L'idée générale a été de passer à un maximum d'endroits différents et de renouveler les enchaînements de monts.
Dans l'idée, c'est un petit peut trop difficile, par l'arrivée des monts bien plus tôt qu'IRL, mais j'ai voulu proposer ici des enchaînements nouveaux (sachant que je ne prend pas tous les monts célebres, mettant par exemple de côté le Tenbosse à Brakel ou bien le Kruisberg à Ronse, ni même la Karnemelkbeekstraat), tout en gardant un final sur une route relativement droite et bien large sur les derniers kilomètres, alors que la journée se passe sur beaucoup de petits chemins.
L'accent, dans le final, a été mis ici sur des bergs pentus et une présence bien plus tôt du pavé (seuls Kwaremont et le Paterberg, mais qui ne sont plus montés consécutivement) dans les 50 derniers kilomètres.
Plus de détail plus bas dans le message.
La présentation officielle listerait probablement pavés et monts de cette façon (afin d'avoir le nombre "usuel" de monts et de pavés considérés plats, esquivant éventuellement certaines petites bosses) :
Pavés :
km 78 : #1: Lange Munte
km 87 : #2: Paddestraat
km 89 : #3: Lippenhovestraat
km 159 : #4: Haagohek
km 177 : #5: Ruiterstraat
km 179 : #6: Materstraat
km 199 : #7: Mariaborestraat
km 205 : #8: Donderij
Monts :
km 107 : #1: Onkerzeleberg
km 111 : #2: Bosberg
km 119 : #3: Overberg
km 121 : #4: Voskenstraat
km 127 : #5: Kapelmuur
km 147 : #6: Berendries
km 151 : #7: Valkenberg
km 161 : #8: Leberg
km 167 : #9: Molenberg
km 175 : #10: Kattenberg
km 184 : #11: Boigneberg
km 188 : #12: Eikenberg
km 195 : #13: Koppenberg
km 201 : #14: Taaienberg
km 219 : #15: Oude Kwaremont
km 226 : #16: Kluisberg
km 233 : #17: Knokteberg
km 237 : #18: Paterberg
km 242 : #19: Hoogberg
km 250 : #20: Kanarieberg
km 262 : arrivée
Une liste plus détaillée avec le kilométrage distant à l'arrivée, précisant un peu plus les bergs et pavés parfois et ajoutant les "petits" qui seraient passés par la course sans être officiellement répertoriés (un peu comme le Parikeberg cette année ou parfois le Steenbeekdries) :
La carte du parcours :
Et un zoom sur la zone des pavés :
Attention sur les cartes, les flèches sont dans le sens inverse du tracé, étant parti de l'arrivée pour faire ce parcours et parcourant les bergs à l'envers dans Openrunner, afin de gérer au mieux leur distance à la ligne d'arrivée (avant d'inverser les données pour le profil ci-dessous).
Et le profil, sur lequel sont tous les monts et pavés (liste totale du spoiler) :
Analyse plus en détails du parcours :
Rien de très pensé sur la première partie : d'Anvers à Zottegem avec une simple boucle pour prendre l'excellent pavé du Lange Munte, puis les très beaux pavés de la Paddestraat et de la Lippenhovestraat, seulement embêtant à cause du petit faux-plat montant et souvent du vent de face. Mais si tôt, çà sera juste une occasion se de "chauffer" au placement et de se préparer aux difficultés. Dans la même optique, la montée de Grotenberge se passera sans le moindre souci.
Puis direction Geraardsbergen, pour un premier gros morceau assez tôt, juste avant la mi-course.
Une première vraie côte à Onderzele à l'approche du Bosberg, ce qui mettra naturellement des coureurs un peu plus fort à l'avant, mais ne nécessitera pas de véritable placement.
Ce qui sera différent pour les suivant, surtout pour la petite route de la Voskenstraat, avant des larges lacets ammenant dans le centre ville et directement au Muur, placé très tôt, mais le but ici est d'aller un maximum taper dans les réserves : un coureur mal placé reculera nécessairement dans la côte d'avant et encore là dans un peloton encore très massif à ce stade de la course, ce qui ira puiser dans les réserves d'énergie des coureurs et des équipiers.
Monter Grammont si tôt, c'est directement pour la télé, je doute que ça y attaque. Niveau course, l'effet voulu serait plus indirect, avec quelques efforts à donner après le mont, en direction (une première fois) de Brakel.
Après un long faux-plat (2 ou 3 %) vers Sint-Maria, le Berendries et le Valkenberg viendront relancer la course. Là, la bagarre au placement est relancée et elle durera jusqu'à l'arrivée, avec les nombreux virages entre des routes parfois de largeurs bien différentes.
Dans la même optique, on aura le pavé en cuvette d'Haaghoek et son virage à angle droit vers le Leberg, puis le double resserement en virages serrés vers le Molenberg. Ici, je veux user au maximum les coureurs : il faudra être devant, sinon ça coûtera cher en efforts pour venir se replacer.
Après ça, une partie un peu plus usante en générale en cas de bourrinage d'un coureur à l'aise là-dedans (type Cancellara), avec le choix du roulant et large Kattenberg, sans gros pourcentage, mais pavé, puis du pavé de la Ruiterstraat et le long faux-plat de Mater, avant un léger bout de l'Hollewerg. On est alors à 80 kilomètres de l'arrivée et certains adversaires sont peut-être isolés après le Molenberg, s'il a été monté vite.
Puis ensuite, d'autres bergs long et de nombreuses relances dans des petites routes avec le Boigneberg (asphalté) et l'Eikenberg (pavé).
On a ensuite une portion plus large, avec la descente d'Edelare et l'approche de Melden. Mais c'est voulu pour se faire sans temps mort à priori et y piéger quelques coureurs ne voulant pas y rouler (soit pour laisser partir du monde devant, soit en faire revenir sur eux), puisque c'est le Koppenberg qui approche.
On y est à une heure et demie de l'arrivée. Si ça n'a pas encore été le cas auparavant, la course des favoris se lancera véritablement ici.
La suite est traditionnelle, avec les pavés de la Mariaborestraat, la montée partielle du Steenbeekdries (aussi pavée) et la petite descente du Stationsberg (elle aussi pavé), pour arriver au Taaienberg, une occasion parfaite pour durcir à nouveau la course.
Après cet enchaînement, puisqu'il n'a pas lieu après Kwaremont et le Paterberg, je veux y aller et je repars donc à l'ouest. Pour ceci, je me dirige vers le pavé de Donderij, qui est excellent, mais piégeux car pris dans le sens de la descente. A -2 ou -3%, mais ça peut suffire à donner des chutes en cas de nervosité (c'est là que c'est tombé avec notamment Boonen lors du Nieuwsblad cet hiver).
Ensuite, une longue période sans véritable berg, même si on garde un faux plat montant sur une route de campagne, puis la petite montée de Kuithol, avant d'aller retrouver des petites routes pendant un long moment à l'approche de Kwaremont.
La longue montée bourrine se fait donc en arrivant par un chemin de campagne et pas par des routes larges de l'autre côté de l'Escaut ou par la descente du "nouveau" Kwaremont : importance du placement donc ici aussi.
Au sommet, on ne part pas au Paterberg, mais on redescent le nouveau Kwaremont pour aller chercher Mont-de-l'Enclus, puis la côte de Trieu (aka Kluisberg et Knokteberg). Pas de pavé ici, mais de la pente sur une longue distance. De quoi changer quelques habitudes et donner l'occasion à des puncheurs "longs" de se refaire après la montée "en bourrinage" de Kwaremont.
Puis on passe la fameuse rondevanvlaanderenstraat et on part vers le Paterberg avec sa descente rapide et étroite.
Après cette ultime montée pavée (25 km de l'arrivée), direction le Hoogberg, pour avoir le plus dur de la pente sur une route étroite, avant un long faux-plat montant vers le sommet du Kruisberg (habituellement monté depuis Ronse, avec un reste de vieux pavé urbain sur la première partie).
On ne va pas chercher la descente tout de suite, afin de garder un éventuel moment de flottement sur le sommet de cette difficulté, puis on se dirige vers la dernière véritable côte.
Ce dernier berg est l'asphalté, étroit et pentu Kanarieberg. On a là un kilomètre entier de montée à 8% pour les dernières offensives, sur une pente jusqu'à 14 %.
Dernières occasions pour les puncheurs de sortir. Au sommet, il reste 12 kilomètres.
Passé la descente du Musiekberg (autre nom donné pour le versant nord), on a déjà des routes plus larges. Ici, l'ennemi n'est pas une interminable ligne droite plane, puisqu'il y a plusieurs virages nets, mais on a un escalier de faux-plats, jusqu'au une ultime côte sur 500 mètres à 6 km de l'arrivée.
Puisqu'en haut, on a la route venant de l'ouest et appelée soit "L'Houppe" soit "Hoppenberg", je l'ai nommé (n'ayant pas trouvé de nom pour ce versant) "Nieuw Hoppenberg / Nouvelle Houppe" (un peut comme ce qui s'est fait avec Kwaremont ou au Kruisberg).
On est alors sur une route bien large. Le sommet est à 6 km de l'arrivée et il ne reste ensuite plus que la longue descente (pas trop pentue), pour se lancer très vite dans les toute allure vers la ligne d'arrivée, au bout de cette (enfin) route nationale.
On n'a donc pas une portion de 13/14 km plats, mais 11 avec un long faux-plat et une toute petite côte sur route large, ce qui devrait prendre autant de temps.