Ces dernières années, l'épreuve a beaucoup subie les réformes de l'UCI. La première imposant, à la fin des années 1980, de descendre sous les 225 kilomètres et une autre, dans les années 2000, d'aller sous les 210 kilomètres. En plus de cela, la double concurrence dûe au ProTour, puis au WorldTour, forçant les formations majeures à s'aligner à la Vuelta et au Tour de Pologne, puis aux classiques Canadiennes, a fait baisser drastiquement le niveau de la liste de départ. Mais depuis 2013, la course a lieu une semaine avant les courses en circuit au Québec, ce qui permet d'attirer un peu plus de monde, avec les succès de Nacer Bouhanni, Fabio Felline et Marcel Kittel et la présence sur le podium d'André Greipel ou encore Tom Boonen.
Si le parcours a évolué au court du temps, le final est le même depuis plusieurs décennies, avec 55 derniers kilomètres se faisant sur un circuit de 11 kilomètres à parcourir 5 fois. Celui-ci est très accidenté et permet une course toujours très animée. La nette présence de sprinteurs dans le palmarès récent trompant l'agitation que connait toujours la course, dans laquelle le dénouement n'est jamais certains avant la ligne, les attaquants matinaux, du début ou de fin d'après-midi se faisant souvent reprendre dans les tous derniers kilomètres, voire le dernier kilomètre, si ceux-ci sont repris, car Lars Bak il y a 5 ans et Fabio Felline il y a 2 ans ont su préserver quelques longueurs d'avnce sur respectivement Alexander Kristoff et sur Tom Boonen.
Cette année encore, la course promet d'être bien animée. La diffusion télévisée de plus d'une heure d'épreuve (à condition que la course ne soit pas trop rapide) sur l'antenne régionale de France 3 pourra permettre à un grand nombre de téléspectateurs de vivre l'animation que connait la course dans le circuit final. Ceux présent sur place bénéficieront d'encore plus d'images et de 8 passages des coureurs à Fourmies tout au long de la journée.
À noter que l'épreuve reste une perpétuelle candidate au World Tour, faisant un peu trop d'ombre à l'épreuve, alors que l'ancienne Coupe du Monde laissait plus de places aux autres épreuves, permettant au Grand Prix d'avoir à cette époque un palmarès digne des plus grandes compétitions au monde. Le statut de course secondaire dans le World Tour, apparu cette année, semble idéal pour l'épreuve, même si celle-ci ne craint plus pour son avenir, comme cela avait pu être le cas il y a quelques années.
La première boucle :
La course s'ouvre par une "promenade" assez tranquille d'une trentaine de kilomètre par la Thiérache, allant dans le département de l'Aisne jusqu'à la ville d'Hirson, avant de revenir à Fourmies. L'absence de dénivelé ne rend pas de départ aisé pour autant, puisque la course y est généralement très rapide, avec de nombreuses attaques afin de créer l'échappée du jour.
Le retour sur Fourmies permet ensuite de grimper une première côte (celle de l'ancienne gendarmerie, on y reviendra), après un premier passage sur la ligne d'arrivée. Le dénivelé reste présent ensuite avec des bosses vers Féron et Sains-du-Nord. Si l'échappée s'est déjà formée, le peloton s'y relâche en général. En revanche, si la bagarre est toujours là, cela peut faire très mal à certains. On a même vu certaines années des groupes d'une vingtaine ou d'une trentaine de coureurs s'y dégager et dans ces conditions, la course devient très difficile pour le peloton.
La seconde boucle :
Cette seconde boucle est à parcourir 2 fois et demi. Le profil la montre à partir de son point de sortie (à Trélon), qu'on retrouve 34 kilomètres plus loin. Le point d'entrée étant à Ramousies (après 8 kilomètres sur ce profil). Ainsi, les côtes référencées au Prix des Monts (offrant une prime pour les baroudeurs) sont à prendre à 3 reprises.
Celle du Boquet est une des plus empruntées par les cyclotouristes de l'Avesnois et par les courses cyclistes en général (les 4 Jours de Dunkerque y passent quasiment à chacun de leur passage dans l'Avesnois). La route y est étroite et elle est suivie d'une seconde bosse, puis d'un long faux-plat usant, sur un des points du parcours les plus exposés au vent.
Les deux autres, vers le ravitaillement de Touvent et celle du Sacré Coeur, sont plus longues, mais moins pentues. Elles sont sur des routes plus larges, bien à l'abri dans la forêt entourant le lac du Val Joly. Celles-ci peuvent ainsi être montées à très vive allure, ce qui peut aller taper un peu dans les réserves des coureurs les plus faibles ou les moins en forme en fin de saison.
Enfin, la dizaine de kilomètres finale de ce profil indique la route en direction de Fourmies, afin de retrouver le circuit final. C'est ici que certaines équipes de sprinteurs comment à se mettre en tête de peloton (suivant l'écart avec l'échappée) pour venir aider l'équipe majeure, seule à rouler auparavant a priori.
Le circuit final :
Ce circuit final, long d'un tout petit peu moins de 11 kilomètres, est à parcourir à 5 reprises. Si le dernier tour et demi de la boucle précédente est visible dans les écrans géants présent sur Fourmies, les téléspectateurs ne voient que ce circuit.
Il n'a pas un seul mètre de plat, mais n'a pas de très longue côte non plus. La première difficulté est présente dès le début du circuit, montée après un virage à angle droite seulement 30 mètres après la ligne d'arrivée. Cette côte, dite de la gendarmerie auparavant et "de l'ancienne gendarmerie" désormais (celle-ci ayant déménagé), est longue de 440 mètres à 6 % de pente moyenne, mais avec un peu plus de 9 % au pied, avant de devenir de plus en plus douce et n'être plus qu'un simple faux-plat sur la fin. Elle peut permettre des offensives, car les coureurs viennent buter sur la pente en pleine relance. Le faux-plat sur la fin permet aux premiers coureurs d'y rouler très vite et le virage serré au sommet a déjà été le théâtre de quelques chutes.
Ensuite, une petite portion alternant faux-plat montants et descendants, avant une descente sur un très mauvais revêtement (mais sans souci pour les coureurs, y étant en fil indienne après des rues pas forcément très larges). Il y a ensuite une courte montée et descente, en simple faux-plat, sur une route rectiligne et très large.
Peu après le rond-point de Féron, amenant les coureurs vers la Tape Jean et une petite bosse de 240 mètres à 7 %, prise dans une portion avec de nombreuses courbes, mais passée en générale très vite par les coureurs.
La dernière difficulté, dite de la Sablière, est la montée la plus longue du circuit, avec près de 700 mètres, mais sur une pente de 4.5 % de moyenne, n'atteignant jamais les 7 %. Elle est située dans un bois, mais le long faux-plat avec quelques petites remontée, servant de longue descente jusque Fourmies, est dans une zone exposée au vent. S'il vient du sud, il est défavorable et peut gêner les attaquants. Le final avec une côte qui n'en est pas vraiment une et cette descente qui n'en est pas vraiment une non plus a par le passé permis des attaques de coureurs puissants, mais aussi été l'endroit où des baroudeurs se font reprendre.
Les 3 derniers kilomètres sont toujours courus à très vive allure, si bien que les écarts y bougent très peu, même avec un peloton lancé à vive allure. En revanche, se regarder un peu et commencer à compter les efforts peu très vite se retrouver défavorable.
En arrivant dans les rues de Fourmies, la plus faible déclivité donne parfois un petit ralentissement. Il est ainsi possible d'attaquer et de sortir au kilomètre. A 700 mètres de la ligne, un grand rond-point peut permettre d'étirer le peloton, avant une longue courbe. Cet enchaînement défavorise le peloton face à un homme seul ou à un petit groupe.
À 500 mètres de la ligne, on entame une large ligne droite, mais celle-ci est en faux-plat descendant. Le sprint final s'y lance en général, pour un effort long et très costaud, en étant encore assis sur la selle.
À 180 mètres de la ligne d'arrivée, une très légère courbe sur la droite amène les coureurs à la dernière portion, très légèrement montante. Prendre ce léger virage à la corde en première position est souvent la situation idéale pour s'imposer. Romain Feillu était à cette position lors de ses 2 succès, tout comme Guillaume Blot, qui a battu Alexander Kristoff au sprint, ou encore Jonas Van Genechten, lors de leurs succès respectifs au sprint. Tom Boonen avait également cette position lorsqu'il a failli revenir sur Fabio Felline dans les derniers mètres il y a 3 ans. L'année suivante, Bryan Coquard était sur cette trajectoire, mais il n'a lancé son effort que dans le virage, pour buter dans le faux-plat montant, se faisant déborder par Marcel Kittel, qui était dans sa roue. Mais ce n'est pas toujours la bonne place, puisqu'en 2013, Nacer Bouhanni avait devancé André Greipel après un coude à coude très disputé, s'étant déroulé à l'extérieur du virage.
La carte du parcours :
- Cofidis Solutions Crédits
- Quick Step Floors
- Bora - Hansgrophe
- Astana Pro Team
- Ag2r La Mondiale
- UAE Team Emirates
- Trek - Segafredo
- Groupama - FDJ
- Wanty - Groupe Gobert
- Willier Triestina - Selle Italia
- WB Aqua Protect Veranclassic
- Direct Energie
- Isreal Cycling Academy
- Roompot - Nederlandse Loterij
- Sport Vlaanderen - Baloise
- Nippo - Vini Fantini
- Team Fortuneo - Samsic
- Vital Concept Cycling Club
- Delko Marseille-Provence KTM
- St Michel - Auber 93
- Roubaix Lille Métropole
- Amore & Vita - Prodir
La startlist (provisoire, au 22 août) :
http://grandprixdefourmies.com/wp-conte ... 9s-GPF.pdf
16h35 à 17h30
- 1928 : Seulement 9 concurrents parcourrent 4 tours de 40 kilomètres autour de Fourmies.
- 1929 : Hausse du nombre d'engagés, les organisateurs retardent le départ pour permettre aux Lillois et Roubaisiens de venir.
- 1930 : Albert Barthélémy remporte son 3e GPF consécutif. Il est le seul à avoir réussi un tel triplé.
- 1931 : Le tracé s'étend plus loin dans l'Avesnois et la Thiérache. La course dépasse pour la première fois les 200 km.
- 1932 : Le parcours est réduit après des demandes de journaux locaux voulant suivre l'épreuve. On passe plus de fois dans Fourmies.
- 1933 : Des difficultés financières forcent l'organisation à ne proposer qu'une course de 100 kilomètres.
- 1934 : Pour la première fois, la course est retransmise à la radio et des haut-parleurs tiennent les Fourmisiens informés sur la course.
- 1935 : Le GPF gagne sa réputation de révélateur de grands talents avec le succès d'Eloi Meulenberg, futur champion du monde.
- 1936 : Deux courses ont lieu : le matin vers l'ouest et l'après-midi vers l'est. Le vainqueur se désigne par addition des places.
- 1937 : Retour à une course unique. Présence du sous-secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports Léo Lagrange.
- 1938 : Déplacement de la course en juillet, deux jours avant le début du Tour de France.
- 1939 : À l'approche de la guerre, le GPF ne sait attirer que des coureurs locaux et réduit sa distance à 110 km.
- 1941 : Organisé sous l'occupation, l'épreuve est disputée sur un circuit de 740 mètres à parcourir 135 fois.
- 1943 : Second GPF sous l'occupation, cette fois avec l'autorisation d'emprunter des routes hors de Fourmies.
- 1946 : La Voix du Nord parraine pour la première fois l'épreuve. Depuis, elle le parraine toujours.
- 1947 : Pour la première fois, une moto de la police devance les coureurs et une voiture-balai les suit.
- 1948 : Organisé pendant le Tour de France, la course acceuille les meilleurs coureurs régionaux non-sélectionnés.
- 1949 : La course coïncide avec la ducasse de la ville et bat son record de participation.
- 1950 : Nouveau record de participation et victoire de Klabinski, premier vainqueur du Dauphiné Libéré.
- 1951 : La distance est rallongée, ce qui fait revenir les coureurs Belges pour la première fois depuis la guerre.
- 1952 : Le tracé prend une forme moderne, avec une longue boucle précédée d'un circuit final à parcourir plusieurs fois.
- 1953 : Une très forte chaleur estivale pousse 80 % des partants à l'abandon.
- 1954 : A cause de difficultés financières, la course est réservée aux aspirants et indépendants.
- 1955 : Changement de direction de course, avec invitations de nombreux étrangers et un parcours passant 17 fois dans Fourmies.
- 1956 : L'internationalisation se poursuit, avec l'invitaion d'une équipe Britannique.
- 1957 : Victoire de Jean Stablinski, futur champion du Monde et vainqueur de la Vuelta.
- 1958 : Première retransmission télévisée et un départ fictif donné par un chimpanzé cycliste du zoo de Maubeuge.
- 1959 : Distance record pour une seule course, avec un tracé de 254 kilomètres.
- 1960 : Le format change, avec un contre-la-montre le samedi, puis une longue course en ligne le dimanche.
- 1961 : Le format séduit et L'Equipe le décrit comme "un omnium de la route, trnachant avec la monotonie des critériums".
- 1962 : La course est ternie par le décès de Marc Huiart, victime d'un choc frontal avec un véhicule, mal aiguillé par la police.
- 1963 : Retour à la forme traditionnelle et victoire de Benoni Beheyt, futur champion du monde.
- 1964 : Décalage en octobre, pour être une grande classique de fin de saison, une semaine avant Paris-Tours et deux avant le Tour de Lombardie.
- 1965 : Après le désengagement d'un sponsor, l'organisation ne confirme la présence de la course que 3 semauines avant sa date prévue.
- 1966 : Les difficultés continuent et le retrait de l'ancien organisateur empêchent l'organisation de l'épreuve.
- 1967 : Le Grand Prix de la "résurrection", tel qu'il était présenté, bat le record de participation.
- 1968 : La tracé reprend des pavés de Paris-Roubaix, entre Solesmes et Valenciennes.
- 1969 : La course est parrainée par un chocolatier et le vainqueur gagne son poids en chocolat.
- 1970 : Record de participation battu pour la 4e année consécutive. Pour la première fois, plus de 100 coureurs au départ.
- 1971 : Première victoire Britannique avec Barry Hoban, après un très long sprint sur une avenue pavée.
- 1972 : La course revient en été, une semaine après la fin du Tour et une semaine avant le championnat du monde de Gap.
- 1973 : Décalage en septembre, courses en ligne le samedi et le dimanche matin, puis contre-la-montre pour finir. Victoire d'Eddy Merckx.
- 1974 : Retour définitif à une course en ligne unique un dimanche de septembre. Grosse chute de Luis Ocaña sur des pavés à Artres.
- 1975 : Après des désaccords entre organisateurs et fédérations, les GP de Fourmies et d'Isbergues ont lieu le même jour.
- 1976 : Dernière édition passant par des pavés de Paris-Roubaix dans le Valenciennois, entre St-Python et Aulnoy-les-Valenciennes.
- 1977 : Déménagement pour la mairie et aménagement de la route devant elle : la ligne droite finale actuelle accueille sa première arrivée.
- 1978 : Première victoire Française depuis 16 ans. Un autre "creux" aura lieu de 1992 à 2008.
- 1979 : Après 1976 et 1977, Jean-Luc Vandenbroucke remporte son 3e Grand Prix de Fourmies.
- 1980 : 5ème victoire consécutive pour l'équipe Peugeot : une performance record à Fourmies.
- 1981 : Course animée par une échappée royale, avec Sean Kelly, Claude Criquélion, Phil Anderson, Herman Van Springel et Roger De Vlaeminck.
- 1982 : Record de participation pulvérisé : 170 partants, dont plus de la moitié ayant fait le Tour de France.
- 1983 : Temps froid et très pluvieux : seulement 29 coureurs à l'arrivée.
- 1984 : Encore de mauvaises conditions météo, avec un très fort vent et seulement 27 coureurs à l'arrivée.
- 1985 : Victoire surprise de Jan Habert, remplaçant Gerrie Knetemann à la dernière minute dans la formation Skil.
- 1986 : Victoire, 5 ans après la première de Jozef Lieckens (plus grand écart entre deux victoires du même coureur).
- 1987 : Malgré un trajet nocturne en avion de Milan à Paris, Adrie Van der Poel remporte le GPF au lendemain d'un succès dans le Trophée Baracchi.
- 1988 : À la surprise général, Sean Kelly est battu au sprint par un Belge quasiment inconnu, Edwin Bafcop.
- 1989 : Victoire de Martinal Gayant, qui s'était échappé dès le 10ème kilomètre.
- 1990 : Nouveau record de participation. La Voix du Nord remarque que "Paris-Roubaix ne rassemble pas autant de stars du Top 20 mondial".
- 1991 : Seul succès professionnel de Vincent Lacressonnière, après 170 km en solitaire.
- 1992 : Victoire d'Olaf Ludwig, vainqueur du sprint sur les Champs Elysées et de la Coupe du Monde la même année.
- 1993 : L'UCI promeut la course à la "classe 1", le plus haut niveau derrière les épreuves de Coupe du Monde (la classe "HC" n'existe pas encore).
- 1994 : Quintuplé Italien (seule autre nation que la France à avoir réussi cette performance).
- 1995 : Second succès de Maximilian Scuiandri, naturalisé Britannique, alors qu'il était encore Italien pour son premier succès.
- 1996 : Sprint à 4 grandiose, avec la victoire de Michele Bartoli devant Frank Vandenbroucke, Claudio Chiappucci et Andrei Tchmil.
- 1997 : Trois ans après, Andrea Tafi gagne encore devant Gianluca Bortolami. Record absolu de participation, avec 193 partans.
- 1998 : L'échappée va au bout, alors que tout le peloton craignait l'équipe Mapei.
- 1999 : Première victoire Russe. Max Sciandri termine 2e et rate le triplé de peu.
- 2000 : Une autre nation remporte son premier succès : la Slovénie. Encore une fois, la Mapei était très marquée par les autres équipes.
- 2001 : Conditions météo catastrophiques avec du froid, du vent et une énorme pluis. Premier succès Australien.
- 2002 : Course dantesque de Laurent Jalabert, dans l'échappée matinale et repris, il forme une nouvelle échappée ensuite et termine 2e.
- 2003 : Changement de parcours, les règles de l'UCI imposant un retour définitif à une distance inférieure à 210 kilomètres.
- 2004 : Doublé Kazakh, avec Andrey Kashechkin devant Dimitri Fofonov. Sylvain Chavanel en larmes après avoir raté le succès de peu.
- 2005 : Le nouveau ProTour entraîne une très nette baisse du plateau. Robbie McEwen s'impose devant le même podium qu'à Bruxelles la veille.
- 2006 : Enorme spectacle offert par Philippe Gilbert, multipliant les attaques pour s'imposer en solitaire.
- 2007 : Course marquée par l'abandon massif involontaire du peloton, ayant suivi le champion de France Christophe Moreau vers les bus.
- 2008 : Dernière victoire de l'équipe de Lefévère avant une absence de 6 ans. Goubert, 2e au sprint, le plus proche d'une victoire dans sa carrière.
- 2009 : Victoire au sprint de Romain Feillu, sans grand sprinteur présent, 18 ans après la dernier succès Français.
- 2010 : Doublé pour Romain Feillu. Succès obtenu à la photo-finish, avec un cri de joie dans le public à l'annonce du résultat, tel un but dans un stade.
- 2011 : Victoire surprise de Guillaume Blot. 3e succès Français consécutif, ce qui n'avait plus été vu depuis un demi-siècle.
- 2012 : Ultime changement de parcours, aboutissant au tracé actuel, avec un circuit en cours d'étape pour proposer plus de côtes.
- 2013 : La course s'avance d'une semaine dans le calendrier. Le plateau est plus important et Nacer Bouhanni devance André Greipel.
- 2014 : Dernière victoire Belge, avec Jonas Van Genechten, originaire d'un village tout proche, de l'autre côté de la frontière.
- 2015 : Gros final de Fabio Felline, qui résiste de très peu à l'impressionnant sprint de Tom Boonen, en tête de peloton.
- 2016 : Sprint royal et victoire de Marcel Kittel, lancé par Tom Boonen, devant Nacer Bouhanni et Bryan Coquard.
- 2017 : Victoire au sprint de Nacer Bouhanni devant Marc Sarreau, pour le premier doublé Français en un quart de siècle.
Le palmarès complet :
Le palmarès récent
Les français au GP de Fourmies :
- 3 succès : Albert Barthélémy et Jean-Luc Vandenbroucke
- 2 succès : Gabriel Dubois , Jozef Lieckens , Maximilian Sciandri , Andrea Tafi , Romain Feillu et Nacer Bouhanni
• Nombre de victoires par nations :
- 32 succès : France
- 25 : Belgique
- 9 : Italie
- 5 : Pays-Bas
- 3 : Allemagne , Australie
- 2 : Grande-Bretagne
- 1 : Pologne , Russie , Slovénie , Kazakhstan , Slovaquie , Danemark
• Nations qui ont également été sur le podium : Irlande , Suisse , Etats-Unis , Norvège , Espagne , Belarus
• Nombre de podiums :
- 5 : Albert Barthélémy
- 4 : Nacer Bouhanni
- 3 : Pierre Pardoën , Jean-Luc Vandenbroucke , Jozef Lieckens , Gianluca Bortolami , Maximilian Sciandri
- 2 (en activité) : Romain Feillu , Alexander Kristoff , Bryan Coquard , Marcel Kittel
• Nombre de tops 10 (depuis 1967) :
- 6 : Willy Teirlinck , Adrie Van der Poel
- 5 : Jozef Lieckens , Robbie McEwen , Romain Feillu
- 4 : Roger Rosiers , Etienne Van der Helst , Etienne De Wilde , Eric Vanderaerden , Maximilian Sciandri , Baptiste Planckaert , Nacer Bouhanni
- 3 (en activité) : Samuel Dumoulin , Yauheni Hutarovich , Alexander Kristoff
• Plus jeune vainqueur : Maurice De Muer , 19 ans et 310 jours en 1941
• Vainqueur le plus vieux : Georges Hubatz , 36 ans et 80 jours en 1948
• Édition la plus rapide : 2017 : Nacer Bouhanni en 46.9 km/h (205 km)
• Édition la plus lente : 1928 : Albert Barthélémy , en 28.5 km/h (160 km)
• Plus gros écart entre le premier et le second : 3 minutes et 5 secondes, entre Gilbert Duclos-Lassalle et Kim Andersen en 1983
• Plus petit écart : un boyau, entre Romain Feillu et Davide Appolonio en 2010
• Les doublés Paris-Bruxelles - GP de Fourmies :
- Eddy Merckx (1973)
- Robbie McEwen (2005)
• Vainqueur à Fourmies et futur champion du monde :
- Eloi Meulenberg (1935 / 1937)
- Jean Stablinski (1957 / 1962)
- Benoni Beheyt (1963 / 1963)
- Eddy Merckx (1973 / 1974)
- Philippe Gilbert (2006 / 2012)
• Vainqueur à Fourmies et vainqueur d'un challenge annuel :
- Eddy Merckx (1973 / SuperPrestige 1969 à 1975)
- Olaf Ludwig (1992 / Coupe du Monde 1992)
- Michele Bartoli (1996 / Coupe du Monde 1997 et 1998, #1 Mondial 1998)
- Gianluca Bortolami (2002 / Coupe du Monde 1994)
- Philippe Gilbert (2006 / World Tour 2011)
- Giovanni Visconti (2008 / Europe Tour 2009, 2010 et 2011)
- Nacer Bouhanni (2013 et 2017 / Europe Tour 2015 et 2017)
• Vainqueur à Fourmies en champion national :
- Adrie Van der Poel (1987)
- Robbie McEwen (2005)
• Sur les 15 dernières éditions, comment le vainqueur s'est-il imposé ?
- En solitaire : 3 fois. Philippe Gilbert (2006), Lars Ytting Bak (2012), Fabio Felline (2015)
- Dans un sprint à 2 coureurs : 1 fois. Andrey Kashechkin (2004)
- Dans un sprint à 3 coureurs : 1 fois. Baden Cooke (2003)
- Dans un sprint à 4 coureurs : 1 fois. Peter Velits (2007)
- Dans un sprint d'échappée à plus de 10 : 1 fois. Giovanni Visconti (2008)
- Dans un sprint massif : 8 fois. Robbie McEwen (2005), Romain Feillu (2009 et 2010), Guillaume Blot (2011), Nacer Bouhanni (2013 et 2017), Jonas Van Genechten (2014), Marcel Kittel (2016)