a pratiquement disparut et son record de titre est en danger, la faute à un
Tony Martin qui a remporté les championnats du monde ces deux dernières années. Mais cette année, il a souffert face à
Brajkovic et a perdu son bien au profit de
Cataldo, deux coureurs de sa génération, celle des débuts de trentenaire. Mais qui seront les coureurs qui lutteront pour le titre de plus gros moteur du peloton dans le futur? Réponse maintenant, avec les coureurs de 24 ans ou moins, qui ont 73 ou plus en contre la montre.
Et les hollandais sont en force avec une triplette qui commence par
Goos, déjà médaillé sur son championnat national. Tout cela, il l'a fait sous les couleurs de la
Rabobank continental. Mais ça n'a pas impressionné l'équipe mère qui ne le recrute pas. La saison prochaine, il ira donc faire le bonheur de
Tusnad.
Le second,
Kelderman a débuté chez la
Rabobank continental également, ramenant une médaille de bronze des championnats du monde du chrono en 2013. Cette performance attire alors des équipes Pro Tour et c'est
Skil – Shimano, devenu
BanqMiro Lotterij – Shimano, qui le signe en 2014. Depuis, il enchaine les top dix sur les chronos ou même des courses légèrement vallonnées.
Troisième luron de cette génération dorée du chrono hollandais,
Dumoulin, à ne pas confondre avec Samuel. Le hollandais n'aura tenu qu'un an au sein de la
Rabobank continental qu'il quitte fin 2011, retournant en amateur une saison. Puis c'est chez
Banco di Malaga, ex
Letua Cycling Team, qu'il est revenu au monde professionnel, sans confirmer les espoirs placé en lui. Prolongé, il doit faire mieux pour atteindre le World Tour, comme son homonyme français.
Direction la Bretagne et
Le Bon. Champion d'Europe et du monde junior en 2008, il s'engage chez
Bretagne – Schuller, équipe qu'il quittera en 2011 rejoignant le Nord et
Roubaix Lille Métropole. Une étape des quatre jours de Dunkerque et des places encourageante lui ouvrent les portes du Pro Tour qu'il saisit alors en rejoignant la Savoie et
AG2R, a qui il a offert une victoire sur le Giro dès sa première année chez eux.
Successeur de T.Martin?
Willam peut être, qui est toujours fidèle à l'équipe de ses débuts, la
Deutsche Bank, ex
Thüringen Energie Team. Il est régulièrement placé et poursuivra l'aventure, car il a prolongé son contrat. A lui maintenant d'atteindre le niveau de son ainé.
Sinon, c'est
Barkschat qui le fera peut-être. Il a découvert le monde pro au
LKT Team Brandenburg, qui ne la pas conservé en 2013. Il retourne donc en amateur pour 2014, puis 2015 n'ayant eut de sollicitation, malgré son niveau en chrono. Espérons pour lui que cela change d'ici la fin de l'année, car il na en tout cas, toujours pas d'équipe pour l'année prochaine
Direction le Danemark qui est dominé par Fuglsang dans l'exercice. Mais
Sterebo a toute ses chances pour aller le détrôner. Et il peut même réussir là où l'ex champion du monde a échoué, sur les grands tours. Car le jeune danois à un potentiel certain en montagne et dans les vallons. En attendant,
Comstar – Lentman bike, ex
Energi Fyn, l'équipe de ses débuts, le couve bien.
Direction une terre de rouleur, l'Australie, et
Hepburn, champion d'Australie du contre la montre cette année au sein de l'équipe
Australia Tea, ex
Drapac Cycling. Une belle récompense pour se coureur jeté par l'équipe de ses débuts, le
team Jayco – Ais, en 2011 et qui a fait deux ans en élite-2 avant de trouver son équipe actuelle.
Retournons dans le nord de l'Europe est la suède pour découvrir
Rexhepi. Et ce jeune coureur a grand besoin d'être découvert car il cherche toujours sa première équipe professionnelle. Pourtant, avec ses qualités, il a tout pour enfin la trouver.
Mannion a lui réussi à le faire, changeant même de structure déjà. Car il débute en 2011 au sein du
team Trek Livestrong U23. Seulement, à 23 ans, il doit quitter l'équipe et c'est
Jelly Benefit qui parie sur l'américain. Bien lui en a pris, car il réalise de belle performance qui pourrait l'amener à changer d'équipe fin 2016, à la fin de son contrat.
Nouveau pays dans ces dossiers, la Grèce qui nous fait découvrir
Papaderos. Et à l'image de son pays, la vie n'est pas facile pour lui. Car après 2011 ou il n'est pas conservé par
KTM – Murcia, devenu
Spanair maintenant. Et depuis, il est sans équipe et cela ne devrait pas bouger la saison prochaine. Peut-être sa dernière pour se montrer avant de devoir changer de voix.
Retours aux États-Unis pour rencontrer
Ireton. Il a été en 2012 une des trouvailles de
Daniska Ifat – Kenda, ex
Giant – Kenda Cycling Team. Trois ans et pour seul résultats, deux top dix sur la neuvième étape du tour d'Hainan. Trop peu pour son équipe qui ne le renouvèle pas fin 2014 et le coureur se retrouve sans équipe en 2015, pour une tendance qui ne semble pas s'inverser la saison prochaine.
Les temps sont moins durs pour
Edson Carlos Félix. Ce brésilien n'en est qu'au début de sa carrière; lui qui a été découvert il y a deux ans par le
Clube Dataro de Cyclismo, équipe où il est encore et sera en 2016. Seulement, il court peu, un jour de course seulement cette année. Cela pourrait lui être préjudiciable pour la suite de sa carrière, lui qui a tout pour courir en Pro Tour, dans le futur.
Nicki, Chris Anker pour les plus récent, le nouveau
Sörensen danois se prénomme
Jimmi et s'illustre dans les contre la montre. Enfin il essaye. Car depuis 2012 et son départ de
Glud & Marstrand – Lro, équipe où il a débute, il est en galère, courant sur le circuit amateur. A lui de prouver qu'il mérite mieux.
M.Velits est le fer de lance du chrono slovaque et
Azaltovic en est l'avenir. Mais bon, comme beaucoup de jeune, il n'a pas su s'illustrer pour rester dans le monde pro. Pourtant, il l'a découvert grâce au
TV Nova, ex
Dukla Trencin Merida qui l'engage en 2011. Mais deux années plus tard, c'est le retour chez les amateurs.
Pour changer,
Guillemois a une équipe,
Europcar depuis 2011. Il faut dire que l'alsacien donne envie. Prometteur en contre la montre, il l'est aussi en montagne et dans les vallons. Progressera-t-il suffisamment pour dominer les chronos voir des courses à étapes plus prestigieuse? En tout cas son équipe y croit, car elle vient de le prolonger.
Keller est-il le nouveau Cancellara? En tout cas, lui y crois tout comme
Price Your Bike, l'équipe de ses débuts en 2011 à qui il est resté fidèle. Le jeune peut même dépasser son ainé, car il montre des prédisposition à la grimpette également, faisant de lui, peut-être, le nouveau Zulle.
Si
Australia Tea, ex
Drapac Cycling, a découvert de jeune talent, elle en laisse aussi filer comme
Phelan. Celui-ci est parti fin 2011 pour un retour chez les amateurs, retour qui s'éternise car il y est encore. Et malgré toute sa volonté, il peine à attirer l'attention d'équipes, lui qui devrait encore être sans équipe professionnelle la saison prochaine.
Les lettons sont revenus au premier plan avec Smukulis et
Kurbatskis espère poursuivre le renouveau du pays, dans son domaine. Ce baroudeur a débuté au sein de l'équipe franco-lettone de
La Pomme Marseille où il a fait ses classes jusqu'en 2013. Puis 2014, il rejoint l'équipe de son pays,
Alpha Baltic – Unitymarathons.com. Ne lui reste plus qu'à faire des résultats, si son équipe se décide à le faire courir un peu plus.
C'est ce que fait
Europcar avec son autre jeune du top
Bardet. Il faut dire que le français à l'avantage d'aimer la montagne, faisant de lui un équipier de choix. Pourtant son parcour fut compliqué car après son année 2011 en amateur, seul
KSPO vient le chercher ou il restera trois ans. Heureusement, il a su se montrer et attirer l'attention d'équipe plus prestigieuse comme son équipe actuelle.
Autre coureur au parcours caillouteux
Schiewer. Ce jeune allemand a débuté en 2011 au
LKT Team Brandenburg qui n'a pas souhaité le conserver pour 2013. Deux années d'amateur à tout faire pour retrouver les pros. Et sa persévérance a marché car en ce début d'année, le
team Eddy Mercks – Indeland l'a engagé et lui les a remercier en signant un top dix sur le tour du Danemark.
Cap sur la Belgique et
Breyne. Ce natif des Flandres a délaissé les pavés pour faire du chrono sa spécialité. Pas sur que
Landbouwkrediet, l'équipe de ses débuts en 2011 l'ait apprécié car fin 2012, il voit son contrat non renouvelé. Et depuis, c'est la galère car plus d'équipe, lui qui est l'un des meilleurs rouleurs de son pays.
Le pays du champion du monde de la discipline apparaît bien tard dans ce top avec
Bani. Sans équipe en 2011,
Colnago l'engage l'année d'après. Il faut dire que son potentiel en vallon et montagne cumulé à ses capacités en contre la montre font peut-être de lui un futur leader sur les grands tour.
Autre bon grimpeur, le russe
Zubov. Lui aussi a galéré en amateur, deux ans en 2011 et 2012. Mais sa persévérence et son talent indéniable ont attiré plusieurs formations. Et c'est
Région Valenciana – Ratsa, ancienne
Bridgestone Anchor, qui a récupéré le morceau, pour son plus grand bonheur, car il apporte des résultats. Seulement, il a peut-être fait l'erreur de prolonger alors qu'il attirait sans doute des formation plus prestigieuse.
Brajkovic a lancé des vocations en Slovénie et
Dzamastagic peut-être aussi bon que son nom est difficile à prononcer. Il a découvert le monde pro via l'équipe
Sava en 2011. Mais en 2013, il choisit de partir et rejoint une équipe au nom aussi compliqué que le sien,
Perutnina Ptuj, ou les résultats ne viennent plus. L'équipe lui fait cependant confiance et a choisi de prolonger son contrat.
Décidément, la Grêce regorge de bon rouleur avec
Kastrantas, le deuxième de ce top. Mais il ne fait pas mieux que son équipier car lui aussi est sans équipe depuis 2013. Pourtant, il a fait un bon début de carrière chez
Partizan Power Move. Mais insuffisant pour ses dirigeants qui l'ont remercié.
Les norvégiens ne sont pas en reste en en mettant deux également, dont
Andre Hafsas. Mais la vie n'est pas rose pour ce coureur qui a commencé chez
Ringeriks – Kraft, devenu
PCM Norge – Viking depuis. En effet, fin 2012 son contrat n'est pas renouvelé et depuis, il est sans équipe pour son plus grand malheur.
La République Tchèque a une culture des rouleurs comme le montre
Stohr. Mais ces prédécesseurs ont réussit à franchir le cap du monde professionnel contrairement à lui qui court chez les amateurs depuis 2011 maintenant.
Retour en Norvège pour trouver
Randin. Puissant en plaine, prometteur dans les vallons et bon coureur de chrono, il a facilement trouvé une équipe en 2011. En effet, il signe chez
PCM Norge – Vinking, alors nommé
Ringeriks – Kraft, comme néo-pro. Et depuis, il est fidèle à cette équipe et le sera encore au moins un an.
On va finir en Slovénie avec tout d'abord
Hocevar. Il débute en 2011 chez
Adria Mobil où il restera jusqu'en 2013. Mais ensuite, rien, personne ne veux de lui. Et il retourne donc chez les amateurs ou il rêve de retrouver le monde professionnel. Toute les cartes sont entre ses mains pour le faire.
Enfin, on finit par
Klemencic. Ce jeune slovène assez complet à fait l'inverse de beaucoup d'autres jeune de ce top. C'est à dire qu'il a galéré à trouver une équipe, lui qui a couru en amateur jusqu'en 2013. Mais pour 2014, il a enfin trouver avec
Sava où il court encore et sera la saison prochaine.
Voilà, s'en est finit des ces dossiers sur les jeunes rouleurs, le dernier de la saison 2015. Mais avant de conclure, voilà ce qui se fait de mieux au niveau mondial: