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La VTTiste qui s'est fait gauler lors d'une compétition.
Liam a écrit:Repris et liké par tout un tas de comptes sérieux.
Ceci dit la vidéo est assez troublante.
Liam a écrit:Repris et liké par tout un tas de comptes sérieux.
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Et c'est reparti sur Twitter.
l'Equipe a écrit:Comment le peloton vit les rumeurs sur les moteurs
Publié le mercredi 20 septembre 2017 à 15:15 | Mis à jour le 20/09/2017 à 19:59
Rumeurs, innovations technologiques et vidéos ambiguës entretiennent la menace du dopage mécanique. Mais le peloton refuse de tomber dans la paranoïa.
Jean-Baptiste Caillet
Dix-huit mois ont passé depuis la première affaire avérée de dopage technologique. La Belge Femke van den Driessche a été surprise en possession d'un vélo à moteur électrique lors des Championnats du monde de cyclocross des moins de 23 ans. Bilan: 18 000 euros d'amende et six ans de suspension. Depuis, il a fallu se tourner du côté du monde amateur pour voir un autre coureur se faire prendre par la patrouille. Chez les professionnels, les rares remous viennent des médias, notamment de Stade 2 qui a, par trois fois, essayé de démontrer que la triche était possible et que les moyens mis en place par l'UCI pour lutter contre étaient inefficaces.
Dans le peloton, le système des tablettes visant à détecter l'électromagnétisme proposé par l'instance a du mal à convaincre. Fabien Doubey, jeune professionnel chez Wanty-Groupe Gobert, s'interroge: «Quand on voit la vitesse à laquelle ils contrôlent les vélos, comment peuvent-ils trouver un moteur à moins d'avoir une super tablette?» Au-delà de la circonspection des coureurs, l'encadrement a un avis bien plus critique. «Avec le reportage de France 2, j'ai eu un moment de déprime, reconnaît Jean-René Bernaudeau, manager de Direct Energie. Je me suis dit que ça allait être la police et les journalistes allaient faire le boulot pour ce que ça aille mieux. C'est scotchant, ça m'a bouleversé.»
L'enquête diffusée par le magazine dominical au début du mois de septembre n'a fait que confirmer les craintes déjà émises par d'autres responsables. «Avec la tablette on n'a aucune validité scientifique de la méthode, insiste Frédéric Grappe, directeur de la performance de FDJ. Ça fait belle lurette que je ne fais pas confiance à cette méthode.» A ce sujet, l'entraîneur de l'équipe World Tour se rappelle d'une anecdote qui ne plaide pas en faveur de l'UCI: «Il m'est arrivé sur une course de voir un commissaire utiliser la tablette et je lui ai demandé s'il pouvait me montrer ce qu'il avait dessus, mais malheureusement, il avait oublié de l'allumer. Je ne crois pas que ça arrive souvent mais c'est dire.»
Faute d'avoir un système fiable pour s'affranchir de tout doute, les acteurs du cyclisme professionnel sont partagés. Par nature, les coureurs semblent plus optimistes. «Je me dis que c'est possible mais je n'ai pas envie d'y croire», affirme Doubey. Même constat pour Jérémy Roy. Le rouleur de la FDJ, diplômé ingénieur en génie mécanique et professionnel depuis 2003, n'imagine pas de tels appareils au milieu d'une course. «A l'heure actuelle, ça me semble assez compliqué. J'ai du mal à concevoir ça. J'ai des doutes sur certaines choses comme la roue électromagnétique qui reste un prototype non fonctionnel.»
L'ancien super-combatif du Tour de France assure qu'aucun vélo utilisé à ses côtés ne lui a paru illicite. «En course, il n'y a pas eu de bruits suspects qui m'ont affolé.» À cette même question, Fabien Doubey, rappelle qu'il n'est pas toujours aisé, même pour un coureur pro, de dire si un vélo est truqué ou non: «Je n'ai jamais vu, ne serait-ce qu'en test, à quoi ressemble un vélo avec un moteur dissimulé, du coup je ne sais pas vraiment quels sont les critères qui font qu'un vélo est suspect ou non.» Le peloton a déjà prouvé sa capacité à rapporter des faits de courses litigieux. Les coureurs AG2R sur la Vuelta avaient été publiquement mis en cause pour s'être accrochés à des voitures. En revanche, l'autorégulation est plus difficile si tout le monde ne sait pas où chercher.
Dans sa voiture, Jimmy Engoulvent n'est pas suspicieux au point de tenter de repérer un vélo suspect. «C'est vraiment quelque chose auquel je ne pense pas. Je pense que le dopage médical n'est pas encore éradiqué, mais le dopage mécanique, je n'y crois pas vraiment.» Reste que d'autres ont visiblement plus d'interrogations. Dans sa première enquête sur le dopage technologique, Stade 2 avait interrogé l'ancien directeur des contrôles de l'AFLD, Jean-Pierre Verdy. Ce dernier racontait avoir reçu plusieurs signalements lors du Tour de France 2015. «Les managers vont me voir avant le départ, et même des coureurs... Quand je leur demandais s'ils avaient des informations sur des gens qui se dopaient, ils disaient: “Le problème qu'il y a actuellement, ce sont les moteurs.” Ils en avaient marre, ils étaient écœurés, ils avaient des suspicions sur certains coureurs ou certaines équipes. Des coureurs de haut niveau, de très haut niveau.»
Parmi les entraîneurs, directeurs sportifs et managers sollicités pour cet article, seul Frédéric Grappe a précisé avoir vécu une situation similaire: «Le seul truc qu'on m'a rapporté il y a deux ans environ, c'était un coureur qui avait cru entendre un bruit suspect, mais il n'en était pas sûr.» L'entraîneur affirme que la question des moteurs est rarement au cœur des conversations. «Les coureurs ne sont pas du style à poser des questions là-dessus ou à se montrer suspicieux. Ils ne sont pas obnubilés par ça. Ce n'est pas quelque chose qui les travaille. Sur le Tour cette année, on n'a jamais parlé de moteur.» Faute de preuves, les plus sceptiques sont contraints à la discrétion. «Dans les discours des coureurs que je peux entendre, très peu ont un doute, confirme Jimmy Engoulvent. Ceux qui doutent, ils ne le disent pas ouvertement.»
En privé, certains reconnaissent avoir davantage d'interrogations sur le cyclo-cross ou le VTT, mais dans l'ensemble, le dopage mécanique reste l'objet d'un relatif optimisme. «On n'est pas dans la paranoïa, assure Jean-René Bernaudeau. Si c'était le cas, je tournerais la page et je changerais de vie. Je ne m'occupe pas de ça, sinon on va se polluer. Ce n'est pas mon job d'aller savoir si machin a un vélo électrique.» C'est également une question de moral souligne Frédéric Grappe: «Il y aura toujours des tricheurs, mais on ne va pas dire à chaque fois qu'on a perdu que celui devant s'est dopé. On dégraderait notre processus d'entraînement et on mettrait de la suspicion là où il n'y en a peut-être pas.»
En pleine conclusion de sa première année en pro, Fabien Doubey est du même avis: «Je ne me pose pas plus la question que cela car c'est quand même démoralisant de se dire que celui devant moi possède un moteur. Je suis de nature optimiste et j'espère ne pas me tromper.» Il ne faut pas y voir de l'angélisme. Comme tout acteur ou spectateur, le jeune coureur a déjà pu lire des accusations à l'encontre de Chris Froome ou de l'équipe Sky, mais il l'espère que le vélo n'aura pas à subir un scandale de ce genre. «Ca serait triste qu'on apprenne d'ici deux ans que, par exemple, Froome a gagné le Tour de France avec un moteur électrique. Mais je ne vais pas dire que ça me dégoûte. Les personnes mal intentionnées se feront rattraper par la patrouille.»
A ce sujet, l'entraîneur de l'équipe World Tour se rappelle d'une anecdote qui ne plaide pas en faveur de l'UCI: «Il m'est arrivé sur une course de voir un commissaire utiliser la tablette et je lui ai demandé s'il pouvait me montrer ce qu'il avait dessus, mais malheureusement, il avait oublié de l'allumer.
A ce sujet, l'entraîneur de l'équipe World Tour se rappelle d'une anecdote qui ne plaide pas en faveur de l'UCI: «Il m'est arrivé sur une course de voir un commissaire utiliser la tablette et je lui ai demandé s'il pouvait me montrer ce qu'il avait dessus, mais malheureusement, il avait oublié de l'allumer.
Kornrat a écrit:http://www.letelegramme.fr/cyclisme/dopage-un-moteur-decouvert-dans-un-velo-en-france-01-10-2017-11684989.php
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