1ère étape : Le Bourg-d'Oisans - L'Alpe d'HuezQuitte à commencer par du lourd, autant y aller à fond. Avec 3 cols HC, c'est l'étape reine qui ouvre la Grande Boucle. Départ à froid vers L'Alpe, montée jusque presque en haut pour aller ensuite vers Sarenne et redescendre, pour avoir une très courte vallée et recommencer ça pour un second tour de circuit et donc une seconde descente, avant une troisième montée de L'Alpe le même jour !
2ème étape : Le Bourg-d'Oisans - L'Alpe d'Huez (CLM)On reste dans la montée de L'Alpe d'Huez, mais on y va cette fois en contre-la-montre. Vu les moyens employés pour le Grand Départ, toute la montée, du pied au sommet, est barriérée. Vu le monde qu'il y aurait pour voir passer 4 fois chaque coureur en 2 jours.
3ème étape : La Grave - PineroloLe village a été longtemps bloqué à cause du tunnel du Chambon, le Tour lui offre une fête ! Départ vers le Lautaret, avant d'aller en Italie par le Montgenèvre et d'avoir le Finestre pour la première fois sur le Tour, avec ses 18 km à plus de 9 % et ses derniers lacets non-asphaltés. Pour limiter les regroupements dans la vallée, une dernière côte (4.7 km à 6.4 %) vers Prarostino est mise dans le final.
4ème étape : Rivoli - Val-d'IsèreRetour en France avec la longue montée du Mont-Cenis (25 km à 6.4 %) classée en 1C pour limiter le nombre de HC sur le Tour. Ensuite, on garde de la pente vers La Madeleine (autre col au même nom), avant une petite vallée à 1 700 mètres d'altitude et de montée très très haut vers l'Iseran, sommet du Tour, par son versant plus pentu (12.9 km à 7.3 %, avec une pente frôlant les 11 % dans l'avant-dernier kilomètre).
5ème étape : Bourg-Saint-Maurice - Bourgoin-JallieuDans cette première étape de transition, on évite les cols. Le sprint est placé tôt (Albertville) volontairement. On n'a ensuite que le Col du Chat (et pas le Mont) et une petite côte n'excédant quasiment pas les 5 % sur la route de Bourgoin-Jallieu, où les sprinteurs devraient avoir leur première occasion de briller.
6ème étape : Vienne - NîmesSeconde course de transition pour sprinteurs, bien plus longue. Le vent aura peut-être un rôle à jouer, mais l'étape est voulue pour être assez calme et prévoir un autre sprint, puisqu'il n'y en aura pas d'autres avant près d'une semaine. Une côte est là pour la forme, mais la pente n'y dépasse pas les 5 %.
7ème étape : Mèze - Ax-les-ThermesPendant 180 kilomètres, cela pourrait être une sprint étape de plaine. Mais le final est fait pour donner la course à des baroudeurs, l'écart pouvant monter dans un final où le peloton pourra se relâcher, car la sélection ne devrait pas vraiment s'opérer. Les 11 km à 5.4 % du Col de Coundons sont légèrement surcôtées pour le GPM. Les 7 Frères et ce versant de Chioula restent très roulants. Des talents de descendeurs pourraient s'avérer utile pour aller remporter l'étape.
8ème étape : Foix - Bagnères-de-LuchonAvec près de 4 500 mètres de dénivelé positif, cette étape est celle qui en cumule le plus, notamment par sa distance approchant les 200 kilomètres. Elle est surtout là pour user, car Port, la Core, le Portet d'Aspet, Buret et les Ares sont trop loin et/ou trop faciles pour avoir un impact. Ils verront néanmoins une belle bagarre pour les pois. Chez les favoris, tout devrait se jouer sur les pentes du Port de Balès dans le final, autant dans sa montée que dans sa descente.
9ème étape : Bagnères-de-Luchon - La MongieAvant le repos, on quitte les Pyrénées sur cette étape explosive, avec 3 500 mètres de dénivelé positif sur moins de 100 kilomètres de course ! Départ réel juste avant le pied de Peyresourde, avant d'aller monter le Col d'Azet, puis la Hourquette d'Ancizan et enfin le Col du Tourmalet, jusqu'à la station de La Mongie. Cette étape promet d'être très très animée.
Journée de repos : PauAprès tout cela, la traditionnelle étape de repos à Pau, avec ses faits divers réguliers.
10ème étape : Pau - CahorsAprès le repos, on reprend par la plus longue étape du Tour, plus qu'une distance de classique (seul Milan-Sanremo est plus long). Même si le nombre de côtes répertoriées n'est pas énorme, on garde un profil très casse-patte, idéal pour quelques baroudeurs. Mais il faudra être fort pour aller chercher cette étape, après de très nombreuses heures de selle.
11ème étape : Villeneuve-sur-Lot - AngoulêmeUne seule côte, mais un tracé encore casse-patte. On s'attend cette fois à un match entre baroudeurs et peloton. Les sprinteurs devront tenir les roues de leur train dans les deux petites côtes du final, avec des passages à 7 et 8 % respectivement. Le placement sera primordial et la lutte pour la gagne intense dans les derniers kilomètres.
12ème étape : Île d'Oléron - Île de RéCette étape est la plus courte, mais elle ne sera pas la plus reposante, car le vent aura un impact à un moment ou un autre. Départ de l'île d'Oléron, pour passer le pont après 25 km de course, avant d'aller vers La Rochelle pour le sprint, puis le Pont de l'île de Ré, avant de passer une trentaine de kilomètres sur l'île et d'arriver presque à son extrémité. Le peloton risque d'être bien morcellé en arrivant sur la ligne d'arrivée.
13ème étape : Niort - ChâteaurouxLa transition est plus calme ensuite, avec une course de farniente offerte aux sprinteurs. C'est long et seul le final devrait être animée. Une petite côte à Arthon permettra d'animer le final. La course s'achèvera sur une ligne droite finale de 2 kilomètres, pour la dernière étape vraiment offerte aux sprinteurs avant celle de Paris.
14ème étape : Aigurande - Le LioranUne distance de classique et 4 000 mètres de dénivelé positif pour le retour en moyenne montagne. La succession de côtes est surtout là pour les pois (moins auraient pu être référencées), mais cela témoigne également le terrain usant, avant la pente du Pas de Peyrol (2.5 derniers km à 11.5 %), puis de nouveaux passages très pentus dans le Perthus, avec une descente piégeuse. Un terrain d'attaque, qui permettra aussi de re-tester les jambes quand cela monte, avant une étape très compliquée.
15ème étape : Vertolaye - RoanneOn quitte la montagne par une étape sans le moindre mètre de plat. D'entrée, on monte le Col du Béal, puis on enchaîne avec les Sapeaux, la Petite Croix et les Sagnes avant d'aller chercher la pente très élevée du Col Saint-Thomas, dernier "col" classé 2e catégorie du Tour. Dans la foulée, la pente aussi élevée du Pey Manissole (1 km à 9.7 %). Il reste ensuite la longue côte des Essarts et le roulant Col du Bouchet, mais il y aura eu de quoi bien changer de rythme auparavant. Cette étape est faite pour secouer une dernière fois le général par des montées.
Journée de repos : Saône-et-LoireAprès ce weekend intense, journée de repos pour le lundi de la dernière semaine, pour se lancer vers de tout autres efforts.
16ème étape : Digoin - Montceau-les-MinesLa Saône-et-Loire propose un contre-la-montre assez accidenté et près d'une heure d'effort. Juste après le repos, cela pourra bien remodeler le classement général. Il y a plusieurs côtes sur le parcours, notamment dans le final, afin de ne pas uniquement avantager les grosses machines : il faudra du punch et savoir jouer du dérailleur.
17ème étape : Beaune - ChaumontOn reprend par une première étape piège. Le démarrage est plat, avec 36 km vers le sprint de Dijon, qui pourrait inciter des sprinteurs à aller dans l'échappée. Les choses se gâtent dans la deuxième moitié de course, où on ira chercher à partir d'une triple ascension dans Langres (dont une de 900 mètres à 11 %) des petites routes. Le placement sera primordial et la course sera usante. Il faudra avoir des équipiers bien frais pour replacer les leaders, ce qui peut s'avérer compliqué après 2 semaines de course et la haute montagne passée. La toute dernière côte, au sommet à 1 km de la ligne, propose une pente allant jusqu'à 14 % !
18ème étape : Troyes - ReimsC'est plus plat, mais plus court, donc on devrait rouler plus vite. Les 3 bosses de l'étape pourraient permettre à des attaquants d'essayer de piéger les sprinteurs. On a 1.9 km à 6.6 % (max 9 %) vers Oger, avant le sprint d'Epernay et la montagne de Reims avec 2.5 km à 7.1 % (max 9 %) à Saint-Imoges, puis 1.5 km à 6.8 % (max 10 %) à Ville-Domange, via des routes parfois étroites. Sur cette fin de Tour, le contrôle de la course sera moins aisé que si cette étape était en première semaine.
19ème étape : Saint-Quentin - Hameau d'Ennetières, AvelinDistance "sprint", mais 25 kilomètres de pavés au programme ! Après un sprint tôt à Busigny, il y aura Troisvilles (2.2 km), Viesly (1.8 km) et Quiévy à St-Vaast (2.9 km) dans le Cambrésis pour commencer, puis une transition vers la Pévèle par Avesnes-le-Sec (2.2 km) et Abscon (1.3 km), avant une dernière heure de course intense, avec près de 16 km sur du pavé : Erre à Wandignes (2.9 km), Warlaing à Brillon (2.4 km), Tilloy à Sars-et-Rosières (2.4 km), Beuvry (1.4 km). Ici, les choses commencent vraiment à se compliquer. Ensuite, pon garde la moitié de deux secteurs de Paris-Roubaix à Orchies (600 m) et à Auchy (1.3 km), pour éviter la partie "facile" de ce dernier et arriver vite sur le secteur de Cappelle (1.5 km), achevant une partie de course ayant plus du tiers pavé ! Il reste alors 14 kilomètres et on se dirige vers Templeuve, pour les 200 mètres de l'Epinette et surtout les 500 mètres très disloqués du Moulin de Vertain, qu'on entre sous la banderole des 10 derniers kilomètres. Direction Ennevelin pour les 1.4 km du Pont-Thibaut, pour ensuite moins de 2 km asphaltés dans Avelin, vers un dernier secteur non-répertorié, qui ferait grimper le total à 26.2 km pavés. Dans le hameau d'Ennetières, on est sur l'ancienne route nationale 17, coupée il y a bien longtemps par l'aéroport de Lesquin. La route a gardé l'esprit "ancien bon pavé", très large, donnant une petite impression de voyage dans le temps. C'est sur ce pavé en petit faux-plat montant qu'aura lieu l'arrivée de cette étape.
20ème étape : Bailleul - CalaisLa dernière étape avant Paris garde le thème de la dernière semaine : pièges. L'étape fait une alternance entre zones venteuses avec lignes droites découvertes et nombreux monts. À froid, on va grimper le Mont Noir, puis un peu plus loin, la Porte d'Aire vers Cassel et une pente à plus de 12 % avant les pavés au sommet. Les deux monts ont de quoi étirer le peloton et des belles lignes droites ont été judicieusement placées là. Quelques équipes de flahutes pourraient mettre un beau bazar ici, quelque soit leur enjeu. Direction le Pas-de-Calais ensuite avec d'autres monts, moins réputés, mais avec la moitié d'entre eux offrant une pente approchant ou dépassant les 10 %. Le terrain casse-patte du final est dans la région des Caps, avec la dernière côte du Tour étant celle du Cap Blanc-Nez, avec 900 mètres à près de 8 % et un vent toujours présent, faisant exploser n'importe quel groupe de cycliste s'y présentant (quiconque y a été et/ou a vu une étape des 4 Jours arrivant à Cocquelles en est facilement persuadé). Le final est fait pour rester sur le littoral, afin de garder une longue ligne droite la plus exposée possible, jusqu'à l'arrivée à Calais, située proche de la plage, sans aller approcher du centre-ville.
21ème étape : Paris (circuit des Champs Elysées)Fini du défilé ! 15 tours du circuit habituel, avec un sprint dans le 3e tour en haut des champs, si des sprinteurs veulent contrôler le départ. Un tour de fictif en défilé et hop, on se lance. Il y a de quoi lancer plusieurs attaques. On reste bien plus longtemps dans ce tracé, donc la gestion sera différente de d'habitude. Les sprinteurs restent favoris, mais en changeant les habitudes des coureurs, on pourrait avoir une course un peu différente (une échappée plus grosse ou ayant bien plus d'avance par exemple).
Les chiffres :
3347 kilomètres en 21 étapes
64 kilomètres contre-la-montre en 2 étapes (dont une en montée)
172.3 kilomètres en moyenne par étape en ligne
4 étapes en ligne de plus de 215 kilomètres (max 272)
5 étapes en ligne de moins de 120 kilomètres (min 99)
1 contre-la-montre en montagne : 2
1 contre-la-montre en plaine : 16
5 étapes de haute montagne : 1, 3, 4, 8, 9
6 étapes de difficulé intermédiaire : 7, 10, 14, 15, 17, 20
7 étapes de plaine : 5, 6, 11, 12, 13, 18, 21
1 étape pavée : 20 (25 kilomètres pavés en 15 secteurs)
80 difficultés répertoriées, dont 24 cols répartis en :
8 montées HC (2x Sarenne, 2x Alpe d'Huez, Finestre, Iseran, Balès, La Mongie)
8 montées 1C
8 montées 2C
16 montées 3C
40 montées 4C
Barème envisagé pour le grand prix de la montagne :
HC: 30-24-20-16-12-10-8-6-4-2 aux 10 premiers (points doublés lors du CLM vers L'Alpe d'Huez)
1C: 20-16-12-10-8-6-4-2 aux 8 premiers
2C: 10-7-5-3-2-1 aux 6 premiers
3C: 5-3-2-1 aux 4 premiers
4C: 3-2-1 aux 3 premiers
(Les HC sont tôt, donc c'est pour éviter de tuer le classement trop tôt)
(90,60,55,53 pour les Alpes, 13,3,25 pour la transition, 78,90 pour le weekend Pyrénéen)
(20,3,0,9 pour la transition et la plaine, 75,58 pour le weekend dans le Massif Central)
(0 pour le TT, les pavés et Paris, 32,11 pour les deux premières en ligne et 35 pour celle à la veille de Paris)
Barème envisagé pour le classement par points :
SPR: 20-17-15-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 15 premiers
CLM: 20-17-15-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 15 premiers
MON: 20-17-15-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 15 premiers
ACC: 30-26-23-21-19-17-15-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 20 premiers
PLA: 50-35-30-27-24-22-20-18-16-15-14-13-12-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 aux 25 premiers
(cela garde 1 sprint par étape en ligne et donne des points à plus de coureurs dans les étapes accidentées et plates, afin de donner quoiqu'il arrive des points au peloton dans la plaine, pour éviter un peloton derrière l'échappée passant la ligne san rien faire)
Etant donné la montagne tôt, il n'y aurait aucune bonification.