Placé dans le groupe de la mort, Stjarnan devra hausser son niveau de jeu pour tenter d'arracher quelque chose. Nous réalisons un premier exploit à Turin face à la Juventus. Déchaînés en attaque, nous menons deux fois au score et même si nous sommes rejoints à chaque fois, ce premier point lance l'équipe sur les bons rails. La réception du FC Séville nous laisse ensuite entrevoir de belles choses : si les Espagnols ouvrent la marque sur le coup d'envoi, nous faisons preuve d'abnégation pour renverser la situation et rentrer aux vestiaires avec l'avantage. En deuxième mi-temps, nous sortons les barbelés en défense et obtenons ainsi notre premier succès. Dans l'autre match, le PSG bat la Juventus : les Parisiens sont en tête du groupe avec 6 points, nous suivons avec 4 unités tandis que la Juve et Séville ont respectivement 1 et 0 point.
La double confrontation face au PSG va faire évoluer la situation : le double vainqueur de la Ligue des Champions nous est très nettement supérieur, mais si nous nous inclinons deux fois, nous réussissons à marquer à chaque fois en fin de match. Dans le même temps, la Juve a battu deux fois Séville et repasse ainsi devant nous au classement. A deux matchs du terme, la situation est la suivante : Paris est qualifié avec 12 points, la Juve est deuxième avec 7 points, Stjarnan troisième avec 4 points et Séville toujours bon dernier avec aucun point au compteur. Autrement dit, nous sommes bien placés pour arracher au moins la troisième place, sinon mieux...
Et mieux, cela devient possible lors du match suivant, peut-être le plus beau de notre histoire européenne ! A la mi-temps, Stjarnan mène 3-0 contre la Juve. Une équipe italienne atomisée, qui parviendra toutefois à réduire l'écart dans les arrêts de jeu du match, mais l'essentiel est là : au classement, nous nous retrouvons à égalité de points avec notre adversaire du jour. Les Italiens sont devant nous à la différence de buts, +1 contre -1, et tout reste possible avant le dernier match.
Le déplacement à Séville n'est probablement pas le plus difficile, mais il commence très mal. Sur un corner à la quatrième minute, les Espagnols ouvrent le score. Nous nous ressaisissons très vite et égalisons par Rønning, également sur corner. Dans l'autre match, Paris mène déjà face à la Juventus. L'histoire est en marche...
Magnússon nous donne l'avantage avant la demi-heure de jeu, et à la pause nous sommes virtuellement qualifiés. Il n'y a plus qu'à finir le travail et nous n'allons pas faire les choses à moitié : en marquant quatre fois, nous nous offrons une victoire de prestige et assurons la qualification du club en 1/8e de finale de la Ligue des Champions !
Milan AC
Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de rencontrer le club qui m'a fait rêvé tout au long de mon enfance...Au boulot !