Écrit le par dans la catégorie Interviews, Les forçats de la route.

“Attaque de Nicolas Edet !”. Cette expression, ce mème twittoresque, le coureur de Cofidis le partage avec Pierre Rolland et vient récompenser le caractère offensif du Sarthois depuis le début de sa carrière. Pourtant, à l’aube de ses 30 ans, et contrairement à l’Orléanais, Nicolas Edet n’a toujours pas levé les bras sur les courses réservées aux seuls professionnels. L’ivresse de la victoire, il va la connaître, mais les vapeurs de l’alcool s’en suivent parfois de terribles migraines, comme il va en faire les frais sur le Tour de l’Ain.

Je vois la moto je me dis : ”mais qu’est-ce qu’elle fout là ? »

 

Nicolas Edet entame la saison lucide et confiant : « chaque année je progresse. Je n’ai pas une progression fulgurante, ça a toujours été comme ça ». Pour autant, le spectre de la défaite le suit depuis tant de saisons à tenter en vain : « je commençais un peu à douter. J’ai toujours été un coureur battant, à l’attaque, parfois un peu trop à outrance, et au fond de moi, je savais que c’était possible. Je n’ai jamais rien lâché et j’ai toujours tout fait pour chercher cette victoire ». Guère atteint par le changement de manager à l’intersaison, ou bien encore les atermoiements entre l’équipe Cofidis et son ancien leader unique, Nacer Bouhanni, l’ex-lauréat du classement de la montagne sur la Vuelta trace sa route, espérant bien profiter de l’espace de liberté qui s’ouvre à lui, dans une équipe désormais moins orientée sur les seuls sprints. 

C’est alors que, se profilent à l’horizon, les cimes jurassiennes du Tour de l’Ain. Course de reprise du Sarthois qui vient de couper une semaine après Liège-Bastogne-Liège, pause qu’il enchaîne avec un stage d’une semaine en montagne. Il y vise la dernière étape, propice aux grimpeurs. C’est pourtant sur la deuxième journée de course que va se jouer l’une de ses plus belles joies et sa plus grande désillusion sportive. 

Hugo Hofstetter remporte la première étape et lance la dynamique sur laquelle Cofidis va pouvoir surfer. Comme chaque soir, les coureurs étudient le final du lendemain. Une habitude récurrente depuis la mise en place du train de Nacer Bouhanni dans l’équipe. Tous les obstacles sont scrutés, le fameux rond-point qui va faire tant jaser, ne fait pas exception : « Connaître les ronds-points et tous les obstacles du final, ça fait partie de notre métier. Et j’avais bien vu que sur ce rond-point, en passant sur la gauche ça serait bien plus rapide qu’en passant par la droite. Quand le bouquin de course vous dit “gauche et droite, passage sur le côté” il n’y a aucune ambiguïté ». Sur la route accidentée qui mène à Arbent, les jambes du natif de La Fertè-Bernard sont bonnes. A 14 kilomètres de l’arrivée, il revient sur Rein Taaramae qui s’était isolé, alors que derrière, un groupe avec Arthur Vichot et Javier Moreno tente de les rattraper dans les tout derniers kilomètres. C’est alors qu’à moins de 3 kilomètres de l’arrivée, Nicolas Edet va s’extirper du groupe de tête…et condamner ainsi ses chances de victoire. 

Un premier rond-point où le Sarthois se glisse en troisième position, tandis que le groupe Vichot – Moreno opère la jonction : « Le groupe des poursuivants nous rattrape sur ce rond-point. Moi, je ne m’étais pas retourné et je pensais qu’ils étaient encore à quelques mètres derrière ». Puis le second rond-point. Celui de la polémique : « Mon directeur sportif m’avait dit : ”tu peux passer par la gauche on a un kiné qui est passé juste avant, tu peux y aller ». J’avais tout mon final en tête et je prends ce rond-point par la gauche. Les poursuivants étaient dans ma roue, ils pouvaient me suivre ! Je n’ai pris personne en traître ». Une fois engagé sur la gauche, le coureur remarque une moto posée en biais sur la route :« Au milieu du rond-point, il y a une moto. Pas en amont, mais à l’intérieur du giratoire. Je vois la moto je me dis :”mais qu’est-ce qu’elle fout là ? “ C’est peut-être une moto comme les voitures qu’on peut voir garées n’importe comment parfois ». 

L’écart est fait, sans même avoir attaqué. Derrière, les membres du groupe de poursuite se regardent, personne ne veut y aller, Nicolas Edet a course gagnée. Il lève les bras pour ce qu’il pense être, à ce moment, la délivrance. Mais l’allégresse est éphémère : tandis que l’euphorie traverse le camp de Cofidis, la foudre tombe de la voix de Daniel Mangeas qui résonne dans les haut-parleurs : Déclassement ! « A aucun moment un commissaire ou un autre coureur n’est venu me voir pour me dire : “tu es passé par là, c’était fermé, tu n’avais pas le droit, on porte réclamation“. Personne n’est venu me voir ». Les explications, c’est lui-même qui ira les chercher dans le QG des commissaires de route. La réclamation a été portée par deux équipes, Delko-Marseille ainsi que Groupama-FDJ et peu importent les explications ou les arguments du leader de la Cofidis, les jeux semblent faits : « je leur ai demandé pourquoi ils avaient décidé ça et ils m’ont répondu que le rond-point était barré… Je suis tombé des nues, j’ai dit “comment ça ?”. Ils m’ont dit qu’il y avait une moto…  Ah d’accord une moto ça barre un rond-point.., Dans le rond-point, en plus, pas en amont ! Je leur ai fait voir le roadbook, celui que j’ai montré sur les réseaux sociaux et où on voit clairement que c’est ouvert des 2 côtés. Ils sont restés sur leur position. Quand je vois des commissaires qui me montrent le roadbook et qui me font voir la dérivation des DS sur le bouquin, là c’est de l’incompétence. À partir de ce moment-là j’ai compris que je parlais dans le vide ». 

 

« Il faut savoir rester réaliste et faire avec ses moyens »

A 30 ans, Nicolas Edet aura finalement connu son premier succès professionnel en Août, sur une étape du Tour du Limousin. Il repartira également avec le classement général.

 

La sanction ne passe pas, toujours plusieurs mois après qu’elle ne se soit abattue sur le malheureux vainqueur officieux du jour. Et ce sentiment d’injustice toujours prégnant reste palpable : « je pense que la décision a été surdimensionnée par rapport à la faute. Si le rond-point est barré, on met des balises, on met des barrières ou on ferme tout ! En aucun cas on ne met le signaleur et la moto dans le rond-point, on les met en amont ! Si faute il y a, elle est autant de moi que des organisateurs et des commissaires. Et au final c’est moi le seul qui trinque, je suis le vilain petit canard. Ceux qui sont passés avant moi pour porter réclamation étaient les plus forts, tout simplement. Si j’étais venu avec les DS ou les coureurs qui ont porté réclamation, on aurait pu discuter tous ensemble et après, les commissaires auraient pu prendre leur décision… J’ai essayé de dialoguer, mais en vain. Je me suis fait voler ce jour-là, il n’y a pas mort d’homme, mais c’est triste. Si ceux qui ont gagné sur le Tour de l’Ain sont fiers de l’avoir fait comme ça, et bien tant mieux pour eux ».

Après une nuit passée à cogiter, il n’y aura pas de miracle le lendemain, Arthur Vichot remportera l’étape ainsi que le classement général. Ce même Arthur Vichot qui avait eu des mots durs la veille dans les médias (il avait déclaré «Je n’ai pas de scrupule à avoir porté réclamation. J’ai assez galéré comme ça sur ce dernier mois pour ne pas me faire avoir par un mec qui ne respecte pas les règles »). S’il admet volontiers que le Franc-Comtois mérite sa victoire, les mots du coureur de Cofidis ne sont guère emprunts de tendresse à son égard : « Je ne lui en veux pas. C’est du Arthur Vichot. Je connais le personnage, je sais comment il est et je ne suis pas du tout étonné. Et s’il avait quelque chose à me reprocher, il aurait pu venir me voir et discuter, plutôt que d’en parler comme ça dans les médias. » 

S’en suit alors un passage par le Dauphiné, puis le Tour, deux épreuves où il réalise ses meilleures prestations depuis ses débuts professionnels, dépassant ses données de puissances habituelles. Puis la Clasica San Sebastian, où il ne peut jouer sa chance, pris dans une chute collective, malgré une forme toujours idéale. Le temps d’une coupure, histoire de délaisser le vélo pendant 5 jours, et voici qu’arrive le Tour du Limousin, terrain de sa revanche. Une course à part, faite de routes étroites, et qui ne cessent de présenter des courbes accidentées « c’est toujours une course spéciale, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre, c’est assez différent de ce qu’on peut voir le reste de la saison et ça me réussit bien. Ça ressemble à peu près à mon terrain d’entraînement chez moi, c’est une course qui me plaît » 

Alors qu’Anthony Roux surfe sur sa victoire lors du championnat de France et doit protéger son maillot, la troisième étape va le voir vaciller, sur un terrain pourtant adapté à son profil. A 25 kilomètres de l’arrivée, l’échappée du jour est à portée de fusil de ce qu’il reste du peloton. C’est le moment que choisit Nicolas Edet pour placer une attaque dynamitant ainsi la course. A 5 kilomètres de l’arrivée, Fabien Grellier s’échappe en compagnie de Davide Ballerini. Isolé, le Sarthois décide de rejoindre Benoît Cosnefroy en chasse-patate : « je me suis dit “oula, il faut vraiment que je revienne vers Cosnefroy, ça va remettre les deux AG2R dans le groupe de poursuivants. J’y suis arrivé et il a continué à rouler pour Geniez »Pas le temps de calculer, le peloton est derrière, à quelques encablures, 20 secondes à peine. « On arrive dans la dernière bosse de 400 à 600 mètres. J’ai su garder mon sang-froid, attendre et j’ai vraiment tout mis à 150, 200 mètres de la bascule »Cet effort est payant, le coureur de Cofidis revient à la hauteur de Grellier et Ballerini, trop occupés à se marquer pour faire attention à l’arrière de la course. Mal leur en prend, Edet place immédiatement un contre. Commence alors un sprint pour conserver les infimes secondes d’avance. Pas le temps de lever les bras sur la ligne. C’est en franchissant cette dernière qu’il lève un poing rageur, serrant les dents, et baisse la tête, signe de soulagement : « Ça s’est fait tellement vite que j’ai eu du mal à réaliser sur le coup. C’était vraiment intense ».

Soulagement qui fait immédiatement suite à l’angoisse. Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on : « Là, je me suis dit “ça y est, c’est bon, je suis arrivé à relever les bras” et j’ai eu un petit moment de latence Je me suis dit “oula, qu’est-ce qui va me tomber encore dessus ?” Mais la foudre ne tombe pas deux fois au même endroitÇa fait du bien de pouvoir se retrouver dans la même situation et d’en profiter pleinement cette fois ». D’autant plus lorsqu’en plus de l’étape, il empoche le classement général de l’épreuve au passage !  

Désormais, Nicolas Edet a franchi une étape qui lui faisait défaut depuis ses débuts professionnels. Reste à voir de quoi sera faite la suite de l’histoire. Une chose est sûre : elle sera toujours faite d’offensives : « Je ne pense pas que mon rôle va vraiment changer, il faut savoir rester réaliste et faire avec ses moyens. Je n’ai pas envie de me cantonner au rôle de celui qui suit et qui attend de péter pour chercher une 12e place en World Tour. C’est très beau mais maintenant que j’ai déjà goûté à la victoire j’ai surtout envie de relever les bras ». 

Tenez-le donc pour acquis : vous n’avez pas fini de lire “Attaque de Nicolas Edet !” sur les réseaux sociaux ! 

 Propos recueillis par Bertrand Guyot (@bguyot1982) pour Le Gruppetto

Crédit Photo : Ronan Caroff / Benoît Prieur 
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Wasanni_Kowama » 23 Oct 2018, 19:04

Tres bon article! Je ne me souvenais plus de ce faut de course, c'est super intéressant de voir comment ca c'était passé dans sa tete :up
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Mayoj » 23 Oct 2018, 20:41

Il en a quand même gros sur le coeur de cette disqualification. Sa réaction à l'époque l'honore parce qu'il n'a pas fait trop de vagues par rapport à sa déception légitime.
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Warren Barguil » 23 Oct 2018, 21:16

Bien joué :ok:
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar bullomaniak » 23 Oct 2018, 22:15

Mayoj a écrit:Il en a quand même gros sur le coeur de cette disqualification. Sa réaction à l'époque l'honore parce qu'il n'a pas fait trop de vagues par rapport à sa déception légitime.

Wait, what ? :lol:

Il en a fait des caisses et s'est victimisé à fond.
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Mania » 24 Oct 2018, 02:50

bullomaniak a écrit:
Mayoj a écrit:Il en a quand même gros sur le coeur de cette disqualification. Sa réaction à l'époque l'honore parce qu'il n'a pas fait trop de vagues par rapport à sa déception légitime.

Wait, what ? :lol:

Il en a fait des caisses et s'est victimisé à fond.


On a pas la même définition du "à fond" .
Et il a raison (je le disais déjà à l'époque)
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar bullomaniak » 24 Oct 2018, 05:49

Mania a écrit:
bullomaniak a écrit:
Mayoj a écrit:Il en a quand même gros sur le coeur de cette disqualification. Sa réaction à l'époque l'honore parce qu'il n'a pas fait trop de vagues par rapport à sa déception légitime.

Wait, what ? :lol:

Il en a fait des caisses et s'est victimisé à fond.


On a pas la même définition du "à fond" .
Et il a raison (je le disais déjà à l'époque)

Ou pas.
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar KIKI-129 » 24 Oct 2018, 07:18

Nous avons suivi le Tour du Limousin et c'est mérité pour Nicolas EDET.
J'ai été commissaire de course FFC il y a très longtemps et je suis dégouté de voir ce qui s'est passé au tour de l'Ain.
Commissaires de course, DS, coureurs, organisateurs de la course, motard en question, vous n'êtes pas des sportifs.
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Olivier73 » 24 Oct 2018, 11:20

Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar mymylo » 24 Oct 2018, 11:28

Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.


En même temps e mec porte reclamation mais c'est même pas pour se faire attribuer la victoire. Je ne connaissais pas cette histoire mais avec un etat d'esprit comme ça je suis liite content qu'il parte de la fdj. :down
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar Mania » 24 Oct 2018, 11:40

Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.


Disons qu'il a surtout mal pris que personne ne vienne lui dire les choses en face. Manifestement, selon lui, c'est une habitude pour Vichot
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar thor_husvod » 24 Oct 2018, 11:43

Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.

J'ai l'impression que c'est pas la première fois que je lis ca sur Vichot moi :o
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar GrandPlateau » 25 Oct 2018, 08:50

Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.


Qui le trouve sympathique ?
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar bullomaniak » 25 Oct 2018, 08:55

GrandPlateau a écrit:
Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.


Qui le trouve sympathique ?

Si tu veux jouer à ce jeu-là pas sûr que grand monde trouve Edet sympathique non plus.

Ça a vraiment un intérêt ce genre de question ?
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Re: Nicolas Edet : « Je me suis fait voler ce jour-là »

Messagepar CycloNico » 25 Oct 2018, 09:13

GrandPlateau a écrit:
Olivier73 a écrit:Il a l'air de trouver Vichot très sympathique.


Qui le trouve sympathique ?

Moi :niais:
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