Modérateur: Animateurs labo à parcours
CSC_3187 a écrit:Variante 2 par Darth-Maul :
Arrivée à Ans, avant-dernière côte reprise d'un parcours de Tilo en alternative à Saint-Nicolas.
km 232 : Embourg (2 km à 5.5 %)
Svam a écrit:L'équipe a sorti un dossier dans l'édition d'hier sur l'ennui qu'ont constitué les classiques cette année
Les solutions proposées sont assez communes : équipes de 6, changer le barème UCI, bannir les SRM en course, rénover la téléréalisation et les parcours
Du coup ça donne une confidence de Prudhomme qui assure qu'il faut changer les repères des coureurs tous les 2-3 ans et Gouvenou d'ajouter qu'il verrait bien l'arrivée de LBL en rotation "montée d'Ans" et "boulevard de Liège"
Svam a écrit:L'équipe a sorti un dossier dans l'édition d'hier sur l'ennui qu'ont constitué les classiques cette année
Les solutions proposées sont assez communes : équipes de 6, changer le barème UCI, bannir les SRM en course, rénover la téléréalisation et les parcours
Du coup ça donne une confidence de Prudhomme qui assure qu'il faut changer les repères des coureurs tous les 2-3 ans et Gouvenou d'ajouter qu'il verrait bien l'arrivée de LBL en rotation "montée d'Ans" et "boulevard de Liège" :D
bullomaniak a écrit:Svam a écrit:L'équipe a sorti un dossier dans l'édition d'hier sur l'ennui qu'ont constitué les classiques cette année
Les solutions proposées sont assez communes : équipes de 6, changer le barème UCI, bannir les SRM en course, rénover la téléréalisation et les parcours
Du coup ça donne une confidence de Prudhomme qui assure qu'il faut changer les repères des coureurs tous les 2-3 ans et Gouvenou d'ajouter qu'il verrait bien l'arrivée de LBL en rotation "montée d'Ans" et "boulevard de Liège"
Qu'est-ce que les SRM viennent faire là dedans ?
Surtout des fausses bonnes idées tout ça. Les équipes de six ça me parait irréaliste et pas nécessairement efficace (si les mecs attaquent pas c'est qu'ils ont la flemme, mieux vaut avoir pas mal d'équipiers si tu veux faire exploser un peloton). Le barême UCI a quand même bon dos pour excuser l'attentisme généralisé. Surtout qu'il tend à ne plus signifier grand chose. Même en le changeant j'ai du mal à croire à une attitude différente. La téléréalisation, je veux bien qu'on m'explique.
Il y a des choses à revoir sur les classiques, notamment sur les parcours (revenir au MSR avec Manie, refaire un vrai parcours pour le Tour de Lombardie, supprimer l'enchaînement Qwaremont / Paterberg du Tour des Flandres), et l'idée d'arrivée plate sur LBL est pertinente, mais de toute façon ça dépendra toujours uniquement de la volonté des coureurs. Il faudrait surtout faire comprendre au peloton, et aux favoris notamment, que ça n'a pas tant d'importance de faire quelques efforts avant les derniers kilomètres, du moment que le peloton explose. Les flandriens ont parfaitement enregistré ça, il faudrait que les autres coureurs l’intègrent aussi. Y'a surtout un manque d'ambition généralisé.
Dire que Tim Wellens a dit vouloir arrêter ses attaques hyper précoces.
wawan a écrit:Svam a écrit:L'équipe a sorti un dossier dans l'édition d'hier sur l'ennui qu'ont constitué les classiques cette année
Les solutions proposées sont assez communes : équipes de 6, changer le barème UCI, bannir les SRM en course, rénover la téléréalisation et les parcours
Du coup ça donne une confidence de Prudhomme qui assure qu'il faut changer les repères des coureurs tous les 2-3 ans et Gouvenou d'ajouter qu'il verrait bien l'arrivée de LBL en rotation "montée d'Ans" et "boulevard de Liège" :D
le même Gouvenou qui evoquait son souhait de revenir à la composante d'endurance et de réduire la proportion d'arrivée au sommet sur le tour de france?
bon depuis le parcours du tour 2015 a été dévoilé alors je dirais que ces propos sont à prendre avec quelques pincettes
bullomaniak a écrit:Svam a écrit:L'équipe a sorti un dossier dans l'édition d'hier sur l'ennui qu'ont constitué les classiques cette année
Les solutions proposées sont assez communes : équipes de 6, changer le barème UCI, bannir les SRM en course, rénover la téléréalisation et les parcours
Du coup ça donne une confidence de Prudhomme qui assure qu'il faut changer les repères des coureurs tous les 2-3 ans et Gouvenou d'ajouter qu'il verrait bien l'arrivée de LBL en rotation "montée d'Ans" et "boulevard de Liège"
Qu'est-ce que les SRM viennent faire là dedans ?
Surtout des fausses bonnes idées tout ça. Les équipes de six ça me parait irréaliste et pas nécessairement efficace (si les mecs attaquent pas c'est qu'ils ont la flemme, mieux vaut avoir pas mal d'équipiers si tu veux faire exploser un peloton). Le barême UCI a quand même bon dos pour excuser l'attentisme généralisé. Surtout qu'il tend à ne plus signifier grand chose. Même en le changeant j'ai du mal à croire à une attitude différente. La téléréalisation, je veux bien qu'on m'explique.
Il y a des choses à revoir sur les classiques, notamment sur les parcours (revenir au MSR avec Manie, refaire un vrai parcours pour le Tour de Lombardie, supprimer l'enchaînement Qwaremont / Paterberg du Tour des Flandres), et l'idée d'arrivée plate sur LBL est pertinente, mais de toute façon ça dépendra toujours uniquement de la volonté des coureurs. Il faudrait surtout faire comprendre au peloton, et aux favoris notamment, que ça n'a pas tant d'importance de faire quelques efforts avant les derniers kilomètres, du moment que le peloton explose. Les flandriens ont parfaitement enregistré ça, il faudrait que les autres coureurs l’intègrent aussi. Y'a surtout un manque d'ambition généralisé.
Dire que Tim Wellens a dit vouloir arrêter ses attaques hyper précoces.
Svam a écrit:La réduction du nombre de coureurs par équipes, ils sont pas les premiers à la sortir. Je crois que Sisbos en est un ardent défenseur ici. Le raisonnement est implacable : moins d'équipiers pour contrôler la course, plus de possibilités d'attaques. Le papier cite le Tour of Britain très animé. J'ajouterais les JOs (4 ou 5 coureurs) qui sont bien plus animés que les championnats du monde
"Plus d'équipiers pour faire exploser le peloton" : euh, ça n'arrive jamais cette stratégie. Les seuls à pratiquer quelque chose de semblable ce sont les Sky, qui contrôlent tout au long de la journée avant de rincer le peloton au pied de la dernière bosse. Ultra-spectaculaire et surtout hyper offensif
bullomaniak a écrit:Surtout des fausses bonnes idées tout ça. Les équipes de six ça me parait irréaliste et pas nécessairement efficace (si les mecs attaquent pas c'est qu'ils ont la flemme, mieux vaut avoir pas mal d'équipiers si tu veux faire exploser un peloton). Le barême UCI a quand même bon dos pour excuser l'attentisme généralisé. Surtout qu'il tend à ne plus signifier grand chose. Même en le changeant j'ai du mal à croire à une attitude différente. La téléréalisation, je veux bien qu'on m'explique.
Il y a des choses à revoir sur les classiques, notamment sur les parcours (revenir au MSR avec Manie, refaire un vrai parcours pour le Tour de Lombardie, supprimer l'enchaînement Qwaremont / Paterberg du Tour des Flandres), et l'idée d'arrivée plate sur LBL est pertinente, mais de toute façon ça dépendra toujours uniquement de la volonté des coureurs. Il faudrait surtout faire comprendre au peloton, et aux favoris notamment, que ça n'a pas tant d'importance de faire quelques efforts avant les derniers kilomètres, du moment que le peloton explose. Les flandriens ont parfaitement enregistré ça, il faudrait que les autres coureurs l’intègrent aussi. Y'a surtout un manque d'ambition généralisé.
Dire que Tim Wellens a dit vouloir arrêter ses attaques hyper précoces.
si les mecs attaquent pas c'est qu'ils ont la flemme, mieux vaut avoir pas mal d'équipiers si tu veux faire exploser un peloton
Il faudrait surtout faire comprendre au peloton, et aux favoris notamment, que ça n'a pas tant d'importance de faire quelques efforts avant les derniers kilomètres, du moment que le peloton explose.
wanwan a écrit:le problème de base c'est les alliance de circonstance et une vollonté collective de repousser au maximum la decision. quand tu a 7 ou 8 équipes qui veulent verrouiller, peut importe qu'ils soient 6 ou 8, il y aura toujours du monde pour rouler
sisbos a écrit:Tu mélanges beaucoup de choses bullomaniak et surtout tu avances plusieurs choses qui me posent problème.
Effectivement je suis un fervent défenseur de la diminution du nombre de coureurs par équipes (en théorie, parce qu'en pratique il y a des enjeux supérieurs, financiers notamment, qui rendent cela très difficilement appliquable, en tous les cas à courte échéance). Et je le suis parce que je considère que c'est effectivement un moyen de dynamiser la course. Effectivement, si une équipe fait exploser un peloton de par sa force collective, bordure exceptée, la course sera échelonnée également mais sur des bases physiques et non sur des bases tactiques. Autrement dit, la hiérarchie sera déjà dessinée à peu de choses près : quel intérêt que la course explose une fois, si c'est pour que les meilleurs se retrouvent devant directement ? Le spectateur attend du spectacle, pas forcément un peloton explosé : il ne faut pas tout confondre.
sisbos a écrit:Ta phrase qui me fait sauter au plafond, c'est la suivante :si les mecs attaquent pas c'est qu'ils ont la flemme, mieux vaut avoir pas mal d'équipiers si tu veux faire exploser un peloton
Tu fais donc partie des mecs qui considèrent que les coureurs qui réclament l'annulation de l'étape de Bessèges par -20 ou qui finissent le San Remo enneigé dans le camion ont la flemme ?
sisbos a écrit:Je supporte déjà mal de l'entendre dire des footballeurs, car le sous-entendu "le foot c'est un sport de tanches, nous les cyclistes on est des vrais durs" me dégoute. Alors pour les cyclistes, je ne peux juste pas laisser passer. La moindre des choses est de faire preuve de respect pour ces mecs qui font une course de 6h30 mais qui ont la flemme. Les coureurs qui ont la flemme d'attaquer, ça me fait rire (nerveusement). C'est donc l'impression que ça donne de l'autre côté de la télé ? Franchement, je serais un coureur pro, je le prendrais mal. Si les mecs n'attaquent pas à 60 kilomètres de l'arrivée, ce n'est pas parce que ce sont des flemmards, c'est parce que ce n'est pas pertinent, et il ne faut pas donner aux coureurs, qui en représentent quand même une certaine élite, les tords de notre société.
sisbos a écrit:En ce qui concerne l'autre côté de la virgule, tu est totalement dans le faux (contrairement à ce que je t'ai laissé soutenir plus tôt) : ce n'est pas le nombre de coureurs qui compte mais la vitesse à laquelle tu fais monter (car on ne fait exploser un peloton qu'en bosse). Autrement dit, deux coureurs peuvent suffire pour faire exploser un peloton. Je ne dis pas que ce n'est pas plus facile avec plus d'équipiers, mais si tu as plus d'équipiers, tes adversaires en ont davantage aussi, et tu as encore plus d'adversaires que tu n'as d'équipiers.
sisbos a écrit:Il faudrait surtout faire comprendre au peloton, et aux favoris notamment, que ça n'a pas tant d'importance de faire quelques efforts avant les derniers kilomètres, du moment que le peloton explose.
Celle-là elle est assez grosse aussi... Tu as raison, après tout, qu'est-ce que ce sont, quelques petits efforts, pour des mecs sur-entraînés sur 260 kilomètres ? Franchement, quelle bande de flemmards, à vouloir tous en faire moins que le voisin, on dirait presque que c'est la course à celui qui en fait le moins
Eh bien, c'est le cas. Désolé de te dévoiler le truc, mais si tu veux gagner une course de cyclisme, ton objectif est d'avoir le plus de force possible au moment où la décision se fera. Déçu ?
sisbos a écrit:En course, si tu montes à ta FC max après deux heures de course, ta FC max décroit de près de quatre ou cinq pulsations par minute pour les efforts max suivants que tu auras à produire. C'est systématique, toi qui cours en FFC, je t'invite à regarder tes courbes cardiaques : il n'y a que les deux ou trois meilleurs qui atteignent leur FC max en fin de course. J'en ai parlé il y a pas longtemps avec Axel Domont, qui expliquait sa progression en 2014 par le fait qu'en 2013, il posait trop de cartouches en début de course rien que pour tenter de prendre l'échappée (ou pour rouler derrière si tel était la consigne). Du coup, à chaque course, il était trop court dans le final et c'est un cercle vicieux : tu pètes dans la dernière heure de course, on te donne un rôle d'équipier, tu as un rôle d'équipier, tu pètes dans la dernière heure de course.
Enfin, j'espère quand même que tu comprends que l'économie de ses efforts est la base du cyclisme de haut-niveau. En deuxième catégorie, on peut gagner une course avec des efforts superflus. En world tour, on ne peut pas, les écarts de niveau sont trop resserrés.
sisbos a écrit:Attention, je ne dis pas qu'il est inutile d'attaquer plus tôt, au contraire. Je suis le premier à l'encourager. Mais ce n'est pas ce que tu dis, qu'on s'entende bien : tu dis que ce ne sont pas deux ou trois efforts superflus qui vont quand même changer les choses. Eh bien si, c'est justement la base des bases. Anticiper le moment décisif, ce n'est rien d'autre que d'essayer de déplacer ce moment décisif. Si ton attaque à 20 kilomètres de l'arrivée a été sous-estimée, il sera déjà trop tard lorsque les leaders feront exploser le groupe derrière. Mais ça, c'est une question de stratégie, voire de personnalité et on a besoin de Valverdés pour avoir des Bardets.
bullomaniak a écrit:Et Paris-Roubaix alors ? [...] si tu réduit les équipes à six coureurs, tu te retrouve avec trois leaders qui ne bougeront pas, un mec éliminé sur chute et deux mecs claqués à force d'aller chercher les bidons.
bullomaniak a écrit:J'ai pas de cardio. Je n'ai jamais dit qu'un effort ne risquait pas de se payer. En course je m'en aperçois suffisamment pour en être conscient et à aucun moment je n'imagine que les pros marchent de manière différente.
Dans tes commentaires tu suppose que je demande aux favoris d'attaquer franchement loin de l'arrivée, sans se soucier du retour de bâton. Or, le reproche que je leur fait est de décanter la course trop tard, de ne pas envoyer des équipiers attaquer (et attaquer pour la gagne, pas simplement pour squatter les roues des autres), de ne pas prendre le risque de perdre la course en se découvrant avant les derniers mètres.
bullomaniak a écrit:Quand à la question des équipes réduites, j'y suis favorable mais je trouve que six c'est un peu short sur une classique de 250 ou 300 bornes (alors que sur une petite course par étapes ça ne me gêne pas, vive la logique).
AnquetilEtHinault a écrit:Réduire une équipe d'un équipier ( pour les GT, 7 pour les monuments et les CparEtapes et 6 pour autres classiques ), pourquoi pas, mais on invite plus d'équipes alors!
sisbos a écrit:AnquetilEtHinault a écrit:Réduire une équipe d'un équipier ( pour les GT, 7 pour les monuments et les CparEtapes et 6 pour autres classiques ), pourquoi pas, mais on invite plus d'équipes alors!
Pour moi ce serait plutôt de l'ordre de 7 pour les GT et les classiques, et 6 pour les courses par étapes, car il y a en réalité 2 ou 3 fois plus d'abandons sur une classique que sur une course par étapes.
La vrai question, ce serait de savoir si un tel système serait plutôt bénéfique ou néfaste à l'économie du cyclisme. Est-ce que le fait d'inviter plus d'équipes pèserait en terme de frais d'hébergement et de déplacement, ou bien est-ce que cela améliorerait la visibilité des sponsors ?
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