Rassemblement du Gruppetto aux courses cyclistes

[Khali]

Super CR. Le mien ne sera pas aussi bien je préviens
Par contre petite précision quant aux parties de Fifa. Médé précise qu'il gagne 6-2, très bien, mais omet de dire qu'il a abandonné au match d'avant

[gosso]

En même temps, c'est un peu la partie du CR la moins intéressante

[Médé33]

Clairement, c'est un point de détail de l'histoire

[Vinzouille]

Tour de France 2017
Des hauts et des bas...

7 juillet 2017 :
La caravane, vue de l'intérieur.

Le club des supporters de la FDJ avait organisé un concours pour les championnats de France visant à pronostiquer les 3 premiers coureurs de l'équipe au classement pour gagner une journée dans la caravane. Avec les 2 premiers de trouvés, j'obtiens ma place et je serais sur l'étape Troyes-Nuit Saint Georges.
Vendredi 07 juillet, je me lève tôt, très tôt. Je dois être au départ de l'étape à Troyes à 7h00 pétantes et j'ai 4 heures de route.

Arrivé à Troyes à l'heure, Je rencontre mon pilote qui me fournit une veste aux couleurs de la FDJ et un casque puis je me promène un peu sur le parking technique.
L'occasion de découvrir comment la caravane publicitaire se met en place. Je découvre que les voitures arrivent sur place par la route mais dépourvues de tous leurs "accessoires" qui eux arrivent dans des poids-lourds. De même, les chars sont eux amenés par des semi-remorques.

Je me retrouve au milieu d'une fourmilière géante, ça s'agite dans tous les sens. Certains descendent les chars des camions, d'autres comment à fixer tous les accessoires sur les voitures qui ressemblent du coup de moins en moins à des voitures. Dans le même temps ma voiture est installée sur un des poids-lourds qui a amené les chars, je la retrouverais à l'arrivée.
Tout cela se prépare à une grande vitesse et on découvre une organisation impressionnante. Tout semble minuté et millimétré, rien n'est laissé au hasard.

2 heures plus tard, tous les véhicules sont prêts. Je monte sur le Trike et une escorte motocycliste de la gendarmerie nous fait traverser Troyes en convoi pour rejoindre cette fois-ci le parking caravane. Sur celui-ci tous les véhicules sont garés en ligne, par marque, prêts à partir sur l'étape.

Dans un premier temps, les caravaniers finissent les derniers préparatifs : Récupération des repas, préparation des goodies à distribuer, ultimes réglages des sonos. En me promenant, je demande à une hôtesse Haribo si elle n'a pas un sachet ou deux à me filer pour grignoter sur la route...
Elle m'en donne un plein sac, j'ai de quoi tenir les 3 semaines du Tour sans problème !

Dans un second temps, c'est le char des opticiens Krys qui met l'ambiance pendant une bonne demi-heure. Musique à fond, l'animateur fait venir toutes les hôtesses de la caravane et fait danser tout ce petit monde sur le parking.
L'ambiance est super, tout le monde participe. (voir au début à la fin de ma vidéo) Je me demande ou ils trouvent tous l'énergie de danser déjà maintenant sachant qu'ils vont passer 5 ou 6 heures sur un char à danser.

10 heures 30, il est l'heure de partir. En quelques secondes, tout ce petit monde se disperse et chacun monte dans son véhicule, les moteurs démarrent. Chacun part à son tour sous les ordres d'un "chef d'orchestre" de chez A.S.O.

Le Trike est en tête du convoi FDJ et nous rejoignons tranquillement le fictif. C'est parti ! On traverse le centre-ville de Troyes et ses petites rues pavées pour rejoindre la sortie de la ville et le départ réel. C'est spécial étant donné que j'ai vécu 4 ans dans cette ville, je la découvre sous un autre angle. L'ambiance est extraordinaire, le public est à fond, on se prend très rapidement dans l'ambiance de la caravane.

Après quelques kilomètres, je me rends compte qu'il y a du public absolument partout, il ne se passe que très très rarement 500m sans public et je comprends que je vais avoir mal au bras en fin de journée à force de faire coucou à tout ce monde.

Les traversées de villages restent les moment les plus sympas. Non seulement une bonne partie d'entre eux sont très bien décorés, mais surtout c'est la que se masse le public et ce sont donc les moments ou l'ambiance est au plus haut. C'est vraiment agréable de voir comme les gens sont heureux de voir passer la caravane, on sent vraiment qu'on leur donne du plaisir.
En particulier les enfants qui sont deviennent fou quand on leur adresse un coucou de façon directe ou qu'on leur envoie un goodies spécialement à eux.

Je tiens également à préciser, notamment à Svam, que depuis la caravane on entend particulièrement bien ce que les spectateurs nous crient, et ce malgré la musique à fond. Du coup, les "Donnez nous les 6 bons numéros" et "on veut des millions" ne présentent absolument aucune originalité puisque entendus tous les... 200 mètres ?
C'est même contre-productif car on trouve ça lourd et qu'on a pas envie d'envoyer de goodies à ces spectateurs la !

Tout au long de la journée, on découvre l'organisation de la caravane. Chacun est à sa place, des régulateurs à moto passent de temps en temps pour demander d'accélérer ou de ralentir le rythme. Par moment certains chars sortent de la course et empruntent un autre itinéraire pour leur permettre d'éviter un pont, un tunnel ou autre aménagement routier infranchissable pour eux.
Chaque marque procède également à un moment donné à un ou deux "arrêts techniques". 3 minutes chrono, c'est le temps imparti pour satisfaire un besoin naturel, se dégourdir les jambes, manger un morceau... Aussitôt l'opération terminée, on reprends la route sous l'escorte d'un motard de la Garde Républicaine. Interdiction de lancer des goodies avant d'avoir rattrapé et dépassé le véhicule de fin de caravane. Ensuite c'est parti pour une "remontée de caravane". Le motard nous précède et nous libère la voie de gauche pour nous permettre de doubler les autres marques et reprendre notre place au plus vite.

Le meilleur moment de la journée restera sans doute le passage de la côte d'Urcy. Le public qui s'y est massé est impressionnant ! On e croirait en montagne, il y a un monde absolument dingue, l'ambiance est énorme ! Certains spectateurs sont déguisés ou sont originaux, c'est toujours sympa à voir.
A noter dans cette côte la présence d'une demoiselle qui recherche l'amour et donne son numéro de téléphone...

Je n'ai eu aucune réponse cela-dit !

Après l'arrivée, la caravane fonce aussitôt au parking technique et le démontage des véhicules débute immédiatement, c'est impressionnant de rapidité encore une fois. Chacun sait ce qu'il a faire et à quel moment, pas le temps de traîner.

Je reprends alors ma voiture et me dirige vers l'arrivée. Je sais déjà que j'arrive trop tard et que le public est en nombre. Ca ne m'empêche pas de trouver place sur un muret et de parvenir à voir l'arrivée tout de même... Un sprint bizarre remporté d'un cheveu par Kittel...
Pas le temps d'aller aux bus, il y a de toute façon trop de monde, je reprends la route et je rentre chez moi.

20 juillet 2017 :
L'Izoard, ce col légendaire

Après avoir passé une bonne partie de la journée sur la route, ma copine et moi arrivons enfin au pied de l'Izoard la veille de l'étape en fin d'après midi. Pas de soucis particuliers, la route est toujours ouverte : on peut monter !

Le public est déjà présent en quantité, et il y a peu d'emplacements pour se stationner encore disponibles. Nous montons quand même en voiture jusqu'au sommet, histoire de traverser une fois la casse déserte. Le paysage est impressionnant, c'est à la fois magnifique et dépaysant. Et surtout, c'est un endroit mythique pour tout fan de vélo.
Nous redescendons donc à la recherche d'un emplacement intéressant, on franchit une seconde fois la casse déserte pour trouver un emplacement sympa ou il y a de quoi garer la voiture à 3,4 km du sommet.

On s'installe tranquillement, on sort les drapeaux pour décorer "un peu" la voiture.

On fait un peu connaissance avec nos différents voisins. 2 français qui sont arrivés plus tôt que nous en provenance du Galibier. Ils avaient déjà gravis le Galibier la veille et viennent de finir de grimper l'Izoard. Costaud. Un groupe d'Italiens plutôt discrets, et un groupe de Français qui sont clairement la pour faire la fête.

Enfin, on monte la tente histoire de passer la nuit à l'abri des intempéries et nous allons admirer le feu d'artifice tiré dans la vallée avant d'aller nous coucher.

Le jour J, le réveil sonne à 8 heures, je suis chaud pour grimper l'Izoard à vélo, mais je suis rapidement calmé par la pluie qui s'abat sur la tente... J'hésite quelques instants, mais la descente sous la pluie avec le mauvais freinage des jantes carbone associé au public qui me monte me parait trop dangereuse...

9 heures 30, la pluie cesse et le ciel redevient très vite bleu. Ni une, ni deux, je me change et j'attaque la descente. Quelques mètres plus loin je tombe sur un gradé de la gendarmerie et je lui demande si la route est bien ouverte pour remonter en vélo. Réponse : "Oui, on fermera la route en bas à 11h00 pour les vélos mais ceux qui ont commencé la montée pourront continuer jusque 14h00". Parfait, je poursuit ma descente.

J'arrive en bas à 10h20 et je suis surpris de voir un gros paquet de cyclistes au pied, à l'arrêt. J'entame mon demi-tour et un gendarme me stoppe : "Monsieur, la route est fermée, plus aucun cycliste ne monte, la course des féminines arrive d'une minute à l'autre". J'ai beau lui expliquer qu'elles ne seront au pied qu'entre 11h45 et 11h59, rien n'y fait, je suis bloqué...

Ce n'est pas grave, on prends notre mal en patience et on regarde la course des féminines. L'occasion de constater que certains n'ont vraiment pas le niveau et ont déjà plus de 20 minutes de retard au pied de l'Izoard !

Finalement, à 12h15, le gendarme se rend compte que nous sommes déjà au moins 200 cyclos au pied et que ça rale et appelle un gradé qui lui dit de nous laisser passer. Ouf ! Je peux monter !

Le pied se passe bien, j'ai de bonnes jambes. Ca vaut pas un Leinhart, loin , même très loin de la, mais je me sens bien.
J'arrive à l'entrée du premier village, Arvieux, et un premier gendarme nous arrête : "La route est fermée aux cyclistes, finissez à pied". J'essaie de lui expliquer qu'un officier m'a dit que l'on pourrait monter tranquille jusque 14h00 mais rien n'y fait, je suis bon pour quelques centaines de mètres à pied avant de remonter sur mon vélo une fois hors de sa vue.

Pas de soucis avec les gendarmes suivants qui nous saluent, mais on tombe sur le pire d'entre eux dans le village de La Chalp.
Il nous fait descendre de vélo, jusque la rien de bien méchant même si c'est chiant. Je descend de ma machine et commence à avancer à pied quand il me retient du bras : "A pied non plus monsieur".
S'en suit une discussion hallucinante :
Moi : "Pardon ?"
Lui : "Non, ni à pied, ni en vélo".
Moi : "Mais les gens la ils passent à pied et vous ne dîtes rien"
Lui : "Oui, mais eux n'ont pas de vélo donc ils peuvent"
Moi : "Ma bagnole est la haut, ma copine aussi, je fais comment ? Laissez moi juste monter avec le vélo sur l'épaule !"
Lui : "Non, c'est sans vélo. Posez le contre le mur et je vous laisse passer."
Moi : "Et le vélo, j'en fait quoi ? Je vais pas le laisser ici sans surveillance, y'en a pour 5.000 balles de matos la..."
Lui : "Je m'en branle, j'aime pas le vélo. Si on vous le vole vous aurez car porter plainte" (triste prémonition...)
Du coup j'ai pris mon vélo, et je suis redescendu de 50m avant de tourner entre 2 chalets et de me taper 1 ou 2 km de cyclocross à travers les champs, les chemins de cailloux et un ruisseau à traverser pour rejoindre Brunissard.


A partir de la ce sera une alternance de kilomètres à pieds et en vélo, au gré du bon vouloir des gendarmes...
Du coup, lassé de monter et descendre de vélo, dégouté d'user plus mes cales que mes pneus et avec les jambes coupés par cet effort sans aucun sens, j'arrête les frais au niveau de la voiture...
Bien m'en aura pris puisque j'apprendrais que tous les cyclos sont définitivement bloqués quelques centaines de mètres plus haut à l'entrée de la casse déserte.

On mange tranquillement en attendant la caravane et on cherche une idée pour inciter les hôtesses à nous lancer les goodies à nous plutôt qu'à d'autres. Me vient l'idée d'utiliser un coussin en forme de smiley qui traine dans la tente et de le mettre devant mon visage pour attirer l'attention. Super idée, presque tous les chars avec une sono me passeront une petite dédicace à l'oral et surtout la quasi totalité des hôtesses m'envoient leurs goodies.

On attend la course sans trop d'infos, personne n'arrive à avoir de la 4G et mes SMS arrivent avec plusieurs minutes de retard. Tout ce que l'on sait c'est que Atapuma est en tête, suivi par Gallopin et que les Ag2r ont mis en marche peu avant le pied.
Atapuma passe devant nous mais on sent qu'il est en difficultés, et sa voiture s'arrête juste devant nous. J'en conclut que l'écart se réduit et je crie "Tony va le reprendre, il va le faire !"

C'est à ce moment que je vois arriver une véritable mobylette au loin. Je bug quelques secondes, ce ne peut pas être Gallopin le maillot est trop blanc... Je réalise rapidement que c'est Barguil et lui hurle des encouragements de toutes mes forces.
Le différentiel de vitesse est absolument monstrueux.

Arrive ensuite Gallopin dont l'impression de vitesse n'est pas du tout la même. On le sent en souffrance, sur un rythme assez similaire à Atapuma.

Puis très rapidement le groupe des leaders arrivent, mais donne l'impression de monter moins vite que Barguil, donc on y croit pour Wawa. Au passage du groupe des leaders j'ai la chance d'assister à un évènement extraordinaire : Une attaque de Meintjes !

Tout le monde semble à bloc, Uran et Bardet semblent les plus à l'aise dans le groupe alors que Quintana semble vraiment à la rupture. Le temps de réaliser qu'Aru n'est pas dans le groupe et il arrive, déjà bien distancé par les favoris. On entends pas trop les Italiens la !

Par la suite les coureurs passent vraiment un par un ou par tout petits groupes, la souffrance se lit sur leurs visages, on ressent vraiment la difficulté de l'étape et de la montée.

Arrive Périchon que je repère au loin. Je l'encourage donc comme il se doit "Vas-y Pierre-Luc ! Ici c'est le gruppetto, tout le gruppetto est avec toi !" Ca a le mérite de le faire sourire, il me fait un signe de la tête et me réponds : "Merci mec, par contre le Gruppetto je les ai mis loin derrière !"

Le reste des coureurs passent sans rien de particulier à signaler si ce n'est que Bouhanni est complètement à l'arrêt, on le sent dans une très grande souffrance, c'est impressionant ! J'ai l'impression de revoir les images de Démare quand je vois le millionnaire de Nancy avec ses 3 équipiers autour de lui...

On reprends la route à peine la voiture balai passée, et on redescend le col au pas. L'occasion de voir un cycliste écossais chuter à cause d'un spectateur et se blesser (casser ?) au niveau de la clavicule...

Nous arrivons à l'hôtel à Martigues tard dans la nuit. Les soirs précédents nous avions demandé aux gérants des hôtels un local pour stocker le vélo en lieu sur. Vu l'heure très tardive, nous avons décidé de ne pas les réveiller. Le parking est fermé par un digicode, le grillage est costaud, la voiture est cachée entre 2 bâtiments, le vélo est sur la banquette arrière mais caché sous une couverture. Et la voiture ne va rester la que quelques heures puisque le lendemain je pars relativement tôt pour être à Salon de Provence pour vivre l'arrivée en VIP et faire les 30 derniers kilomètres en vélo. On en conclut que ce n'est pas bien risqué...

21 juillet 2017 matin :
Le drame...

7h00, je me réveille, prépare mes affaires pour la course inside offerte par Century21 au Gruppetto. Je suis super heureux : Je vais faire les 30 derniers kilomètres du parcours en condition réelles avec d'anciens pros avant d'assister à l'arrivée depuis l'espace VIP. Que demander de mieux ?

Peu avant 8h00, je me dirige vers ma voiture pour partir. La première chose que je vois c'est du verre sous ma voiture. Je me fait la remarque intérieurement que j'ai pas été malin de me garer dans du verre la veille au soir... C'est à ce moment que mon regard se porte sur la vitre arrière gauche de ma voiture et que je constate que c'est elle qui a volé en éclat mais surtout que mon Lapierre et mes Cosmic Carbone ont disparus...

Je me rends à la réception de l'hôtel ou j'apprends que l'hôtel a été cambriolé au cours de la nuit... J'accompagne donc le responsable de l'hôtel pour visionner les images de ses caméras de surveillance en attendant l'arrivée de la Police. On voit les individus qui ont cambriolé l'hôtel mais qui ne s'approchent jamais de ma voiture et n'y prêtent même pas attention avant de repartir...
On se rend finalement compte qu'un troisième individu, a priori sans le moindre rapport avec les 2 premiers, est venu plus tard dans la nuit voler le vélo...

A leur arrivée, les policiers n'ont pas l'air bien chaud pour prélever l'empreinte digitale que j'ai vue sur ma poignée de porte "Ça ne reste qu'un vol de vélo monsieur"...
J'insiste fortement, lourdement même. Je leur explique que je suis formé aux prélèvements de police scientifiques et que cette trace est plus que valable et je continue à insister. Ils finissent par céder et par faire venir les experts de l'identité criminelle qui prélèveront plusieurs traces de doigt et effectueront plusieurs prélèvements ADN sur mon véhicule.

J'appelle le responsable de chez Century21 pour l'informer de mes déboires. Très gentiment, il m'explique qu'il va essayer de trouver un vélo (eux s'en sont fait voler 15 dans la nuit...) au cas ou je parvienne à arriver à temps. Malheureusement, je ne serais jamais prêt dans les temps, le temps de contacter l'assurance, de déposer la plainte, etc... Il me maintient par contre l'invitation pour l'arrivée depuis l'espace VIP.

Devant l'apparente faible motivation des policiers, je décide de mener mon enquête en parallèle avec les moyens du bord (je ne suis pas territorialement compétent pour faire une vraie enquête, je n'ai à Martigues pas plus de pouvoir qu'un citoyen lambda) et de sacrifier la pause déjeuner pour mener l'enquête.

Je passe sur l'enquête pour des raisons de secret de l'enquête mais je parviens à quasi-identifier mon voleur. Il me manque son nom et son adresse, mais j'ai une description très précise de lui, je connais certaines de ses habitudes (les endroits ou il traine notamment) et la cité où il habite. Je sais que je n'en aurais pas plus avec les moyens légaux dont je dispose.

Il est en temps de me rendre à Salon-de-Provence, l'enquête est bloquée jusque demain matin.

22 juillet 2017 après-midi :
Salon-de-Provence en V.I.P.

Après un petit détour chez une société dont je tairais le nom mais qui "répare et remplace" et gère bien les "impacts plus petits qu'une pièce de 2 euros", j'arrive à l’espace Izoard de Salon-de-Provence. Je fais connaissance avec les responsables de Century21 qui nous ont invités et qui me présentent à tous les partenaires et invités.

Tous sont au courant pour mon vélo et m'en parlent. L'autre sujet que tous abordent c'est Le Gruppetto. Peu (aucun même) ne connaissent le forum, mais l'immense majorité connaissent très bien le Twitter et ne tarissent pas d'éloges dessus. Donc encore une fois, félicitations les mecs.

Il me présente notamment Sébastien Minard et John Gadret avec qui je passerais pas mal de temps, ainsi que Cyril Dessel.

L'ambiance est bonne, on regarde passer la caravane sans trop y prêter attention (j'ai eu bien assez de goodies la veille), je cherche juste à voir si je vois les quelques hôtesses avec qui j'avais discuté à Troyes.

On remarque un Photobooth et on décide de prendre quelques photos avec, jusqu'à la fameuse question de Minard : "Vous croyez que c'est automatique ou y'a un mec dedans qui prends des photos toute le journée ?"
Ma réponse est sortie toute seule du tac-au-tac : "Ouais, y'a un mec dedans. C'est Coquard, il cherchait un job d'été".
Fou rire général, Gadret répondant : "Ca clashe au gruppetto, ça m'étonne même pas de vous".

J'assiste au passage des échappés depuis le bord de la route et décide ensuite d'aller voir le passage du peloton depuis le toit de l'espace Izoard avec une petite coupe de champagne.

Y'a pas à dire, c'est vraiment un espace privilégié, la vue est super, il n'y a pas de foule, les gens sont super cools, les boissons et la nourriture sont à volonté !

Peu de temps avant de partir, l'un des responsables de Century21 s'approche de moi et m'offre un maillot jaune qu'il a réussi à obtenir auprès d'A.S.O. en "dédommagement" pour mon vélo. Ça ne remplace pas le vélo mais l'attention fait plaisir...

La journée se conclura par plusieurs passages de la patrouille de France :

22 juillet 2017 :
Pas de CLM mais une bonne surprise

Ce matin la, je suis debout très tôt : 5h00. Je sais que mon voleur traine souvent à un endroit entre 5h30 et 6h30, donc j'ai décidé d'aller l'y attendre. Je planque pendant 1 bonne heure, près à lui sauter dessus et à le plaquer au sol si je l'aperçois.

Malheureusement cet enfoiré ne se présentera pas... Du coup je vais tourner dans sa cité pendant au moins autant de temps, je passe la ou il traine habituellement mais ce matin je n'aurais pas de chance et ne le croiserais pas.

Je me rends donc au commissariat de Martigues ou je leur donne tous les éléments que j'ai pu obtenir. Eux n'en ont pas autant, mais mes éléments leurs permettent d'identifier l'auteur : Ils le connaissent.
Même si j'ai très peu d'espoir que ma machine soit un jour retrouvé, j'ai par contre bon espoir que le coupable soit interpellé et condamné, donc ça me remonte un peu le moral.

L'après-midi nous devions initialement aller voir le contre-la-montre mais il ne nous semble pas prudent de garer la voiture avec une vitre en moins dans Marseille avec nos valises et nos ordinateurs dedans, donc nous décidons de remonter en Bourgogne.

En soirée, j'envoie un texto à la responsable de Century21 pour la remercier de la veille et pour la tenir au courant de l'avancée de mes recherches de mon vélo. Elle me réponds et conclut son SMS par : "On se voit demain de toute façon ?"
Un peu surpris sur le moment, je comprends ensuite que des membres du Gruppetto doivent être invités par eux sur les champs. Je lui réponds donc que non ce n'est pas moi mais d'autres membres.
Ce à quoi elle me réponds : "Ben viens ! Je peux t'avoir des places V.I.P."
Une telle proposition ne se refusant pas, on s'organise pour monter sur Paris (5h de route !) et redescendre dans la journée sachant que je bosse le lundi à 8 heures...

23 juillet 2017 :
Les champs-élysées pour finir

Après 4 heures de route, me voici à Montgeron pour récupérer les 2 places à l'entrée du village départ. Une fois les places en poche, nous faisons un petit tour au niveau des bus des équipes mais ne nous attardons pas étant donné qu'il nous reste une bonne heure de route et que l'itinéraire direct est fermé pour le Tour.

Nous arrivons sur les champs vers 16 heures et galérons un peu à atteindre notre tribune, la tribune Grand Palais. Mais durant notre périple à pied le long du parcours, nous sommes accompagnés de la caravane, ça aide à faire passer le temps.

Une fois arrivé à celle-ci, nous prenons possession de nos bracelets et recevons chacun un cadeau : Même présentation que l'an passé, un sac en carton floqué "Tour de France", contenant un boite très classe avec le logo du Tour. A l'intérieur un jeu de 4 bidons très sympas.

Nous nous rendons en tribune ou Khali, pensant m'avoir aperçu m'appelle et me demande de me lever. C'est bien nous qu'il a vu. On discute quelques minutes, profitons un peu des boissons gratuites avant d’apercevoir B-A. Nous discutons brièvement car B-A n'a pas le droit de se trouver dans cette tribune. Plutôt que de nous rassoir, étant donné que nous ne sommes qu'a quelques minutes de la course, nous descendons nous mettre contre les barrières. Nous sommes hyper bien placé, à 250m de la ligne d'arrivée, du côté opposé des champs.

Les passages des coureurs sont impressionnants, ils passent tout près à une vitesse hallucinante. Nous remarquerons très vite que ce sont toujours les mêmes qui trainent aux 2 dernières position du peloton : Voeckler et Cummings (jusqu'à ce que celui-ci doive rouler en tête de peloton).
On passera chaque passage à scruter la position de Bardet et à chercher quels équipiers l'entourent : C'est bon, il est toujours bien placé et à généralement Naesen qui l'accompagne.

Arrive la crevaison de Barguil qui finalement est une bonne chose pour lui. Elle lui permet de faire un tour complet des champs en solitaire et d'avoir le droit à une véritable ovation du public ! C'est un moment spécial, le public est déchainé à son passage sur la ligne, il a du en avoir des frissons et a surement apprécié le moment.

Arrive le dernier tour, les coureurs sortent du dernier virage et on voit Groenewegen lancer d'hyper loin (je dirais 300m) et pendre une longueur d'avance. Sur le moment, on a l'impression que Greipel et Kristoff vont pouvoir faire le jump mais on voit le jeune Néerlandais s'imposer !
Première réaction : "Putain il était monstrueux !", deuxième réaction : "On va bouffer du Wings pendant un moment la..."

Aussitôt après le passage de la ligne, on entend des hurlements dernières nous : Une jeune femme blonde est littéralement hystérique, pleure de joie et saute dans les bras d'autres jeunes femmes. On comprends vite qu'il s'agit de la femme de Groenewegen, ce qui nous vaut le débarquement de plusieurs coureurs de la Lotto-Jumbo juste devant nous, dont Roglic. Ils viennent retrouver leurs femmes qui franchissent les barrières et boivent le champagne avec eux. Le moment est vraiment sympa, on sent toute la joie des équipiers et de leur femme, c'est plaisant à voir.

On assiste alors au défilé des coureurs qui remontent tranquillement vers les bus, Tony Martin s'arrêtant notamment devant nous pour féliciter les Lotto-Jumbo.

Après cela, Khali tente de rejoindre les autres membres pendant que nous rentrons chez nous, il est déjà tard et il me reste 5 heures de route. Nous prenons quand même le temps de regarder les podium depuis l'arrière de celui-ci et arriveront chez nous à 3 heures du matin.

Vivement l'année prochaine !

[Trifon_Ivanov]

Devant l'apparente faible motivation des policiers, je décide de mener mon enquête en parallèle avec les moyens du bord (je ne suis pas territorialement compétent pour faire une vraie enquête, je n'ai à Martigues pas plus de pouvoir qu'un citoyen lambda) et de sacrifier la pause déjeuner pour mener l'enquête.

Je passe sur l'enquête pour des raisons de secret de l'enquête mais je parviens à quasi-identifier mon voleur. Il me manque son nom et son adresse, mais j'ai une description très précise de lui, je connais certaines de ses habitudes (les endroits ou il traine notamment) et la cité où il habite. Je sais que je n'en aurais pas plus avec les moyens légaux dont je dispose.

Ecoute moi bien encullé de voleur de vélo de ta mère, t'es qu'un gros connhard, je te dis merde, t'entends, je t'emmerde

[Panzer]

La vérité, jamais je ferais trop chier Vinzouille de ma life

[Trifon_Ivanov]

22 juillet 2017 :
Pas de CLM mais une bonne surprise

Ce matin la, je suis debout très tôt : 5h00. Je sais que mon voleur traine souvent à un endroit entre 5h30 et 6h30, donc j'ai décidé d'aller l'y attendre. Je planque pendant 1 bonne heure, près à lui sauter dessus et à le plaquer au sol si je l'aperçois.

Malheureusement cet enfoiré ne se présentera pas... Du coup je vais tourner dans sa cité pendant au moins au temps de temps, je passe la ou il traine habituellement mais ce matin je n'aurais pas de chance et ne le croiserais pas.

Je me rends donc au commissariat de Martigues ou je leur donne tous les éléments que j'ai pu obtenir. Eux n'en ont pas autant, mais mes éléments leurs permettent d'identifier l'auteur : Ils le connaissent.
Même si j'ai très peu d'espoir que ma machine soit un jour retrouvé, j'ai par contre bon espoir que le coupable soit interpellé et condamné, donc ça me remonte un peu le moral. [img]http://forum-images.hardware.fr/images/perso/2/pepe_the_frog.gif[/img

OH PUTAIN J AVAIS RATE CA MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Vinzouille, fan de cyclimse et agent de la paix avant tout

La vérité, jamais je ferais trop chier Vinzouille de ma life

PTDRRR la cellule de dégrisement qui s'en vient après une soirée arrosée dans une fontaine

[Umb]

Merci Vinzouille, ce CR

La rage pour ton vélo, je m'en suis déjà fait voler un aussi (de moins grande beauté et valeur mais quand même), j'espère que tu obtiendras réparation(s) et de quoi rouler à nouveau sur une belle machine !

[huliop]

Ce CR de l'espace
Confirmation que certains gendarmes ont vraiment 2 de QI... Ok pour respecter les consignes mais bon certains sont quand même des sacrés trous du c...

Et sinon vraiment désolé pour ton vélo, j'espère que tu pourras en récupérer un
En tout cas ça a du être une sacrée expérience de pourvoir être sur le tour tant de fois en une seule édition !

[Cyro]

Ce CR
Sans l'histoire du vélo c'était le rêve absolu.
Vraiment cools Century21 en tout cas

[Mayoj]

Super CR Vinzouille, t'as bien croqué c'est cool (malgré le drame).

Je passe sur l'enquête pour des raisons de secret de l'enquête mais je parviens à quasi-identifier mon voleur. Il me manque son nom et son adresse, mais j'ai une description très précise de lui, je connais certaines de ses habitudes (les endroits ou il traine notamment) et la cité où il habite. Je sais que je n'en aurais pas plus avec les moyens légaux dont je dispose.

Comment je suis grillé lô.

[Trifon_Ivanov]

Un certain L.B. résidant à Dunkerque et ayant été dans le même collège qu'A.A., c'était couru d'avance que t'allais être grillé fils

[Elias]

Un beau CR. Tu as des nouvelles de ton vélo et de son ravisseur ?

[Tilo]

Vinzouille pourquoi ne pas avoir pris le vélo dans la chambre. Y a rien qui interdit.

[B-A]

Nous nous rendons en tribune ou Khali, pensant m'avoir aperçu m'appelle et me demande de me lever. C'est bien nous qu'il a vu. On discute quelques minutes, profitons un peu des boissons gratuites avant d’apercevoir B-A. Nous discutons brièvement car B-A n'a pas le droit de se trouver dans cette tribune. Plutôt que de nous rassoir, étant donné que nous ne sommes qu'a quelques minutes de la course, nous descendons nous mettre contre les barrières. Nous sommes hyper bien placé, à 250m de la ligne d'arrivée, du côté opposé des champs.

Y'a pas des masses d'endroit où j'avais le droit d'être en fait; Et pourtant...

[Vinzouille]

Vinzouille pourquoi ne pas avoir pris le vélo dans la chambre. Y a rien qui interdit.

Je ne sais toujours pas pourquoi... Je pensais que pour quelques heures je ne risquais rien sur un parking sécurisé avec la voiture cachée.
Cela dit dans tous les hôtels que j'ai fait cette semaine il était précisé que les vélos n'étaient pas autorisés dans les chambres.

[Vinzouille]

Ce CR
Sans l'histoire du vélo c'était le rêve absolu.
Vraiment cools Century21 en tout cas

C'est exactement ca...
Un tour en forme de rêve absolu complètement gâché. Enfin j'ai tout de même bien profité

La vérité, jamais je ferais trop chier Vinzouille de ma life

Le mec est vraiment tombé sur la mauvaise personne parce que je suis pas prê de lâcher le morceau. Je finirai par l'avoir.

Un beau CR. Tu as des nouvelles de ton vélo et de son ravisseur ?

Tout ce que je peux dire ici sans compromettre l'enquête c'est que ça avance. Que ce soit de mon côté ou du côté de la Police, ça avance.

[Tilo]

Vinzouille pourquoi ne pas avoir pris le vélo dans la chambre. Y a rien qui interdit.

Je ne sais toujours pas pourquoi... Je pensais que pour quelques heures je ne risquais rien sur un parking sécurisé avec la voiture cachée.
Cela dit dans tous les hôtels que j'ai fait cette semaine il était précisé que les vélos n'étaient pas autorisés dans les chambres.

Étonnant

[Panzer]

Vinzouille pourquoi ne pas avoir pris le vélo dans la chambre. Y a rien qui interdit.

Je ne sais toujours pas pourquoi... Je pensais que pour quelques heures je ne risquais rien sur un parking sécurisé avec la voiture cachée.
Cela dit dans tous les hôtels que j'ai fait cette semaine il était précisé que les vélos n'étaient pas autorisés dans les chambres.

Étonnant

Pas tellement, pour voyager souvent avec mon vélo, je sais que beaucoup d'hôtels refusent le vélo dans la chambre. Je peux les comprendre. Mais ils possèdent en général une pièce / garage pour les vélos, et j'ai toujours pu m'arranger pour le mettre en sécurité.

[Tilo]

Vinzouille pourquoi ne pas avoir pris le vélo dans la chambre. Y a rien qui interdit.

Je ne sais toujours pas pourquoi... Je pensais que pour quelques heures je ne risquais rien sur un parking sécurisé avec la voiture cachée.
Cela dit dans tous les hôtels que j'ai fait cette semaine il était précisé que les vélos n'étaient pas autorisés dans les chambres.

Étonnant

Pas tellement, pour voyager souvent avec mon vélo, je sais que beaucoup d'hôtels refusent le vélo dans la chambre. Je peux les comprendre. Mais ils possèdent en général une pièce / garage pour les vélos, et j'ai toujours pu m'arranger pour le mettre en sécurité.

Que ce soit à Mer-les-bains, Aubervilliers ou Luxembourg j'ai jamais eu de refus/interdiction de mettre mon vélo dans la chambre.