par darth-minardi » 16 Juil 2015, 22:18
Attention, c'est très long, mais détaillé dans ce qui est déjà réalisé dans la DB et "visible" :
Il y a encore des ajustements dans les effectifs à faire, mais les choix des divisions pour la équipes la première année a été fait. Donc pas encore d'effectif pour l'instant.
Sur les 51 équipes du jeu, 22 sont en première division, appelée Cya Top Tour dans le jeu, mais qui aura comme maillot de leader l'ancien de la Coupe du Monde féminine, juste parce que je trouve ce maillot très beau (et en plus, il s'adapte bien à PCM).
En deuxième division, appelée Continental Tour, qui aura dans le jeu le maillot de leader du ProTour (sans le logo), avec le maillot blanc au liserés bleu ciel, pour sa bonne visibilité au sein du peloton.
Même si le jeu va les gérer, avec des demandes aux équipes continentales, il n'y aura pas de wildcard attribuée pour les courses de la Coupe du Monde (PCM06 les gère mal de toute façon, les continentales n'envoyant pas de très bons coureurs, voire même seulement 6 ou 7 au départ des GT).
Au niveau continental, les inscriptions ont été faites selon le budget des équipes et leur statut, indépendamment de la division de départ, afin d'assurer qu'un "gros" groupe face les grandes continentales et puisse marquer des points, et avec plus de difficulté pour les petites équipes. Mais ce choix reste par défaut pour les équipes autres que celle du joueur en mode carrière, puisque celui-ci peut choisir librement ses courses.
Parmi ces équipes, il y aura des nettes différences de niveau en première année, autant par les coureurs que par le budget.
La répartition des équipes par pays et par division, données dans l'ordre décroissant de budget (parfois plusieurs ont le même, l'ordre est juste donné parce qu'il faut en donner un). Entre parenthèses est indiquée la division de départ.
Australie : GreenEdge (1)
Autriche : Elk Haus, Volksbank (2)
Belgique : OPQS, Lotto (1), Ch. Jacques, Crelan, Fidea, Jartazi (2)
Colombie : Selle Italia (1)
Danemark : CSC, Saxo Bank (1)
Espagne : Banesto (1), Liberty Seguros, Caja Rural (2)
France : Ag2r, Cofidis, FDJ, Cr. Agricole, Bouygues (1), Agritubel, Bretagne, Auber, Roubaix, La Pomme, C. d'Epargne (2)
Gr.-Bretagne : Sky (1), DFL (2)
Allemagne : Telekom, Milram (1), Gerolsteiner, Regiostrom (2)
Irlande : Tenax (2)
Italie : Bianchi, Lampre, Liquigas (1), Fassa Bortolo, Acqua & Sapone, Panaria, Naturino (2)
Pays-Bas : Rabobank (1), Skil, Vacansoleil (2)
Pologne : Intel (2)
Portugal : Maia (2)
Afr. du Sud : MTN (2)
Suisse : BMC (1), Saunier Duval (2)
Etats-Unis : Garmin (1), Discovery (2)
A propos des courses et des classements annuels.
En D2, le barème est très linéaire, il y a beaucoup de petites courses (surtout d'un jour) qui apportent un petit peu de points. Les tours sont tous uniformisés à 4 étapes. Les courses d'un jour sont regroupées par logique géographique. Un calendrier complet sera dévoilé lorsque j'aurai trouvé le nom de toutes les courses.
Mais pour monter, il faut être capable de jouer avec les meilleurs dans les grands rendez-vous, donc un bloc resserré de 15 courses d'un jour et de 10 tours. Au classement de la D2, le barème est quadruplé par rapport aux courses mineures, afin de donner encore plus d'importance à ces courses "hors catégorie".
Les courses d'un jour sont réparties en 3 blocs.
Le premier se fait à Majorque et considère les 5 courses comme des épreuves indépendantes, soit comme dans la réalité.
Le deuxième est plus diffus et propose des courses de préparations aux grandes classiques, avec un week-end ayant le Nieuwsblad et Kuurne-Brussel-Kuurne, puis chaque semaine de fin mars à avril, un "GP des Flandres", avec des monts tôt et un final plat exposé au vent, le Scheldeprijs, la Flèche Brabançonne (ancien circuit final à Alsemberg) et le GP de Wallonie, avec son arrivée dans la Citadelle de Namur.
Le troisième est estival, avec 4 épreuves consécutives en Bretagne, juste avant Plouay : le Tro Bro Leon (des pavés remplacent ici les ribinou), un GP de Plumelec arrivant à Cadoudal, une course Armoricaine vers St-Malo pour sprinteurs, puis un contre-la-montre individuel vers Rennes (j'ai redonné l'existence à des épreuves CLM à chaque niveau hiérarchique de courses).
Les courses par étapes font toutes 6 jours.
Le Tour d'Andalousie en début de saison reprend le parcours de la même épreuve (également appelée Ruta del Sol), avec un contre-la-montre court final adjoint.
Le Tour du Luxembourg est avancé en avril et reprend le parcours du jeu, avec des étapes légèrement accidentée, un chrono court décalé en 5e étape, avec l'ajout d'une course en circuit comme dernière étape.
En mai, en face du Giro, le Tour de Romandie propose le parcours 2006 sans prologue (étape plate, course accidenté à Porrentruy, course de côte vers Leysin, étape de montagne autour de Sion, TT accidenté autour de Lausanne), avec ajout d'une course en circuit autour de Lausanne comme dernière étape. L'épreuve est "rétrogradée" car elle n'avait pas de vraie place dans le calendrier, mais la Romandie est présente dans le Tour de Suisse.
La semaine suivante, également face au Giro, le Tour de Belgique aura 3 étapes plates (1re, 4e, 5e), un TT court (2e), des monts pavés (3e) et un final vers Namur en côte, pour 3 jours flamands et 3 jours wallons.
La dernière semaine de mai, toujours face au Giro, le GP du Midi Libre fait son retour, avec notamment un TT plat, une étape vers le Mont-St-Clair et un final à Mende.
En juin, comme préparation mineure du tour, face à des épreuves de D1, aura lieu le Tour de Bavière, avec des étapes accidentées, un TT et un circuit final ajouté dans Munich. Une course plus soft que les autres préparations à la Grande Boucle, éventuellement pour ceux qui ont fait le Giro en mai et qui iront au Tour.
En juillet, en même temps que le Tour, aura lieu le Tour d'Autriche, avec notamment une arrivée en altitude (Dolomitten Hütte), de la moyenne montagne, un long TT et un final en circuit dans Salzburg (reprise du circuit des mondiaux 2006).
La semaine suivante, toujours face au Tour, le Tour du Portugal est avancé de quelques semaines. Là aussi, moyenne montagne, une course de côte, un TT, pour un Touroffert aux jeunes grimpeurs et à ceux de D2.
Courant août, le Tour du Danemark, entièrement plat, avec un long TT.
Enfin, en septembre, le Tour des Pays-Bas réapparait (il est devenu l'Eneco Tour), avec 4 étapes pour sprinteurs, un TT court en faux-prologue le 2e jour et un final accidenté en circuit autour de Valkenburg.
Le classement mondial (équivalence voulue de l'ancien classement UCI, ou du CQ Ranking), est appelé "Superprestige" dans le jeu, alors je l'ai transformé en un autre challenge, regroupant les courses de Coupe du Monde sur plusieurs niveaux (100 points au vainqueur du Tour et des Mondiaux, 80 aux vainqeurs des GT et des monuments, 60 aux vainqueurs des autres courses de D1, 50 aux vainqueurs des courses HC de D2, listées ci-dessus, et rien du tour pour les courses mineures).
Son but sera d'être un classement du prestige, sans possibilité de cumuler beaucoup de points dans toutes les petites épreuves de l'année.
Quant à la D1, la "Coupe du Monde", quelque soit la course, du Tour de France au Tour de Pologne et de Paris-Roubaix au Tour du Piémont, les 50 grandes épreuves (20 tours, 30 classiques), apportent toutes le même barème, avec une reprise de l'ancien classement de la Coupe du Monde, qui ne distinguait pas Milan-San Remo d'Hamburg ou San Sebastian. Ainsi, les grandes courses ont un intérêt pécunier, mais il faudra briller toute l'année pour remporter la Coupe du Monde.
Parmi les épreuves, il y a 15 tours, 4 Grands Tours et le Tour de France encore au-dessus. Dans les courses d'un jour, sont listées 22 classiques et 8 monuments.
Pour les courses par étapes, toutes sauf une ont 9 jours de course. Les GT en ont 15, sauf le Giro et le Tour 21.
Je vais lister les épreuves dans leur ordre de calendrier, mêlant courses d'un jour et par étapes.
Vous remarquerez une volonté de mettre certaines épreuves en face à face, pour diversifier les coureurs présents et la concurrence dans les petites de ces grandes courses.
En janvier, en face à face, le Tour Down Under (avec départ en Nouvelle-Zélande par des courses en circuit, avant de rejoindre Adelaide) et le Tour du Qatar (disputé comme à l'époque sans contre-la-montre).
En février, en face à face, le Tour de Langkawi (étape réorganisées, les Genting Highlands à la veille de l'arrivée) et le Tour de Corse (tracé de 7 étapes par wawan il me semble, avec ajout de 2 étapes Sardes autour de Cagliari, donc un TT).
Début mars, trois courses en face à face direct, et non des moindres : Paris-Nice, Tirreno-Adriatico et le Tour du Pays Basque !
La Course au Soleil n'a pas de prologue. 2 étapes plates, puis la Croix de Chambouret, encore du plat, puis des étapes accidentées via le Corobin, puis le Tanneron. Les 3 dernières étapes sont Niçoises, avec une première via Braus et Turini, puis le chrono du Col d'Eze et l'étape traditionnelle en ligne via La Turbie et le Col d'Eze.
En Italie, la préparation est mise pour Milan-Sanremo, avec 5 étapes pour sprinteurs, longeant la côte Tyrhénéene ou ayant quelques côtes, deux étapes plus accidentées avec des arrivées en montée sur des côtes ressemblant à la Cipressa ou au Poggio. Mais cela reste pour coureurs de course par étapes, avec un TT accidenté de 20 km et surtout un final en montée le dernier jour, dans le Monti della Laga.
Au Pays Basque, une course en circuit avec une petite côte dans San Sebastian, puis 5 étapes accidentées, reprenant le parcours de 2006 (une seule arrivée en côte, type Mur de Huy), puis un chrono très accidenté. Le dernier weekend a une arrivée en altitude à Urkiola, avant la Classica San Sebastian, considérée comme dernière étape et disparaissant du calendrier.
Fin mars et début avril, le même scenario se répète avec une classique le samedi, puis un monument le dimanche.
Tout d'abord en Italie, avec le Tour du Latium à la veille de Milan-Sanremo.
Ensuite dans les Flandres, avec le GP d'Harelbeke juste un jour avant le Ronde (avancé fin mars).
Toujours sur les pavés, la combinaison de Gent-Wevelgem et de Paris-Roubaix.
Avant le retour du weekend ardennais, via la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, la doyenne revenant une semaine après Roubauix.
Fin avril, les 3 weekend suivants ont aussi un weekend de courses Coupe du Monde, mais sans "monument".
Tout d'abord aux Pays Bas avec le Tour de Drenthe et l'Amstel Gold Race. Puis une course en circuit dans Luxembourg à la veille de la Vattenfall Cyclassics, déplacée tôt dans la saison. Et enfin, encore en Allemagne, l'apparition dans le jeu du circuit plat à Berlin pour sprinteurs, à la veille du plus historique GP de Francfort.
Mais il y aura moins de monde lors de ces 3 courses, puisque du premier au dernier de ces weekends, a lieu la Vuelta ! Un peu plus courte et disputée en avril, on se retrouve quelques temps en arrière.
Pour se jouer le maillot or, il y aura une première semaine majoritairement plate de Valence à la Castille via l'Andalousie, avec certes des petites côtes et un TT. La montagne est surtout en 2e semaine, avec notamment une arrivée dans l'Angliru, ou une course très accidentée dans les Asturies. La dernière étape est un second CLM dans les rues de Madrid. Je n'ai pas encore décidé quelles y seront les bonifications, pour si un coureur complet brillant sur le plat pourrait prendre le général, comme avait fait Maertens.
En mai, c'est le Giro, commençant par plusieurs étapes pour sprinteurs comme dans les années Petacchi ou Cipollini. Mais très vite, une étape accidentée dans les Abruzzes, puis une course de côte dans le Lanciano (reprise partielle du parcours de 2006). La fin de première semaine se fait avec un enchainement d'étapes accidentées.
La 2e semaine, après un léger transfert, se fait par l'unique TT de la course, sur plus de 50 km. Ensuite, une course accidentée vers Sestri Levante, avant d'aller chercher 2 étapes de montagne dans les cols du Sud-Ouest du Piémont, dont une arrivée en altitude dans une station dont le nom m'échappée au moment où j'écris ces lignes, faites en regardant les profils dans rsm-profiler. Après une transition sur le plat, la dernière étape de la semaine est très longue et en montée constante vers le Colle San Carlo, pour une arrivée à La Thuile.
La dernière semaine s'entame par une course plate, avant la montagne, pour une course de côte dans le Monte Bondone, puis le classique moderne via le Gavia et le Mortirolo pour arriver à Aprica. Le Giro s'y achèvera, puisque suit une étape plate, une autre au final en bosse, mais sans difficulté avant, puis une arrivée pour sprinteurs à Milan. Dans l'ensemble, plus de plat qu'actuellement, mais moins qu'il y a une quinzaine d'année. J'ai voulu faire un compromis entre les deux excès.
Face au Giro, une dernière classique a lieu, avec le Championnat de Zurich, qui ne disparait pas du calendrier et qui retrouve sa place printannière d'avant la Coupe du Monde.
En même temps, est proposée un agrandissement des 4 Jours de Dunkerque, sous la forme d'un "Tour du Nord", au nom simplifié, car "Tour du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie" était trop long et car le nom de la nouvelle région n'est pas encore connu. En vrac, il y aura 5 étapes pour sprinteurs, deux courses en circuit accidentés dans le Parc d'Olhain et à Boulogne, un contre-la-montre Picard assez long, mais surtout une dernière étape reprenant un parcours de classique, via une cinquantaine de kilomètres pavés et une arrivée finale dans le vélodrome Roubaisien.
En même temps que la fin du Giro, le Tour d'Allemagne est replacé là. Comme avant son entrée en ProTour, l'épreuve évite le détour dans les cols Autrichiens et fait la part belle aux sprinteurs, même s'il y a quelques courses légèrement accidentées ou des côtes proches des arrivées. Mais les écarts seront difficiles à faire et les bonifications joueront beaucoup.
En juin, la grande course est le 3e Grand Tour de l'année et le 4e en ordre hiérarchie : le Tour de Suisse !
Comme jusqu'à il y a une vingtaine d'année, l'épreuve est vraiment le 4e Grand Tour, avec un parcours très montagneux, reprenant le parcours du Tour de Suisse 2006, avec des arrivées en côte vers Leukerbad ou après le Col de la Vue des Alpes, puis des finaux d'étapes après l'Albula. Mais surtout le 8e jour, un circuit via le Lukmanier, l'Oberalp et le Gotthard que j'ai décidé de doubler, pour une étape monstre de 320 kilomètres, que le jeu sait rendre intéressant. La semaine s'achève comme le Tour cette année là par un chrono Bernois de 30 km.
La deuxième semaine reprend un variant du Tour de Romandie, accidénté au début, puis avec une première arrivée en altitude à Arolla, après une montée très longue et très irrégulière, puis un TT en côte vers Crans-Montana, une étape pour puncheurs dans Lausanne et un autre contre-la-montre final dans Lausanne (le même qu'au Tour de Romandie). La combinaison montagne et contre-la-montre est la plus appuyée dans cette épreuve. Montagne et comptage du temps, cela fait très stéréotype Suisse.
En même temps, a lieu le Critérium du Dauphiné, assumé comme un mini Tour, avec 3 étapes pour sprinteurs dont une un peu accidentée, puis un contre-la-montre de 40 km, des arrivées en altitude au Ventoux (course de côte), à l'Alpe d'Huez (via l'Izoard et le Lautaret) et à La Toussuire (via le Galibier, le Glandon et le Mollard), puis une course autour de Grenoble qui s'achève par le massif de la Chartreuse (Granier, Cucheron et Porte), et enfin un contre-la-montre individuel vers Chamrousse. Comme en Suisse, la part belle est faite aux grimpeurs.
Dans la foulée, les coureurs présents au Dauphiné pourront pauphiner leur préparation en se rendant en semaine aux Pays-Bas, pour le contre-la-montre d'Eindhoven courru en individuel, puis en revenant en montagne pour le grand retour de la Classique des Alpes, avec un parcours monstrueux : la Madeleine, le Glandon, le Télégraphe, le Galibier et le Granon.
En même temps que toutes ces épreuves, les non-grimpeurs auront un choix de course : le Tour des Amériques. Cet agrandissement du Tour de Californie s'élance du Canada et passe par Seattle, avant d'aller vers la Californie pour quelques étapes pour puncheurs et pour sprinteurs, avec également un peu de contre-la-montre, en préparation au Tour de France.
Le Tour de France occupe juillet. Je raconterai en détails le parcours du Tour de France un peu plus bas.
En même temps que le Tour, les coureurs non sélectionnés pourront aller au Tour de Pologne, avec des étapes plates avant de gagner en altitude en tournant pendant 3 jours autour de la montée de Karpacz (longue étape, courte étape et contre-la-montre final).
Ensuite, une concurrence est lancée au Tour de France, avec le Tour d'Europe (relancé un demi-siècle après, ayant disparu en étant racheté conjointement par les organisateurs du Tour et du Giro, mais c'est une autre histoire). Après un départ Londonien et Anglais (sprint, chrono court et sprint), direction les Flandres pour du pavé autour de Zottegem, une étape plate dans le Hainaut, des côtes Ardennaises dans une réplique de LBL un peu plus courte autour d'Ans. Ensuite, un long contre-la-montre au Luxembourg, puis une étape plate en France vers Strasbourg, avant une étape de montagne dans la Forêt Noire pour terminer.
Le mois de juillet et l'après-Tour est marqué par une course critérium, se limitant au circuit des Champs Elysées, pour le "GP de Paris".
Au mois d'août, les coureurs pourront aller en montagne dans une course par étape très accidentée dans les Highlands, dont un chrono sur les hauteurs à proximité du Loch Ness ou une arrivée en côte dans le terrible Bealach Na Ba.
Ensuite, les courses Bretonnes amèneront au GP de Plouay, toujours courru en circuit, déplacé au samedi, à la veille de la "Breizh Classic", une course de 260 kilomètres via les Monts d'Arrhés et s'achevant au Menez Hom, dans un parcours digne des longues classiques d'avril.
Enfin, le mois s'achève par deux courses en circuit en face à face : le GP de Montréal et la Japan Cup. Leur terrain accidenté en circuit aurait pu être une préparation aux championnats du monde (j'y reviens dans un instant).
Mais ces courses ne sont pas unique en août, puisqu'en même temps a lieu le dernier Grand Tour de la saison : le Tour du Benelux !
La première semaine est majoritairement plane, cumulant moins de 4500 mètres de dénivelé positif sur toute la semaine. Mais ce n'est pas que pour sprinteurs, puisqu'il y a deux contre-la-montre, un court et un plus long, ainsi que deux étapes reprenant des secteurs pavés plats des flandres et quelques bergs. Quant aux étapes plates, rien ne dit qu'elles ne souriront qu'aux sprinteurs, car le vent pourrait y souffler.
En 2e semaine, l'arrivé des côtes se fait progressive, avec deux étapes intermédiaires, avant une arrivée à Namur en côte, une course accidentée dans le sud de la Wallonie, pour éliminer des coureurs de l'arrière, puis une courte étape nerveuse. Les côtes ne sont pas cherchées à tout prix, mais les écarts seront assez réduits et des sprints ont été mis pour rendre la course nerveuse. Le dernier jour passe par les 3 payés : départ du Luxembourg, direction la Belgique pour quelques côtes dont la Haute-Levée, puis direction les Pays-Bas avec une arrivée un peu après le Cauberg à Valkenburg.
Les championnats du monde sont avancés dans l'année. Ils retrouvent une place un peu plus estivale, comme auparavant, avec le TT le 1er septembre et l'épreuve en ligne le 4 septembre (jours choisis correspondant à l'année 2007 pour les dates).
Pour les championnats du monde, une petite révolution a lieu, puisqu'il en est fini des circuits, après près de 80 ans à faire comme cela, les mondiaux deviennent des courses de ville à ville, organisées par des régions.
Le choix n'est pas encore fait pour 2006, mais on pourra retrouver des parcours de classiques, des longues courses de plus de 200 kilomètres, mais aussi des tracés s'étapes de montagne des grands tours. Quoiqu'il en soit, les possibilités sont variées. Selon les années, des sprinteurs, puncheurs, grimpeurs ou flahutes pourraient être sacrés.
La première occasion de porter le maillot arc-en-ciel sera un monument : Paris-Bruxelles. La course des capitales est réévalué au plus haut niveau de la hiérarchie des classiques, après plusieurs décennies de désuétude. Le lendemain, le GP de Fourmies est promu dans l'étape, avec un changement de parcours, pour être uniquement un circuit plus long et offrir une revanche de la veille, entre sprinteurs et attaquants.
Courant septembre, arrive ensuite le Tour de Catalogne. La "Volta" redevient la grande épreuve par étapes de la fin de saison. Elle propose un parcours digne d'une petite Vuelta, avec des épreuves accidentées, du contre-la-montre, de la montagne avec 50 kilomètres de faux-plat montant et de véritable montée vers le Port d'Envalira en Andorre. La dernière étape est un contre-la-montre accidenté autour de la colline de Montjuic.
Début octobre, la France est à l'honneur avec deux monuments.
Le premier concerne les rouleurs avec le grand retour du GP des Nations, dans sa forme ancestrale, à savoir un contre-la-montre individuel de plus de 100 kilomètres via la vallée de Chevreuse. Prestige oblige, le final se fait sur l'Avenue des Champs Elysées.
Au lendemain, les coureurs repartent de l'Ouest Parisien pour Paris-Tours. Injustement mise au niveau d'autres courses d'un jour lors de la Coupe du Monde, elle est réhaussée pour redevenir un véritable monument et pourra à nouveau être considérée comme le championnat du monde des sprinteurs, un jour après avoir courru la course qui était surnommée "le championnat du monde du contre-la-montre", à une époque où ce titre mondial n'existait pas encore.
La dernière semaine de course met en avant l'Italie.
En courant de semaine, s'enchainent le Tour d'Emilie, pour puncheurs-grimpeurs, puis Milan-Turin, pour puncheurs-sprinteurs et le Tour du Piémont, pour sprinteurs.
En fin de semaine, la saison cycliste d'achèvera par le dernier monument de l'année : le Tour de Lombardie, qui scellera le classement de la Coupe du Monde et celui du Superprestige.
Le parcours du Tour de France (je sens que beaucoup n'ont pas lu le pavé, mais vont bien remarquer cette fin de message)
1ère étape : Cherbourg - Argentan, 214 km
Grand Départ de Basse-Normandie et une étape pour sprinteurs, avec une 4C pour les baroudeurs.
2ème étape : Avranches - Deauville, 177 km
Autre étape pour sprinteurs, qui continueront de se jouer le maillot jaune. Un peu plus de côtes pour les baroudeurs.
3ème étape : Rouen - Laon, 211 km
Une étape au final accidenté pour puncheurs, mais pas de quoi faire de gros écarts. Seulement de quoi modifier le général.
4ème étape : Compiègne - Roubaix, 269 km
Repris du parcours de la reine des classiques. Des flahutes et baroudeurs vont prendre une dizaine de minutes à un lot de puncheurs complets. Certains grimpeurs perdront une dizaine de minutes, voire plus, sur ces coureurs complets.
5ème étape : Arques - Le Cateau-Cambrésis, 204 km
Une étape pour sprinteurs, redescendant le Nord-Pas-de-Calais. A noter un sprint intermédiaire tardif, à 14 km de l'arrivée.
6ème étape : Fourmies - Longwy, 210 km
Une course pour baroudeurs ou pour puncheurs, avec un gros morceau à 10 km de l'arrivée, pentu, mais pas très long. Un sprint en comité réduit n'est pas à exclure, ni un changement de maillot jaune.
7ème étape : Thionville - Strasbourg, 192 km
C'est pour les sprinteurs, rien de particulier à dire sinon un final avec de nombreux virages à angle droits dans le final. Si la chute n'est pas certaine, elle est bien possible.
8ème étape : Mulhouse - Dole, 186 km
Encore pour sprinteurs et encore un sprint tard, à 13 km de l'arrivée. Les sprinteurs de PCM06 jouant les bourrins, il est possible qu'une cassure se fasse.
9ème étape : Besançon - Dijon, 307 km
Très longue étape, via quelques côtes, dont certaines bien pentues dans le final. Des attaquants pourront s'extirper d'un peloton qui aura perdu bien du monde dans la journée.
Jour de repos : Bourgogne
Placé le premier lundi, qui fera du bien après une longue course
10ème étape : Auxerre - Le Creusot, 198 km
On reprend par une course bien accidentée, avec les premiers 2C, offrant de très fortes pentes : le Mont Beuvray et le Signal d'Uchon. Les grimpeurs vont commencer à se montrer.
11ème étape : Bourg-en-Bresse - Annecy, 205 km
La montagne entre petit à petit dans l'étape. Les cols sont surcôtés pour donner le maillot à pois à un grimpeur. Pour les favoris, comptera surtout le duo final avec le Mont Revard et le Crêt du Chatillon (Semnoz), avec une arrivée au bas de sa descente.
12ème étape : St-Jean-de-Maurienne - Morzine, 195 km
Petite liberté de prise dans un transfert un peu surprenant, mais le début est plat. Ensuite, c'est le final de 2000 ou 2006, avec les Saisies, les Aravis, la Colombière et Joux-Plane. De la vraie pente et de quoi tenter de loin pour les plus malchanceux sur les pavés.
13ème étape : Aix-les-Bains - L'Alpe d'Huez, 209 km
Même via les Près, le Frêne et le Grand Cucheron, ce qui comptera surtout est le passage dans le Col du Glandon avant la montée finale. Dans le jeu, les grimpeurs n'auront pas peur d'attaquer de très loin, surtout avec un retard toujours à combler sur un puncheur bon sur les pavés qui peut s'accrocher encore au maillot jaune.
14ème étape : Vizille - Saint-Etienne, 151 km
L'étape en ligne la plus courte du Tour, avec un parcours pour baroudeurs ou pour sprinteurs. Quoiqu'il en soit, malgré le final plat, une 4C au sommet situé à 6,5 km de l'arrivée aura son mot à dire pour le dénouement de l'étape.
15ème étape : Privas - Carpentras, 181 km
Dernière étape des Alpes, avec une unique difficulté : le Mont Ventoux. Gravi par Malaucène et descendu par Bédoin, sa montée n'est pas la plus connue, mais est très irrégulière.
Jour de repos : Transfert
Léger transfert, un peu plus au nord pour aller chercher le Massif Central
16ème étape : Aubusson - Mauriac, 225 km
Une course assez longue, au final pour puncheurs et grimpeurs, via une multitude de petits cols et de côtes. La principale difficulté de la journée étant le Pas de Peyrol.
17ème étape : Agen - Bayonne, 224 km
L'étape est a priori pour sprinteurs, mais plusieurs côtes peuvent permettre de durcir pour qu'ils ne soient pas tous à l'arrivée. La course au maillot vert peut se relancer cependant, au milieu d'une longue série d'étape difficiles.
18ème étape : Tarbes - Cauterets, 213 km
Dernière étape de montagne et unique étape Pyrénéenne, avec l'enchaînement des cols de Peyresourde, de l'Aspin et du Tourmalet, avant une arrivée en altitude au Crêt du Lys (comme en 95, pas comme cette année).
19ème étape : Pau - Libourne, 202 km
Dernière vraie étape absolument pour sprinteurs, avec un sprint à 12 km de l'arrivée et un profil plat. Il s'agit du sprint le plus proche de l'arrivée. Ce final sera décisif pour le maillot vert, la fatigue de 3 semaines ayant fait son effet.
20ème étape : Coutras - Bordeaux, 68 km
L'unique contre-la-montre de ce Tour est à la veille de l'arrivée et il est très long. Les coureurs rouleront plus d'une heure et de gros écarts peuvent être réalisés, même entre spécialistes, puisque la fatigue des 3 semaines jouera dans ce 2e chrono le plus long de l'année (derrière le GP des Nations).
21ème étape : Montgeron - Paris, 412 km
Non, pas de faute de frappe, il y a bien plus de 400 kilomètres de course dans cette dernière étape Une longue boucle est faite jusqu'à Orléans, avant de revenir par la vallée de Cheuvreuse avec de nombreuses petites côtes. Soit il ne s'y passera rien en cas de rythme ralenti, mais si quelqu'un veut durcir, la distance fera de très gros écarts. Ainsi, il ne serait pas surprenant de voir des coureurs prendre un tour de retard sur les circuit des Champs Elysées.
Cette dernière étape est complètement inédite, j'ai ressorti l'éditeur d'étapes et tous les outils pour créer cette course, spécialement pour ce Tour.