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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar kevin » 06 Juil 2018, 08:57

Du coup, maintenant, au lieu de l'appeler le Kényan blanc, on l'appellera le Kényan blanchi.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar bullomaniak » 06 Juil 2018, 09:39

Les fans de Froome sur twitter y sont terribles, et y'a les anciennes chaudières qui viennent les soutenir. :moqueur:

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Umb » 06 Juil 2018, 13:15

Beaucoup de lecture via l'incontournable Clément Guillou :

L'affichage du tweet est bloqué par votre navigateur.
Voir le tweet de @JeuneGuillou sur Twitter


edit : le lien pour la VF
http://fr.uci.ch/pressreleases/questions-reponses-propos-procedure-concernant-christopher-froome/

Et une analyse de ce matin :
https://www.lemonde.fr/tour-de-france/article/2018/07/06/comment-christopher-froome-est-passe-entre-les-mailles-du-filet_5327137_1616918.html

Ainsi que cette tribune :

Ross Tucker : « La carrière de Froome s’est poursuivie dans une opacité médicale permanente »

Dans une tribune au « Monde », le médecin sud-africain estime qu’« aux yeux de ceux qui soupçonnent le sport de se médicaliser, les explications de Froome apparaissent comme une couverture derrière laquelle se dissimule la “nouvelle forme” du dopage »

LE MONDE | 06.07.2018 à 06h45 • Mis à jour le 06.07.2018 à 12h09 |
Par Ross Tucker (Physiologiste du sport et consultant scientifique pour les sports de haut niveau)

Tribune. « Ceux qui sont incapables de se souvenir du passé sont condamnés à le répéter. » On ne peut accuser le cyclisme d’oublier son passé. Ce n’est pas faute d’essayer – beaucoup dans ce sport souhaiteraient y parvenir. Les personnes impliquées prétendent souvent oublier, et implorent même les amoureux du vélo de mettre de côté leurs souvenirs pollués et de « profiter de la compétition ». Et pourtant le cyclisme se souvient.
Il y a vingt ans de cela, une série de descentes dans des hôtels, d’arrestations et de grèves improvisées mettaient le Tour de France à genoux [ce Tour a été marqué par plusieurs affaires de dopage, dont l’affaire Festina]. On espérait que ces événements seraient les derniers. L’histoire s’en souvient comme des derniers en date. Affaire après affaire, les scandales se sont enchaînés.

Tout d’abord, on a vu apparaître le « sauveur » du Tour [Lance Armstrong], un Américain survivant du cancer qui promettait une nouvelle ère à coups d’appels vibrants à la confiance, aux rêves et à l’honneur du maillot jaune. Ensuite ce fut un double choc – lancée à la veille du Tour 2006, l’opération Puerto élimina de nombreux favoris avant même le premier coup de pédale, et la performance miraculeuse de l’Américain Floyd Landis dans l’étape vers Morzine fut dénoncée plus tard comme étant due aux médicaments.

Ont suivi ensuite, parmi d’autres, la disqualification du Danois Michael Rasmussen en 2007 alors qu’il portait le maillot jaune, l’annulation après un contrôle positif au clenbutérol des titres remportés dans le Tour 2010 et le Giro 2011 par l’Espagnol Alberto Contador, et les révélations du groupe de hackeurs Fancy Bears concernant l’utilisation de puissants corticoïdes et peut-être d’autres produits par l’équipe Sky juste avant la victoire de Bradley Wiggins dans la Tour 2012 – avec le fameux colis de médicaments convoyé du Royaume-Uni vers la France par un membre de la fédération britannique.

Pendant toutes ces affaires, les appels sincères à la confiance et les promesses d’une nouvelle ère se sont poursuivis. Aujourd’hui, vingt ans après, il est logique de se demander s’il existe quelque raison d’être optimiste et de penser que ces promesses brisées vont enfin être honorées.

Rétropédalage de l’AMA sur le salbutamol

Les avancées dans le domaine de la détection et de la lutte contre le dopage auraient pu être un motif possible d’optimisme. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a été créée en 1999 dans le but de promouvoir, de coordonner et de contrôler la lutte contre le dopage.

Ce mandat n’a jamais paru plus fragile qu’à la veille du prochain Tour en raison du rétropédalage de l’agence sur sa politique à l’égard du salbutamol, dernier d’une série d’épisodes qui sapent la solidité de la science qui sous-tend l’antidopage.

On peut également s’inquiéter du fait que sous la pression de l’amélioration des méthodes de test, le comportement en matière de dopage a évolué. Le rapport 2015 de la Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC) a pointé la « médicalisation » du sport. Ce qui confirme ce contre quoi mettait en garde le spécialiste australien de l’antidopage Michael Ashenden, lorsqu’il déclarait qu’il y avait « des groupes organisés et hautement sophistiqués de dopeurs, même au sein des équipes de cyclisme de la “nouvelle ère”. Personnellement, je ne crois pas que l’“ère obscure” a pris fin, elle a simplement pris une nouvelle forme ».

A ces déclarations ont fait écho celles du sulfureux médecin belge Geert Leinders, dont Team Sky a prétendu qu’à l’époque où elle l’avait engagé [de 2010 à 2012], elle ignorait son passé de dopeur [dans l’équipe Rabobank, entre 1996 et 2009] qui lui avait ensuite valu une radiation à vie [en 2015]. Le langage du médecin était, lui, sans fard : « C’est un peu comme si vous faisiez une mue. Le serpent change de peau, mais dessous c’est toujours le même serpent. Il garde dans le présent le même passé et les mêmes problèmes. »

Qui aurait misé sur Chris Froome ?

Nous voici donc à la veille du vingtième anniversaire de ce Tour cataclysmique, avec un champion qui réclame à nouveau la confiance tout en tentant un exploit emblématique : un cinquième maillot jaune, et quatre victoires consécutives dans la Grande Boucle.

Jusqu’en 2011, la plupart des gens auraient eu quelques difficultés à croire que Chris Froome serait capable de terminer cinq Tours de France, sans parler d’en remporter quatre de façon écrasante [2013, 2015, 2016 et 2017]. Alors qu’il n’était qu’un jeune coureur du peloton de 26 ans risquant d’être transféré dans une autre équipe, sa carrière a connu une brusque accélération à la suite de son classement à la deuxième place dans la Vuelta en 2011.

Vu le passé du cyclisme, la transformation de Froome pose à elle seule question. Un talent qui n’arrive qu’une fois par génération, et encore plus le talent d’un athlète historiquement dominant, ne s’est jamais exprimé aussi tard dans un sport d’endurance, à un moment où la personne a déjà derrière elle quatre années de carrière. On a avancé comme explication de cette révélation tardive le fait que Froome a souffert de bilharziose et de quatre autres maladies.

La carrière de Froome s’est poursuivie dans une opacité médicale permanente. De nombreuses maladies, et les médicaments pour les traiter, ont ponctué ses victoires en compétition. Une affection particulière, l’asthme, occupe aujourd’hui une place centrale dans son histoire, et pourtant elle n’a même pas été mentionnée dans Mon ascension (Solar, 2016), la biographie de Froome publiée par David Walsh après sa première victoire dans le Tour. Ce n’est que plus tard qu’on a appris que Froome en souffrait, alors qu’il semble qu’il ait été asthmatique toute sa vie.

La « nouvelle forme » du dopage

On comprend qu’aux yeux de ceux qui soupçonnent le sport de se médicaliser, ces explications apparaissent comme une couverture derrière laquelle se dissimule la « nouvelle forme » du dopage. Au mieux, elles font de Froome une merveille médicale, capable de dominer l’un des sports les plus exigeants du monde tout en subissant des traitements médicaux qui, chez la plupart des gens, limitent sévèrement l’aptitude aux exercices physiques. Au pire ? Eh bien, voyez le cyclisme au cours des cinquante dernières années.

L’histoire du cyclisme incite au scepticisme. C’est la toile sur laquelle sont tracés les mots de Froome : « Faites-moi confiance. » Quand un champion, surtout un coureur historiquement dominant qui s’est révélé sur le tard, soutient que lui est différent, que lui, on peut le croire, que ses victoires à lui résisteront à l’épreuve du temps, il faut bien reconnaître que ce sont des affirmations extraordinaires.

Pour que ces affirmations soient crédibles, elles doivent rompre un cycle vieux de plusieurs décennies. Elles exigent que l’on mette l’histoire de côté. Que l’on ignore les comportements répétitifs. C’est de ce point de vue qu’honnêteté et transparence auraient été les bienvenues. L’ouverture et l’absence de contradictions et de dénis auraient pu contribuer à rassurer ceux dont les souvenirs sèment la défiance.

Les promesses de transparence non honorées
Au lieu de quoi on nous a servi le contraire. Les gens de Team Sky, une équipe qui avait fait son entrée dans le cyclisme en promettant la transparence, ont évité, détourné et embrouillé y compris les questions les plus fondamentales. Ils ont esquivé les questions devant le Parlement britannique [un rapport de mars 2018 dénonçait les pratiques de l’équipe], sont liés à des livraisons inexpliquées de testostérone et autres colis de produits, et, en la personne de David Brailsford [le manageur de l’équipe], n’ont jamais honoré leurs promesses répétées de transparence.

Ces promesses concernent aussi bien l’examen des valeurs sanguines suspectes relevées chez son coureur Sergio Henao que l’engagement à fournir des données issues des nombreuses victoires de Sky en compétition. La philosophie des « gains marginaux », (« de petites améliorations dans un nombre d’aspects différents de nos actions [qui] ont un énorme impact sur la performance de l’équipe », selon Brailsford) a été dénoncée comme étant, au mieux, une campagne de relations publiques, au pire une tromperie, une simple couverture pour masquer des pratiques qui comprenaient, selon les aveux mêmes de l’équipe, le recours aux autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour améliorer les performances.

Ce ne sont pas là les agissements d’une équipe propre et transparente. L’exemple le plus récent concerne les affirmations de Froome et de Sky à propos de la clôture controversée de la procédure pour usage de salbutamol qui avait été ouverte contre lui : selon le coureur et son équipe, « les faits sont là ». C’est faux. Nous ne disposons d’aucun fait. Et Sky, au lieu de les divulguer, affirme que l’UCI et l’AMA peuvent expliquer la décision.

Il n’apparaît guère douteux que Sky, dans ce cas et dans bien d’autres cas antérieurs, serait le grand bénéficiaire de la transparence. Or si les données et les preuves exonéraient clairement Froome, pourquoi la partie qui en bénéficierait le plus demanderait-elle à la partie qui en pâtirait le plus de se charger de les divulguer ? Sky ne gagnerait-elle pas à se montrer ouverte ? On répète la même chose depuis six ans, mais jusqu’à présent, on n’a eu droit qu’à une information filtrée, soigneusement sélectionnée et souvent contradictoire dispensée goutte à goutte à une poignée de journalistes compréhensifs.

Cela n’est pas satisfaisant. Sur la toile de l’histoire récente du Tour, on a besoin d’une meilleure touche artistique que les esquives et les détournements de Sky.

Traduit de l’anglais par Gilles Berton.
Modifié en dernier par Umb le 06 Juil 2018, 13:52, modifié 1 fois.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Umb » 06 Juil 2018, 13:51

Et j'oubliais la tribune de Froome :

https://abonnes.lemonde.fr/idees/articl ... _3232.html

Chris Froome : « Je ne déshonorerai jamais le maillot jaune »

Dans une tribune au « Monde », le Britannique, quadruple vainqueur du Tour de France, rappelle, à la veille du départ de la Grande Boucle, qu’il a été blanchi dans l’affaire de contrôle antidopage anormal.

LE MONDE | 06.07.2018 à 06h45 • Mis à jour le 06.07.2018 à 12h07 |
Par Chris Froome (Quadruple vainqueur du tour de France, leader de l'équipe Team Sky)

Tribune. Très prochainement, le plus grand événement cycliste annuel va s’élancer depuis la Vendée. Je suis fier de prendre le départ de ce Tour de France en tant que tenant du titre. Comme tous les coureurs, je vais évidemment me battre autant que je le peux pour remporter de nouveau le maillot jaune.
Je dois cependant reconnaître que les préparatifs de cette course n’ont pas été des plus évidents. Que ce soit pour moi, pour les organisateurs de la course et pour vous, tous les fans de cyclisme et Français, bref tous ceux qui représentent le véritable cœur du Tour de France.

Des tests antidopage anormalement élevés en raison d’un traitement de mon asthme lors du dernier Tour d’Espagne ont soulevé de légitimes questions, à commencer par moi. Lundi 2 juillet, la décision de l’Union cycliste internationale (UCI), l’autorité mondiale du cyclisme, et de l’Agence mondiale antidopage (AMA) a enfin permis de regarder vers l’avenir et surtout de tirer un trait définitif sur cette affaire de manière à me concentrer exclusivement sur le vélo et la course.

Cela étant dit, je dois reconnaître que ce sont des cas complexes, qui souvent vont être réduits à un titre ou à une phrase. J’en ai la conviction : les Français sont des personnes justes et à l’esprit aiguisé. Je sais par ailleurs que beaucoup d’entre vous n’auront pas pu suivre tous les détails de l’affaire. C’est pourquoi j’ai ressenti le désir d’exposer simplement les faits comme ils se sont déroulés afin que vous puissiez forger votre propre opinion.

Un contrôle anormal
Je souffre d’asthme depuis l’enfance et, comme des millions d’asthmatiques, j’utilise un inhalateur de Salbutamol afin d’en soulager les symptômes. Vers la fin du Tour d’Espagne (la Vuelta), mon asthme s’est aggravé, ce qui m’a conduit à augmenter le nombre de bouffées, conformément à l’avis médical dans le but de traiter le problème.

Je connais parfaitement les règles et je sais exactement combien de bouffées j’ai le droit de prendre. Je sais aussi que je vais subir un test antidopage à la fin de chaque journée lorsque je porte le maillot de leader. J’ai en effet été contrôlé à vingt-trois reprises pendant la Vuelta. Il est aussi important de noter qu’un inhalateur pour asthme n’entraîne aucune amélioration de la performance. Ce n’est tout bonnement qu’un traitement médical.

Quelques semaines plus tard, on m’a fait savoir que, alors que j’avais augmenté mes doses pendant toute la dernière semaine de la course, l’un des résultats était plus élevé que les autres, bien au-dessus des limites fixées par l’AMA. Ce n’était pas une violation des règles antidopage, ni un résultat positif, mais c’était ce qu’on appelle un « adverse analytical finding », un contrôle anormal.

C’était alors censé rester confidentiel. Dans ces circonstances, avant d’être jugé, n’importe quel athlète jouit de l’opportunité de pouvoir expliquer ce qui a pu se passer. Tous les ans, d’autres athlètes reçoivent une notification de contrôle anormal. Ils s’expliquent et voient l’affaire classée sans suite. Dans mon cas, la différence a été que la clause de confidentialité a malheureusement été violée. Et son contenu a été dévoilé au grand public.

Le piège du jugement hâtif
Bien sûr, lorsque cela est arrivé, il était inévitable que certaines personnes allaient tomber dans le piège du jugement hâtif. C’est extrêmement dur pour toute personne qui n’a rien fait de mal de voir son intégrité remise en question. Néanmoins, je suis réaliste, je connais l’histoire de notre sport – parfois agréable, parfois sombre – et je serai le dernier à me plaindre des excès de vigilance des acteurs de ce sport et du public.

La décision de l’UCI de me blanchir a fini par être prise après neuf mois d’analyses méticuleuses. Si cette décision a pris plus de temps à venir que ce que le monde souhaitait, cela signifie que nos scientifiques et les experts de l’UCI et de l’AMA ont tous eu l’opportunité de regarder dans les moindres détails tous les éléments du dossier. Le temps que cela a pris devrait permettre à chacun de réaliser à quel point ces experts ont accompli leur travail avec méticulosité et professionnalisme.

Alors, après la décision de l’UCI et de l’AMA, que savons-nous ? Tout d’abord, la principale information que l’on en retire est qu’il est possible de prendre la même dose de salbutamol tous les jours et d’avoir des résultats différents. Cela signifie qu’il n’y a pas forcément de corrélation fiable entre ce que vous inhalez et ce que vous excrétez.

On sait par ailleurs qu’un résultat peut être significativement affecté par la déshydratation. Je n’ai pas atteint le double de la limite autorisée comme cela a été reporté : j’étais en vérité moins de 20 % au-dessus de cette limite une fois mon résultat ajusté par rapport à la déshydratation qui me frappait à ce moment-là. C’était assez intéressant d’entendre cette semaine les inquiétudes de l’un des scientifiques responsables de la régulation du salbutamol pour le compte de l’AMA au sujet des forts risques de faux positifs.

Le risque de faux positifs
Après le renvoi de mon affaire, je suis sûr que ces questions seront examinées d’urgence, car personne ne veut qu’un athlète propre se retrouve dans une situation semblable. J’aimerais beaucoup voir la publication des études scientifiques sur lesquelles la création de la législation actuelle et mon blanchiment se sont fondés.

Je suis convaincu que cela permettrait à tout le monde de comprendre la complexité de l’affaire, ainsi que le risque de faux positifs pour tous les athlètes qui souffrent d’asthme et qui comptent sur le salbutamol pour soigner leurs symptômes.

J’étais tout à fait sincère en disant sur le podium des Champs-Elysées que je ne déshonorerai jamais le maillot jaune, et que mes résultats résisteront à l’épreuve du temps. J’adore ce sport, et je suis un passionné du Tour. Gagner n’importe quelle course par le mensonge serait pour moi une défaite personnelle. Je ne pourrai jamais me permettre cela.

Comme tout le monde, je compte les secondes en attendant le début du Tour du France. Le Grand Départ est l’une de mes journées préférées de l’année. Ce sont des moments où toute la France commence à créer la magie unique de cette course. J’attends avec impatience l’occasion d’entrer en compétition sur la scène la plus belle du monde, devant ses plus inconditionnels fans.



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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar bullomaniak » 06 Juil 2018, 14:38

Quelle saloperie !

On nous explique que c'est normal de se foutre 40 coups de vento dans le pif si on est malade au lieu d'abandonner, que le ventoline de toute façon ça n'est pas dopant (sans doute pour ça qu'il y avait une limite légale), qu'un contrôle positif n'est pas un contrôle positif parce que c'est pas le même nom même si on utilise le nom légal pour tous les contrôlés positifs quelque soit la substance, que l'excuse de la déshydratation c'est de la merde parce qu'il était de toute façon grave au-dessus de la limite même en prenant ça en compte mais que de toute façon la limite de salbutamol n'est pas pertinente.

J'ai pas d'autre mot qu'enflure, là, tout de suite.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar DanaH » 06 Juil 2018, 14:47

Umb a écrit:Beaucoup de lecture via l'incontournable Clément Guillou :

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Voir le tweet de @JeuneGuillou sur Twitter


edit : le lien pour la VF
http://fr.uci.ch/pressreleases/questions-reponses-propos-procedure-concernant-christopher-froome/

Et une analyse de ce matin :
https://www.lemonde.fr/tour-de-france/article/2018/07/06/comment-christopher-froome-est-passe-entre-les-mailles-du-filet_5327137_1616918.html

Ainsi que cette tribune :

Ross Tucker : « La carrière de Froome s’est poursuivie dans une opacité médicale permanente »

Dans une tribune au « Monde », le médecin sud-africain estime qu’« aux yeux de ceux qui soupçonnent le sport de se médicaliser, les explications de Froome apparaissent comme une couverture derrière laquelle se dissimule la “nouvelle forme” du dopage »

LE MONDE | 06.07.2018 à 06h45 • Mis à jour le 06.07.2018 à 12h09 |
Par Ross Tucker (Physiologiste du sport et consultant scientifique pour les sports de haut niveau)

Tribune. « Ceux qui sont incapables de se souvenir du passé sont condamnés à le répéter. » On ne peut accuser le cyclisme d’oublier son passé. Ce n’est pas faute d’essayer – beaucoup dans ce sport souhaiteraient y parvenir. Les personnes impliquées prétendent souvent oublier, et implorent même les amoureux du vélo de mettre de côté leurs souvenirs pollués et de « profiter de la compétition ». Et pourtant le cyclisme se souvient.
Il y a vingt ans de cela, une série de descentes dans des hôtels, d’arrestations et de grèves improvisées mettaient le Tour de France à genoux [ce Tour a été marqué par plusieurs affaires de dopage, dont l’affaire Festina]. On espérait que ces événements seraient les derniers. L’histoire s’en souvient comme des derniers en date. Affaire après affaire, les scandales se sont enchaînés.

Tout d’abord, on a vu apparaître le « sauveur » du Tour [Lance Armstrong], un Américain survivant du cancer qui promettait une nouvelle ère à coups d’appels vibrants à la confiance, aux rêves et à l’honneur du maillot jaune. Ensuite ce fut un double choc – lancée à la veille du Tour 2006, l’opération Puerto élimina de nombreux favoris avant même le premier coup de pédale, et la performance miraculeuse de l’Américain Floyd Landis dans l’étape vers Morzine fut dénoncée plus tard comme étant due aux médicaments.

Ont suivi ensuite, parmi d’autres, la disqualification du Danois Michael Rasmussen en 2007 alors qu’il portait le maillot jaune, l’annulation après un contrôle positif au clenbutérol des titres remportés dans le Tour 2010 et le Giro 2011 par l’Espagnol Alberto Contador, et les révélations du groupe de hackeurs Fancy Bears concernant l’utilisation de puissants corticoïdes et peut-être d’autres produits par l’équipe Sky juste avant la victoire de Bradley Wiggins dans la Tour 2012 – avec le fameux colis de médicaments convoyé du Royaume-Uni vers la France par un membre de la fédération britannique.

Pendant toutes ces affaires, les appels sincères à la confiance et les promesses d’une nouvelle ère se sont poursuivis. Aujourd’hui, vingt ans après, il est logique de se demander s’il existe quelque raison d’être optimiste et de penser que ces promesses brisées vont enfin être honorées.

Rétropédalage de l’AMA sur le salbutamol

Les avancées dans le domaine de la détection et de la lutte contre le dopage auraient pu être un motif possible d’optimisme. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a été créée en 1999 dans le but de promouvoir, de coordonner et de contrôler la lutte contre le dopage.

Ce mandat n’a jamais paru plus fragile qu’à la veille du prochain Tour en raison du rétropédalage de l’agence sur sa politique à l’égard du salbutamol, dernier d’une série d’épisodes qui sapent la solidité de la science qui sous-tend l’antidopage.

On peut également s’inquiéter du fait que sous la pression de l’amélioration des méthodes de test, le comportement en matière de dopage a évolué. Le rapport 2015 de la Commission indépendante de réforme du cyclisme (CIRC) a pointé la « médicalisation » du sport. Ce qui confirme ce contre quoi mettait en garde le spécialiste australien de l’antidopage Michael Ashenden, lorsqu’il déclarait qu’il y avait « des groupes organisés et hautement sophistiqués de dopeurs, même au sein des équipes de cyclisme de la “nouvelle ère”. Personnellement, je ne crois pas que l’“ère obscure” a pris fin, elle a simplement pris une nouvelle forme ».

A ces déclarations ont fait écho celles du sulfureux médecin belge Geert Leinders, dont Team Sky a prétendu qu’à l’époque où elle l’avait engagé [de 2010 à 2012], elle ignorait son passé de dopeur [dans l’équipe Rabobank, entre 1996 et 2009] qui lui avait ensuite valu une radiation à vie [en 2015]. Le langage du médecin était, lui, sans fard : « C’est un peu comme si vous faisiez une mue. Le serpent change de peau, mais dessous c’est toujours le même serpent. Il garde dans le présent le même passé et les mêmes problèmes. »

Qui aurait misé sur Chris Froome ?

Nous voici donc à la veille du vingtième anniversaire de ce Tour cataclysmique, avec un champion qui réclame à nouveau la confiance tout en tentant un exploit emblématique : un cinquième maillot jaune, et quatre victoires consécutives dans la Grande Boucle.

Jusqu’en 2011, la plupart des gens auraient eu quelques difficultés à croire que Chris Froome serait capable de terminer cinq Tours de France, sans parler d’en remporter quatre de façon écrasante [2013, 2015, 2016 et 2017]. Alors qu’il n’était qu’un jeune coureur du peloton de 26 ans risquant d’être transféré dans une autre équipe, sa carrière a connu une brusque accélération à la suite de son classement à la deuxième place dans la Vuelta en 2011.

Vu le passé du cyclisme, la transformation de Froome pose à elle seule question. Un talent qui n’arrive qu’une fois par génération, et encore plus le talent d’un athlète historiquement dominant, ne s’est jamais exprimé aussi tard dans un sport d’endurance, à un moment où la personne a déjà derrière elle quatre années de carrière. On a avancé comme explication de cette révélation tardive le fait que Froome a souffert de bilharziose et de quatre autres maladies.

La carrière de Froome s’est poursuivie dans une opacité médicale permanente. De nombreuses maladies, et les médicaments pour les traiter, ont ponctué ses victoires en compétition. Une affection particulière, l’asthme, occupe aujourd’hui une place centrale dans son histoire, et pourtant elle n’a même pas été mentionnée dans Mon ascension (Solar, 2016), la biographie de Froome publiée par David Walsh après sa première victoire dans le Tour. Ce n’est que plus tard qu’on a appris que Froome en souffrait, alors qu’il semble qu’il ait été asthmatique toute sa vie.

La « nouvelle forme » du dopage

On comprend qu’aux yeux de ceux qui soupçonnent le sport de se médicaliser, ces explications apparaissent comme une couverture derrière laquelle se dissimule la « nouvelle forme » du dopage. Au mieux, elles font de Froome une merveille médicale, capable de dominer l’un des sports les plus exigeants du monde tout en subissant des traitements médicaux qui, chez la plupart des gens, limitent sévèrement l’aptitude aux exercices physiques. Au pire ? Eh bien, voyez le cyclisme au cours des cinquante dernières années.

L’histoire du cyclisme incite au scepticisme. C’est la toile sur laquelle sont tracés les mots de Froome : « Faites-moi confiance. » Quand un champion, surtout un coureur historiquement dominant qui s’est révélé sur le tard, soutient que lui est différent, que lui, on peut le croire, que ses victoires à lui résisteront à l’épreuve du temps, il faut bien reconnaître que ce sont des affirmations extraordinaires.

Pour que ces affirmations soient crédibles, elles doivent rompre un cycle vieux de plusieurs décennies. Elles exigent que l’on mette l’histoire de côté. Que l’on ignore les comportements répétitifs. C’est de ce point de vue qu’honnêteté et transparence auraient été les bienvenues. L’ouverture et l’absence de contradictions et de dénis auraient pu contribuer à rassurer ceux dont les souvenirs sèment la défiance.

Les promesses de transparence non honorées
Au lieu de quoi on nous a servi le contraire. Les gens de Team Sky, une équipe qui avait fait son entrée dans le cyclisme en promettant la transparence, ont évité, détourné et embrouillé y compris les questions les plus fondamentales. Ils ont esquivé les questions devant le Parlement britannique [un rapport de mars 2018 dénonçait les pratiques de l’équipe], sont liés à des livraisons inexpliquées de testostérone et autres colis de produits, et, en la personne de David Brailsford [le manageur de l’équipe], n’ont jamais honoré leurs promesses répétées de transparence.

Ces promesses concernent aussi bien l’examen des valeurs sanguines suspectes relevées chez son coureur Sergio Henao que l’engagement à fournir des données issues des nombreuses victoires de Sky en compétition. La philosophie des « gains marginaux », (« de petites améliorations dans un nombre d’aspects différents de nos actions [qui] ont un énorme impact sur la performance de l’équipe », selon Brailsford) a été dénoncée comme étant, au mieux, une campagne de relations publiques, au pire une tromperie, une simple couverture pour masquer des pratiques qui comprenaient, selon les aveux mêmes de l’équipe, le recours aux autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour améliorer les performances.

Ce ne sont pas là les agissements d’une équipe propre et transparente. L’exemple le plus récent concerne les affirmations de Froome et de Sky à propos de la clôture controversée de la procédure pour usage de salbutamol qui avait été ouverte contre lui : selon le coureur et son équipe, « les faits sont là ». C’est faux. Nous ne disposons d’aucun fait. Et Sky, au lieu de les divulguer, affirme que l’UCI et l’AMA peuvent expliquer la décision.

Il n’apparaît guère douteux que Sky, dans ce cas et dans bien d’autres cas antérieurs, serait le grand bénéficiaire de la transparence. Or si les données et les preuves exonéraient clairement Froome, pourquoi la partie qui en bénéficierait le plus demanderait-elle à la partie qui en pâtirait le plus de se charger de les divulguer ? Sky ne gagnerait-elle pas à se montrer ouverte ? On répète la même chose depuis six ans, mais jusqu’à présent, on n’a eu droit qu’à une information filtrée, soigneusement sélectionnée et souvent contradictoire dispensée goutte à goutte à une poignée de journalistes compréhensifs.

Cela n’est pas satisfaisant. Sur la toile de l’histoire récente du Tour, on a besoin d’une meilleure touche artistique que les esquives et les détournements de Sky.

Traduit de l’anglais par Gilles Berton.


Intéressant ce rappel sur le passé (et le présent) pathologique de Froome. Si l'on en croit sa bio et les gens qui l'ont suivi, il aurait été affecté de pathologies sévères, et donc aurait pris des médicaments divers et variés bien avant le début de son éclosion. Je ne peux m'empêcher de faire sinon le parallèle du moins une association d'idées avec le cancer d'Armstrong et l'éclosion qui suivit d'un coureur hors norme. Disons qu'une forte exposition aux traitements pharmacologiques dans un cas comme dans l'autre crée probablement des dispositions spéciales - et probablement soumet le patient à une forte accoutumance (un des effets notoires des traitements les plus lourds, c'est qu'ils font appel à des médicaments aux effets secondaires, notamment en terme d'accoutumance, prononcés). Enfin bon.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Klira » 06 Juil 2018, 18:58

"Compte tenu du fait qu'il a considérablement augmenté sa dose de salbutamol (pour traiter une infection pulmonaire)"

Mais bordel. :moqueur: :shock:

Et voilà Pinot, un traitement de l'infection à la ventoline et c'était le podium.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Klira » 06 Juil 2018, 20:02

L'affaire du contrôle antidopage de Chris Froome, qui s'est soldée par une décision en faveur du Britannique, a coûté 255 800 euros à l'Union cycliste internationale, a appris vendredi l'AFP auprès de l'UCI.
Selon des chiffres publiés dans divers médias, l'addition se serait élevée pour le camp du coureur de l'équipe Sky à quelques sept millions d'euros.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar DanaH » 06 Juil 2018, 21:46

Klira a écrit:L'affaire du contrôle antidopage de Chris Froome, qui s'est soldée par une décision en faveur du Britannique, a coûté 255 800 euros à l'Union cycliste internationale, a appris vendredi l'AFP auprès de l'UCI.
Selon des chiffres publiés dans divers médias, l'addition se serait élevée pour le camp du coureur de l'équipe Sky à quelques sept millions d'euros.


7 millions ?
Je rêve là ?
Sur le tour 2017, les gains de SKY se sont élevés à 716 590 euros. 10 fois moins que ce qu'il a fallu payer en frais d'avocats pour Froomy.
C'est un cauchemar. C'est absurde.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Leinhart » 07 Juil 2018, 10:37

Pour une équipe comme la Sky, les gains directs sur le Tour de France sont dérisoires pour mesurer les retombées financières d'une victoire :o

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar DanaH » 07 Juil 2018, 11:14

Leinhart a écrit:Pour une équipe comme la Sky, les gains directs sur le Tour de France sont dérisoires pour mesurer les retombées financières d'une victoire :o


Certes, je n'en doute pas, mais quand même. 7 millions en frais d'avocat ça doit représenter le budget annuel de Fortuneo ou Vital Concept (j'ai pas vérifié mais c'est dans ces eaux-là je suppose).

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar wawan » 07 Juil 2018, 11:35

Vous avez dit double discours?
L'affichage du tweet est bloqué par votre navigateur.
Voir le tweet de @thijszonneveld sur Twitter


Quel usine à bullshit ce Froome, pire qu'un élu LR :shock:

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Umb » 07 Juil 2018, 12:21

Bah c'est pas forcément contradictoire.


et pour les millions,

L’équipe s’emploie aussi à démentir le chiffre, publié au printemps par le quotidien italien La Stampa, d’une défense coûtant 7 millions d’euros. En réalité, la note serait bien à sept chiffres, mais nettement inférieure à 2 millions d’euros. Une façon pour elle de déconstruire l’image, fortement ancrée dans le peloton, d’une équipe dont le succès tient beaucoup à sa force de frappe financière


Mais quel que soit le chiffre, ça valait largement le coup (coût) pour Sky !

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Umb » 07 Juil 2018, 17:30


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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar coluterus » 07 Juil 2018, 17:35

Umb a écrit:Lappartient sur Sky et au-delà

https://www.lemonde.fr/sport/article/20 ... _3242.html

Ce que je retiens
Sur le Giro, que j’ai toutefois trouvé trop dur

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Klira » 07 Juil 2018, 17:49

coluterus a écrit:
Umb a écrit:Lappartient sur Sky et au-delà

https://www.lemonde.fr/sport/article/20 ... _3242.html

Ce que je retiens
Sur le Giro, que j’ai toutefois trouvé trop dur

:shock: Mais quel fzdp, ça se confirme bien. :mrgreen:

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar SgtPerry » 08 Juil 2018, 16:42

http://www.europe1.fr/emissions/le-fait ... ui-3700694

Une très belle intervention de Richard Virenque qui apporte un soutien sans faille à Chris Froome.

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar McLovin » 08 Juil 2018, 17:58

Virenque ce génie 8)

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Klira » 08 Juil 2018, 18:25

"Un malentendu"

Bordel Virenque :moqueur: :shock: :stop

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Re: Topic Sky : Froome blanchi

Messagepar Nico73 » 08 Juil 2018, 21:18

SgtPerry a écrit:http://www.europe1.fr/emissions/le-fait-du-jour/chris-froome-blanchi-par-luci-le-cyclisme-est-il-plus-propre-aujourdhui-3700694

Une très belle intervention de Richard Virenque qui apporte un soutien sans faille à Chris Froome.

Image
Je crois que l'image se suffit à elle-même :niais:

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