Bon, aujourd'hui j'ai 40 piges. Je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais en tout cas, j'avais pas envie d'aller bosser.
Je me suis décidé à faire une grosse sortie depuis quelques semaines... et le temps annoncé m'a conforté.
Bon, le temps annoncé, il avait pas prévu une grisaille tenace et 12° dans les nuages pendant les 2 premières heures.
Je suis parti en cuissard court et maillot long, plus un protège cou. Dans les descentes c'était limite, j'ai pris une petite contracture au dos à un moment, mais çà allait.
Le parcours : je voulais aller faire le Mont Soubran, par l'enchainement de cols entre la Croix Montmain et la Casse Froide. Et après aviser en fonction des jambes.
J'attaque tranquille en visant Vaux en Beaujolais, pour faire une variante du Parasoir. Bon c'est une petite route et je ne suis pas trop certain de si je pars ou non dans un cul de sac. Finalement non. Par contre c'est une énorme saleté :
- un passage à 23% (et encore en prenant à l'extérieur du virage)
- en replat à 10 pour faire descendre le coeur
- puis une bonne portion à 17, coincé entre des gravillons au milieu de la route et des bogues de châtaigniers... Tout çà dans les nuages #zigzaginterdit.
Après je gère jusqu'à la Croix Marchampt, où, ô miracle, le soleil revient !
Avant le Mont Soubran, il reste l'affreuse portion en venant de la descente du col précédent, sur la droite. 2 murs qui s'enchainent, avec du 15 à 17% à chaque fois. Ca pique vraiment, et ca recommence dans une moindre mesure quelques hectomètres plus loin après le pas de Soubran. Je bas mon PR là dedans, contre toute attente.
Le Mont Soubran, la route est fermée par une barrière bien relou, et c'était gavé de gravillons dans la montée. Du coup j'ai laissé tomber et je suis reparti vers la Casse Froide.
Ensuite Chénelette puis col de Crie où je vais chercher un casse croûte plutôt minimaliste (un sandwich du cru, au chèvre + un cola artisanal du coin aussi). J'ai une table au soleil, c'est cool !
En regardant la carte, je me dis que c'est l'occase de pousser au Nord, vers les crus, en passant par un col dont j'ignorais l'existence (le col de Boubon) puis le col de Sibérie. Ca passe sans trop de problème, à vitesse modérée.
J'enchaine ensuite Juliénas, Chénas, Romanèches Thorin, le moulin à vent, avant d'arriver à Fleurie.
Là je me paume plein de fois dans les petits chemins, et je sens que j'en ai marre de monter descendre...
Je mets la flèche vers l'Ain, en profitant d'un pont sur la Saone qui me permet d'éviter les coteaux, Belleville et Villefranche.
Après c'est un peu nawak, j'y vais au feeling, mais y a plein de noms de bleds qui se ressemblent. Je me paume un peu et ca commence à me saouler cette histoire. Vers 6h30 de selle et 140 bornes, j'en ai vraiment marre, les jambes commencent à fatiguer et le moral baisse...
Mais finalement, en retrouvant mes routes habituelles, je me dis que c'est trop con de pas battre mon record de distance, à défaut de la D+.
Je rallonge un peu la sauce et me voilà à 173 kms et 8h00. 2400 D+ quand même
https://www.strava.com/activities/1883751015/L'an prochain, je tape 200
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