Allez parce que j'aime bien partager, ça fait longtemps que j'ai pas fait de récap. Je serai plus ou moins dissert en fonction des films...
Sorties CinéRed Sparrow (F. Lawrence) : J'ai aimé l'esthétique et le ton du film, par contre ça fait très anachronique et j'ai du mal à rentrer dedans à force de me dire "mais non..." toutes les 10 minutes. Et puis les films qui se passent à l'étranger où des américains parlent avec un accent du pays de l'histoire, j'en peux plus. Ici c'est en russe et c'est ridicule. Ah et c'est toujours drôle les américains qui placent l'histoire côté russe pour au final montrer que les américains sont quand même plus sympa que les russes
Don't worry, he won't get far on foot (G. Van Sant) : Biopic sympa, ça a un côté feel good même si l'histoire racontée peut paraître assez pathéthique. Ca fait le job, sans plus.
Dans la brume (D. Roby) : C'est pas ouf mais c'est plutôt sympa. Je valide juste pour le plaisir de constater qu'on peut produire ce genre de film en France (avec de l'argent canadien, certes...)
L'Île aux chiens (W. Anderson) : Coup de coeur du mois, sans aucun doute. Je renvoie à ce que j'ai déjà dit : c'est techniquement magnifique et ça réussit à être accessible pour le grand public et destiné aux cinéphiles.
La Mort de Staline (A. Iannucci) : Une bonne comédie sur un thème pas simple. Même si ça reste assez convenu, j'ai trouvé ça bien écrit et bien joué. Bon moment.
Larguées (E. Lang) : Pour diversifier un peu... Alors oui c'est parfois drôle (avec 3 gags/vannes à la minute, c'est normal), mais ça va vraiment pas très loin...
Escobar (F. Leon de Arona) : J'ai pas vu Narcos, donc j'arrivais "vierge" sur Escobar. Au final je trouve que le film n'atteint pas son objectif. Pas d'empathie, pas de crainte, par de haine à l'égard de son personnage. Bardem et Cruz qui cabotinent comme jamais. C'était pas fou.
Avengers : Infinity War (J. et A. Russo) : Sur pas mal de points ça aurait pu donner un bon film, à condition d'être familier avec l'univers. Un méchant enfin correct, un scénario pas forcément trop convenu (pour un Marvel, j'entends), quelques rencontres qui fonctionnent bien, mais sinon... Les frères Russo n'ont aucun talent pour faire une scène d'action et malgré les moyens démesurés ça donne des trucs ultra laids et surtout, illisibles. Dans l'ensemble ça ne brille pas par la cohérence, les différents univers marvel se marient parfois mal entre eux et même si la fin est excellente, je n'y crois pas une seule seconde. Bref, ça se regarde, mais ça reste du junk cinema.
Rampage (B. Peyton) : Vu en AVP hier. J'adore les films de monstres, c'est un peu mon plaisir coupable. J'ai été servi sur le dernier tiers du film qui m'apporte exactement ce que j'étais venu voir, même si c'était mauvais : un gorille géant, un loup croisé écureuil volant et un crocodile/phacochère défoncent une ville, puis le gorille se bat avec les deux autres, avec Dwayne Johnson au milieu. Magnifique. Mais franchement, 1h15 de film au scénario indigent et aux acteurs médiocres pour en arriver là, ça n'était pas nécessaire. Un film trop long de 30 minutes vu ce qu'il a à raconter.
Cinémathèque et Gaumont RetroFight Club (D. Fincher) : Bon, j'ai fait l'effort de le revoir. J'ai cru pendant la 1ere partie que c'était pas si mauvais, que j'étais pas dans de bonnes conditions la première fois. Et puis le project Mayhem arrive et je commence à grincer des dents. Et puis le twist final arrive et ça devient complètement ridicule. J'ai déjà développé plusieurs fois sur ce forum donc j'en reste là, mais maintenant je suis sûr que je n'aime pas Fight Club
Où sont les rêves de jeunesse (Y. Ozu) : Un Ozu de l'époque cinéma muet. Film sympathique qui était surtout sublimé par le format ciné-concert.
Ombres au paradis (A. Kaurismaki) : Comédie dramatique sociale qui retranscrit bien la cohabitation entre plusieurs mondes et la difficulté de passer de l'un à l'autre. La réalisation sobre et le jeu d'acteur monotone servent bien le propos. Ca donne envie d'en voir plus dans la rétro
Nausicaa de la vallée du vent (H. Miyazaki) : Des thèmes habituels de Miyazaki pour un très beau film sur le fond comme sur la forme
Hayao Miyazaki :Le Chateau dans le ciel : Idem
Porco Rosso : Film plus occidental (ancrage géographique, politique et surtout format plus occidental). Très maîtrisé, avec un superbe ambiance visuelle et sonore.
AutresWill Hunting (G. Van Sant) : Moins bon que dans mon souvenir. C'est très sympa mais ça reste assez facile et j'ai trouvé les acteurs en roue libre totale
Bronson (NW. Refn) : Bien meilleur que Valhalla. Beaucoup plus bavard. J'ai eu peur pendant la première demie-heure, j'ai cru que j'allais devoir me farcir un ersatz de Danny Boyle. Et puis Refn trouve son style par la suite et c'est vraiment sympa à regarder.
Suspiria (D. Argento) : Une vraie identité visuelle. Par contre j'ai trouvé les effets horrifiques beaucoup trop forcés, exagérés et pas forcément réussis
Fast & Furious 6 (J. Lin) : Lol. C'est pas top. Et cette scène de la piste de l'aéroport, mon Dieu
Zatoichi (T. Kitano) : Pas mon préféré du réal, qui sacrifie une partie de son style pour rendre le film plus accessible. Mais l'identité reste et c'est quand même très sympa à regarder.