Tour de France 2019 - Élie 01
7 ans après le dernier Grand Départ belge (Liège en 2012), le Tour de France pose de nouveau ses valises outre-Quiévrain. C’est donc de Bruxelles que s’élancera cette 106e Grande Boucle pour le 50e anniversaire de la première victoire du Cannibale, Eddy Merckx, sur les routes du Tour.
Bruxelles qui sera d’ailleurs grandement mis à l’honneur cette année avec les 2 premières étapes qui s’y élanceront et s’y finiront, avec 2 formats différents : un sprint attendu, mais après une étape exigeante, puis un contre-la-montre individuel dans les rues de la capitale. La suite partira de Charleroi pour quitter la Belgique et entrer en France par les Ardennes avec une arrivée à Charleville-Mézières. A partir de là, on naviguera entre plaine et vallons jusqu’au Massif Central et les 1e étapes décisive dans le Sancy, puis les monts du Cantal. Au programme, des étapes tracées entre des villes moyennes, représentant fièrement la « diagonale du vide » : Sens, Nevers, Guéret, Aurillac, Auch …
Le Gers accueillera également le 1er jour de repos, ainsi que le 2e CLM individuel le lendemain (attention à la reprise !) dans le vignoble du Madiran, saveur garantie !
La 2e semaine revêt donc une importance toute particulière avec l’arrivée de la haute montagne. Le Tourmalet retrouvera une place majeure avant l’arrivée au Lac de Payolle. Puis, de l’inédit avec une traversée de l’Ariège aux ascensions nouvelles et un final en altitude qui promet … Le retour à la plaine se fera par les Pyrénées-Orientales dans des décors magnifiques pour finir la semaine en beauté lors du 14 juillet. Au départ de Narbonne, les coureurs s’élanceront pour 230 km exigeants à travers les monts de Lacaune et de l’Hérault, du causse du Larzac et des Cévennes. Le final se fera sur l’emblématique Mont Aigoual après le passage au seul col Hors Catégorie du Massif Central, le col de la Lusette qui fait son entrée dans la Grande Histoire du Tour.
Avant d’attaquer la 3e et dernière semaine du Tour 2019, une pause salutaire dans le Gard sera offerte aux coureurs.
On repartira d’Uzès en direction de l’Est avec une arrivée à Manosque après une traversée du Luberon, non rédhibitoire pour une arrivée au sprint. Le troisième et dernier chrono individuel permettra de rejoindre Forcalquier sur un tracé accidenté, pour hommes puissants. Étape décisive le lendemain avec un enchaînement Pontis – Saint-Apollinaire – Moissière – Serre-Eyrauds – Orcières-Merlette, qui peut se révéler être un beau bordel. On arrive rapidement dans les derniers jours de course et le général se jouera sur les 19e et 20e étapes. L’antépénultième journée emmènera les coureurs de La Mure à Moûtiers, au pied de la Madeleine après avoir déjà franchi les cols du Glandon et de Chaussy notamment. Puis, l’avant-dernière étape conservera le format sprint expérimenté ces dernières années : 57 km, 3 ascensions, 2 descentes et une arrivée inédite à Peisey-Nancroix. Pour la parade finale, rendez-vous à Fontainebleau puis, bien évidemment, les Champs-Élysées.
La carte : Le détail des étapes : Samedi 29 juinétape 1 = Bruxelles / Bruxelles (178,8 km) – plaine et monts pavés
GPX 1 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/172950Après quasi une semaine de présence à Bruxelles pour les préparatifs, la Grande Boucle s’élance enfin en ce samedi 6 juillet 2019, et de la Grand Place, bien évidemment. Le départ réel sera lancé au sud de la capitale belge puis les coureurs prendront la direction de l’ouest et de Ninove avant d’entrer dans le terrain de jeu traditionnel du Tour des Flandres par Grammont, sans toutefois emprunter le fameux « Muur ». A partir de là, on aborde le tronçon décisif de l’étape du jour, 40 bornes qui commencent avec les côtes asphaltées de Potteree et de la Houppe. S’en suivra le 1er temps fort du jour avec l’ascension du Kruisberg et sa portion pavée d’1 km et en état très moyen. Après une transition rapide via la côte du Lait Battu, les coureurs se présenteront devant l’enchaînement décisif du Ronde et de cette 1e étape : Vieux Quaremont – Paterberg. De là, il restera 75 km pour rejoindre la ligne d’arrivée à Bruxelles, en passant notamment par le sprint de Zottegem, Liedekerke et Dinbeek. Une longue portion de plaine qui pourrait nous montrer une course poursuite intense entre les différents groupes qui se seront formés lors du franchissement des monts flandriens. Un favori piégé peut perdre gros dès la 1e étape mais, bien qu’accidentée, un sprinteur devrait régler un groupe plus ou moins massif rue de la Loi à Bruxelles !
GPM (5) :- km 68 : Côte de Potteree (124 m) 2,8 km à 3,2 % (max 6 %) – 4e cat.
- km 74 : La Houppe (138 m) 2 km à 4,5 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 86 : Kruisberg (151 m) 3,1 km à 3,8 % (max 11 %) – 3e cat. Pavé moyen sur 900 m au cœur de la montée.
- km 92 : Côte du Lait Battu (129 m) 1,4 km à 5,8 % (max 9 %) – 3e cat.
- km 99 : Vieux Quaremont (101 m) 2 km à 4,3 % (max 10 %) – 3e cat. Pavé moyen sur les 1500 derniers mètres de la montée.
- km 103 : Paterberg (69 m) 0,4 km à 8,9 % (max 16 %) – 4e cat. Pavé en bon état sur toute la montée.
Sprint : - km 128 : Zottegem (56 m).
Ravitaillement : - km 108 : Melden (9 m).
Dimanche 30 juinétape 2 = Bruxelles-Grand Place / Bruxelles-Stade Roi Baudoin (18 km) - ITT plat
GPX 2 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/172971Après une 1e étape qu’on espère mouvementée, le public bruxellois aura droit à un exercice toujours particulier avec le 1er contre-la-montre individuel de ce Tour 2019. La Grand Place, lieu principal du Grand Départ, servira de rampe de lancement d’un tracé naviguant dans les rues du centre-ville, avant de traverser le canal Bruxelles-Charleroi pour rejoindre le nord-ouest de la capitale via les Parc Élisabeth (point chronométrique intermédiaire) et de la Jeunesse. Le final de ce chrono assez court se conclura dans le quartier de Laeken, par l’Atomium et l’arrivée devant le Stade du Roi Baudoin.
Plat, sinueux sur sa partie initiale, mais bref, ce chrono sera pour spécialistes et le maillot jaune devrait surement changer d’épaules. Les écarts entre favoris seront intéressants à observer. Certains grimpeurs pourraient perdre une bonne minute sur les meilleurs tout de même.
Point intermédiaire :- km 6,5 : Parc Élisabeth (41 m).
Lundi 1er juilletétape 3 = Charleroi / Charleville-Mézières (172.9 km) – accidentée
GPX 3 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173303Le départ de la 3e étape se fera de Charleroi, direction le sud de la Wallonie et les Ardennes. On entrera en France par Givet et on suivra le cours de la Meuse avant d’entamer les différentes ascensions du jour. Rien de bien méchant mais des côtes tout de même soutenues, notamment celles qui ont fait la réputation du Critérium International quand il se déroulait par ici : Mont Malgré Tout, Roche aux 7 Villages. L’arrivée se fera dans la préfecture des Ardennes, à Charleville-Mézières. Le vainqueur sera forcément un homme fort, seul ou réglant un groupe restreint. Pas de grosses manœuvres ou écarts à prévoir parmi les favoris mais surement un beau spectacle pour la gagne de l’étape !
GPM (7) :- km 66 : Côte d’Hargnies (364 m) 7,5 km à 3,4 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 92 : Côte de Fumay (391 m) 10,3 km à 2,6 % (max 6 %) – 4e cat.
- km 114 : Mont Malgré Tout (447 m) 4,8 km à 6,5 % (max 10 %) – 3e cat.
- km 134 : Roche aux Sept Villages (358 m) 4 km à 5,4% (max 8 %) – 3e cat.
- km 143 : Côte de Levrézy (299 m) 2 km à 8,1% (max 12 %) – 3e cat.
- km 152 : Côte de Thilay (384 m) 3,9 km à 6 % (max 9 %) – 3e cat.
- km 161 : Côte de Joigny-sur-Meuse (246 m) 2,5 km à 3,9% (max 6 %) – 4e cat.
Sprint :- km 22 : Florennes (257 m).
Ravitaillement :- km 96 : Rocroi (381 m).
Mardi 2 juilletétape 4 = Rethel / Sens (222.7 km) – plaine
GPX 4 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173308Si la 1e étape devrait déboucher sur un sprint, elle présente de difficultés certaines à travers les Flandres. La 4e sera donc la première qui n’offre aucun doute sur le type de coureurs à pouvoir s’imposer à Sens. Une étape de plus de 220 km, proposant 3 petites difficultés. Un classique de première semaine de Tour en somme …
GPM (3) :- km 46 : Côte d'Hermonville (208 m) 1,7 km à 5,9 % (max 8 %) – 4e cat.
- km 117 : Côte de Chézy-sur-Marne (202 m) 3,2 km à 3,9 % (max 6 %) – 4e cat.
- km 131 : Côte de Verdelot (201 m) 2,6 km à 3,7 % (max 7 %) – 4e cat.
Sprint :- km 169 : Provins (103 m).
Ravitaillement : - km 107 : Château-Thierry (61 m).
Mercredi 3 juilletétape 5 = Joigny / Château-Chinon (201.5 km) – accidentée
GPX 5 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173313Dans l’optique de ne pas proposer 2 fois de suite une étape similaire, la 5e étape partira des bords de l’Yonne pour rejoindre le massif du Morvan. Une étape un poil plus corsée que celles des Ardennes, avec peu de temps morts dans les 50 derniers kilomètres, sur des routes étroites par moments. Quelques écarts (minimes certes) en perspective donc, notamment grâce à la rampe finale menant à Château-Chinon.
GPM :km 37 : Côte de Jussy (251 m) 3,6 km à 3,8% (max 6 %) – 4e cat.
km 102 : Côte d’Athée (370 m) 3,3 km à 4,5 % (max 8 %) – 4e cat.
km 122 : Côte de Porcmignon (547 m) 1,6 km à 5,8 % (max 9 %) – 4e cat.
km 159 : Côte d’Ouroux-en-Morvan (564 m) 3,8 km à 5,3 % (max 7 %) – 3e cat.
km 172 : Côte de Maison Comté (530 m) 2,3 km à 6,8 % (max 9 %) – 3e cat.
km 186 : Côte des Brenets (666 m) 7,6 km à 4,2 % (max 8 %) – 3e cat.
km 201 : Côte du Fourneau (554 m) 2,5 km à 6,5 km (max 9 %) – 3e cat. Arrivée à 800 m.
Sprint :km 143 : Mhère (373 m).
Ravitaillement :km 105 : Breugny (352 m).
Jeudi 4 juilletétape 6 = Nevers / Guéret (167.2 km) – plaine
GPX 6 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173386Retour à la plaine pour cette 6e étape qui reliera les bords de Loire à la préfecture de la Creuse. L’entrée dans le Limousin ne sera pas anodine avec des reliefs présents pour fatiguer le peloton, voire pour permettre à une échappée d’aller au bout. Cela risque tout de même d’être compliqué et un sprinteur costaud devrait s’imposer à Guéret après 2 derniers kilomètres en faux-plat montant.
GPM (3) :- km 76 : Côte de Dointe (246 m) 1,5 km à 4,5 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 139 : Côte de Jalesches (460 m) 3,7 km à 4,1 % (max 6 %) – 4e cat.
- km 148 : Côte de la Trémouille (505 m) 1,7 km à 4,7 % (max 8 %) – 4e cat.
Sprint :- km 59 : Cérilly (330 m).
Ravitaillement :- km 89 : Chazemais (286 m).
Vendredi 5 juilletétape 7 = Aubusson / La Banne d’Ordanche (147.8 km) – moyenne montagne
GPX 7 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173392Le 1er week-end arrive et c’est déjà le temps pour une première étape montagneuse. Le départ se fera d’Aubusson en direction de l’Est en longeant le plateau des Millevaches par le Nord. On traversera le département du Puy-de-Dôme pour affronter les contreforts du Sancy. Au programme : Guéry, Croix-Morand, Rocher de l’Aigle, Croix-Saint-Robert avant la montée finale vers la Banne d’Ordanche, au-dessus de la Bourboule. Une ascension inédite et irrégulière qui présentera des pentes assez intéressantes pour créer des premiers écarts significatifs entre les favoris.
GPM (5) : - km 82 : Col de Guéry (1005 m) 5,1 km à 5,2 % (max 10 %) – 3e cat.
- km 90 : Col de la Croix Morand (1403 m) 3,9 km à 5,4 % (max 7 %) – 3e cat.
- km 112 : Rocher de l’Aigle (1192 m) 7,1 km à 4,6 % (max 13 %) – 3e cat.
- km 129 : Col de la Croix Saint-Robert (1451 m) 9,8 km à 5,7 % (max 8 %) – 2e cat.
- km 147 : La Banne d’Ordanche (1328 m) 7,5 km à 5,3 % (max 10 %) – 2e cat. Arrivée.
Sprint :- km 56 : Briffons (929 m).
Ravitaillement :- km 71 : Rochefort-Montagne (876 m).
Samedi 6 juilletétape 8 = La Bourboule / Aurillac (155.8 km) – moyenne montagne
GPX 8 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173419Après une première approche de la montagne la veille, on enchaîne avec une étape toujours courte mais beaucoup plus dense que la veille à travers les Monts du Cantal. De l’inédit et de l’abrupt avec notamment la côte de Mousset et ses 15 % dans le final. De quoi assurer le spectacle entre les favoris, ou à défaut, une belle lutte pour la gagne de l’étape.
GPM (9) : - km 7 : Côte de Vendeix (1242 m) 6,8 km à 5,4 % (max 8 %) – 3e cat.
- km 47 : Côte de Saint-Amandin (850 m) 2,9 km à 4,9 % (max 6 %) – 4e cat.
- km 82 : Col d’Aulac (1228 m) 7,9 km à 3,5 % (max 7 %) – 3e cat.
- km 92 : Col de Néronne (1241 m) 3,9 km à 8,8 % (max 12 %) – 2e cat.
- km 111 : Côte de Fontanges (1009 m) 4,3 km à 7,5 % (max 12 %) – 2e cat.
- km 121 : Col de Legal (1231 m) 4,7 km à 6,5 % (max 9 %) – 2e cat.
- km 133 : Croix de Cheules (904 m) 2,9 km à 4,9 % (max 8 %) – 4e cat.
- km 140 : Côte de Mousset (895 m) 1,5 km à 13,1 % (max 16 %) – 3e cat.
- km 150 : Côte de Saint-Simon (853 m) 2,1 km à 8 % (max 11 %) – 3e cat.
Sprint : - km 60 : Riom-ès-Montagnes (840 m).
Ravitaillement : - km 72 : Trizac (967 m).
Dimanche 7 juilletétape 10 = Figeac / Auch (205.5 km) – plaine
GPX 9 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/176333La dernière étape avant le 1er repos sera en plaine. Peu habituel pour un dimanche, ce genre de profil sera « compensé » par le rendu télégénique du tracé, dans les gorges du Lot notamment. La fin d’étape est faite pour être animée avec de nombreux « coups de cul », positionnés pour donner du fil à retordre aux équipes de sprinteurs, qui ne devront pas laisser échapper cette occasion de scorer.
GPM (2) :- km 5 : Côte de Faycelles (319 m) 2,9 km à 4,1 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 48 : Côte de Saint-Cirq-Lapopie (334 m) 3,1 km à 6,1 % (max 8 %) – 3e cat.
Sprint : - km 111 : Montauban (102 m).
Ravitaillement :- km 100 : Albias (89 m).
Lundi 8 juilletRepos 1 = GersLe 1er jour de repos se fera donc dans le département du Gers où les coureurs pourront tourner les jambes avant d’affronter un chrono décisif dans l’Ouest du département.
Mardi 9 juilletétape 10 = Aire-sur-l’Adour / Madiran (44.4 km) – ITT légèrement accidenté
GPX 10 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/176337Le fameux lendemain de jour de repos sera décisif. En effet, la 10e étape propose un contre-la-montre individuel des bords de l’Adour au vignoble du Madiran. Plat dans sa globalité, le tracé offrira quelques bosses aux coureurs. Un spécialiste devrait s’imposer à Madiran tandis que des écarts importants devraient se faire entre les favoris sur les 45 kilomètres de ce chrono.
Points intermédiaires (3) :- km 9 : Côte de Lannux (213 m) 2 km à 5,8 % (max 8 %) – Non répertorié.
- km 23 : Maumusson-Laguian (158 m).
- km 36 : Arrosés (226 m).
Mercredi 10 juilletétape 11 = Tarbes / Lac de Payolle (147 km) – haute montagne
GPX 11 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/173529L’entrée dans la haute montagne se fera dès le lendemain du chrono avec ce départ de Tarbes. On ira chercher tout d’abord le col du Soulor, puis celui des Bordères avant d’attaquer le juge de paix de cette étape : le Tourmalet, enfin replacé dans une position décisive. Les écarts pourront se créer tant sur la montée que sur la descente, et s’accentueront sur la douce pente finale menant au Lac de Payolle.
GPM (6) : - km 10 : Côte d’Ossun (467 m) 1,3 km à 7,6 % (max 9 %) – 4e cat.
- km 19 : Côte de Labatmale (471 m) 1,6 km à 6,6 % (max 8 %) – 4e cat.
- km 62 : Col du Soulor (1471 m) 12,4 km à 7,5 % (max 13 %) – 1e cat.
- km 74 : Col des Bordères (1161 m) 3,8 km à 7,3 % (max 13 %) – 3e cat.
- km 122 : Col du Tourmalet (2115 m) 18,7 km à 7,5 % (max 13 %) – Hors cat.
- km 147 : Lac de Payolle (1136 m) 8 km à 3,6 % (max 7 %) – 3e cat. Arrivée.
Sprint :- km 103 : Luz-Saint-Sauveur (713 m).
Ravitaillement :- km 91 : Soulom (486 m).
Jeudi 11 juilletétape 12 = Bagnères-de-Bigorre / Saint-Gaudens (146.9 km) – accidentée
GPX 12 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/176369On n’enchaînera pas tout de suite avec une deuxième étape de montagne. Néanmoins, ce 12e acte du Tour offrira un parcours atypique à travers les contreforts des Pyrénées. Ça commencera fort avec 6 côtes dans les 35 premiers kilomètres, avant de se calmer un peu, pour finir avec de nouvelles ascensions intéressantes, la dernière se situant à 21 bornes de la ligne. Une échappée a de grandes chances de rallier l’arrivée devant le peloton mais un sprinteur passe-partout peut très bien tirer son épingle du jeu également. Par ailleurs, la vigilance sera de mise pour les leaders, notamment dans les premiers kilomètres, où la course peut se décanter rapidement.
GPM (10) : - km 3 : Côte du Mesnil (642 m) 1,5 km à 8,9 % (max 11 %) – 4e cat.
- km 10 : Côte de Liès (638 m) 2,2 km à 5,5 % (max 8 %) – 4e cat.
- km 15 : Col des Palomières (810 m) 3,2 km à 7,9 % (max 11 %) – 3e cat.
- km 22 : Pla de Couret (601 m) 1,4 km à 8,7 % (max 13 %) – 4e cat.
- km 26 : Côte d’Asque (616 m) 1,8 km à 7,9 % (max 9 %) – 4e cat.
- km 36 : Côte de Castet (663 m) 3,4 km à 6,4 % (max 8 %) – 4e cat.
- km 78 : Cap de la Coste (593 m) 1,5 km à 9,4 % (max 11 %) – 4e cat.
- km 105 : Mont-de-Gallié (711 m) 3,1 km à 8,2 % (max 16 %) – 3e cat.
- km 117 : Col des Ares (799 m) 6,8 km à 4,6 % (max 9 %) – 3e cat.
- km 126 : Côte d’Arbon (602 m) 1,1 km à 7,8 % (max 11 %) – 4e cat.
Sprint :- km 85 : Izaourt (456 m).
Ravitaillement :- km 67 : Aventignan (446 m).
Vendredi 12 juilletétape 13 = Saint-Gaudens / Foix-Bout de Touron (186.5 km) – haute montagne
GPX 13 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/176618Au matin de cette 13e étape, difficile de savoir qui pourra être en jaune et quels seront les écarts entre les leaders. Ce qui est sûr, c’est qu’au soir de celle-ci, ils ne seront plus énormément (si ce n’était pas encore le cas) à pouvoir jouer le jaune à Paris ! Au programme, l’Ariège et ses pentes irrégulières mais très exigeantes, notamment l’enchaînement Crouzette – Péguère avant la montée finale sur les hauteurs de Foix, dans un décor sublime.
GPM (7) : - km 26 : Col de Portet-d’Aspet (1070 m) 4,4 km à 9,3 % (max 13 %) – 2e cat.
- km 62 : Col de la Core (1402 m) 13,9 km à 6,1 % (max 12 %) – 1e cat.
- km 77 : Col de Catchaudégué (895 m) 4 km à 5,8 % (max 11 %) – 3e cat.
- km 85 : Col de Portech (868 m) 2,9 km à 8,7 % (max 11 %) – 3e cat.
- km 124 : Col de la Crouzette (1244 m) 8,4 km à 8,2 % (max 16 %) – 1e cat.
- km 145 : Col de Péguère (1376 m) 9,4 km à 7,9 % (max 18 %) – 1e cat.
- km 186 : Bout de Touron (1389 m) 14,4 km à 6,9 % (max 15 %) – 1e cat. Arrivée.
Sprint :- km 13 : Aspet (444 m).
Ravitaillement :- km 99 : Saint-Girons (388 m)
Samedi 13 juilletétape 14 = Ax-les-Thermes / Leucate-Plage de la Franqui (184.3 km) – accidentée se terminant en plaine
GPX 14 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/174364Retour à la plaine en cette 14e étape. Enfin, le Port de Pailhères, à froid, risque fort de contrarier pas mal de sprinteurs intéressés par une victoire face à la Méditerranée. Une étape intéressante à suivre en somme, avec une lutte annoncée entre baroudeurs et peloton. Les paysages, notamment dans les Corbières en fin d’étape, vaudront également le coup d’œil.
GPM (4) :- km 19 : Port de Pailhères (2001 m) 18,8 km à 6,7 % (max 14 %) – Hors cat.
- km 47 : Col du Garabeil (1262 m) 9,6 km à 3,8 % (max 7 %) – 3e cat.
- km 108 : Grau de Maury (428 m) 4,1 km à 6,1 % (max 10 %) – 3e cat.
- km 137 : Col de la Gineste (416 m) 4 km à 3,8 % (max 6 %) – 4e cat.
Sprint :- km 124 : Tuchan (161 m).
Ravitaillement :- km 84 : Prugnanes (359 m).
Dimanche 14 juilletétape 15 = Narbonne / Mont Aigoual (239.6 km) – moyenne montagne
GPX 15 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/174374Les massifs intermédiaires offrent un terrain de jeu idéal pour l’étape bleu-blanc-rouge du 14 juillet. On retournera dans le Massif Central, mais par le Sud (Monts de Lacaune, de l’Hérault et les Cévennes) pour 240 bornes hyper exigeantes, associées à la chaleur annoncée, taillées pour les baroudeurs-grimpeurs. De quoi offrir une sérieuse possibilité de victoire pour les coureurs français ! Les favoris auront également l’occasion de s’exprimer, notamment sur les pentes du Col de la Lusette, qui, à l’usure, peut faire très très mal. L’arrivée se fera donc au sommet du Mont Aigoual, lieu célèbre pour sa météo incertaine. En somme, on espère tous une journée épique sur les routes du Tour.
GPM (10) :- km 63 : Puech des Barres (619 m) 9,5 km à 5,4 % (max 8 %) – 2e cat.
- km 88 : Côte de Carlencas (451 m) 2 km à 6 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 108 : Côte de Lavalette (419 m) 3,4 km à 5,5 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 123 : Côte de Soumont (428 m) 4,1 km à 6,3 % (max 8 %) – 3e cat.
- km 147 : Col du Vent (703 m) 9,5 km à 5,8 % (max 7 %) – 2e cat.
- km 162 : Côte du Coulet (662 m) 2,9 km à 3,8 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 176 : Côte de Rogues (563 m) 5,1 km à 6,2 % (max 9 %) – 3e cat.
- km 199 : Côte de Roquedur (632 m) 6,9 km à 5,8 % (max 8 %) – 3e cat.
- km 227 : Col de la Lusette (1351 m) 16,3 km à 6,8 % (max 14 %) – Hors cat.
- km 239 : Mont Aigoual (1565 m) 7,5 km à 4,5 % (max 8 %) – 3e cat. Arrivée.
Sprint :- km 118 : Lodève (166 m).
Ravitaillement : - km 132 : Saint-Privat (306 m).
Lundi 15 juilletRepos 2 = GardOn redescendra tranquillement de l’Aigoual en direction du département du Gard pour profiter de la 2e journée de repos. Les coureurs prendront ensuite la direction d’Uzès pour entamer la dernière semaine de course de ce Tour 2019.
Mardi 16 juilletétape 16 = Uzès / Manosque (224.4 km) – plaine légèrement accidentée
GPX 16 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/174466La 3e semaine commence en douceur par la traversée de la large vallée du Rhône. Si le vent peut se lever ici, l’intérêt de l’étape sera plus tard avec la traversée du Lubéron. Volontairement peu difficiles, les côtes du jour ne devraient pas empêcher un sprint à Manosque. Elles offrent toutefois un terrain de jeu intéressant pour les baroudeurs. Bras de fer à venir ?
GPM (2) : - km 106 : Col du Pointu (499 m) 4,5 km à 4,9 % (max 7 %) – 4e cat.
- km 140 : Col de l’Aire des Mascas (696 m) 6,5 km à 4,8 % (max 7 %) – 3e cat.
Sprint : - km 49 : Noves (42 m).
Ravitaillement :- km 82 : Mérindol (139 m).
Mercredi 17 juilletétape 17 : Manosque / Forcalquier (23.2 km) – ITT accidenté
GPX 17 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/1776523 contre-la-montre individuels (prologues compris), ça n’était pas arrivé depuis 2012 sur les routes du Tour de France. Le 3e aura lieu entre Manosque et Forcalquier sur un parcours loin d’être plat ou linéaire, sans empêcher les spécialistes de s’exprimer. Un terrain de jeu où il faudra limiter la casse pour les favoris peu accommodés avec cet exercice particulier. Néanmoins, rien de rédhibitoire pour les grimpeurs, vu le profil de l’étape.
Points intermédiaires (3) :- km 6 : Col de la Mort d’Imbert (591 m) 5,3 km à 3,8 % (max 6 %) – Non répertorié.
- km 13 : Dauphin (446 m) 0,6 km à 11 % (max 14 %) – Non répertorié.
- km 18 : Fougères (430 m).
Jeudi 18 juilletétape 18 = Sisteron / Orcières-Merlette (168.5 km) – haute montagne
GPX 18 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/175730Cette 18e étape peut faire peur et elle a de quoi ! 8 cols dont 5 de 2e ou 1e catégorie et un enchaînement terrible Pontis, Saint-Apollinaire, Moissière, Serre-Eyrauds, Orcières-Merlette ! Les montées sont abruptes et les descentes relativement courtes. Si le tempo est élevé assez tôt dans l’étape, les écarts au final peuvent être conséquents. En tous cas, l’étape offre des possibilités de faire mal bien avant l’ascension finale, qui a été le théâtre d’un exploit de Luis Ocana, reléguant Merckx à quasi 9 minutes, en 1971. De quoi donner des idées aux plus audacieux ?
GPM (8) : - km 33 : Col des Sagnes (1182 m) 5,2 km à 6 % (max 11 %) – 3e cat.
- km 51 : Col des Garcinets (1185 m) 8,8 km à 4,6 % (max 8 %) – 3e cat.
- km 65 : Col des Fillys (1322 m) 8,1 km à 4,9 % (max 9 %) – 3e cat.
- km 97 : Col de Pontis (1301 m) 5,3 km à 9,5 % (max 15 %) – 1e cat.
- km 114 : Côte de Saint-Apollinaire (1274 m) 6,4 km à 7,6 % (max 12 %) – 2e cat.
- km 134 : Col de Moissière (1571 m) 11,3 km à 6,2 % (max 14 %) – 1e cat.
- km 156 : Côte de Serre-Eyrauds (1663 m) 6 km à 8,3 % (max 13 %) – 2e cat.
- km 168 : Orcières-Merlette (1816 m) 6,7 km à 6,9 % (max 11 %) – 2e cat. Arrivée.
Sprint :- km 121 : Chorges (866 m)
Ravitaillement : - km 106 : Savines-le-Lac (782 m)
Vendredi 19 juilletétape 19 = La Mure / Moûtiers (181.5 km) – haute montagne
GPX 19 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/176377On s’approche de Paris et les jambes commencent à être lourdes. Néanmoins, cette antépénultième étape sera la grande étape des Alpes avec des classiques, cependant rarement mis en valeur de cette façon. Le tracé sera le même que celui de la 17e étape du Tour 2017 jusqu’au col du Glandon. Ensuite, on redescend sur Saint-Étienne-de-Cuines pour monter au Chaussy via les Lacets de Montvernier. La descente sinueuse nous ramènera vers la Chambre où on attaquera le fameux col de la Madeleine par Montgellafrey. Un versant inédit, un poil plus difficile que celui traditionnel, qui sera là comme explication entre les favoris, si ceux-ci n’ont rien n’entreprit encore avant. L’étape se finit par la longue descente vers la Tarentaise, puis par quelques kilomètres plats pour rejoindre Moûtiers, terme de ce tronçon décisif du Tour 2019.
GPM (4) :- km 30 : Col d’Ornon (1360 m) 5,6 km à 6,1 % (max 9 %) – 2e cat.
- km 76 : Col du Glandon (1922 m) 21,3 km à 5,3 % (max 13 %) – Hors cat.
- km 115 : Col du Chaussy (1527 m) 14 km à 7,4 % (max 12 %) – 1e cat.
- km 147 : Col de la Madeleine (1993 m) 17,5 km à 8,2 % (max 12 %) – Hors cat.
Sprint :- km 51 : Barrage du Verney (762 m).
Ravitaillement :- km 97 : Saint-Étienne-de-Cuines (487 m).
Samedi 20 juilletétape 20 = Moûtiers / Peisey-Nancroix (57 km) – haute montagne
GPX 20 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/177653Au matin de la dernière étape de montagne du Tour, rien ne sera joué au classement général. Le format sprint est là pour voir les grandes offensives se lancées tôt dans la journée. Au programme : 3 ascensions (Notre-Dame-du-Pré, Valezan et Peisey-Nancroix), 2 descentes et une intensité certaine sur les 57 km de l’étape. L’arrivée inédite à Peisey-Nancroix devrait voir s’imposer l’un des meilleurs grimpeurs du Tour.
GPM (3) :- km 14 : Col du Tra – Notre-Dame-du-Pré (1310 m) 9,7 km à 8 % (max 13 %) – 1e cat.
- km 34 : Montée de Valezan (1210 m) 7,9 km à 6,9 % (max 10 %) – 2e cat.
- km 56 : Peisey-Nancroix (1539 m) 11,6 km à 7 % (max 12 %) – 1e cat.
Sprint :- km 45 : Landry (779 m).
Ravitaillement : - km 26 : Aime (660 m).
Dimanche 21 juilletétape 21 = Fontainebleau / Paris-Champs-Élysées (115.3 km) – plaine
GPX 21 :
https://www.la-flamme-rouge.eu/maps/viewtrack/179216La dernière étape s’élancera de Fontainebleau pour les 115 derniers kilomètres de ce Tour de France 2019. Une petite côte se trouvera sur le trajet en direction de Paris, plus symbolique qu’autre chose. Après 7 tours du circuit des Champs-Élysées, on connaitra le dernier vainqueur d’étape, et bien sûr, le lauréat du classement général, disputé pendant les 3 semaines de course !
GPM (1) :- km 52 : Côte d’Athis-Mons (81 m) 0.7 km à 6,8 % (max 10 %) – 4e cat.
Sprint : - km 88 : 3e passage sur la ligne (33 m).
Ravitaillement : - km 63 : Vitry-sur-Seine (52 m).
Les chiffres clés :- 3136 km, un faible kilométrage notamment du aux 3 contre-la-montres individuels et à la 20e étape en ligne de 57 km.
- 7 étapes pouvant se terminer au sprint (1, 4, 6, 9, 14, 16, 21), toutes différentes dans leur profil.
- 3 étapes accidentées (3, 5, 12).
- 3 étapes de moyenne montagne (7, 8, 15).
- 5 étapes de haute montagne (11, 13, 18, 19, 20).
- 3 étapes CLM individuel (1, 10, 17) avec 3 profils et kilométrages différents.
- 7 arrivées en montée (5, 7, 11, 13, 15, 18, 20) dont 3 en 3e catégorie, 2 en 2e catégorie et 2 en 1e catégorie.
- 28 cols de 2e, 1e ou Hors catégorie (13 2C, 10 1C et 5 HC).
Au final, un Tour de France qui fait la part belle aux étapes accidentées tout en offrant la possibilité à tout type de coureurs de remporter une étape. Les sprinteurs auront des belles cartes à jouer mais l'issue de certaines étapes ne sera pas forcément assurée et des équipes solides seront nécessaires pour contrôler la course.
Les 3 contre-la-montres sont là pour contre-balancer les nombreuses étapes où les grimpeurs peuvent faire la différence. De nombreux pièges parsèment le tracé, propice aux offensives avec des formats de course adaptés. Néanmoins, la différence pourrait se faire là où on ne l'attend pas ...