Débat de société

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Re: Débat de société

Messagepar Evil » 28 Aoû 2018, 12:14

Médé33 a écrit:Deux tentatives de suicide sur le forum, deux fans de métal. Mais c'est une musique comme les autres.

Pas de TS pour moi, sorry

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Re: Débat de société

Messagepar MayodeBain » 28 Aoû 2018, 12:16

Par contre les blagues sur les tentatives de suicides de membres du forum et les raccourcis foireux on va se calmer merci. Premier et dernier avertissement sur ce sujet.

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Re: Débat de société

Messagepar Masere » 28 Aoû 2018, 12:32

Médé33 a écrit:Mon seumomètre s'emballe :noel:
Je pense que Krowar est content de moi, j'ai retrouvé mon niveau pré-Lisbonne. Profitez en les amis, ça va durer un mois maximum :noel:
Plus sérieusement Masere, c'est quoi "mes convictions politiques" à ton avis ?

Le troll peut être une fierté si tu veux. Un troll, c'est toujours drôle quand on le lance et insupportable quand c'est quelqu'un d'autre. Peut-être qu'il serait temps de grandir et de lancer des débats d'une autre manière, surtout quand on sait que pas mal de gens sont ici prêt à te répondre dans le respect. A condition que tu en fasses preuve toi-même, ce qui est rarement gagné.

Pour moi tu es de droite Macron économiquement, et de droite Fillon sur les valeurs, pour simplifier à l'extrême. L'un des seuls points de divergence que je pouvais avoir avec toi à l'origine, je ne me vois aucun point commun avec la droite Fillon.

Plus dans le libéralisme que dans l'état-providence, sans pour autant vouloir l'éradication totale du deuxième. Réceptif aux besoins des entreprises, car c'est l'entreprise qui donne du travail aux gens et les sort du chômage et de la misère en leur permettant de toucher un salaire. L'allocation est une solution de dernier recours pour ceux qui n'ont pas d'autre choix et a pour but de leur permettre de redevenir autonome économiquement en leur redonnant un travail. Imposer des contraintes et des impôts supplémentaires aux entreprises est contre-productif, car grève les budgets et donc empêche l'embauche. La dette et le déficit sont des problèmes qui doivent être résolus, et en aucun cas secondaires comme le pense par exemple un Mélenchon.
J'avoue être en ce moment assez coupé de tout ce qui est politique et ne trouve pas d'autres exemples pour ce qui est de la "droite Macron".

Pour les valeurs, tu as souvent exprimé ton soutien à la famille "traditionnelle", en opposition selon toi aux familles homoparentales ou simplement au mariage de personnes du même sexe. Gros point de divergence, qui n'a pas changé. Fort attachement à la valeur travail et à l'émancipation de l'individu par le travail, et à l'égalité des chances. Nouveau point de divergence: le travail n'émancipe en aucune façon les travailleurs pauvres. Manger n'émancipe pas: dans la mesure ou le travail n'est que l'instrument de ta propre survie, il n'apporte rien et ne représente que l'effort quotidien qu'il constitue, pour une majorité de gens. Il peut de plus être nocif: s'il existe de mauvais salariés, un mauvais patron a des conséquences absolument dévastatrices, et les mauvais patrons sont très, très fréquents.

Tu es selon moi coupé du social par ton manque d'empathie. Pas d'exemple précis en tête, juste un sentiment global qui se dégage d'une forte majorité de tes posts. Si tu peux te mettre à la place des gens, tu ne peux pas placer celles de leurs problématiques que tu comprends au dessus des problématiques que toi tu as placées en tête de ta liste. Tu ne sais pas commencer une réflexion par "et si ils avaient raison et moi j'avais tort?", tu lances un sujet, attends les posts de gens qui s'expriment moins bien que toi, pour leur asséner une répartie savamment travaillée au fil des années qui te permet de penser qu'elle est automatiquement au-dessus de la mêlée, de par son emballage resplendissant. Et donc, tu finis par considérer que les emballages moches ne méritent pas d'être ouverts.
Et c'est ce qui m'a le plus questionné sur mon opinions "droite Macron". Si j'ai une caractéristique qui me correspond, c'est l'empathie, sur énormément de sujets. Ce qui paradoxalement finit par me rendre misanthrope, à force de voir que ce qui me paraît naturel est absolument minoritaire, et que le monde dans lequel je vis n'a pas de place pour les gens comme moi. Je ne compte plus le nombre de fois où on m'a dit de "m'en foutre" [EDIT post-aperçu: exemple magnifique, ceux qui se foutent de moi parce que je t'ai répondu, simplement parce que je pense que mon avis peut avoir de la valeur pour toi, troll ou non], parce que je prenais pour moi les problèmes des autres. Et je considère, au vu de tes posts (et donc seulement de la partie de toi que tu veux bien montrer aux gens de ce forum), que tu es mon exact opposé (Médé33, pas la personne que tu es réellement et que je ne connais pas), une personne sans empathie, qui voit les individus comme des statistiques et les éléments d'une sorte de "tout" auquel tu as assigné un ou plusieurs but(s) dans ta tête. Et ça me fait me questionner sur les raisons qui me font avoir des points de ralliement avec toi. Est-ce que je me trompe? Est-ce que j'ai mal compris les buts et les personnes qui prônent ce que je pense? Est-ce que j'ai écouté suffisamment ceux qui pensent autrement?
J'en suis là: essayer d'écouter les autres, et considérer que j'ai mal compris.

Selon ma vision des êtres humains, il n'existe pas de cases dans lesquelles on peut "ranger" certains groupes (la case métalleux, la case homos, la case vegan...). Il n'existe que des liens entre les individus: des liens choisis ou non (famille), des liens que l'on tisse au fil du temps et qui nous raccrochent à certaines caractéristiques, et c'est l'ensemble de ces liens qui déterminent notre caractère. Nous ne sommes et n'existons que par les autres. Et le jour ou nous nous sentons suffisant, nous arrêtons de tisser de nouveaux liens. Je pense que tu t'es arrêté trop tôt.

Je sens qu'une grosse majorité des gens qui vont lire ceci vont y voir du gros bullshit, je vous ramène donc à la partie sur l'emballage d'un post. Ce n'est pas parce que j'essaye d'écrire en bon français que je vais forcément réussir à exprimer des idées de manière claire, un peu d'indulgence donc s'il vous plaît

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Re: Débat de société

Messagepar Masere » 28 Aoû 2018, 12:48

Tortank a écrit:Je sais pas ce qui est le plus affligeant. Médé qui redevient l'enfant qu'il était ou les forumeurs qui plongent dans ses trolls ridicules. Franchement, j'hésite.

C'est peut-être évident que c'est un troll quand on connaît Médé de manière plus précise que moi, j'admets croire qu'il pense ce qu'il a dit plus qu'il ne le pense pas. Quand à son intention, je ne prétends aucunement la connaître. Mais si ma réponse peut permettre à ceux qui n'ont pas d'opinion particulière sur ce sujet de ne pas se mettre à penser ça, alors mon "plongeon" parfaitement volontaire serait réitéré 9 fois sur 10.
Je ne parlerai plus du sujet, je laisse à Médé le dernier mot s'il a l'intention d'apporter une clarification sur ce qu'il pense ou non et d'enterrer cet embryon de débat qui n'a pas sa place ici

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Re: Débat de société

Messagepar Krowar » 28 Aoû 2018, 12:53

Masere pour le mec qui a la contribution la plus utile à cette partie depuis longtemps ?

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 29 Aoû 2018, 17:32

Wow Masère, je m'attendais pas à une analyse aussi poussée. Je ne peux que t'en remercier, elle me donne un regard extrêmement objectif sur mes propos. Et même si souvent mes propos sont du troll, ce qui a pu parfois mal t'orienter, ce que tu penses est dans l'ensemble relativement correct. C'est très impressionnant, et je pèse mes mots.

Masere a écrit:Le troll peut être une fierté si tu veux. Un troll, c'est toujours drôle quand on le lance et insupportable quand c'est quelqu'un d'autre. Peut-être qu'il serait temps de grandir et de lancer des débats d'une autre manière, surtout quand on sait que pas mal de gens sont ici prêt à te répondre dans le respect. A condition que tu en fasses preuve toi-même, ce qui est rarement gagné.

Le troll fait partie de l'histoire de ce forum, on ne peut pas le nier, y a même eu un award pour ça :noel:
Je suis sûrement pas aussi doué que certains maitres de l'exercice, mais je me défend, ça fait sourire certains et certains disent même que ça manque quand je ne suis plus là, donc autant continuer quand j'ai un petit filon. Le tout est de savoir s'arrêter à temps. Honnêtement celui là est pas trop mal, j'en ai raté des bien plus faciles. Mais passons, comme dirait un grand homme, ce n'est qu'un point de détail de l'histoire.

Masere a écrit:Pour moi tu es de droite Macron économiquement, et de droite Fillon sur les valeurs, pour simplifier à l'extrême. L'un des seuls points de divergence que je pouvais avoir avec toi à l'origine, je ne me vois aucun point commun avec la droite Fillon.

Une simplification importante, mais relativement adéquate. A quelques nuances près qui font que j'ai du mal à me voir voter un jour pour quelqu'un autant de droite, et j'expliquerai ça plus loin.

Masere a écrit:Plus dans le libéralisme que dans l'état-providence, sans pour autant vouloir l'éradication totale du deuxième. Réceptif aux besoins des entreprises, car c'est l'entreprise qui donne du travail aux gens et les sort du chômage et de la misère en leur permettant de toucher un salaire. L'allocation est une solution de dernier recours pour ceux qui n'ont pas d'autre choix et a pour but de leur permettre de redevenir autonome économiquement en leur redonnant un travail. Imposer des contraintes et des impôts supplémentaires aux entreprises est contre-productif, car grève les budgets et donc empêche l'embauche. La dette et le déficit sont des problèmes qui doivent être résolus, et en aucun cas secondaires comme le pense par exemple un Mélenchon.
J'avoue être en ce moment assez coupé de tout ce qui est politique et ne trouve pas d'autres exemples pour ce qui est de la "droite Macron".

Tu ne pouvais pas tomber plus juste. Je rajoute que j'estime que le capitalisme est le seul système économique qui a marché et qui marchera. Toutes les dérives communistes par exemple, quel que soit leur degré ont échoué sur le long terme. On ne peut pas dire que le capitalisme est une réussite pour tous, mais dans l'ensemble le système a fait ses preuves, ce qui fait que pour moi il est un pré-requis sur lequel il faut batir, et non pas quelque chose à détruire. L'influence de l'état doit selon moi se limiter à des projets pour lesquels l'intervention privée peut être difficile/non rentable/non souhaitable, comme le réseau de transports, la justice, l'armée, l'intérieur, l'éducation, l'énergie. La liste n'est pas exhaustive mais pas aussi longue qu'elle ne l'est actuellement en France.

Masere a écrit:Pour les valeurs, tu as souvent exprimé ton soutien à la famille "traditionnelle", en opposition selon toi aux familles homoparentales ou simplement au mariage de personnes du même sexe. Gros point de divergence, qui n'a pas changé.

Mon point de vue a évolué sur le mariage des personnes du même sexe, pas sur la famille traditionnelle. De manière générale, je reste très sceptique sur tout ce qui est révolution du genre (on me fera pas croire qu'il y a 70 genres, aucun soucis à admettre que les personnes intersexe aient du mal à s'identifier à un genre, mais rien de plus), tout ce qui est polyamour ou autre. Je pense qu'il s'agit d'un caprice occidental pour personnes en manque de grand frisson. La plus grande hypocrisie selon moi est d'ailleurs que ces personnes ne veulent pas être rangées dans des cases prédéfinies, mais veulent absolument compartimenter le monde au gré de leurs envies. Mais je divague ici.

Masere a écrit:Fort attachement à la valeur travail et à l'émancipation de l'individu par le travail, et à l'égalité des chances. Nouveau point de divergence: le travail n'émancipe en aucune façon les travailleurs pauvres. Manger n'émancipe pas: dans la mesure ou le travail n'est que l'instrument de ta propre survie, il n'apporte rien et ne représente que l'effort quotidien qu'il constitue, pour une majorité de gens. Il peut de plus être nocif: s'il existe de mauvais salariés, un mauvais patron a des conséquences absolument dévastatrices, et les mauvais patrons sont très, très fréquents.

Très juste, ce sont deux points clé. Mais je pense que nous ne mettons pas la même chose derrière le mot émanciper. Pour moi, il s'agit de se rendre indépendant de l'aide des autres. En gros, cesser d'être un poids pour ses semblables et prendre sa vie en main. Avant tout, c'est une responsabilité collective : nous sommes pris en charge par la société pendant la moitié de notre vie, il est juste que nous soyons indépendants et autosuffisants pendant l'autre moitié. Le travail est constitutif de l'être humain. A de très rares exceptions près dans l'histoire, si tu ne travailles pas, tu ne survis pas. Notre société a développé des filets de sécurité qui nous honorent, mais qui ne doivent pas non plus pousser à l'oisiveté. L'homme est grand quand il se prend en main, je n'aime pas les parasites. Je ne trouve pas acceptable le fait de se dire qu'un autre payera pour soi. Cela ne fait pas partie de ma mentalité, y compris au quotidien avec mes parents par exemple. Peut être me dira tu qu'il s'agit d'un privilège de classe, car contrairement à beaucoup d'autres, je sais que je peux compter sur mes parents si jamais je connais une difficulté financière. Je ne serai pas indépendant l'an prochain à Berlin d'ailleurs, contrairement à l'an passé. Mais le but est toujours le même : terminer mes études, pour pouvoir ensuite être indépendant jusqu'à la fin de mes jours, je ne crois pas abuser.
Ensuite, l'égalité des chances, elle est absolument fondamentale. Elle permet et justifie tout le discours que je tiens précédemment. Sans elle, tout s'effondre. Elle devrait être selon moi la priorité absolue de tout gouvernement, et l'éducation est le service étatique par excellence. Je souhaite une école de qualité, qui pousse chacun vers l'excellence, qui donne à tous les armes pour mener une vie digne dans notre société. L'école doit être sanctuarisée, au dessus des querelles politiques, car l'éducation que l'on reçoit, c'est pour toute une vie, et on ne peut pas se permettre de jouer avec cela. L'école doit lutter contre l'autocensure que j'ai vu trop de fois à l'oeuvre dans les cités (pour être exact, j'ai vu des personnes qui l'ont dépassé, pas ceux qui en sont victimes). Pour la même raison, je reste contre toutes les politiques de quota, qui sont fondamentalement injustes. Le mérite est peut être plus grand pour certaines personnes que d'autres, mais baisser le niveau d'exigence, je ne crois pas que cela rende service à notre pays et à ceux qui sont bénéficiaires de ces politiques.

Masere a écrit:Tu es selon moi coupé du social par ton manque d'empathie. Pas d'exemple précis en tête, juste un sentiment global qui se dégage d'une forte majorité de tes posts. Si tu peux te mettre à la place des gens, tu ne peux pas placer celles de leurs problématiques que tu comprends au dessus des problématiques que toi tu as placées en tête de ta liste. Tu ne sais pas commencer une réflexion par "et si ils avaient raison et moi j'avais tort?", tu lances un sujet, attends les posts de gens qui s'expriment moins bien que toi, pour leur asséner une répartie savamment travaillée au fil des années qui te permet de penser qu'elle est automatiquement au-dessus de la mêlée, de par son emballage resplendissant. Et donc, tu finis par considérer que les emballages moches ne méritent pas d'être ouverts.

Le manque d'empathie, c'est très probable. Je me suis développé une énorme carapace quand j'étais petit. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais les coups que j'ai reçu m'ont endurci et m'ont fait comprendre que la vie reste une lutte. Il n'y a pas de place pour la chouinerie. Il faut passer outre et aller plus loin. Après, si les autres préfèrent s'appitoyer sur leur sort... J'ai quand même remarqué par mes expériences à l'étranger que râler pour un rien était une spécialité française, alors souvent je passe outre, parce que ce n'est pas si grave dans bien des cas, du moins c'est mon avis. Il y a bien mieux à faire dans la vie que de se prendre la tête perpétuellement avec ses problèmes. Je sais bien qu'on obtient plus en râlant qu'en argumentant ici, mais ça me gonfle. Et oui je préfère être convaincu par une argumentation limpide sur le pourquoi d'une bonne mesure plutôt que d'écouter des ressentis qui sont totalement subjectifs et bien souvent invérifiables.

Masere a écrit:Selon ma vision des êtres humains, il n'existe pas de cases dans lesquelles on peut "ranger" certains groupes (la case métalleux, la case homos, la case vegan...). Il n'existe que des liens entre les individus: des liens choisis ou non (famille), des liens que l'on tisse au fil du temps et qui nous raccrochent à certaines caractéristiques, et c'est l'ensemble de ces liens qui déterminent notre caractère. Nous ne sommes et n'existons que par les autres. Et le jour ou nous nous sentons suffisant, nous arrêtons de tisser de nouveaux liens. Je pense que tu t'es arrêté trop tôt.

Tu as raison de souligner ce point des cases. C'est un de mes problèmes, j'en suis conscient et je dois sans cesse travailler pour lutter contre ma vision des choses qui enferme un peu trop vite. Il faut dire que les gens sur internet notamment sont tellement caricaturaux :noel: Par contre ne t'inquiète pas, je n'ai pas fini de tisser ma toile, et j'en suis conscient. C'est d'ailleurs pour ça que je voulais repartir à l'étranger après Lisbonne.

Merci encore une fois.

EDIT : juste un truc. Quand tu dis droite Fillon sur les valeurs, je me permet de donner trois points qui sont très importants pour moi et qui me différencient de ces militants, qui me dégoutent en général.
-Je suis fondamentalement européen. Je pense que l'UE est quelque chose de fabuleux, une idée géniale, qu'il nous faut sans cesse améliorer, mais dont l'esprit de base doit être préservé à tout prix.
-Je suis relativement ouvert sur l'immigration, tant qu'elle se fait de manière sereine et contrôlée.
-Je suis fondamentalement pour le multiculturalisme. Contre le communautarisme par contre.

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 08 Sep 2018, 16:42

Rien de méchant du tout là dedans, on en fait bien trop.

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Re: Débat de société

Messagepar Beobachter » 08 Sep 2018, 17:00

C'est juste débile et inutile. Mais comme on se plaît en France à maintenir ce système, bah, je me permets de rappeler que c'est débile et inutile.

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 08 Sep 2018, 17:06

Ca laisse de bons souvenirs a posteriori, ça donne le sentiment d'avoir franchi un cap, et les gens sont déçus quand il ne se passe rien de spécial pour leur intégration. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le monde doit être aseptisé totalement.

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Re: Débat de société

Messagepar Igbur » 08 Sep 2018, 17:13

Super les bons souvenirs :lol:
Un monde aseptisé je ne suis pas spécialement pour, mais ça ne peut pas être un argument pour tout et n’importe quoi :stop

Superbe cap franchi que de se faire humilier :wtf

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 08 Sep 2018, 17:22

J'ai participé deux fois à un bizutage, j'en ai pris plein la gueule, comme tout le monde, mais j'ai pas le sentiment d'avoir été humilié personnellement.

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Re: Débat de société

Messagepar Kreuziger » 08 Sep 2018, 17:24

Médé33 a écrit:Ca laisse de bons souvenirs a posteriori, ça donne le sentiment d'avoir franchi un cap, et les gens sont déçus quand il ne se passe rien de spécial pour leur intégration. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le monde doit être aseptisé totalement.

Tu pars quand à Berlin toi ?

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Re: Débat de société

Messagepar Kvelertak » 10 Sep 2018, 17:18

Kreuziger a écrit:
Médé33 a écrit:Ca laisse de bons souvenirs a posteriori, ça donne le sentiment d'avoir franchi un cap, et les gens sont déçus quand il ne se passe rien de spécial pour leur intégration. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le monde doit être aseptisé totalement.

Tu pars quand à Berlin toi ?


Avant, j'attends toujours qu'il propose ses débats sur le genre.

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 10 Sep 2018, 19:42

Ca va venir. Je suis surbooké en ce moment.

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Re: Débat de société

Messagepar Kvelertak » 10 Sep 2018, 19:45

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Re: Débat de société

Messagepar Médé33 » 12 Sep 2018, 20:20


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Re: Débat de société

Messagepar Krowar » 12 Sep 2018, 20:47

Ok la personne qui a la coupe de cheveux la plus proche de moi est Charlie

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Re: Débat de société

Messagepar Mats » 23 Sep 2018, 07:05


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Re: Débat de société

Messagepar Murungaru » 23 Sep 2018, 08:33

A l’école, la dure loi des « populaires »
Par Pascale Krémer
Le 21 septembre 2018 à 13h53
Mis à jour le 22 septembre 2018 à 09h59

Drôles, cruels, stylés, ils font la pluie et le beau temps. Ces adolescents assoient leur notoriété sur la crainte qu’ils inspirent. Les « normaux » n’ont qu’à bien se tenir.
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne.
Collège Léonard de Vinci, à Witry-les-Reims, dans la Marne. / MYR MURATET / DIVERGENCE

Le pire cauchemar de tout ado ? Se retrouver seul sur un banc, dans la cour du collège, à faire semblant d’envoyer des SMS. Pire : manger son sandwich en cachette, entre deux rayonnages du centre de documentation et d’information (CDI), pour éviter la cantine. Etre, en un mot, le paria du système de castes qui prévaut durant toutes les années collège, au sommet duquel trônent les « populaires ».

Les familles n’en entendent qu’incidemment parler. « Non, elle, je ne peux pas l’inviter, c’est une populaire… », lâche l’ado dont on prépare l’anniversaire. Drôle de mot, drôle d’autocensure, songera le parent, sans forcément mesurer l’impact de cette hiérarchie implicite sur la santé mentale de sa progéniture.

Chaque année, dans ses consultations, à Paris et à Lyon, consacrées aux souffrances scolaires, la psycho-praticienne ­Emmanuelle Piquet reçoit un bon demi-millier d’élèves « invisibles aux yeux des autres », atteints de ce qu’elle nomme « le syndrome de popularité ». Ces sept ou huit dernières années, elle a vu le phénomène s’intensifier : « Même les enfants qui n’ont pas de problème de popularité sont tétanisés à l’idée d’en avoir. »

« Bolos », « victimes », « restreints »
Rien de nouveau, se dit-on trop vite, sous les platanes de la cour. A l’âge de l’acné bourgeonnante, ils ont toujours recouvert de leur ombre les rudes relations entre stars et loseurs. Fermez un instant les yeux… Evidemment, des visages vous reviennent. Mais sous l’influence des séries américaines pour collégiens, de la cheftaine pom-pom girl et du footballeur baraqué faisant régner leur loi sur la high school, un nouvel anglicisme, « populaire » (traduction littérale de popular), s’est imposé.

Le populaire ignore les « neutres » ou « normaux », qui ne demandent pas mieux. Méprise ostensiblement le bas de l’échelle sociale interne à la classe : les « bolos », « victimes », « restreints », « K-Sos », « paumés », « blédards », « intellos », « perchés »…. Encore désignés par d’aimables périphrases : « Elle a le seum », « Il s’est trop victimisé »…

Quoique souvent, aucun mot ne soit prononcé. « Ceux qui ne sont pas populaires, on les qualifie moins. Ils n’existent pas aux yeux du groupe », observe, aux premières loges, Benjamin Marol, professeur d’histoire-géo depuis quinze ans dans un collège d’éducation prioritaire de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Aux jeunes collègues, il explique comment « très vite, à la rentrée », repérer les populaires à surveiller « comme le lait sur le feu » : « Après une heure de cours, à son bureau, yeux fermés, se remémorer ce qu’on a vécu, les énergies négatives, les tensions, là où ça bouge, vers qui les regards sont tournés… »

« LE MATIN, ILS FONT LA BISE OU “CHECKENT” LA MOITIÉ DE L’ÉTABLISSEMENT AVANT D’ARRIVER, EN RETARD. » BENJAMIN MAROL, PROFESSEUR D’HISTOIRE-GÉO À MONTREUIL
Car le risque de débordements est constant. Ces meneurs ont un « pouvoir considérable ». Signes distinctifs, ils sont plutôt bien faits de leur personne, en tout cas bien dans leur peau. Sont en avance dans leur développement physiologique (taille, poitrine, musculature) et dans leur maîtrise des dernières ­tendances consuméristes (vêtements, chaussures, portables). Pratiquent les mêmes activités sociales (soirées, sorties, consommation de tabac, d’alcool, de drogues, fréquentation du sexe opposé…). Et se gardent d’être de trop bons élèves. Surtout, ils fuient toute collaboration avec l’adulte, sous peine de chute brutale dans les sondages.

Une bonne dose d’insolence
Si le populaire ne se débrouille pas trop mal, ce doit être sans effort visible ni participation en classe, et sans se départir d’une bonne dose d’insolence. Attitude rebelle oblige.

« Etre un thug life [« un dur »] avec les profs », conseille sur YouTube l’une des nombreuses vidéos adolescentes sur le sujet. « Les populaires électrisent le débat, obtiennent une attention que je n’aurai jamais, admet Benjamin Marol. Le matin, ils font la bise ou “checkent” la moitié de l’établissement avant d’arriver, en retard. Cela peaufine aussi leur popularité. »

Collège Romain Rolland à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine.
Collège Romain Rolland à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. / PATRICIA LECOMTE / HANS LUCAS

L’émotion dans la voix, il se souvient d’une élève brillante, il y a une douzaine d’années, capable d’allier « gentillesse, générosité, charisme » tout en créant du lien dans la classe. « Populaire et bonne élève, dans un collège dif­ficile, cela demande un surcroît d’intel­ligence. » La demoiselle est devenue juriste.

Ces leaders positifs existent. Emmanuelle Piquet, auteure, en 2017, du Harcèlement scolaire en 100 questions (Ed. Tallandier), les a rencontrés. « Mais les “Lady Di”, comme je les appelle, sont rares. Les “Nellie Oleson” [l’odieuse gamine de La Petite Maison dans la prairie] sont beaucoup plus fréquentes ! Leur puissance relationnelle est liée au fait qu’elles sont méchantes et drôles. Elles ont le sens de la repartie, trouvent des surnoms aux autres. Elles assoient leur popularité sur la crainte qu’elles suscitent. »

Autrement dit par Juliette, 13 ans et de fines lunettes rondes, qui s’auto-qualifie d’emblée de « normale » : « Si t’as les bons critères, tu peux clasher, dire des méchancetés, tu te sens déjà supérieure. Il y a des pestes chez les filles populaires ! Elles s’habillent ultrabien, elles sont toujours en petit groupe d’amies, elles se moquent de toi, te jugent, te rabaissent. J’ai ­arrêté le basket à cause de ça, je stressais avant d’y aller. » Avec son 17,5 de moyenne générale, Juliette, qui vient d’entrer en 3e, réussit l’exploit de passer relativement inaperçue.

Surnoms humiliants, quolibets, pichenettes
Sa stratégie ? « Si on m’insulte, je renvoie la pareille. Dès le début, faut montrer aux populaires que t’es là, que tu te laisses pas marcher sur les pieds, sinon tu deviens tête de turc. »

L’adorable collégienne en tee-shirt fleuri poursuit, sur un ton de taularde de cinéma : « Il y en a qui se laissent faire, c’est les “paumés”. Eux, on ne leur parle pas. C’est des garçons à fond dans les jeux vidéo, dans les mangas. Des filles qui s’habillent pas de notre âge, elles ont un tee-shirt avec une souris dessus en 6e ; elles sont timides, pas drôles, elles collent les autres, on voit qu’elles n’ont pas de personnalité. Ou alors les très bons élèves, un peu intellos, qui ne bougent pas. C’est dur pour eux, même s’ils ne le disent pas… »

A eux les surnoms humiliants, quolibets, pichenettes ou coups de pieds… L’isolement, surtout, qui s’affiche et se renforce sur les réseaux sociaux. Démonstration par Juliette, qui décrypte les comptes Instagram de sa classe : « Tous les populaires ont des “Insta” pour montrer qu’ils ont beaucoup d’amis. Céleste a 504 abonnés, son compte est beau, avec des photos ligne par ligne, on la voit en bande, ou alors de dos sur un coucher de soleil. Sur les photos, il y a les noms de ses amis, des populaires qu’elle a identifiés même s’ils ne sont pas sur la photo. Là, c’est le compte d’un gars populaire, il remet sa mèche au bord de la ­piscine, il fait du paddle… Et là c’est le compte d’Anna, 46 abonnés, des feux d’artifice, un lapin de Pâques, la tour Eiffel… Une populaire ne posterait jamais ça ! Il n’y a que seize “J’aime”… »

Des adolescents témoignent : « C’est notre génération qui est comme ça »
L’appartenance à tel groupe Whatsapp, le nombre d’abonnés, les « J’aime », « Lire », « Flammes » obtenus, tiennent comptabilité publique, constante et humiliante, des amitiés.

Le Web enfonce le clou. « On voit aussi dans le virtuel que l’élève est exclu. Là non plus, il ne peut pas se faire d’amis. Et c’est un cercle vicieux. A la rentrée, on ne repart plus d’une page blanche, les ados ont des a priori avant même de se voir », regrette le porte-parole de la Fédération de parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP), Samuel Cywie. Les parents les mieux informés tremblent. Comme ce représentant de la FCPE, fédération concurrente, dont la fille fréquente le collège d’un quartier parisien plutôt huppé : « Elle a la chance de faire partie d’un petit groupe avec des gens qui sont populaires. Mais elle est considérée comme trop proche des gars, moins fille, moins genrée. Elle a réalisé la fragilité de son statut… »

« Le jeu de la contamination »
Qui est étiqueté « victime » dans le Top-popularité de la 4e-B peut vite se retrouver victime, au sens propre, de harcèlement (10 % des collégiens sont concernés, selon le ministère de l’éducation nationale).

Repérer et recadrer les populaires, afin de protéger ceux qu’ils menacent : une nouvelle compétence à intégrer aux formations de professeurs. « Les leaders ont souvent un surcroît (ou pseudo-surcroît) de maturité, mais leur public grandit lui aussi, devient moins impressionnable, explique Benjamin Marol. Alors ils doivent surenchérir, aller sans cesse plus loin. » Les jeunes patients d’Emmanuelle Piquet confient de redoutables violences symboliques. Comme « Le jeu de la contamination », qui fait du « bolos » un Intouchable à l’indienne. Le groupe mime l’agonie lorsqu’il s’approche. Feint de désinfecter quand il s’est appuyé quelque part.

« L’AN DERNIER, LA MODE ÉTAIT À LA MARINIÈRE. A LA TAILLE DES RAYURES, LES FILLES SAVAIENT SI ELLES VENAIENT DU MONOPRIX OU DE CHEZ AGNÈS B. » MARIE-PIERRE CHABARTIER, DIRECTRICE D’UN COLLÈGE-LYCÉE PRIVÉ MARSEIL­LAIS
Dénigrement, relégation puis harcèlement… Marie-Pierre Chabartier, directrice d’un collège-lycée privé marseil­lais, tente d’enrayer le processus. Depuis quelques années, elle sensibilise aux dangers du numérique, interdit portables et marques, imposant le tee-shirt uni.

A tout prix, en finir avec ces cours de sport « où les populaires choisissent qui sera dans leur équipe », ostracisant les autres. Avec ces plans de classe dessinés par les mêmes chefs autoproclamés, au nez et à la barbe des profs. « L’an dernier, la mode était à la marinière, se souvient-elle. A la taille des rayures, les filles savaient si elles venaient du Monoprix ou de chez Agnès b. Les parents couraient dans les boutiques le soir pour que leur fille soit acceptée dans le bon groupe ! »

Les réseaux sociaux ont bon dos. L’inquiétude des parents, eux-mêmes ultra-connectés, alimente le phénomène, a compris Emmanuelle Piquet. Leur enfant saura-t-il développer ses capacités relationnelles ? « A Noël déjà, dit-elle, en grande section de maternelle, certains demandent à la maîtresse combien d’anniversaires il y a eu dans la classe. En fonction de ça, et du nombre d’invitations reçues, ils évaluent la popularité de leur enfant ! »

La psychothérapeute s’interroge sur cette nouvelle injonction des parents, cette idée que leurs enfants ne peuvent réussir sans cette capacité à être aimé, à se constituer un réseau. « Ils ne leur demandent pas seulement de bien s’entendre avec les autres, mais d’être leaders, charismatiques ». De futurs dirigeants de la start-up nation.

Guide de survie en milieu scolaire
La situation. Jean-Paul a 12 ans, de grosses ­lunettes, 18 de moyenne et un prénom sujet à railleries. Dans la cour, personne ne lui parle, il ne parle à personne et préfère se donner une contenance en se plongeant dans un livre. Mais Lucas et sa bande ne le laissent pas tranquille. Depuis septembre, le « beau gosse », le « populaire » et ses sbires viennent le taper et l’insulter à chaque récréation. « Alors le k-sos, toujours tout seul ? !! », « Alors mon pote, tu vas faire la fête ce week-end ? Avec ta grand-mère ? », des mots ­blessants ponctués de coups de coude, de cartable renversé et autres humiliations. Tétanisé, complexé par son physique frêle, Jean-Paul ­encaisse et n’ose rien répliquer si ce n’est un faible « Arrête, lâche-moi maintenant. »

Les conseils du psy. Pour résoudre son problème, Jean-Paul a tenté de se défendre en disant « Arrête » mais ce mot a été prononcé tellement doucement que c’est comme si l’enfant s’écriait : « Continue , il n’y a aucun risque à m’insulter et me bousculer, quoi qu’il advienne, je ne me défendrai pas », estime la psychopraticienne Emmanuelle Piquet. La règle d’or est, selon la thérapeute, de faire du « 180 degrés, du boomerang stratégique ». Jean-Paul doit avoir le courage de dire « Continue » mais fortement, de façon à montrer à ses harceleurs à quel point cela pourrait être dangereux pour eux de continuer leurs attaques. Pour prendre ce virage à 180 degrés, il faut que l’enfant s’entraîne à décocher des flèches verbales suffisamment fort pour que tout le monde entende autour, par exemple, un « C’est toi le gros k-sos, t’es obligé de me parler pour avoir une vie ­sociale. Viens t’asseoir qu’on en discute, mec. »En cas de réplique, un « ben oui, regarde tu passes toutes tes ­récrés avec moi, sinon t’as pas de vie » ou ­encore un « à demain, n’oublie pas que sans moi, t’es rien » devrait permettre de « foutre la honte » au harceleur. Et à Jean-Paul de reprendre confiance en lui.

Pascale Krémer
Le 22 septembre 2018 à 09h59

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Liz
Le 23 septembre 2018 à 02h08

ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un truc aussi con que ce guide de survie en milieu scolaire, c'est vraiment pas comme ça que le pauvre Jean Paul va s'en sortir !

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Murungaru
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