Byrsa a écrit:Evil a écrit:C'est clairement pas Macron qui a demandé la perquisition. Par contre ça laisse vraiment planer un énorme doute sur la perquisition d'En Marche lors des affaires sur les comptes de campagne et Benalla, qui étaient bizarrement moins intrusives
Non mais laisse, Beo a dit qu'
on avait dit que c'était organisé par Macron. La nuance est le privilège de LREM, les autres sont des extrêmes
On?
Pour rappel, je me contentais de réagir - de manière proportionnelle et adaptée - au propos suivant:
valou59251 a écrit:Probablement que c'était l'effet recherché par Macron. Entre ca et MLP et ses emmerdes il doit bien savourer ce fdzp
Mais si tu veux faire plus général, généralisons:
- critiquer une supposée mansuétude/complaisance de la justice et de la police vis-à-vis du pouvoir est une chose. Et à la rigueur pourquoi pas. (je ne dis pas que je partage cette critique mais qu'il y a au moins dans le cas présent à discuter)
- sauf qu'ici tout cela n'est matière qu'à dédouaner Mélenchon et son parti avec la stratégie classique du "oui, mais regardez, lui il fait pareil et il n'est pas traité pareil, c'est injuste". De cette manière, le problème présent (les affaires concernant LFI + les réactions honteuses d'hier) est censé se voir remplacer par un autre problème dans lequel d'accusé on passe à la position de victime. Le fond semble ne pas importer, le respect de la justice ne semble plus importer. Typiquement le genre de stratégie insupportable. Que LFI fasse comme tout le monde (rejoignant ainsi LR (Fillon), le RN (assistants parlementaires), LREM (Ferrand), Sarkozy (les juges rouges)) n'est pas surprenant. Mais ça ne rend pas pour autant cette ligne de défense acceptable.
- Tout ça est bien sûr sans parler du stade suivant: celui du rejet pur et simple des institutions (ce qu'on retrouve dans la critique de l'action judiciaire en cours, ce qu'on retrouve dans la prétention à refuser l'application de la loi à soi, ce qu'on retrouve en remettant en cause systématiquement à sa guise l'action des serviteurs de l'Etat). Emprunter cette voie est une voie dangereuse. Toute personne s'y compromettant ne se rend pas compte des conséquences logiques découlant d'une telle position.