Panzer a écrit:Le choix dépend aussi de son environnement familial. Quand on a la responsabilité d'une famille, et d'enfants en particulier, difficile d'être égoïste et de se foutre de disparaitre jeune, parce qu'ensuite, ce sont eux qui paieront pendant des années.
Quand on a 59 ou 77 ans, qu'on a besoin d'assistance, ce sont les proches qui doivent payer la note : expérience vécue et certainement plus douloureux qu'une mort prématuré. Simple opinion.
Je réponds juste sur ce point, parce que c'est celui qui m'interpelle le plus.
D'abord parce que ton affirmation est loin d'être vrai. L'immense majorité des 60-80 ans n'a besoin d'aucune assistance, loin de là. Dans mon entourage, ils sont tous avec une forme olympique. Ma grand-mère de 95 ans reçoit toujours chez elle et fait le repas. A l'inverse je peux te trouver des personnes de 40 ans atteints de maladies dégénératives (j'ai un voisin dans ce cas). Est-ce pour autant que ça ne vaut pas le coup de vivre jusqu'à 40 ans ?
Ensuite parce que tu prends une décision pour toi à 70 ans, alors que ce ne sera pas la même personne. Ton histoire, ton expérience, ton vécu font qu'à 70 ans tu seras très différent d'aujourd'hui. Comme énormément de gens en 2013, tu peux être en parfaite forme, d'autant que ce sera dans quelques décennies et que la médecine aura encore progressé. Tu auras sans doute toute sorte d'activités, y compris sportives. Si tu as des petits enfants, tu seras sans doute ravi de vivre le plus longtemps possible avec eux à tes cotés. Tu ne sais pas qui sera le "Panzer" de 70 ans, et tu veux déja l'enterrer avant qu'il n'existe ? C'est assez curieux je trouve.
Il ne faut jamais insulter l'avenir, comme on dit. D'autant que la probabilité est maximale pour une vieillesse heureuse et saine. Ce serait dommage de s'en priver 50 ans avant, par pure crainte du pire.
Pour revenir au sujet du dopage (désolé pour la parenthèse), cette échange me confirme dans mon idée que la part d'éducation dans le milieu du cyclisme joue un role crucial.