Le Récap' foireux de l'étape 11
Nouveauté, le Duplex Interview en fin de page !
Deuxième épisode du triptyque alpestre aujourd’hui. Ou l’étape la plus encensée après le parcours dévoilé, le plus décrié sur ses pourcentages roulants après le Dauphiné.
C’est donc une échappée fleuve qui commence à sortir avec le quart du peloton au bas mot, Sagan passant en tête au Sprint Intermédiaire.
Gva est marqué par la Sky dans le peloton afin de « ne pas le laisser gagner le tour de France ».
L’échappée explose dans Bisanne, Gallopin est lâché très rapidement, tout comme papy Greipel.
Alaphillippe utilise son double kick afin de mater Barguil au sommet du HC.
On recense toujours une vingtaine de coureurs potentiels dans l’échappée, dont Pierre Rolland et Guillaume Martin en difficulté.
Le ténébreux Luke fait le train pour le peloton, sur son vélo auréolé d’une lumière rouge et avec un petit boîtier crachotant un bruit de baleine : « kruiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii kruiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ». Il confiera après l’arrivée avoir regardé l’intégrale « Star Wars » depuis le jour de repos à Albertville.
Cavendish fait déjà l’élastique, cette journée sera de trop pour lui. Le cav’ quitte la route du Tour en compagnie de l’autre Mark. Nous retiendrons d’eux qu’ils n’auront pas réussi à s’infliger un électrochoc pour les voir en bonne condition.
Dans le col du Pré, le train Fortunéo Bouet-Moinard-Gesbert fait de gros dégâts pour Barguil, Alaphilippe craque à 2 kilomètres, songeant à sa récup’. Van Garderen est également distancé, mais il aura pour une fois travaillé pour Caruso, le vrai leader de la Bmc. Des mecs comme Kangert, Atapuma, Nieve, Fränk, Herrada, Navarro sont encore présents.
Dans le peloton, le train-train s’installe avant que Valverde n’attaque dans la partie dure du col et reprenne Soler, distancé de l’échappée, sur le sommet du col. Sur le forum, 36 personnes viennent de se réveiller de leur sieste et encensent celui qui est connu pour « ses attaques de loin ».
Gva craque dans l’ascension…Tout comme Uran, Mollema et Majka !
Le train Sky « du pauvre » de la Fortunéo effectue toujours son petit train dans Roselend pour Barguil. Rolland est notamment distancé depuis le Pré.
Le Squale vient accélérer dans la fin de Roselend avec Pellizotti & Pozzovivo, afin de « s’assurer que le tempo des sky n’endorme pas le groupe dans une mauvaise journée de ses leaders ».
Résultat, 6 Sky restent toujours dans le groupe au sommet, plus que 2 gars de chaque équipe max autre part, Kragh Andersen ayant été repris, Ten Dam ayant craqué pour Dumoulin.
Du côté de l’échappée, Fränk réalise une Bakelants dans la descente, ce qui scinde le groupe en deux : Moinard jette ses dernières forces avec le quatuor Barguil/Nieve/Valgren/Caruso dans sa roue, le reste à une trentaine de secondes. Fränk est repris par le groupe des favoris tandis que Dumoulin sort avec Kragh Andersen dans la descente et revient sur le duo Soler/Valverde en bas, 40 secondes devant les autres.
Sur le forum, certains crient au scandale en se demandant ce qu’on foutu Bardet & Nibali dans la descente.
Et Cat revient sur le forum pour insulter Nibali et dire qu’il fallait aligner Mohoric.
Et demande à ce qu’on ne supprime plus son compte : elle à retrouvé Matej en Autriche et lui a demandé de nous descendre.
Nieve s’envole après Montvalezan mais avec seulement 2 minutes sur le groupe mené par Castroviejo, Barguil et Navarro coincent et sont repris, Caruso et Herrada chassent à une trentaine de secondes.
Le rythme de Kwiatkowski fait craquer les leaders un à un : Valverde est repris et déposé, Yates, Jungels puis Pozzovivo et Martinez sont distancés, avant que Latour ne cède à son tour. Bernal craque sans avoir passé de relais mais le polonais s’écarte peu après tandis que Dumoulin est toujours pointé 30 secondes devant le groupe, Nieve à 1’30’’. Thomas porte une accélération que personne ne peut suivre tandis que Froome vient se foutre de leur gueule en réduisant le tempo.
Thomas revient facilement sur Dumoulin avant que Bardet ne porte à son tour plusieurs petites attaques. Zakarin et Landa sont distancés, Dan Martin navigue à une trentaine de mètres et Nibali plafonne. Mais Bardet n’arrive pas à creuser, c’est donc un statuquo au retour sur la grande route avec Quintana/Froome/Roglic/Kruisjwijk/Nibali. Dan Martin fait son retour et contre, seul Froome ayant vu son démarrage.
Le reste se neutralise. Dumoulin doit rouler, Thomas dans sa roue (comme Caruso et Herrada), tandis que Froome n’a qu’à squatter la roue de Dan Martin tandis que l’entente s’opère difficilement derrière. Froome se débarrasse facilement de Martin au kilomètre et rentre sur le groupe Dumoulin, où Thomas attaque également et revient sur Nieve aux 300 mètres.
Le Mitchelton est si dégouté et fatigué ne fait même pas le sprint et se fait déborder aux 20 mètres par Froome et Dumoulin qui cèdent 20 secondes à Thomas. Le reste arrive à une minute, Landa et Zakarin une de plus, Latour à 3, Valverde, Fuglsang, Jungels et Yates à plus de 3 minutes. Le reste à plus de 10. Uran fait gruppetto.
Cavendish, Kittel et Renshaw sont HD. Zabel est repêché après avoir terminé 4’’ derrière la limite.
Duplex Interview
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Geraint Thomas : « Je suis ravi d’enfiler le maillot jaune. Avec Chris, nous avions décidé de jouer au chat sur la fin de la montée, c’est bien pour ça que j’ai attaqué. Ce sera peut-être l’inverse demain, les rôles ne sont pas encore bien définis, mais j’ai confiance en ma capacité, après tout j’ai déjà fait top 15 d’un GT. Et j’ai envie de gagner face à Kwiatkowski qui m’avait piégé sur Tirreno. »
Christopher Froome : « Quand Geraint à attaqué, je me suis retourné vers les autres car j’avais envie de faire quelques selfies, histoire d’améliorer ma cote de popularité en France. Quand à Dan, nous luis avons proposé un contrat pour l’année prochaine et il m’a parfaitement lancé vers l’arrivée. Il a hâte de découvrir le rôle qui avait échu à son prédécesseur Nicolas Roche. Nous n’avons fait que lui lancer la pierre. »
Christopher Froome : « J’ai également très envie de demander à Primoz de m’apprendre le saut à ski. Pourquoi ? Pour pouvoir regarder les autres de haut. »
Mikel Nieve : « Quand j’ai vu mon ex-coéquipier Geraint revenir pour la victoire, j’ai voulu la lui laisser, ayant déjà gagné sur le Giro. Contrairement à lui. Une moto nous filmait de l’arrière, j’ai donc fait barrage devant lui afin qu’il n’y ait pas d’incident. »
Romain Bardet : « Comme je fais beaucoup d’entrainement à l’hypoxie, je n’arrive plus à réaliser de grosses attaques. Le problème c’est que je me crispe lors des vraies courses et que je ne peux développer que 20% de ma puissance lorsque j’attaque, ce qui explique pourquoi je ne crée jamais d’écart lors de celles-ci. »
Nairo Quintana : « Ce n’était pas le bon moment pour attaquer. »
Mikel Landa : « J’ai perdu du temps mais comme je suis toujours devant Nairo au classement, je reste le leader ! »
Egan Arley Bernal : « Il faut savoir laisser des chances aux autres, j’ai personnellement tout mon temps. »
Warren Barguil : « Les gars ont super bien roulé aujourd’hui afin que je perde du temps ! »
Daniel Felipe Martinez : « Avec la chute de Rigoberto, l’équipe à décidé de me donner les clés du leadership. Preuve en est, j’ai réussi à suivre un long moment les favoris. C’est la passation de génération, j’espère juste ne pas connaitre d’anomalies. »
Pierre Rolland : « L’étape n’était pas assez longue pour moi, on a toujours dit que j’étais un baroudeur de haute montagne sur les étapes marathon. Mr. Vaughters m’a dit que j’étais un diesel. Il m’a aussi dit que je gagnerais le Tour un jour. »
Primoz Roglic : « Non, je ne joue pas le général, c’est bien pour ça que je n’ai pas passé de relais dans le final, je jouais l’étape. Sauf que je regardais tout le temps en arrière pour voir où se situait Steven. Du coup, je n’ai pas vu les autres favoris partir. »
Tony Gallopin : « Je ne suis vraiment pas à l’aise en montagne cette année, je me suis donc dit que j’allais arriver hors-délai afin de retrouver ma magnifique femme et encourager Romain depuis la cabine FTV. Malheureusement, je n’avais pas remarqué que les délais avaient été rallongés de 2%. »
Rick Zabel : « Marcel n’a jamais aimé les sprints en bosse, il a donc décidé de m’emmener le sprint aujourd’hui. Malheureusement, il n’a jamais réussi à faire le poisson-pilote et m’a lâché à deux kilomètres du sommet afin de pianoter sur son téléphone. Mon abnégation aura eu raison de moi. »