bullomaniak a écrit:Svam a écrit:Tout ça pour une CC pentue, certes massive, mais dont la pseudo-légende a été forgée par 2 coups d'épaules franco-français au terme d'un Tour marqué par l'attentisme et les coups du sort.
Mec, tu confond avec 1989 là.
Rien dans les Vosges.
Escarmouche vers Thonon, Poulidor gratte 35s.
Rien dans la grosse étape vers Briançon. Crevaison de Anquetil dans le dernier kilomètre.
Rien le lendemain vers Monaco où Poulidor fait son sprint un tour trop tôt et perd la bonif.
Anquetil gagne un chrono.
Rien vers Andorre.
Défaillance de Anquetil "marabouté" le surlendemain, course-poursuite dans la plaine, ça rentre puis c'est Poulidor qui crève et perd gros. (ce bad beat est plus légendaire que le PDD au passage ).
Gros numéro de Poulidor revanchard dans le Portillon, dernier col avant Luchon.
Rien dans la grosse étape de Pau.
Anquetil gagne un chrono.
Le fameux duel dans le PDD : Poulidor tire trop gros, Anquetil bluffe en le suivant, puis le trou et 42s à l'arrivée, pas assez pour Poulidor.
Anquetil gagne le dernier chrono.
Je ne nie pas la dramaturgie énorme de ce Tour (bien qu'elle reste inférieure à 1958) mais les écarts bougent plus du fait de coups du sort que d'attaques des leaders. Alors si j'ajoute les chronos et les bonifs (1' à l'époque !).