Vous comparez des époques révolues où il y avait bcp moins de coureurs pros que le peloton actuel.
Des équipes où le matos, les infrastructures, la diététique étaient embryonnaires !
Avec des étapes dantesques genre 280/300 bornes.
C'étaient ceux qui avaient LA GROSSE CAISSE, la faculté d'endurer et de se saisir des faits de course qui gagnaient; donc oui forcément des rouleurs-grimpeurs, pas des sprinteurs. Des coureurs polyvalents.
Potentiellement vainqueurs de GT : 4 ou 5 dans les années 50/60, une dizaine dans les années 90/2000, une quinzaine actuellement?
Toutes proportions gardées, ça me semble logique. Je fais à la louche ...
Les vainqueurs actuels de GT ont tjrs les mêmes caractéristiques.
(Je ne parle pas du dopage qui a seulement évolué dans les produits et techniques utilisés)
J'ai adoré Indurain et je ne le renie pas. Dans le peloton, je vous assure qu'on ne voyait que lui, qu'il soit en jaune ou pas, Miguel était un Roi, il subjuguait
Pantani c'était différent, il s'envolait en grimpant, de l'émotion pure, il était au-delà.
Seuls ceux qui les ont vus en course peuvent comprendre.
Ma grand-mère m'a raconté que Bahamontès semblait effleurer les pédales et le sol "une plume"
Bref, Nairo Quintana m'a fait forte impression sur le Tour de Suisse.
Si l'armada Vomistar est en cohésion à 100% sur le TDF, je mets un piéçou sur le Colombien âgé.