Etape 21/21 : Alcorcon > Madrid ☆☆☆☆☆
KM 41,9 – SI de Madrid
Le critérium final. Les sprinteurs sauront-ils mètrent leurs egos de côté pour s’associer ?
Départ à 17H15
Arrivée entre 19h50 et 20h07
La météoPartiellement couvert, 30°C
Vent faible, de Sud/Sud-Est
La nalyseSprint royal et remise des maillots. Simon Yates pourra savourer après sa débâcle du Giro. Et les sprinteurs batailler pour la dernière opportunité.
Autour de l’étape :- Alcorcon est un départ inédit de la Vuelta
- Madrid est LE lieu de la Vuelta puisqu’on dénote…73 étapes étant arrivées à Madrid, soit une pour chaque édition (273 pour le Site Officiel…). Matteo Trentin s’était imposé l’an dernier à l’issue d’une Vuelta faste.
Ville de départ : AlcorconAvec une population de 177 722 habitants, Alcorcón est aujourd'hui à bien des égards l'une des villes de référence de la Région de Madrid. Située au sud-ouest de la région, elle jouit d'un emplacement stratégique entre Madrid, le grand sud métropolitain et la zone ouest. Elle dispose également d'un vaste réseau de transports qui comprend des routes et des transports publics modernes qui assurent des liaisons efficaces et rapides.
Sa tradition potière est très présente aujourd'hui, grâce aux efforts réalisés par la municipalité pour préserver les traditions. Elle occupe également une place importante dans l'histoire, ce qui est illustré par les châteaux centenaires de Valderas, lesquels devraient être bientôt déclarés Bien d'intérêt patrimonial et qui abritent aujourd'hui l'un des plus importants musées d'art verrier d'Europe. Un autre bâtiment, parmi les plus emblématiques et appréciés, est la Paroisse Santa María La Blanca, déclarée Bien d'intérêt culturel en 1993. Ils représentent tous une source de fierté pour les résidents. Son offre culturelle, éducative et ludique a attiré à Alcorcón de nombreuses personnes et entreprises qui s'y sont installées.
Ville d’arrivée : MadridL'année dernière, Madrid a accueilli plus de neuf millions de touristes. Des gens du monde entier se rendent dans la capitale espagnole attirés par sa vaste offre en matière de loisirs, de culture, son caractère ouvert et inclusif et ses nombreux parcs et jardins, parmi d'autres atouts que possède l'une des villes les plus attrayantes d'Europe.
De plus, cette année, l'un des lieux emblématiques de la ville est fêté. Le musée du Prado commence les préparatifs pour commémorer ses deux cents ans d'existence. C'est au mois de novembre que commenceront les célébrations pour commémorer le 200e anniversaire de l'un des joyaux de l'art en Espagne, le deuxième musée le plus visité du pays. Elles se poursuivront pendant la majeure partie de l'année 2019.
Outre les peintres exposés habituellement, notamment Francisco de Goya, Diego Vélazquez, El Greco, Titien, Raphaël, Rubens, Jérôme Bosch et Rembrandt, une série d'expositions temporaires liées aux périodes antérieure et postérieure à l'ouverture du musée (1819) seront organisées. Le centre prépare également une recréation qui permettra de mieux comprendre l'évolution de l'architecture du bâtiment et des différents ajouts à sa collection depuis l'ouverture de ses portes.
Les différentes périodes et disciplines qui seront réunies à l'occasion de cette célébration illustrent parfaitement l'hétérogénéité et de la diversité de la ville de Madrid. Une ville de contrastes, où tradition et modernité vont de pair, et qui permet d'accéder à une offre culturelle et ludique exceptionnelle.
Les favoris du jour :★★★Viviani, Sagan, Van Poppel
★★Garcia Cortina, Aberastrui, Trentin, Nizzolo, Consonni
★Soto, Van Asbroeck, Gibbons, Van der Sande…
Le Scénario probable :Pendant que le peloton parade depuis Alcorcon, Julien Duval (Ag2r), Victor Campenaerts (Lotto-Soudal), Pavel Kochetkov (Katusha), Sven Erik Bystrom (Uae) et Jetse Bol (Burgos BH) prennent la poudre d’escampette.
Cette fois, la QuickStep ne rechigne pas à la tâche, et rattrape les échappés à 10 kilomètres de la ligne, afin d’emmener parfaitement Viviani. Le train est cependant dépassé comme une balle par McCarthy et Schwarzmann qui lancent Sagan aux 400 mètres ! Le slovaque se montre très costaud malgré le retour de Viviani et s’impose pour un quart de roue.
Simon Yates remporte la Vuelta.
Le Scénario Improbable :Alors que
Richie Porte empile les pâtisseries dans sa bouche,
Simon Yates se sert se ressert de Champomy, afin de créer une différence dans la manière de gagner avec les deux autres leaders britanniques.
Un Champomy qui lui est gracieusement offert par l’équipe
Movistar, apparemment bonne perdante.
C’est une lente procession qui s’amorce vers Madrid, sans échappés. Chacun profite de ce jour de repos après une Vuelta particulièrement compliquée, notamment par ses grandes étapes de montagnes.
Igor Anton vient demander l’autorisation aux
Sky de se porter à l’avant de la course, mais ces derniers lui disent de s’adresser à la
Mitchelton, qui lui autorise à son tour.
C’est donc
Igor Anton qui entre, acclamé, en tête sur le circuit à Madrid. La foule basque, qui l’attendait, fait basculer les barrières et les policiers en place afin de demander un autographe et vénérer la carrière d’
Igor.
Stephen Cummings, le coéquipier de l’espagnol, est renversé par ces manifestants qui le piétinent sans gêne. Exaspéré, il annonce sa retraite immédiate. Jrb déclare alors « ça faisait pas déjà quelques saisons ? ».
Après quelques minutes émouvantes, le peloton peut repartir tranquillement…avant l’accélération de V
ictor Campenaerts, qui s’arrête cependant quelques instants plus tard pour donner son 06 à une des jolies filles présentes sur le bord de la route.
C’est finalement
Matthias Brändle qui lance les hostilités, mais l’autrichien est trop faible pour créer un écart conséquent. Il se fait déposer par
Matthias le Turnier et
Jetse Bol.
C’est alors que
Simon Yates se fait lâcher par le peloton ! Le britannique est victime de crampe d’estomac et s’arrête sur le bas-côté pour faire des besoins. Mais selon la règle UCI, il set interdit de le faire à proximité des spectateurs, il est donc DSQ.
Les managers
Mitchelton vont se plaindre à la direction de l’épreuve, mais ceux-ci feignent l’indifférence et l’ignorance puisque c’est désormais
Mas qui porte le maillot rouge.
Unzué envoie alors un petit texto à Lefevere : « On est peut-être pas gagnants, mais au moins nous ne serons pas perdants. Le laxatif à parfaitement fonctionné, merci Pat’ ! »
Sur le forum, c’est donc une guerre dans la laboratoire anti-dopage pour dénoncer un
QuickStep vainqueur d’un Grand Tour.
Les échappés repris, c’est cependant
Richie Porte qui tente le coup du kilomètre !
Richie Porte s’impose, le sourire aux lèvres. Durant l’interview, il déclare « Nous étions toujours en troisième semaine, non ? J’avais bien dit que j’allais attaquer.»
Enric Mas s’avance sur le podium pour ouvrir une bouteille de Champomy afin de fêter sa victoire, mais le bouchon de la bouteille lui saute des mains, et l’assomme en arrivant dans son front.
Malgré les récriminations de Lefevere qui dénonce un complot pour empêcher le record de victoires
QuickStep,
Mas doit abandonner alors qu’il venait de conquérir le titre.
Et quelques instants plus tard, alors que
Lopez allait finalement recevoir le maillot, les autorités colombiennes viennent l’arrêter, lui ainsi que
Quintana et
Uran, pour trafic de Cocaïne.
Quand à
Steven Kruijswijk, après revisionnage de certaines caméras qui mettent en évidence des accrochages aux voitures
Lotto, afin de maintenir la cohésion d’équipe selon tout le staff, il est également disqualifié.
Et finalement,
Wilco Kelderman est retrouvé dans un pub, bourré, en train de se bagarrer avec un étranger. Il est donc disqualifié.
Ainsi, c’est bien
Valverde qui remporte cette vuelta, juste devant
Pinot et
Izagirre.
Tony Gallopin et
Emmanuel Buchmann décrochent un magnifique Top 5.
Gianluca Brambilla le Top 10 qu’il s’était fixé en début de saison.
Mikel Bizkarra fait un magnifique Top 10 pour
Euskadi-Murias.
Dans sa voiture, Unzué joue avec ses clés, d’un air « Tout était prédit ».
Et ainsi le rideau retombe sur les terres espagnoles.
« Dis moi Grand-père, tu me racontes une autre histoire ? »…