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cunego a écrit:4 ans de suspension pour Pirazzi.
Kornrat a écrit:L'échantillon B de Sanchez est également positif. Il devrait prendre pour 4 ans, donc carrière fini et bon débarras.
Du rififi dans les éprouvettes
GILLES SIMON
COINCÉS ENTRE DES EXIGENCES DE RÉSULTATS DE PLUS EN PLUS ÉLEVÉES ET DES MOYENS DE PLUS EN PLUS ALÉATOIRES, LES LABORATOIRES ANTIDOPAGE GROGNENT.
Sur les deux dernières années, dix laboratoires sur les trentecinq accrédités par l'AMA (Agence mondiale antidopage) ont été sanctionnés d'une révocation ou d'une suspension. Dont ceux de Rio, qui a organisé les Jeux Olympiques de 2016, Paris, qui accueillera ceux de 2024, et Los Angeles, hôte des Jeux 2028.
Certains de ces laboratoires étaient clairement défaillants ou soumis à une autorité de tutelle qui organisait elle-même le dopage. D'autres ont commis des erreurs de mesure (c'est le cas de celui de Châtenay-Malabry, dont un appareil a été pollué) ou d'interprétation de résultats (Los Angeles).Des écarts immédiatement sanctionnés par l'AMA (la plupart du temps par une suspension qui prend fin lorsqu'une commission dépêchée sur place constate que tout est rentré dans l'ordre) qui ternissent l'image de l'antidopage et de ses travailleurs de l'ombre.
Mais entre les cornues et les paillasses, ça commence à grogner. On dénonce pêle-mêle le nombre croissant de produits à rechercher, les seuils de détection de plus en plus bas, les délais de plus en plus courts, la pression économique des États, l'exigence de l'AMA en matière de résultats et la publicité faite autour des suspensions. « C'est parce que le système demande d'être exigeant à l'égard des laboratoires antidopage, répond Olivier Rabin, le directeur scientifique de l'AMA, dont la personnalité cristallise quelques rancœurs. C'est une attente collective. C'est vrai, la liste des substances (interdites, donc à rechercher) ne cesse d'augmenter. On est dans un système additif et non soustractif. On en ajoute régulièrement parce que de nouvelles substances arrivent, mais ça ne veut pas dire que les anciennes ne sont plus dopantes ou utilisées. On nous a rapporté il n'y a pas longtemps des cas de strychnine (un alcaloïde qui augmente l'amplitude respiratoire), une molécule utilisée dans les années trente… Du stanozolol (un stéroïde anabolisant), on en retrouve encore. » Seulement, les labos disposent de peu de temps pour adapter leurs moyens. La liste des nouveaux produits interdits à partir du 1er janvier 2018 vient de tomber. Ils ont trois mois pour constituer une bibliographie, un délai jugé trop court par la plupart des intéressés.Les labos dénoncent aussi les effets de la judiciarisation du dopage. « Les résultats fournis doivent être suffisamment solides et encadrés par des règles pour être recevables dans un tribunal », explique Olivier Rabin. « Il y a de plus en plus "d'experts" utilisés par les athlètes positifs qui disent n'importe quoi. Mais dans des matières aussi complexes, il est difficile pour les juges de faire la différence entre la vérité et les bêtises », enchérit Peter Van Eenoo, le directeur du laboratoire de Gand, en Belgique. L'apparition des micro doses a aussi conduit l'AMA à abaisser toujours plus les seuils de détection d'une molécule. « La pression est difficile à tenir et peut être source d'erreurs, constate Christiane Ayotte, directrice du labo de Montréal et présidente de l'association des labos antidopage. Les méthodes vont dans le minuscule. On demande à l'AMA de faire un peu preuve de réalisme… » Chaque modification de seuil entraîne un travail long et coûteux. « Comme on doit détecter plus de substances à des concentrations de plus en plus basses, on doit investir énormément dans de nouveaux instruments qui sont plus chers que les précédents (cette année, par exemple, le labo français a dû engager près d'un million d'euros dans de nouveaux matériels) et la formation du personnel est toujours plus complexe, explique Peter Van Eenoo. Mais on reçoit de moins en moins d'argent... » Le nerf de la guerre contre le dopage vient souvent à manquer. Et l'AMA doit rappeler leurs engagements aux gouvernements. « Souvent, derrière une suspension – ce n'est pas le cas de Paris –, on a un sous-investissement en matériel et en formation du personnel, reconnaît Olivier Rabin. J'étais à Paris il y a quelques jours. J'ai rencontré des responsables politiques et leur ai demandé de donner au labo les moyens de bien travailler. Mais dans certains pays, qui rencontrent de graves problèmes économiques, l'antidopage n'est pas une priorité de financement. » '
L'Équipe - jeudi 5 octobre 2017
Châtenay doit faire face
G. S.
À Châtenay-Malabry, en banlieue parisienne, le personnel a ressenti comme une injustice la suspension du laboratoire français et son annonce publique par l'AMA, le 26 septembre. Les dirigeants affirment que le problème provient de la concentration exceptionnellement élevée (20 000 fois plus que d'ordinaire) d'une molécule dans des échantillons prélevés sur des culturistes, laquelle a pollué un appareil de mesure, mais que tout est rentré dans l'ordre.
« On doit rendre ces informations publiques parce que les organisateurs d'événements doivent être au courant, réplique Olivier Rabin, le directeur scientifique de l'AMA . Cela a été demandé par le mouvement sportif et les gouvernements. On ne peut pas avoir d'états d'âme. » En attendant, la suspension va engendrer un coût extrêmement élevé.
Elle signifie que le laboratoire de Châtenay-Malabry ne peut plus effectuer d'analyses (1 000 échantillons urinaires traités chaque mois), ni même stocker les échantillons prélevés. Il a donc fallu trouver en toute hâte des laboratoires capables d'absorber un surplus de travail (celui de Gand, en Belgique, notamment), mais aussi des lieux de stockage. Et pour chaque opération, il a fallu passer un appel d'offres (comme pour tout organisme public) qui augmente encore le temps de réaction.
Le laboratoire français va donc souffrir d'un manque à gagner (activité suspendue) et devoir faire face à des coûts supplémentaires. Le directeur des contrôles de l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), Damien Ressiot, assure cependant que « la mission de service public sera maintenue et que l'activité de contrôle sera assurée ».
L'Équipe - jeudi 5 octobre 2017
Tilo a écrit:Ruffoni il a prit combien? il me semble ne pas avoir vu sa sanction (à part son licenciement).
Tilo a écrit:http://www.eurosport.fr/football/serie-a/2017-2018/le-medecin-de-benevento-assume-la-responsabilite-du-controle-positif-d-un-joueur_sto6363370/story.shtml
Question vous suspendez le joueur ou pas?
Tilo a écrit:http://www.eurosport.fr/football/serie-a/2017-2018/le-medecin-de-benevento-assume-la-responsabilite-du-controle-positif-d-un-joueur_sto6363370/story.shtml
Question vous suspendez le joueur ou pas?
rbl85 a écrit:https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/David-lappartient-le-president-de-l-uci-veut-interdire-les-corticoides/841968
Pizza4Chossur a écrit:rbl85 a écrit:https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/David-lappartient-le-president-de-l-uci-veut-interdire-les-corticoides/841968
Le président de l'UCI annonce, que les cyclistes utilisant des corticoïdes, devront rester a la maison pour ce soigner!
L’arrêt de travail vient d’être créer! Pour 2019.. C'est la qu'on voit la difficulté de la lutte anti-dopage. Ce qui passe pour du radicalisme, n'est en fait que du bon sens..
rbl85 a écrit:https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/David-lappartient-le-president-de-l-uci-veut-interdire-les-corticoides/841968
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