[WT'17] Bridgestone S4 - The End - Good Bye Bridgestone !

Modérateur: Animateurs récits

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Vuelta a Murcia Costa Cali

Messagepar Luckynot » 06 Mai 2018, 18:20

:arrow: :arrow: :arrow: :moqueur:

Avatar de l’utilisateur
Luckynot
Champion national
 
Messages: 5214
Localisation: En reportage entre Cannes et la Normandie

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar Bad_Neos » 06 Mai 2018, 19:51

Luckynot a écrit::arrow: :arrow: :arrow: :moqueur:

:sarcastic: :arrow: ;) :angel




Tour Of Oman - 2.HC - 14 au 19 Février 2019


Image


Au bord de la Mer d’Oman, exit les courses pour sprinteurs qu’était le tour du Qatar, ou encore le Dubai Tour et l’Abu Dhabi Tour. Le plus complet et apprécié des tours du golfe persique set sur le point se révéler un nouveau vainqueur sur ses routes « traditionnelles ». Al Bustan, Green Mountain ou encore la Matrah Corniche, une belle épreuve de cyclisme en perspective au milieu du sable abrasif et des ribambelles d’espaces désertiques écorchées par les grandes cités des bords de mer. Côté sprint, Oman accueillera un plateau assez dense mais hétérogène : Viviani (Uae) part en grand favori devant Modolo (Bahrain), Sarreau (Fdj), Boy Van Poppel (Roompot) ou encore le jeune Jasper Philipsen (Dimension Data), terreur du circuit espoir ! De la Cruz (Bahrain), Gaudu (Fdj), Lopez & Benoot (QuickStep), Kwiatkowski & Alaphilippe & A. Yates & Poels & Moscon (Sky), Barguil & Bennett (Dimension Data), Spilak & Buchmann (Bora), Fuglsang (Cannondale) et Valverde (Movistar) seront les principales têtes d’affiches des équipes World Tour, à comparer aux équipes invitées, notamment grâce à la présence de Chris Froome (Ccc) et Jhonatan Narvaez.


Effectif Bridgestone : Tom Davison, Yusuke Hatanaka, Shiki Kuroeda, Jhonatan Narvaez, Muhamad Adiq Othman, Shinri Suzuki, Koji Takahashi, Jimmy Turgis


>Journal de bord de Jhonatan Narvaez


E1 - Plaine - Al Musannah > Sultan Qaboos University - 158,6 kms




Koji, tout ravi de participer de participer à sa première course professionnelle, de surcroit en .HC, et avec un commun accord obtenu lors du briefing, est tout feu tout flamme pour animer cette première étape, au milieu du désert ambré et de ses falaises déchiquetées venant goûter à la pellicule dorée. Au chaud dans le peloton, je vois l’échappée de 8 coureurs se former en compagnie de mon coéquipier japonais. Lamoisson (Delko), Eekhoff (Cannondale), ou encore Bjerg (Roompot) filent à travers la droite ligne…mais cette équipe de bras cassé de la Dimension Data viens rouler sans aucune raison. Qu’importe, notre petit Koji repart, en compagnie d’un trio, bientôt rejoint par un quatuor ! Il est cependant trop épuisé par ses efforts pour disputer le Gpm, au contraire du sprint intermédiaire, où les formations Wt viennent déjà prendre part à cette chasse à la courre. L’écart fond avec l’échappée, et alors même qu’aucune bribe de vent n’est à signaler, le peloton se morcèle sous l’impulsion de la mise en route des trains. Lopez, Alaphilippe, Yates, Barguil, Bennett et Valverde sont tous passé à la trappe dans le second peloton, tandis que bien aidé par ma position en tête de peloton, toute l’équipe est bien passée, tout comme Viviani, Kwiatkowski, Sarreau, Benoot ou encore Gallopin (Dimension Data) et Ulissi (Uae). Les baroudeurs sont repris à seulement 4 kilomètres de la ligne, Koji parmi eux, et Ulissi aborde la dernière ligne droite en tête. Il est cependant débordé par les purs sprinteurs…et Viviani se fait surprendre par Zico Waeytens (QuickStep) ! On complète le top 5, tandis qu’avec la ribambelle de lâchés, les autres leaders réussissent à revenir dans le même temps, seul un absent de marque : Vakoc (Bora).




E2 – Plaine – Fanja In Bidbid > Al Bustan – 151,8 kms




Un gpm à 5 kilomètres de l’arrivée, et une descente autoroute pour rallier la ligne, que demander de plus pour déclencher des offensives ? Pour moi, rien ! A l’avant, on retrouve Jimmy avec Norris (Uhc), Rotondi (Roma), Golac (Ccc) et Samitier (Ddd), à 5 pour autant de minutes. Cependant, on retrouve un vent défavorable pour nous mener sur le littoral, et l’écart n’est déjà plus que de 2 minutes à 90 kilomètres de l’arrivée, négocié par Manuele Boaro (QuickStep). La montée d’Al Muscat arrive déjà, lorsqu’une chute vient nous secouer. Rien de grave dans nos rangs, nous étions bien à l’abri dans les premières positions. Sont annoncés retardés Simion (Uae), Modolo, Bodnar (Movistar) ou encore Philipsen et Van Poppel.




Norris montre ses muscles en remportant le premier gpm de la journée, mais derrière, nous sommes déjà revenus aux alentours de la minute ! Aucune offensive ne changera la donne, et c’est à 8 kilomètres de l’arrivée, au pied d’Al Jihad (2,8km – 6,4%), que tous peuvent observer les regards sombres des échappés, une vingtaine de secondes en leur faveur. Le pied est gravi à un tel rythme que je ressens bien le lactique monter le long de mes jambes et mon souffle se raccourcir, mais en prenant quelques grandes goulées, je retrouve un second souffle qui me permet d’attaquer quelques centaines de mètres avant la bascule. Un maillot blanc, noir et vert tente de me suivre, le bleu de la QuickStep en train de fléchir juste derrière. Mon avance est maigre, mais suffisante pour me permettre de résister et de m’imposer pour la première fois au sein d’une équipe professionnelle !




E3 – Plaine – Nakhal Fort > Wadi Dayqah Dam – 193,9 kms




Le maillot est en notre possession, mais les consignes sont claires : garder de l’énergie pour la Green Mountain, en plus du final tortueux qui nous attends à l’extrême Est de la course. C’est donc logiquement que d’autres équipes se portent en tête de peloton pour contrôler celui-ci, tandis que Jimmy repart pour une journée de baroud en compagnie de Sterbini (Roma), Moser (Cannondale), Devenyns (Dimension Data) et Roberge (Delko). Le gap est de 5’ au sprint intermédiaire, et Moreno Moser s’impose ensuite au sommet de Bousher Al Amerat, avant d’attaquer le final tout en faux-plats. Rien à signaler, une journée tranquille pour le peloton, qui revient progressivement sur la tête. Encore une fois repris aux 4 kilomètres, je sens Jimmy dépité, et me porte garant de ses espoirs. Waeytens lance de très loin, mais bute sur le faux-plat final, ce qui me permet de le dépasser avant de voir revenir Kwiatkowski en un éclair blanc. Trop mal placé au lancement du sprint, le polonais échoue juste derrière ma roue, ouf !




E4 – Montagne – Samail > Jabal Al Akhdhar (Green Mountain) – 138,9 kms




Une course de côte par excellence, une discipline que j’apprécie, plus que l’enchainement de quelques difficultés très pentues, mais peu longues. Mon essence est faite pur jus grimpeur plus que de puncheur. Entres les palmiers, les falaises déchiquetées et ocres du Nord d’Oman et le souffle du désert portant les millions de grains ambrés, Jimmy repart pour la 3ème fois d’affilée, avec notamment Bodnar. Sky commence à mettre en route très tôt ce qui étire le peloton tel un élastique. Grâce aux images d’hélicoptères récoltées par les directeurs sportifs, De la Cruz, Spilak, Buchmann et Lutsenko (Bahrain) sont perçus en grosse difficulté à l’arrière. L’échappée s’asphyxie de plus en plus, et se fait inexorablement reprendre à 17 kilomètres du sommet, avant même le sprint intermédiaire de Birkat Al Mawz. Le pied de la Green Mountain approche au milieu des buissons esseulés, tout comme cette chaîne de montagne perçant à travers la côte Persique, l’arrivée est même en ligne de mire depuis le pied (7,1 kms – 9,9%).




Les premiers kilomètres sont franchis sans réel changement de rythme, et cela en devient même lassant. Prenant mes responsabilités, j’accélère moi-même en voyant Tom faiblir. Poels saute dans ma roue, mais en est chassé instantanément, tout comme Alaphilippe et Gaudu. Les choses s’accélèrent, les leaders remontent un à un et Barguil contre à un peu plus d’1 kilomètre de la ligne. Kwiatkowski, Yates et Lopez paraissent tous à bout, je porte donc mon effort à 600 mètres de la ligne –insuffisant pour reprendre le français exilé, mais suffisant pour garder mon maillot !




E5 – Vallons – Al Alam Palace > Ministry of Housing – 142,6 kms




Shinri part devant en compagnie du Cousin (Ccc) et de Bystrom (Bora) au sein d’un groupe de sept. Peu après, Pieter Serry (QuickStep) quitte la course par l’ambulance en ayant provoqué une chute massive dans laquelle Fernandez (Movistar), Vakoc, Pedersen (Bahrain), Izagirre (Movistar), Gallopin et Van Poppel auront été pris. Jimmy en profite également pour crever sa roue avant, mais profite ainsi d’un gros soutien pour rentrer tranquillement. A 45 kilomètres de l’arrivée, des routes sinueuses et étroites font leur apparition en précédant la triple ascension de Bousher Al Ambat, gravi deux fois par son versant Sud (4 kms – 7%) et une fois par le Nord (3,5 kms – 8%). Le peloton se fait élégamment bloqué par la voiture des commissaires.




Mon oreillette semble également partie en balade, je ne sais plus s’il reste des échappés à l’avant, j’ai seulement entendu Shinri se faire décrocher…Ah, je les vois se faire reprendre au pied de la deuxième ascension, il reste 34 kilomètres à parcourir. Sky dépêche Moscon pour imprimer un tempo infernal, mais la pépite italienne s’écrase 500 mètres plus loin. Sitôt écarte, Benoot en profite pour attaquer, mais vigilant, je suis son offensive, les jambes répondent instinctivement. Un bref instant de peur lorsque je commence à manquer de souffle passe rapidement : Benoot parait aussi éreinté que moi. Un petit coup d’œil me permet de vérifier le nombre de coureurs encore présent, à peine une dizaine..et ce petit roublard de Barguil profite de cet instant pour m’attaquer, le vicieux ! Je le rappelle prestement à l’ordre, il est temps de faire les comptes. Sont présents : Benoot, Lopez, Bennett, Barguil, Kwiatkowski, Yates, Alaphilippe, Gaudu, Valverde, Fuglsang, Ulissi et Froome. Les attaques se succèdent à intervalle régulier, mais personne ne parvient à faire la différence, l’étape se jouera au sprint ! Leader, je dois assumer et je rentre en premier sur la ligne droite finale, ce qui me condamne à être facilement débordé par un Sky.




E6 – Plaine – Hawit Nagam Park > Matrah Corniche – 138,8 kms




Un peu de verdure pâle et foncée, du bleu cyan pour combattre les offensives ambres, roses, oranges et jaunes de l’étendue désertique et pour terminer en beauté devant l’écume berçant les flots. Kuroeda, Eekhoff, Boaro, Bol (Roompot), Q. Hermans (Kuwait), Cousin, Summerhill (Uhc) voici la composition intéressante parmi un groupe de 10 coureurs qui prend la tangente en tout début d’étape. Dimension Data décide de faire son intéressante en contrôlant l’écart pendant un long moment, si long que nous arrivons déjà aux 20 derniers kilomètres et au circuit à parcourir 3 fois, aves l’attraction reine de la Matrah Corniche (1,2 kms – 6 ,6%). Boaro vient directement se désolidariser de ses compagnons en attaquant dès le premier passage, et profite de ses qualités de rouleurs face à une échappée désorganisée. Kwiatkowski porte également une offensive alors que je bascule mal placé autour de la 50ème place, mais est rapidement remis à la raison.




Boaro creuse l’écart devant, et parait inaccessible, alors que nous revenons à toute allure sur le groupe de poursuivants après la 2ème ascension. Je décide de secouer le cocotier dans la dernière ascension, ce qui me permet de reprendre et d’apercevoir les visages harassés des baroudeurs –sans toutefois apercevoir Kuroeda, étrange…Seuls Kennaugh (Sky), Kwiatkowski et Froome ont suivi mon coup de pédale, les deux britanniques douloureusement. Le polonais compte bien me mettre au supplice, et remporte le sprint…pour la 4e place ! Boaro est en effet le vainqueur de cette étape, devant Summerhill et Shiki ! Notre japonais aura creusé dans la dernière ascension, mais en ayant présumé de ses forces, l’américain l’aura dépose au sprint. Bilan, le général d’Oman, et deux étapes en prime !




EpreuveVainqueur2nd3ème1er BridgestoneLeader au Général
E1 : Al Musannah > Sultan Qaboos UniversityZico Waeytens (QuickStep)Elia Viviani (Uae) (+0'00")Muhamad Adiq Othman (+0'00")4.Jhonatan Narvaez (+0'00")Zico Waeytens (QuickStep)
E2 : Fanja In Bidbid > Al BustanJhonatan NarvaezRuben Guerreiro (Uae) (+0'00")Michal Kwiatkowski (Sky) (+0'00")13.Tom Davison (+0'00")Jhonatan Narvaez
E3 : Nakhal Fort > Wadi Dayqah DamJhonatan NarvaezMichal Kwiatkowski (Sky) (+0'00")Muhamad Adiq Othman (+0'00")7.Shiki Kuroeda (+0'00")Jhonatan Narvaez
E4 : Samail > Jabal Al AkhdharWarren Barguil (Dimension Data)Jhonatan Narvaez (+0'11")Adam Yates (Sky) (+0'11")35.Tom Davison (+2'53")Jhonatan Narvaez
E5 : Al Alam Palace > Al Matrah CornicheMichal Kwiatkowski (Sky)Warren Barguil (Dimension Data) (+0'00")Jhonatan Narvaez (+0'00")36.Tom Davison (+3'30")Jhonatan Narvaez
E6 : Hawit Nagam Park > Matrah CornicheManuele Boaro (QuickStep)Daniel Summerhill (Uhc) (+0'38")Shiki Kuroeda (+0'38")7.Jhonatan Narvaez (+0'38")Jhonatan Narvaez


ClassementTemps
1.Jhonatan Narvaez20h36'40"
2.Warren Barguil (Dimension Data)+5"
3.Michal Kwiatkowski (Sky)+29"
27.Tom Davison+6'45"
57.Yusuke Hatanaka+12'16"
64.Jimmy Turgis+14'37"
65.Shinri Suzuki+14'53"
66.Muhamad Adiq Othman+15'01"
74.Koji Takahashi+16'51"
80.Shiki Kuroeda+18'11"
Modifié en dernier par Bad_Neos le 09 Mai 2018, 08:23, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar Coxo » 06 Mai 2018, 23:47

Narvaez > Kwiatkowski :wtf :angel

Avatar de l’utilisateur
Coxo
Champion confirmé
 
Messages: 15854
Localisation: XV

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar Orodreth » 07 Mai 2018, 07:51

Je viens de rattraper mon retard. Narvaez :up

Par contre pour être honnête, je ne suis vraiment pas fan du récit raconté à la première personne. Après c'est pas moi qui décide. :niais:

Avatar de l’utilisateur
Orodreth
Directeur sportif
 
Messages: 9971

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar DDpcm » 08 Mai 2018, 17:33

C'est une bien jolie victoire à Oman.
Ton récit est toujours hyper bien construit. Et puis, tu as une si jolie plume :prof:
Bravo !

Avatar de l’utilisateur
DDpcm
Chasseur de prime
 
Messages: 209
Localisation: München, Récit d'avril 2018

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar AG2R » 09 Mai 2018, 07:46

Belle victoire :D
Du coup je découvre que Froome est chez CCC, c'est beau les transferts PCM quand même :moqueur:

Sinon ce qui m'a un peu dérangé c'est de ne pas savoir qui parlait, j'ai dû attendre que Narvaez gagne la deuxième étape pour comprendre que c'était lui :?

Avatar de l’utilisateur
AG2R
Manager
 
Messages: 26740
Localisation: PCM France

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar Bad_Neos » 09 Mai 2018, 08:27

Coxo a écrit:Narvaez > Kwiatkowski :wtf :angel

Oui :D
Orodreth a écrit:Je viens de rattraper mon retard. Narvaez :up

Par contre pour être honnête, je ne suis vraiment pas fan du récit raconté à la première personne. Après c'est pas moi qui décide. :niais:

Honnêtement, je le prefère comme cela, cela me permet de rajouter quelques détails d'introspection...parcontre je m'embrouiller encore entre 1ère et 3ème personne car je ne peux pas autant développer les personnages puisque je change de point de vue à chaque course

DDpcm a écrit:C'est une bien jolie victoire à Oman.
Ton récit est toujours hyper bien construit. Et puis, tu as une si jolie plume :prof:
Bravo !

Merci beaucoup ;)
AG2R a écrit:Belle victoire :D
Du coup je découvre que Froome est chez CCC, c'est beau les transferts PCM quand même :moqueur:

Sinon ce qui m'a un peu dérangé c'est de ne pas savoir qui parlait, j'ai dû attendre que Narvaez gagne la deuxième étape pour comprendre que c'était lui :?

On en avait parlé la saison dernière car j'en avais été effaré, il y avait bien du y avoir 6/7 posts dessus :moqueur:
C'est le gros point noir de cette nouvelle saison...j'oublie souvent de mettre de qui je parle au début de la course :oops:

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tour Of Oman

Messagepar Bad_Neos » 10 Mai 2018, 20:52

Avec mes partiels la semaine prochaine (et le Giro cette semaine :mrgreen: ), moins de posts jusque samedi prochain, surtout que je n'ai pas pu vraiment avancer, n'étant qu'au début de la Tropicale. Néanmoins, une édition épique du Tour d'Algarve avec notre petit Tsgabu face au Grand Nibali :love:

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Volta ao Algarve

Messagepar Bad_Neos » 11 Mai 2018, 13:48

Tour d'Algarve - 2.HC 12 Février au 19 Février 2019


Image


>Journal de bord de Tsgabu Grmay<


Certes, on ne peut comparer la Volta ao Algarve au Giro di Italia, mais en posant le pied à l’aéroport de Lisbonne, la sensation pouvait paraître semblable dans ma tête. Comme un Gianluca Brambilla, un Alexandre Geniez ou un Ben Hermans qui avaient annoncés viser un Top 10 tout en générant un courant d’un scepticisme, mon cas était le même sur les routes étroites et tortueuses de l’arrière pays portugais. Décrocher la meilleure place possible face à une concurrence féroce, dominée par la figure de proue du cyclisme italien, Vincenzo Nibali (Uae), meilleur grimpeur au monde et tenant du titre du Giro. Le sicilien faisait figure d’épouvantail face à la concurrence d’ores et déjà tremblante : Costa & Gilbert (Orica), Konrad (Fdj), Polanc & Hirt (Dimension Data), Brambilla (QuickStep), Frankiny (Bahrain), Reichenbach (Trek)…je savais pertinemment que l’on se riait de moi dans mon dos, aux pronostics et aux commentaires, mais j’espérais bien faire quelques heureux à l’issue de paris audacieux. Côté sprint, la donne était bien différente, avec même un plateau plus relevé qu’au Moyen-Orient, avec notamment Démare (Dimension Data), Magnus Cort Nielsen (Orica), Degenkolb (Trek), Trentin (QuickStep), Mareczko (Uae) ou Sbaragli (Bahrain). Bref, la semaine allait être longue…


Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Joseph Areruya, Tsgabu Grmay, Masakazu Ito, Marino Kobayashi, Luis Mora, Akira Okamoto


E1 – Plaine – Albufeira > Lagoa – 179,1 kilomètres




La journée venait à peine de commencer, nos cerveaux émergeant avec peine de la brume matinale, que nous étions embarqués dans un véritable torrent, une foule compacte et aspirante qui cherchait à tout prix à obtenir un autographe du Squalo. Il était d’ailleurs le seul à recevoir des attentions avec mon ex-coéquipier et ancien champion du monde, Rui Costa. Être secoués dès le matin n’est pas gage d’étape facile, et nous étions globalement tous barbouillés après ce « décrassage » en règle. Pas d’échappée pour nous aujourd’hui donc. Seuls 4 bonhommes tentent, dont un rouge pétant de la Cofidis, sans aucun filtrage de la part des grosses équipes, préserver ses forces était ce qui occupait la plupart des pensées de tout un chacun. D’autant plus que le Sitio da Picota, un de ces petits murs typiques du vallon portugais (1.5km à 8%) leur tendait la perche pour passer à l’offensive. Malgré un ciel plutôt encombré, le temps se montre plutôt clément en notre faveur, et c’est donc une bonne première moitié d’étape qui est passé sans soucis. L’arrivée d’une pluie pétillante et grise heurtant les casques et dégoulinant le long des cadres marque l’arrêt de ces instants de tranquillité en coïncidant avec une très grosse chute survenue dans les premières positions. Le peloton est scindé en deux grosses parties, plus de 80 coureurs semblent s’être emplâtrés sur la chaussée. Comme d’habitude, notre formation à l’avant de la course nous a permis d’en réchapper, et on en profite pour porter un violent coup d’accélérateur, sans même chercher à savoir qui est tombé, la chute impliquant forcément un certain nombre de favoris. Même Abe vient sacrifier ses chances au sprint pour privilégier le général une fois les noms tombés : Démare, Cort Nielsen, Gastauer, Bohli, Lammertink, Gougeard, Higuita, Van Avermaet, Van Aert, Vichot, Raïm, Gibbons, Mareczko, Sbaragli, Frankiny, Debusschere…bref une bonne fournée de sprinteurs et d’outsiders au général, de quoi me permettre d’espérer !




Le rideau grisâtre vient s’intensifier au fil du temps, repoussant nos assauts contre la montre, brouillant les pistes sur la route et entravant notre progression. Reza et Fonseca, deux ex-équipiers de Démare, passent à travers les gouttes en rejoignant l’hôpital. D’abord un groupe d’une vingtaine de coureurs recolle au bout de 30 kilomètres de course-poursuite avec notamment Higuita, Frankiny et Gougeard. Malgré tout les efforts consentis, le reste recolle 10 kilomètres plus loin, alors qu’il reste encore plus d’une cinquantaine de kilomètres à parcourir selon l’ardoise de la moto neutre, guère visible, alors mêmes que nos oreillettes ne sont plus que grésillement et bruits inaudibles. Cela à néanmoins condamné les 4 hommes de tête, toujours pas en vue mais situés à environ une minute de la meute. La plupart de mes coéquipiers est à bout de forces, lâché un à un, transis par l’humidité. La lutte des trains se fait sans nous quand l’échappée se fait reprendre, bien que Luis vienne me replacer avec Joseph dans ma roue, après tant d’effort, nous devons au minimum tenter ! Un Dimension Data lance en premier dans le faux-plat final, mais est rapidement dépassé par les fusées des autres équipes. Un maillot noir et vert s’impose, j’en déduis que Démare s’est encore raté pour son équipe émiratie. Magnus Cort Nielsen est le vainqueur du jour. Joseph réalise un bon sprint, je suis placé, mais les copains ont perdus beaucoup de forces dans l’affaire, heureusement qu’un bon café et un grand bain bouillant les attendent à l’hôtel…




E2 – Vallons – Lagoa > Alto de Foia – 185,9 kilomètres




Déjà l’étape reine en ce deuxième jour avec cette belle saloperie qu’est l’ascension vers Foia, précédée d’un véritable terrain toboggan dans le dernier tiers de l’étape. Le ciel s’est dégagée depuis hier, le soleil pointe davantage le bout de ses rayons, réchauffant les corps meurtris. Masakazu porte nos espoirs en se glissant dans l’échappée, mais il est le seul distancé au général parmi les courageux. Capecchi (Ag2r), ou encore Belda (Efapel) sont annoncés présents dans cette échappée de 9. Les malheurs ne sont cependant pas finis pour tous, puisque Gerts et surtout Raim sont encore impliqués dans une chute en début d’étape. Skujins (Caja rural) ou Gradek (Tavira) tombent également quelques kilomètres plus loin, certains coureurs commencent à se poser des questions : des clous, une route particulièrement grasse suite aux orages nocturnes ? Une pléthore d’hypothèses, mais qui sait la vérité ? Il n’en reste pas moins que le nombre de blessés ne cesse de prélever son dû.




Avant même la « montagne », Ito nous laisse entendre que l’entente n’est pas au beau fixe devant, et cela se confirme avec seulement une minute d’avance au pied du premier gpm de la journée, la montée d’Eirinha. La faute ? Probablement celle d’Afonso, 7e du général et présent aux avant-postes. Frankiny confirme la théorie des clous en crevant en pleine montée et en perdant toute chance de figurer au général. Masakazu règle les hostilités au sommet des 4 kilomètres de montée, mais l’écart n’est que de 40 secondes…La radio nous annonce l’ensemble de l’équipe détachée pour remonter Frankiny, mais il n’est guère facile de naviguer à travers les morts…Philippe Gilbert parait plus mal embarqué encore, naviguant déjà à plus de 4 minutes. Le plateau, succession d’ascensions débridées, condamne notre homme et ses compagnons, tandis que Bahrain fait face à une nouvelle désillusion lorsque, presque revenus, Skujins les fait tomber à 45 kilomètres de l’arrivée…Vichot ou Cort Nielsen sont également impliqués. Certains équipiers commencent à lâcher par fatigue ou par devoir envers leur leader, mes jambes répondent présent –pour l’instant- tout parait parfaitement enclenché de mon côté, rester à espérer que cela continue dans l’ascension finale…Marino lâche en compagnie de Mareczko et Kirsch dans un bon petit raidard à 14% qui fait également exploser Ito à l’avant, l’étape sera réglée par un favori ! Gastauer et Debusschere sont également annoncés lâchés, tout comme Eg alors que l’Alto da Pomba pointe le bout de son profil. Joseph se fait péter le caisson pour me replacer, mais lâche ensuite pour 5 petits mètres qui se transforment en gouffre. Seuls 3 kilomètres, qui paraissent cependant interminables avec leur 8% de moyenne, quand enfin arrive la ligne du sommet. Vite, un coup d’œil dans mon dos, je suis estomaqué, nous ne sommes plus que 12 avant même l’ascension finale ! De Plus (QuickStep), Costa, Nibali, Brambilla, Swift (Uae), Schachmann (Katusha), Konrad, Polanc, Rolland (LottoNL), Hirt et Chernetckii (Caja Rural) sont en ma compagnie. Foliforov (Katusha), Reichenbach, Antunes (Tavira), Lammertink (LottoNL) et Geniez (Ag2r) semblent trainer une bonne minute derrière selon Luis qui les accompagne. Le reste se dandine comme il peut encore plus loin.




LAlto de Foia et ses 7,6 kilomètres nous accueillent chaleureusement avec des rampes à 11%, résumé de cette journée traître, difficile et galère. Rui Costa, sur ses terres, ouvre le festival à 6 kilomètres du sommet, seulement suivi par Nibali et Brambilla. De Plus explose de l’avant, alors qu’il menait le tempo. Tout s’accélère et s’enchaine. Swift suit le jeune belge dans sa débandade tandis que le trio s’envole. Presque asphyxié, je ne peux que tenter de lisser mon effort pour retarder la montée inévitable du lactique. Hirt explose à son tour, mais Polanc dégoupille au même instant, avec Rolland, visiblement mal à l’aise dans son justaucorps jaune trop collant. Chernetckii se bat dans ma roue, le reste du groupe me laisse sur place…enfin « reste » constitue seulement Schachmann et Konrad. Le russe de la Caja subit et craque à son tour, Schachmann fait une fringale dans la roue de Konrad, je me dépêche de rejoindre l’allemand, mais ce sera tout pour moi. Aucune info ne filtre sur le quatuor s’étant détaché, mais qu’importe, cela me permet de finir à mon rythme et de régler Schachmann au sprint pour une 5e place inespérée. Devant, Nibali à facilement réglé Brambilla, tandis que Costa aura explosé, quasiment rattrapé par l’autrichien de la Fdj. Au terme de l’étape, je ne peux qu’être satisfait, j’ai déjoué les pronostics, et les écarts sont énormes, tant affichés sur l’écran géant en haut de l’Alto qu’en terme de temps pur…Mora rentre également dans les 20, largué par Reichenbach et Geniez dans la dernière montée.




E3 – Individual Time Trial – Sagres > Sagres – 17 kilomètres




Ma bête noire, de surcroit dans les rues sinueuses et malplates d’une petite localité perchée…bref, tout ce que j’abhorre. Le bord de mer se jouxte aux pavés moussus des trottoirs, les balcons se jettent sur notre chemin, perchés à quelques mètres. Marino est le premier à passer pour l’équipe, il réalise même une meilleure performance que Philippe Gilbert, mais n’est toutefois pas en tête. Van Emden met tout le monde d’accord en réalisant le premier temps en moins de 23 minutes, 22’57’’ précisément. Ma gorge s’assèche au fur et à mesure du passage des coureurs, ma glotte ne veut même plus avaler quoi que ce soit, un verre d’eau ou même ma salive. Vorobyev (Dimension Data) annihile rapidement le temps en réalisant un meilleur chrono pour 9’’, Oliveira et Kuznetsov viennent buter après lui. Campenaerts chipe la marque et reprends la main pour les boules jaunes du tirage au sort. Gougeard et Bouet ne s’en sortent pas, alors qu’un grand soleil règne sur le village, au contraire de leur maillot ou de leur face, grise et hâve. Je tressaute de plus en plus, impatient et circonspect…Powless (Trek) prends à son tour la marque au moment où je suis enfin libéré. Façon de parler, puisque je perds vite le fil face à Schachmann, lui est second à 3’’, je finis 78e à 1’10’’. Même Chernetckii me passe devant…Coup dur. 3 secondes seulement nous séparent…Enfin, Nibali termine 5e du chrono et accentue son avance sur Brambilla, mais personne n’en doutais…Je n’ai plus le cœur à l’ouvrage pour la journée, il est temps de passer sous les gouttes brûlantes de la cabine de douche…




E4 – Plaine – Almodovar > Tavira – 198,9 kilomètres




Une journée chaudière nous attends, bouillante, harassante, sans compassion aucune pour ceux qui, fébriles, tentent de s’accrocher en queue de peloton. Takayuki tente sa chance pour cette fois. Choix dur de griller notre seul sprinter, mais pourquoi pas après déjà 4 étapes disputées ? Capecchi et Delage (Fdj) le rejoignent, c’est ce que laisse entendre la radio avant que la voix nasillarde ne s’excite avec une chute massive qui vient faucher l’ensemble du top 20…sauf moi et Ben Swift (11e) ! De nombreux sprinteurs semblent également être tombés, j’entends les noms de Démare, Cort Nielsen, Sbaragli, bref toute la ménagerie. J’apprends également l’abandon de Nicolas Roche (21e – Dimension Data). Laissé décroché, Swift recolle avec le groupe Démare, l’échappée est reprise, mais tous recollent rapidement, si bien qu’Abe repart directement en chasse patate. Delage repart avec lui, cette fois accompagné de Vichot, Silva (Caja Rural), Trond Trondsen (Bahrain) et Silva (Aluminios). Ces enfoirés de QuickStep et Orica ne comptent pas les laisser se disputer la gagne, alors que le plus près au général se situe à 16 minutes !




Abe est forcé d’accélérer l’allure avec ses compagnons. Mestre lâche à 35 kilomètres, une force en moins alors que les nombreux petits raidards de fin d’étape coupent le souffle et abîment les jambes. Orica abat le boulot et finit par remporter la bataille lorsque le dernier mu, franchit à 15 kilomètres, est fatal au reste de l’échappée. Abe rentre dans le rang, il est rincé et ne pourra rien faire de plus, une journée à refaire…On ne peut qu’assister au sprint de loin, mais un contentieux semblent gagner les esprits après la ligne franchie : Démare vient de remporter la victoire en l’ayant soufflé à Cort Nielsen, qui célébrait déjà sa victoire…L’organisateur repasse les images, mais le mal est fait, le français remporte le sprint. Cort Nielsen, rageur, rentre le poing levé dans son bus, les assistants de son équipe le saisissant à bras-le-corps.




E5 – Vallons – Loulé > Alto do Malhao – 175,8 kilomètres




La dernière journée, enfin, de quoi reprendre un top 5 ou de s’envoler en fumée tel une illusion. Luis semble avoir retrouvé des forces depuis ce contre-la-montre raté, j’ose même dire qu’il pète la forme ! Conséquence, il en profite pour partir à l’avant. Campenaerts, Capecchi, Bouet ou encore Gonçalves le rejoignent pour former un ensemble de 8. Le sablier laisse écouler ses grains un à un et le circuit final nous embarque bientôt dans ses méandres, avec 2’30’’ de retard sur les 8. Le Monte de Casinha est la première difficulté du jour, Covi et Räim préfèrent choir que de gravir à toute allure. S’enchaine ensuite le premier passage de l’Alto de Vermelhos, où Bouet fait l’élastique. Luis me confirme ses bonnes sensations, l’écart à augmenté, atteignant les 3’30’’. Il reste cependant 55 kilomètres à parcourir, et l’Alto de Malhao approche déjà pour son premier passage, à peine 2 kilomètres, mais à quasiment 10% de moyenne, un beau morceau ! Sur ces pentes biens plus raides, Mora voltige et passe au sommet du Gpm avec Gonçalves et Garcia (Caja Rural) à sa poursuite, le reste à explosé. Abe, Ito et Kobayashi sont distancés du groupe maillot jaune après un dernier coup de rein. Le second passage de Vermelhos permet l’attaque d’Amaro Antunes (15e – Tavira), déposant Garcia et rejoignant en deux temps, trois mouvements, les deux derniers rescapés.




Alors qu’il avait semblé me faire forte impression suite à son démarrage, Luis me confirme que le portugais…coince, sa machine semble grippée. Mora lui passe devant et prends les points du grimpeur, et même Gonçalves le dépose presque. L’écart monte à 2 minutes 30 à 18 kilomètres de l’arrivée, la victoire semble possible…mais Powless et Gilbert viennent rouler, et le trio aborde Malhao avec 50 secondes d’avance…je prie. 1 kilomètre, ils ne sont toujours pas repris alors que je dois me concentrer sur mon effort, respirer, un coup, deux coups, inspirer, expirer, mouliner, changer de braquet, un petit saut et c’est reparti ! QuickStep impose un tempo d’enfer, je ne perçois qu’un tourbillon multicolore aux confins de mes rétines, Mora s’est-il imposé ? La réalité est bien plus crue, De Plus l’a déposé aux 600 mètres pour s’imposer, Luis finit 14e, moi 19e, mais je conserve ma belle 7e place, Mora rerentre dans les vingt après en être sorti à la suite du chrono. Une épreuve réussie au final, ce soir, champagne !




EtapeVainqueurSecondTroisièmePremier BridgestoneLeader au Général
E1 : Albufeira > LagoaMagnus Cort Nielsen (Orica)Jakub Mareczko (Uae) (+0'00")Thomas Jensen (Manzana) (+0'00")7.Joseph Areruya (+0'00")Magnus Cort Nielsen (Orica)
E2 : Lagoa > Alto de FoiaVincenzo Nibali (Uae)Gianluca Brambilla (QuickStep) (+0'21")Rui Costa (Orica) (+1'13")5.Tsgabu Grmay (+3'47")Vincenzo Nibali (Uae)
E3 : Sagres > SagresNeilson Powless (Trek)Maximilian Schachmann (Katusha) (+0'04")Victor Campenaerts (+0'07")43.Marino Kobayashi (+0'47")Vincenzo Nibali (Uae)
E4 : Almodovar > TaviraArnaud Démare (Dimension Data)Magnus Cort Nielsen (Orica) (+0'00")Kristian Sbaragli (Bahrain) (+0'00")8.Joseph Areruya (+0'00")Vincenzo Nibali (Uae)
E5 : Loulé > Alto de MalhaoLaurens De Plus (QuickStep)Vincenzo Nibali (Uae) (+0'00")Gianluca Brambilla (QuickStep) (+0'00")14.Luis Mora (+0'00")Vincenzo Nibali (Uae)


ClassementTemps
1.Vincenzo Nibali (Uae)17h38'33"
2.Gianluca Brambilla (QuickStep)+43"
3.Rui Costa (Orica)+1'32"
7.Tsgabu Grmay+4'53"
20Luis Mora+9'38"
42.Joseph Areruya+16'31"
61.Akira Okamoto+19'39"
94.Masakazu Ito+29'19"
110.Marino Kobayashi+33'53"
130.Takayuki Abe+52'26"

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Volta ao Algarve

Messagepar Orodreth » 13 Mai 2018, 20:48

Ces écarts sur la 2ème étape. :lol:

Avatar de l’utilisateur
Orodreth
Directeur sportif
 
Messages: 9971

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Volta ao Algarve

Messagepar DDpcm » 13 Mai 2018, 21:10

Ces enfoirés... :)
C’est un joli résultat final en fin de compte. De plus j’adore Grmay comme coureur. Je suis content de le voir bien placé. Dommage pour le Top5 cependant.

Excellent récit. Tellement agréable à lire. Tu as un sens de la poésie mon ami :prof:

Avatar de l’utilisateur
DDpcm
Chasseur de prime
 
Messages: 209
Localisation: München, Récit d'avril 2018

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Volta ao Algarve

Messagepar Bad_Neos » 14 Mai 2018, 20:14

Orodreth a écrit:Ces écarts sur la 2ème étape. :lol:
Avec Nibali meilleur grimpeur du monde, tu m'étonnes, j'étais :shock: au sommet de l'avant-dernière quand ça a éclaté, j'ai failli me faire avoir en plus, je pensais pas que ça roulerait si vite !

DDpcm a écrit:Ces enfoirés... :)
C’est un joli résultat final en fin de compte. De plus j’adore Grmay comme coureur. Je suis content de le voir bien placé. Dommage pour le Top5 cependant.

Excellent récit. Tellement agréable à lire. Tu as un sens de la poésie mon ami :prof:

Merci :oops: Mora et son +5 :cry: :cry: :cry:

Le Tour de Langkawi demain dans un format inédit interview !

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Volta ao Algarve

Messagepar Bad_Neos » 15 Mai 2018, 18:39

Le rendu final est sûrement pas terrible car c'est grossso modo mes premiers pas à tester Paint, mais je me suis dit pourquoi pas vu que j'avais peu de matière ! N'hésitez pas à me donner des conseils :oops:



Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Tour de Langkawi

Messagepar Byrsa » 15 Mai 2018, 18:58

J'aime bien ce format interview pour raconter une course. J'ai pensé à l'utiliser aussi mais je n'ai pas encore assez avancé pour le faire, et j'aimerais que ça reste occasionnel. En tout cas bravo pour la prise de risque, le texte est convainquant et on saisit bien toute la course :D Après je n'y connais rien en graphisme et ce sont tes débuts donc ça ne m'importe pas, tant que le fond est bon.

Petit bémol peut-être, la seconde question amène une réponse un peu trop longue à mon goût. Je ne vois pas trop comment rendre ça plus efficace, peut-être en décomposant la réponse avec un nombre plus important de questions ?

Avatar de l’utilisateur
Byrsa
Champion national
 
Messages: 5196

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Volta ao Alentejo

Messagepar Bad_Neos » 17 Mai 2018, 16:40

Byrsa a écrit:J'aime bien ce format interview pour raconter une course. J'ai pensé à l'utiliser aussi mais je n'ai pas encore assez avancé pour le faire, et j'aimerais que ça reste occasionnel. En tout cas bravo pour la prise de risque, le texte est convainquant et on saisit bien toute la course :D Après je n'y connais rien en graphisme et ce sont tes débuts donc ça ne m'importe pas, tant que le fond est bon.

Petit bémol peut-être, la seconde question amène une réponse un peu trop longue à mon goût. Je ne vois pas trop comment rendre ça plus efficace, peut-être en décomposant la réponse avec un nombre plus important de questions ?

Je me suis posé, la question, mais pas trouvé comment réduire le gros morceau de texte, je trouvais qu'il passait pas si mal.

Sinon, toujours personne pour m'aider avec mon "problème" de maillot ?
bad_Neos a écrit:Petit problème : Je suis allé dans ProgramFiles > Steam > Steamapps > Workshop > content > Numéro de la Db > Jersey > Team > Bgt (qui correspond à Brdigestone), et j'ai remplacé les deux maillots par ceux 2018...mais je n'ai aucun changement en course ou dans le ladder (en gardant le même nom, bgt_maillot et bgt_maillot_jpn. Une question : faut-il aussi que je change le maillot dans ProgramFiles > Steam > Steamapps > Workshop > content > Numéro de la Db > MiniJersey ?




Le récit est à la 1ère personne, par le coureur au nom souligné

ImageImageImageImageImage

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Volta ao Alentejo

Messagepar Wings » 17 Mai 2018, 20:38

Je préfère l'ancienne version, plus claire pour ma part :oops:

Avatar de l’utilisateur
Wings
Légende du Gruppetto
 
Messages: 48173
Localisation: Let me soar (AFFC II)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Volta ao Alentejo

Messagepar DDpcm » 18 Mai 2018, 12:11

Dans un premier temps, je voudrai te féliciter. Car en connaissance de cause, je sais que toute cette mise en page à du te prendre un temps fou. Alors merci.
Ensuite je vais être sincère avec toi en te disant que tu métrises bien mieux ta façon à toi de réciter. Maintenant cela n’est que mon amble avis :)

Textuellement c’est toujours au top :up

Avatar de l’utilisateur
DDpcm
Chasseur de prime
 
Messages: 209
Localisation: München, Récit d'avril 2018

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Volta ao Alentejo

Messagepar Bad_Neos » 20 Mai 2018, 21:16

DDpcm a écrit:Dans un premier temps, je voudrai te féliciter. Car en connaissance de cause, je sais que toute cette mise en page à du te prendre un temps fou. Alors merci.
Ensuite je vais être sincère avec toi en te disant que tu métrises bien mieux ta façon à toi de réciter. Maintenant cela n’est que mon amble avis :)

Textuellement c’est toujours au top :up
Wings a écrit:Je préfère l'ancienne version, plus claire pour ma part :oops:

Message bien reçu messieurs, je pense que je ne suis de toute façon pas assez doué sur paint ou autres logiciels pour prétendre égaler ou même approcher certaines pages ;) Etant absent ce Week-end, le récit reprendra sûrement Mardi ou Mercredi avec la Tropicale Amissa Bongo puis les Strade Bianche si je ne me trompe pas dans les dates :ok:

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - [ESSAI] Volta ao Alentejo

Messagepar AG2R » 22 Mai 2018, 07:01

Étrange ton problème de maillot, ça veut dire qu'à un endroit tu as le maillot de base qui est privilégié :louche:

Par rapport à la page, je pense que tu gagnerais en lisibilité à avoir un fond blanc plutôt qu'un screen. Ça serait aussi plus pratique à lire que la police ne soit pas en italique (ni en gras peut-être). Dernier point (je veux pas t'assomer de remarques désolé :mrgreen: ), c'est dommage qu'on n'ait pas vraiment de séparation entre les étapes.

Avatar de l’utilisateur
AG2R
Manager
 
Messages: 26740
Localisation: PCM France

Re: [PCT] Bridgestone Anchor S3 - Tropicale Amissa Bongo

Messagepar Bad_Neos » 24 Mai 2018, 14:36

Tropicale Amissa Bongo



Image


Image



Le Gabon et l’Afrique entière peuvent d’ores et déjà commencer les festivités. Le plateau n’a jamais été aussi royal pour se présenter face aux arbres dégoulinants d’humidité et aux routes de terre parsemant le tracé. Movistar, Fdj et Dimension Data ont fait le déplacement, ainsi que bonne dizaine d’équipe ContiPro ! Jaurégui (Direct Energie), Lobato (Movistar), Soupe (Fdj), Van Lerberghe (Verandas Willems), Cardis (Hp-Btp) sont les têtes d’affiches des sprints tandis qu’on retrouve des très costauds avec Jésus Herrada (Movistar), Chigumbura (Dimension Data), A. Turgis (Direct Energie), Molard (Fdj), Polanc, Mas, König….pour le général.



Effectif Bridgestone : Takayuki Abe, Stefan De Bod, Shiki Kuroeda, Hayato Okamoto, Muhamad Adiq Othman, Koji Takahashi, Jimmy Turgis


E1 – Moanda > Akiéni – Plaine – 150,9 kilomètres






Le début d’étape est tranquille, nous permettant d’observer les feuilles de bananiers dégoutter l’eau de pluie et présenter ses feuilles à la chaleur du soleil. L’air est déjà lourd, pesant. Les maillots collent aux corps et gênent notre confort. Stefan, adapté à ces conditions, part à la chasse aux points. Il est rejoint par des coureurs comme Guy Sagiv (Banks Thargo), mais surtout Brandon McNulty (AquaBlue). De Bod récupère le premier maillot à pois, pour deux petits points face à l’américain. Un maillot distinctif pour débuter la journée, et un autre pour la clore, Muhamad prenant le jaune au sprint sur la ligne. 2ème, je me place déjà en vue du général.




E2 – Leconi > Franceville – Vallons – 100,1 kilomètres




Les maillots verts, jaunes et à pois de l’équipe se côtoient sur une même ligne au départ, formant un ensemble disparate et multicolore en s’entourant des autres coureurs. Les couleurs explosent et se meuvent hors de cette configuration avec la nouvelle attaque de Stefan, vite rejoint par Sagiv et quelques autres. McNulty ne prendra pas l’échappée, la radio de course nous l’annonçant à l’arrière suite à une crevaison, notre sudaf ne peut que réaliser une bonne opération suite à cet incident inopiné. Il sera cependant repris une nouvelle fois à 4 kilomètres de la ligne, au pied de la dernière ascension, où je le double et le dépose en prenant la tête du peloton. Des maillots verts, noirs et blancs semblent me suivre, mais je décide de ne pas me relever, et bien m’en prends. Mon forcing opère et je remporte l’étape, bien qu’il n’eu pas fallu 100 mètres de plus avec le retour de Jésus Herrada ! J’enfile la veste couleur soleil.




E3 – Mounana > Koulamoutou – Plaine – 162,2 kilomètres




De Bod, McNulty, Poljanski, Arredondo font partie de l’échappée de costaud qui se dégage pour glaner quelques points. L’américain se montre le plus fort, suite à une crevaison de Stefan, et le dépasse au classement…Plus important, la pluie, les nuages et une boue suintante viennent former un maelström s’abattant sur nous dans les 40 derniers kilomètres. Malgré le bruit des gouttes se fracassant sur les chaussées détrempées des routes à peine goudronnées, des cris de douleur et d’inquiétude se font rapidement entendre, et les chutes se succèdent, encore et encore…Les grésillements des oreillettes ne font que me déconcentrer, et je jette mon appareillage, sous une banderole trempée : 20 kilomètres. Quelques minutes – ou heures ? plus tard, toute l’échappée est revue, crasseuse. Le groupe de tête ne parait guère consistant, tout est désorganisé. A force de demander, j’apprends que des coureurs comme Berhane, Chigumbura, König, Lobato, Lowndes, Merlier, Soupe ou Bodnar sont tombés. Les forces manquent au moment d’aborder le final sous les piqûres bleutées. Andrew Fenn s’impose sous l’apocalypse.




E4 – Fougamou > Lambaréné – Plaine – 111,3 kilomètres




On retrouve deux français à l’avant, Perez (Delko) et Simon (Gazprom), en compagnie de Nowaczek (Ccc) et autres. McNulty tente une nouvelle fois, mais est contrôlé : pas question de le laisser partir ! Poussière et moiteur se rejoignent quand nous passons dans les premiers chemins étroits de l'épreuve. Heureusement pour les lâchés, ce sont les seuls secteurs de la journée, prémices des prochains…Cependant, cela nous entraîne à pêcher, et qui dit péché, dit punition et repentance : l’échappée se joue la victoire et le maillot. Si Simon règle facilement le groupe de 6, c’est Nowaczek qui s’empare de la tunique.




E5 – Lambaréné > Kongo – Plaine – 135,3 kilomètres




Brandon McNulty encore une fois…De Marchi part également en sa compagnie, mais avec le terrain à disposition, je ne compte pas le laisser s’en aller cette fois. Si les premiers chemins ne servent que d’indicateurs, on embraye ensuite, à partir des 90 derniers kilomètres, sur 30 kilomètres successifs de chemins de terre, étroits qui plus est, mais plat, qui promettent tout de même un beau régal. Le gaz ne tarde pas à être envoyé, et c’est finalement le grimpeur en sortie de chemin, qui règle la décision finale : moins d’une cinquantaine. Les membres de l’équipe se laissent distancer un à un après le travail accompli, à commencer par Koji, puis Hayato. Les échappés sont repris aux 5 kilomètres, et avec tout le travail fait par l’équipe, Fenn nous crucifie pour la 2ème fois…




E6 – Akanda > Libreville – Plaine – 128,5 kilomètres




Des petits tourbillons de brise font bouffer les cheveux au départ. L’entente est au beau fixe, à se moquer chacun des coupes farfelues créées par le vent. McNulty, toujours, mais également Sabatini (Armée de Terre), Mihaylov (Isowhey) ou encore Rabitsch (Vorarlberg). Le circuit n’est pas dur en tant que tel (la terrible « montée » du lycée Léon M’ba, brrrrr, 2.1 kms à 1.6%), mais sa répétition laisse exsangue, surtout quand Koji se vautre en allant chercher les précieux, si précieux bidons d’eau fraîche. König, Chigumbura, Polanc, Izagirre, Bodnar, Koning, Mas s’en vont avec lui au sol. Le choc provient cependant des annonces qui suivent avec l’abandon de König, Izagirre (5e), Polanc (6e) et Cardis ! Le peloton est scindé, désorganisé, abattu presque, avec l’échappée loin devant. Désespérément, l’équipe se met à rouler pour revenir, ce qui fait chuter Matthew Holmes, 2ème du général, sous la pression ! Jordan Levasseur, 3e, est également pris dedans ! Des Molard ou Fenn aussi, c’est le moment ou jamais, nous ne sommes plus qu’une vingtaine. L’échappée n’est pas revu, bien évidemment, et Sabatini s’impose dans son nouveau maillot vert kaki et marron pâle, tandis qu’Herrada règle notre groupe, à plus de 2’, cet écart symbolisant également la perte des autres favoris, je reviens sur le podium !




E7 – Owendo > Libreville – Plaine – 134,8 kilomètres




L’échappée n’aura que peu de chance aujourd’hui, elle est maintenue sous contrôle tout au long des montées du Carrefour Neuf-Etages (900m à 2.9%), une grande zone…pavillonnaire. Jamais plus de 2’30’’, certes, ce qui me fait sourire en pensant au sprint probable, mais notre équipe n’ayant pas forcément plus d’intérêt que d’autres équipes à rouler, personne ne fait le job, et c’est une nouvelle fois l’échappée qui joue la gagne…Et ce n’est ni Jarrier (Fdj), ni Andriato (Gazprom), pourtant les deux plus rapides, qui s’impose, mais Romain Combaud (Delko), qui déboîte Daan Soete (Wanty) sur la ligne ! Si la gagne était largement possible, le bilan général est tout de même positif, bien meilleur que certaines équipes WorldTour.




EpreuveVainqueurSecondTroisièmePremier BridgestoneLeader au Général
E1 : Moanda > AkiéniMuhamad Adiq OthmanJimmy Turgis (+0'00")Juan José Lobato (Movistar) (+0'00")14.Shiki Kuroeda (+0'00")Muhamad Adiq Othman
E2 : Leconi > FrancevilleJimmy TurgisJésus Herrada (Movistar) (+0'00")Jan Polanc (Dimension Data) (+0'00")7.Muhamad Adiq Othman (+0'17")Jimmy Turgis
E3 : Mounana > KoulamoutouAndrew Fenn (Jlt Condor)Quentin Jauregui (Direct Energie) (+0'00")Muhamad Adiq Othman (+0'00")4.Jimmy Turgis (+0'00")Jimmy Turgis
E4 : Fougamou > LambarénéJulien Simon (Gazprom)Jan Maas (Destil) (+0'00")Joachim Vanreyten (Kuwait) (+0'00")10.Jimmy Turgis (+1'43")Mateusz Nowaczek (Ccc)
E5 : Lambaréné > KongoAndrew Fenn (Jlt Condor)Juan José Lobato (Movistar) (+0'00")Romain Cardis (Direct Energie) (+0'00")5.Muhamad Adiq Othman (+0'00")Mateusz Nowaczek (Ccc)
E6 : Akanda > LibrevilleFabio Sabatini (Armée de Terre)Nikolai Trusov (Gazprom) (+0'00")Stefan Rabitsch (Vorarlberg) (+0'00")14.Muhamad Adiq Othman (+2'22")Mateusz Nowaczek (Ccc)
E7 : Owendo > LibrevilleRomain Combaud (Delko)Daan Soete (Wanty) (+0'00")Jakob Egholm (AquaBlue) (+0'00")15.Stefan De Bod (+0'58")Mateusz Nowaczek (Ccc)


ClassementTemps
1.Mateusz Nowaczek (Ccc)20h20'23"
2.Jimmy Turgis+1'18"
3.Muhamad Adiq Othman+1'37"
6.Stefan De Bod+1'49"
8.Shiki Kuroeda+1'51"
14.Takayuki Abe+2'35"
69.Hayato Okamoto+6'51"
90.Koji Takahashi+10'33"

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21528
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)


1027 messages
Retourner vers Récits terminés

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités