J'aurais fini la saison sur un hold-up, avec une équipe enfin au niveau qui sauve la 1ère place du classement de justesse. Je pensais pourtant qu'avec la chute de Latour sur le TDF et les 1000 points partis en fumée à ce moment, je n'arriverais plus à remonter le retard du début de saison. Au moins, on évite le sacre de Tag-Heuer BMC construit sur l'arnaque Ciccone vs Bernal.
Puisque l'heure est au bilan, voici le mien après 10 saisons. J'aurais connu les 3 ères, arrivé en catimini sur la S3 après avoir loupé le grand départ. La première expérience T-Mobile en leader conti m'aura laissé une très bonne impression. Pour l'ère 2, c'est avec Trak que j'ai rejoint le WT, avec une équipe de trentenaires solides sur tous les terrains qui m'aura permis de conquérir un premier monument. Pour le passage à l'ère 3, c'est avec plus d'ambition, surtout en GT, que j'aborde la première saison avec Astana. Ce sera une ambition mal gérée qui me coûtera quelques mauvaises expériences, mais surtout un premier traumatisme avec la chute d'Aru en rose sur le Giro qu'il tenait la forme de sa vie (l'histoire se répète comme on dit). Passé cette frustration, je choisis de reconstruire l'équipe sur un vrai projet, qui devient Iberdrola. Profitant du super-boost de ma na nouvelle recrue TVG, je prends ma revanche sur le Giro, tandis que Degenkolb et Landa m'apportent quelques succès de prestige sur la suivante. Après 3 saisons, je tourne en rond à viser les mêmes objectifs avec les mêmes types de coureurs en milieu de WT et saisis l'occasion des changements d'équipe pour repartir en conti chez Iskra. Cet intermède sera une de mes saisons les plus abouties avec une équipe de puncheurs-sprinteurs dominateurs en conti et solides en WT. La montée en poche, la saison suivante sera beaucoup moins aboutie, avec un effectif forcé pour le maintien et finalement peu en vue. Le retour en conti m'incite à revenir vers ce que j'ai le plus apprécié, un effectif de sprinteurs et de ne pas prendre part à la lutte pour la montée. Après une belle saison notamment couronné d'un Paris-Roubaix, je prends la route de la puissante Amsterdam, qui deviendra Airbus, pour boucler l'ère. C'est un petit caprice pour avoir le plaisir au moins une fois d'être tout en haut. La gestion des transferts et du planning aura été satisfaisante, les résultats de la saison beaucoup moins. L'équipe passe au travers de pas mal de rendez-vous, le hasard m'offre un deuxième coup de poignard alors que le TDF était bien engagé, avant de sauver le minimum syndical en fin de saison et ce rang de n°1 qui était promis.
Je tourne donc la page de la simu après 3 ères et 10 saisons (enfin 9,5 réalisées) et un peu plus de 3 ans d'activité. Je ne souhaite pas repartir pour une 4ème ère, ayant l'impression d'avoir à peu près tout connu sauf peut-être une équipe de toute fin de tableau. Il est temps de laisser une place aux nouveaux. Après, s'il y a vraiment besoin de dépanner et compléter les effectifs, je pourrais toujours donner un coup de main, mais j'espère qu'il y aura assez de volontaires pour repartir.
Je conclus donc sur un grand merci à tous ceux qui ont donné de leur temps pour faire vivre la simu, les organisateurs, les réciteurs, les calculateurs et aussi tout simplement les participants.