DanaH a écrit:7 millions ? Je rêve là ?
Sur le tour 2017, les gains de SKY se sont élevés à 716 590 euros. 10 fois moins que ce qu'il a fallu payer en frais d'avocats pour Froomy. C'est un cauchemar. C'est absurde.
...too big to fail...
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DanaH a écrit:7 millions ? Je rêve là ?
Sur le tour 2017, les gains de SKY se sont élevés à 716 590 euros. 10 fois moins que ce qu'il a fallu payer en frais d'avocats pour Froomy. C'est un cauchemar. C'est absurde.
cunego a écrit:Van Baarle s'est exprimé à la radio néerlandaise sur le salbutamol. Traduction pas à 100% fiable.
Apparement il en utilise aussi non pas pour se doper mais pouvoir mieux respirer car les poumons sont "détruits" par les efforts en plein air.
Il indique aussi que c'est ambigu d'avoir une limite et que le produit devrait être autorisé ou bien interdit tout simplement.
Il parle aussi de compléments alimentaires et multivitamines mais j'ai pas tout compris.
Klira a écrit:Si on l'interdit, les asthmatiques ne pourront plus être pro.
On verrait qui est vraiment asthmatique ainsi remarque.
Klira a écrit:Si on l'interdit, les asthmatiques ne pourront plus être pro.
On verrait qui est vraiment asthmatique ainsi remarque.
Tekrunner a écrit:Je suis pas sûr que vous vous rendez compte de ce que ça impliquerait. C'est pas juste un hasard si autant de cyclistes font de l'asthme d'effort, c'est le fait de faire du cyclisme à haute dose qui provoque l'asthme d'effort. Si on interdit la ventoline on dit bye bye a une grosse partie du peloton actuel, et on met au chômage un paquet de gars qui suivent parfaitement les règles.
Tilo a écrit:Tekrunner a écrit:Je suis pas sûr que vous vous rendez compte de ce que ça impliquerait. C'est pas juste un hasard si autant de cyclistes font de l'asthme d'effort, c'est le fait de faire du cyclisme à haute dose qui provoque l'asthme d'effort. Si on interdit la ventoline on dit bye bye a une grosse partie du peloton actuel, et on met au chômage un paquet de gars qui suivent parfaitement les règles.
Mais on aurai d'autre coureur qui apparaitront sans problème et qui feront un cyclisme sain.
Kornrat a écrit:Non mais les coureurs vont pas disparaître du jour au lendemain. Ils adapteront leurs efforts et se feront remplacer par d'autres coureurs au fur et à mesure qu'ils prennent leurs retraites.
Mais faut pas confondre ceux qui utilisent la ventoline après un effort violent et ou une crise et ceux qui en prennent une énorme quantité avant les courses pour se dopé.
Tekrunner a écrit:Kornrat a écrit:Non mais les coureurs vont pas disparaître du jour au lendemain. Ils adapteront leurs efforts et se feront remplacer par d'autres coureurs au fur et à mesure qu'ils prennent leurs retraites.
Mais faut pas confondre ceux qui utilisent la ventoline après un effort violent et ou une crise et ceux qui en prennent une énorme quantité avant les courses pour se dopé.
Ben je pense bien que si, ils devraient arrêter du jour au lendemain s'ils ne pouvaient plus traiter leur asthme d'effort. Le mien est banal, je dois perdre à peine 10-15% de ma capacité respiratoire quand il y a trop de pollens, ça passe en 15 mins avec deux puffs. Mais si j'oublie l'inhalateur (ce qui m'arrive régulièrement...), je peux pas pousser à plus de 90%, sans quoi je me mets en hypoxie et je me retrouve vite défoncé. Ce genre de trucs ne me semble pas compatible avec une carrière de cycliste pro. Ou à la limite ça permettrait à un gars avec les capacités de Pinot de jouer un petit rôle d'équipier.
Et justement, le but des seuils c'est bien de distinguer entre les 2 cas que tu décris. Interdire l'utilisation à des doses dopantes, mais l'autoriser dans un usage de traitement de l'asthme d'effort.
Marlo a écrit:Klira a écrit:Si on l'interdit, les asthmatiques ne pourront plus être pro.
On verrait qui est vraiment asthmatique ainsi remarque.
Et bien tant pis pour eux. C'est malheureux mais c'est comme ça, la nature ne nous a pas tous fait égaux.
DanaH a écrit:Tekrunner a écrit:Kornrat a écrit:Non mais les coureurs vont pas disparaître du jour au lendemain. Ils adapteront leurs efforts et se feront remplacer par d'autres coureurs au fur et à mesure qu'ils prennent leurs retraites.
Mais faut pas confondre ceux qui utilisent la ventoline après un effort violent et ou une crise et ceux qui en prennent une énorme quantité avant les courses pour se dopé.
Ben je pense bien que si, ils devraient arrêter du jour au lendemain s'ils ne pouvaient plus traiter leur asthme d'effort. Le mien est banal, je dois perdre à peine 10-15% de ma capacité respiratoire quand il y a trop de pollens, ça passe en 15 mins avec deux puffs. Mais si j'oublie l'inhalateur (ce qui m'arrive régulièrement...), je peux pas pousser à plus de 90%, sans quoi je me mets en hypoxie et je me retrouve vite défoncé. Ce genre de trucs ne me semble pas compatible avec une carrière de cycliste pro. Ou à la limite ça permettrait à un gars avec les capacités de Pinot de jouer un petit rôle d'équipier.
Et justement, le but des seuils c'est bien de distinguer entre les 2 cas que tu décris. Interdire l'utilisation à des doses dopantes, mais l'autoriser dans un usage de traitement de l'asthme d'effort.
Très intéressante discussion !
Je me pose plein de questions du coup. Par exemple :
Depuis quand les médicaments style bronchodilatateur sont disponibles ? Autrement dit : comment les sportifs pratiquants des activités d'endurance s'en sortaient (ou pas) avant ? J'imagine qu'un tri se faisait naturellement. Tu te lançais pas sur un marathon si tu tirais la langue au bout de dix kilomètres de course par exemple. Tu considérais que tu n'étais pas fait pour ça. J'ai un cousin qui était un jeune footballeur extrêmement prometteur (il a passé toute son adolescence dans des centres de formation d'équipes pro) mais qui souffrait d'asthme et n'a jamais pu sortir de l'équipe réserve des pros - et a dû cesser sa carrière. Il pense que son asthme s'est aggravé avec la dégradation de la qualité de l'air en ville notamment, et entraîne désormais des équipes de jeunes à la cambrousse - et ça va beaucoup mieux.
Autre question : est-ce que le fait de courir "en plein air" comme le dit Van Baarle est une cause aggravante ? Ça dépend aussi de la qualité de l'air non ? Se taper une course en milieu urbain par des températures de 30°C ou plus, ça doit envoyer niveau micro-particules ? Vu le nombre de bagnoles qui tournent autour du peloton dans les courses importantes, il faut accepter de courir le nez dans les pots d'échappement. Et quid d'ailleurs des pollens - doit y avoir un paquet de coureurs allergiques ?
En fait c'est un problème vraiment central pour tous les sports d'endurance de plein air. Doit y avoir des études à ce sujet je suppose ?
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