EvilGaming64 a écrit:Médé33 a écrit:Je viens de me faire traiter de staliniste sur Facebook. Qui déniera ma fibre de gauche désormais ?
Tu as troll ?
Non, juste défendu l'amendement de la FI sur la nationalisation de Lafarge.
EvilGaming64 a écrit:Médé33 a écrit:Je viens de me faire traiter de staliniste sur Facebook. Qui déniera ma fibre de gauche désormais ?
Tu as troll ?
Plusieurs gardés à vue après des violences en marge d’un congrès de DRH
Depuis plusieurs jours, des opposants à la réforme du code du travail battaient le rappel pour organiser au bois de Boulogne, à Paris une « chasse aux DRH ».
LE MONDE | 13.10.2017 à 06h48 | Par Abel Mestre et Julia Pascual
Est-ce une blague qui tourne mal ou la preuve d’une radicalisation du mouvement social ? La « chasse aux DRH », appelée jeudi 12 octobre au bois de Boulogne à Paris, notamment par l’Union syndicale Solidaires, a donné lieu à des débordements en marge du rassemblement.
Cinq hommes âgés entre 18 et 30 ans étaient en garde à vue, jeudi soir, pour « attroupement armé », « violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et « dégradation par substances incendiaires ». En début d’après-midi, les forces de l’ordre avaient procédé à l’interpellation de 41 personnes.
Dans la matinée, plusieurs dizaines d’opposants à la réforme du code du travail ont dégradé, selon la préfecture de police, sept véhicules – dont trois ont été incendiés – aux abords du Pré Catelan, restaurant chic de l’Ouest parisien.
Un groupe sur Facebook
C’est à cet endroit que se réunissait un congrès de directeurs de ressources humaines, où Muriel Pénicaud, ministre du travail, devait venir. Cette dernière a finalement annulé sa visite en raison « d’un changement d’agenda », sans lien avec la manifestation, selon son cabinet.
Depuis plusieurs jours un groupe Facebook intitulé « Chasse aux DRH », créé par Solidaires, appelait à venir dès 8 heures du matin perturber la réunion. « Comme c’est le bois de Boulogne, nous, on a décidé de déclarer ouverte ce matin-là (…) la chasse au DRH. L’idée est de les empêcher d’arriver au Pré Catelan, puis de les empêcher d’en repartir chacun à sa manière, et si possible de goûter aux petits fours… Non mais ! »
Durant les manifestations du 10 octobre pour la défense de la fonction publique (qui ont rassemblé entre 200 000 et 400 000 personnes dans toute la France), plusieurs tags écrits par des militants défilant avec le « cortège de tête » – composé de militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie – appelaient à participer à la « chasse aux DRH ».
Des flyers ont également été distribués. Quant à la revue en ligne Lundi matin (proche du Comité invisible, collectif auteur notamment de L’Insurrection qui vient, essai publié en 2007 aux éditions La Fabrique) très lue dans le milieu radical, elle a aussi relayé l’initiative.
Dénonciation de la politique sociale du gouvernement
La mobilisation s’est aussi faite grâce au site Chasse aux DRH, ouvert pour l’occasion. Avec un ton décalé, les grandes compagnies invitées au congrès (Carrefour, Air France, Renault, La Poste, McDonald et Free) y sont représentées comme des trophées de chasse sous la forme d’animaux assez laids. Un photomontage mêlant, entre autres, Mme Pénicaud, le personnage fictif Ronald McDonald, des syndicalistes et un bisounours, est disponible en téléchargement pour servir d’affiche.
Pour appuyer sa démarche, ce site renvoie notamment à un appel signé par plusieurs intellectuels de la gauche de la gauche. Parmi eux, le réalisateur Gérard Mordillat, l’ancien syndicaliste Xavier Mathieu, l’entarteur Noël Godin, l’auteur de polars Gérard Delteil ou encore les historiennes Ludivine Bantigny et Laurence de Cock.
Intitulé « Pénicaud au Pré Catelan, le bois de Boulogne aux fainéants ! », il a été publié le 21 septembre, sur le blog des invités de Mediapart et dénonce la politique économique et sociale du gouvernement.
Sur un registre cette fois assez virulent, il affirme que « tout le monde, au fond, déteste l’entreprise ». « Il y a chez tout DRH quelque chose de spécialement détestable, et cela commence par le fait de feindre de se soucier des humains quand son seul souci porte en réalité sur leur soumission et leur rendement », peut-on encore y lire. Il se conclut ainsi : « Organisons-nous pour ne pas subir le futur qu’ils nous préparent. Organisons-nous pour faire leur fête, le 12 octobre, aux DRH et à Pénicaud. »
« Un nom un peu flashy »
Eric Beynel, porte-parole de Solidaires et signataire du texte, plaide l’humour pour expliquer cette initiative. « Le nom “Chasse aux DRH”, c’est du deuxième voire du troisième degré… L’idée était d’avoir un nom un peu flashy. On voulait rendre visible une réunion qui se voulait invisible », argumente-t-il.
Pour lui, la mobilisation a été une réussite puisque Mme Pénicaud a finalement annulé sa venue. « Personne n’a été chassé au final et personne n’est venu avec des armes ! », ajoute M. Beynel. Il tient à préciser qu’il n’a rien vu des débordements, qui se seraient passés à distance du rassemblement de Solidaires. « J’ai appris les incendies de voitures avec les coups de fil de journalistes », assure-t-il.
Cette démarche est-elle une radicalisation de l’opposition aux réformes du droit du travail ? « L’étymologie de radical, c’est racine, répond Eric Beynel. Et revenir aux racines du mouvement ouvrier, de la lutte des classes, redire ce qu’est le capitalisme, la répartition des richesses, c’est important dans cette période. »
Panzer a écrit:Qu'est-ce que tu penses du nouveau Chancelier Autrichien Beo ?
31 ans, à première vue bien populiste en surfant sur les thèmes de l'immigration / sécurité / terrorisme.
La montée des extrêmes me parait quand même assez fort en Allemagne et en Autriche récemment...
thor_husvod a écrit:Panzer a écrit:Qu'est-ce que tu penses du nouveau Chancelier Autrichien Beo ?
31 ans, à première vue bien populiste en surfant sur les thèmes de l'immigration / sécurité / terrorisme.
La montée des extrêmes me parait quand même assez fort en Allemagne et en Autriche récemment...
Je voulais poser la même question tiens. Les quelques portraits que j'ai lu/vu font froid dans le dos (même si ils sont tous avec les mêmes histoires)...
Sebastian Kurz, le jeune homme pressé de la politique autrichienne
A 31 ans, le chef des conservateurs va devenir chancelier de son pays et pourrait former un gouvernement de coalition avec l’extrême droite.
Le Monde | 17.10.2017 à 08h08 | Par Pierre Bouvier
Il y a quelques mois, l’élection d’Emmanuel Macron (39 ans) à la présidence de la République française donnait un coup de jeune au pays, et à l’Europe tout entière, reléguant des années derrière lui Justin Trudeau, devenu premier ministre du Canada à 43 ans, en 2015. Mais les deux hommes sont désormais en passe d’être ringardisés par l’Autrichien Sebastian Kurz, qui s’apprête à devenir le chancelier de son pays ; à 31 ans, le chef du Nouveau parti populaire autrichien (Die neue Volkspartei, héritière de l’Österreichische Volkspartei, parti populaire autrichien, chrétien-démocrate conservateur), vient de remporter les élections législatives en Autriche.
« Sebastian Kurz a analysé le sentiment collectif des Autrichiens : économiquement, le pays va bien, il y a un optimisme individuel, mais aussi une angoisse pour l’avenir. La population ne veut plus de l’immigration, elle considère que l’islam est une religion politique antithétique avec la conception de la démocratie autrichienne. Les Autrichiens réclament plus de sécurité : ils craignent le terrorisme, veulent aussi réduire la petite criminalité », analyse Patrick Moreau, politologue au CNRS, qui voit en l’homme un « excellent communicant et un remarquable tacticien ».
Prise en main d’un parti à bout de souffle
Surnommé « Wunderwuzzi » (« enfant prodige »), Sebastian Kurz a tenté et réussi une OPA sur une formation existante. En mai, il s’est fait adouber nouveau leader de l’Österreichische Volkspartei (ÖVP), avant d’annoncer que sa formation allait laisser tomber le gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates.
Il fait alors le diagnostic que l’ÖVP est une formation usée par des années de coalition et qu’il faut « éliminer » le parti d’extrême droite, le Freiheitliche Partei Österreichs (FPÖ), quitte à lui emprunter plusieurs de ses thèmes de campagne. Sebastian Kurz est allé jusqu’à repeindre la façade du parti — exit le noir, ancienne couleur du parti, remplacé par du bleu turquoise — et à lui donner un nouveau nom, Die Neue Volkspartei.
Pour réussir sa prise de contrôle et la transformation du parti, il a passé un accord avec les barons de province et monté une équipe composée de membres issus de tout le spectre politique autrichien : des Verts au FPÖ (pourvu qu’ils ne soient pas des proches de Heinz-Christian Strache, le chef du parti d’extrême droite) en passant par les sociaux-démocrates.
De fait, « parmi les députés élus dimanche 15 octobre, seule une minorité est issue de l’ÖVP. La formation n’est pas un rassemblement de fonctionnaires, de vieilles barbes, le parti s’est ouvert », précise M. Moreau.
Une « longue » carrière politique
Loin du parcours balisé d’un « fils de » ou d’un premier de la classe, l’origine relativement modeste de Sebastian Kurz — il est né à Vienne, d’une mère enseignante et d’un père ingénieur — lui a permis de toucher les électeurs de province.
« Il a grandi et réside toujours dans l’arrondissement de Meidling, un quartier populaire du sud de la capitale, qui est de plus marqué par la mixité, avec des élèves issus de la diversité, qui s’intègrent plus ou moins bien », poursuit le politologue. A cela s’ajoutent des séjours dans la ferme de ses grands-parents, qui vont forger son rapport à l’Autriche, à la Heimat (« la patrie »), qui font de lui un conservateur.
En 2007, il passe quelques semaines à l’ambassade d’Autriche à Washington. « Là, il se rend compte que le mouvement conservateur américain n’est pas le modèle à suivre pour rénover le conservatisme autrichien. Il est conservateur, pas réactionnaire », rappelle Patrick Moreau. En effet, il ne s’est pas privé de critiquer le président américain, mettant en garde contre une détérioration des relations avec l’Iran.
Son ascension s’est aussi faite sous le parrainage de plusieurs figures majeures de la formation conservatrice : l’ancien vice-chancelier Michael Spindelegger ou l’ancienne ministre de l’intérieur Johanna Mikl-Leitner, l’ancien gouverneur de la Basse-Autriche Erwin Pröll et surtout l’ex-chancelier Wolfgang Schüssel.
Etapes clés pour sa pensée politique
Elu en 2009 à la tête de l’organisation de jeunesse de l’ÖVP, il dynamise l’organisation par ses talents d’orateur. Au conseil municipal de Vienne, où il siège depuis 2010, il s’occupe des questions de solidarité entre les générations et des retraites, avant d’être nommé secrétaire d’Etat à l’intégration (2010-2013), à 24 ans, alors qu’il n’a pas achevé ses études à la faculté de droit de Vienne.
« C’est là que se joue un passage clé de sa carrière : très rapidement, il estime que l’intégration ne fonctionne pas et qu’il faut privilégier l’Autriche et les Autrichiens », ajoute M. Moreau. En prenant cette position, il sera attaqué aussi bien par les conservateurs de l’ÖVP que par les autres partis, mais c’est à ce moment-là qu’il constitue le groupe de fidèles qui l’entourent aujourd’hui.
En 2013, il devient le plus jeune ministre des affaires étrangères d’Europe. Il va alors fréquenter ses homologues internationaux, notamment lors des négociations sur le nucléaire iranien à Vienne en 2015, et étoffer sa carrure d’homme d’Etat.
Surtout, à ce poste, il est l’un des premiers responsables en Europe à critiquer la politique d’accueil de la chancelière allemande, Angela Merkel, prônant — et obtenant — la fermeture de la « route des Balkans ». Sa position le rapproche du groupe de Visegrad (République tchèque, Pologne, Hongrie, Slovaquie) qui estime que le sujet des flux migratoires est existentiel.
A une Autriche prospère, mais insécurisée par la crise migratoire, il va donc tenir un discours de fermeté sur l’immigration et offrir une image de modernité.
M. Kurz ne s’interdit aucune option
Son rôle de ministre des affaires étrangères l’a tenu éloigné des réalités de la direction d’un pays, et ses détracteurs critiquent le « flou de son programme ». « Il incarne le changement, sans vouloir dire ce qu’il va faire », dit le politologue.
Au cours des prochains jours, il sera chargé par le chef de l’Etat, Alexander Van der Bellen, de former un nouveau gouvernement. Pour les responsables européens, une alliance avec le FPÖ d’extrême droite, s’annonce comme le scénario le plus inquiétant, dans le contexte du « Brexit » et de la poussée de courants populistes.
Pour autant, ce scénario n’est pas encore écrit, entre autres à cause de l’inimitié entre MM. Kurz et Strache. Sebastian Kurz ne s’interdit aucune option : « Je mènerai des discussions avec tous les partis. Je veux des partenaires pour un changement », a-t-il déclaré, dimanche.
jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
Dugarry a écrit:jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
Peut-être un président dont le frère dirigeait une mutuelle non ?
jan_ullrich_2.0 a écrit:Dugarry a écrit:jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
Peut-être un président dont le frère dirigeait une mutuelle non ?
rapport?
jan_ullrich_2.0 a écrit:Dugarry a écrit:jan_ullrich_2.0 a écrit:Qui a inventé la mutuelle obligatoire ?
J'aimerai bien savoir comment Ca lui est venu a l'esprit une aberration pareil.... comme si tout le monde avait besoin du meme degré de couverture.
Peut-être un président dont le frère dirigeait une mutuelle non ?
rapport?
thor_husvod a écrit:Médé n'aime pas qu'on s'attaque a Malakoff Médéric à ce que je vois
Dugarry a écrit:thor_husvod a écrit:Médé n'aime pas qu'on s'attaque a Malakoff Médéric à ce que je vois
Pour une fois que ce n'est pas lui.
Tu es dyslexique des forumeurs aussi ?
Dugarry a écrit:thor_husvod a écrit:Médé n'aime pas qu'on s'attaque a Malakoff Médéric à ce que je vois
Pour une fois que ce n'est pas lui.
Tu es dyslexique des forumeurs aussi ?
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