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Véritable début de saison pour certains, le week-end d’ouverture belge marque sans aucun doute le premier moment fort de la saison cycliste. De l’Omloop Het Nieuwsblad à Paris-Roubaix, ces prochaines semaines seront rythmées par les pavés, le vent, les bordures, les monts flandriens et les autres spécificités typiques des classiques du Nord. Le Gruppetto s’interroge sur les enjeux sportifs à venir de cette campagne 2018 des classiques flandriennes.

Van Avermaet – Sagan, le nouveau duel des flandriennes ?

Pendant plus d’une décennie, la campagne des classiques flandriennes a été marquée par le duel entre Fabian Cancellara et Tom Boonen. A eux deux, ils ont conquis 13 victoires sur les deux monuments pavés lors de la période 2005 – 2016. La retraite du Belge à l’issue du dernier Paris-Roubaix soulignait un changement d’époque. Comme un symbole, le champion olympique 2016 Greg Van Avermaet gagnait enfin ce jour-là son premier monument.

Déjà âgé de 32 ans, son duel avec le triple champion du monde Peter Sagan régale les fans du cyclisme depuis quelques saisons. Les deux ont la particularité d’avoir été longtemps raillés par les suiveurs pour leur incapacité à s’imposer sur les grands rendez-vous. Depuis 2015, premier sacre mondial pour l’un, première étape sur le Tour de France pour l’autre, les deux hommes se sont transformés en gloutons, avalant tout ou presque sur leur passage.

La saison 2017 de Van Avermaet frise presque la perfection avec des succès à la pelle, de l’Omloop Het Nieuwsblad à Paris-Roubaix en passant par l’E3 Harelbeke et Gent-Wevelgem. Seule une chute sur le Tour des Flandres, dans la roue de Sagan et Naesen, a mis fin à ses espoirs de stopper la folle chevauchée de Philippe Gilbert. Chute qui ne l’a pas empêché malgré tout d’accrocher la deuxième place de ce même Tour des Flandres.

Souvent animateur mais parfois malchanceux ou maladroit tactiquement, Peter Sagan n’a pas connu l’an passé la même réussite que celle de son rival Van Avermaet. Vainqueur du Tour des Flandres en 2016, le Slovaque ne s’est finalement imposé en 2017 que sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne. À terre au Ronde, empêtré dans des déboires techniques à Roubaix, Sagan a une revanche à prendre et un statut à honorer. Absent pour le week-end d’ouverture, il ne reviendra aux pavés qu’à l’occasion du Grand Prix E3. Même s’il paraît difficile de résumer la prochaine campagne au duo Van Avermaet – Sagan, ces deux-là devraient à nouveau marquer de leur empreinte la campagne 2018 et être les principales têtes d’affiche de ces courses.

Oliver Naesen, le troisième homme ?

Oliver Naesen compte bien décrocher en 2018 une première victoire sur une classique flandrienne.

Dans le coup physiquement sur l’ensemble des classiques l’an passé avec notamment une troisième place derrière Van Avermaet et Gilbert à E3 Harelbeke, Oliver Naesen a joué de malchance sur les deux monuments pavés. Sa chute au Ronde l’a privé de disputer sa chance à la pédale ; ses trois crevaisons et une chute lui interdisant de rêver à Roubaix. Mal-payé, Oliver Naesen pourrait bien inverser la tendance et ajouter une deuxième classique à son palmarès, après la Bretagne Classic en 2016, synonyme à l’époque de révélation au plus haut niveau.

La confirmation d’un potentiel, d’un bon coureur à peu près à l’aise dans tous les domaines et avec une prédisposition pour les classiques du Nord à l’image de sa 13ème place en 2016 sur Paris-Roubaix. Alors chez IAM, l’arrêt de l’équipe suisse a profité à AG2R, qui trouvait enfin là son leader pavé. Capable de rivaliser avec Sagan, Van Avermaet et Gilbert, Naesen est désormais le leader incontesté de son équipe dans ce registre.

Le recrutement de Tony Gallopin ne changera certainement pas la donne et lui offre plutôt un soutien de choix. L’équipe pour accompagner le Belge est solide avec également des Duval, Dillier, Gougeard voire Vandenbergh. Oliver Naesen aura également l’honneur de vivre cette campagne 2018 avec le maillot de champion de Belgique sur route, obtenu au sprint face à Vanmarcke et Stuyven. Reste à savoir désormais comment se débarrasser des encombrants Sagan ou Van Avermaet, plus rapides que lui au sprint.

Profiter du marquage entre les deux apparaît comme une option mais le peloton ne connaît que trop bien désormais ses qualités. Van Avermaet d’autant plus puisque les deux hommes se trouvent être des compères d’entraînement. A 27 ans, Naesen arrive dans la force de l’âge et a eu une saison pour digérer son nouveau statut de leader. Déjà en vue pour son équipe en début de saison, Naesen est fin prêt pour s’affirmer comme l’un des principaux prétendants à la victoire sur les classiques cette année.

Philippe Gilbert a t-il une chance sur Paris-Roubaix ?

Philippe Gilbert compte déjà trois monuments à son palmarès : le Tour des Flandres acquis en 2017, Liège-Bastogne-Liège obtenu en 2011 devant les frères Schleck et le Tour de Lombardie, qu’il a remporté à deux reprises en 2009 et 2010. Cet hiver, le vétéran belge a annoncé la couleur en déclarant vouloir gagner les cinq monuments. Pour ce faire, Gilbert sera de retour cette année sur l’Enfer du Nord, 11 ans après son unique participation en 2007 où il avait terminé 52ème de l’épreuve.

La retraite de Tom Boonen lui offre certaines libertés. Ses coéquipiers Zdenek Stybar et Niki Terpstra sont tous les deux d’excellents coursiers mais n’apparaissent pas en position d’affirmer un leadership unique au sein de l’équipe Quick-Step, quand bien même le premier finissait deuxième de l’épreuve l’an passé et le second en est un ancien vainqueur. Fernando Gaviria fera lui logiquement ses débuts cette année mais son inexpérience n’empêchera certainement pas Philippe Gilbert d’afficher de hautes ambitions. Quick-Step a coutume de miser sur plusieurs cartes, à l’image du Ronde victorieux du Belge l’année passée.

L’âge sur les pavés de Paris-Roubaix n’apparaît pas comme un problème. Matthew Hayman, dernier exemple en date en 2016 du haut de ses 37 ans, montrait le chemin à suivre. De l’endurance et de la force, qualités nécessaires pour remporter « la Pascale », Gilbert en dispose. Seule ombre au tableau : sa relative inexpérience sur cette course si particulière, qui met parfois du temps à être apprivoisée par son vainqueur.

Avant son numéro sur le dernier Tour des Flandres après plusieurs années d’absence, Gilbert comptait déjà deux podiums sur le Ronde. A Paris-Roubaix, il n’en est rien. Mais si le Belge retrouve le niveau de forme qui était le sien au mois d’avril 2017, il pourrait à nouveau réaliser quelques miracles et passer très près d’une nouvelle victoire sur un monument. Pour sa fin de carrière, Paris-Roubaix semble plus adapté à ses caractéristiques que Milan San Remo, où Gilbert rêve également de triomphe sur la mythique Via Roma.

Qu’attendre de l’armada Sky ?

A l’image de Gianni Moscon, la Sky aura de hautes ambitions mais ne dispose pas d’un leader indiscutable pour l’ensemble des classiques flandriennes.

Peu importe le terrain de jeu, la force de frappe de l’équipe Sky donne le tournis. Le dispositif pour les classiques du Nord ne dépareille pas et comporte plusieurs têtes d’affiche : Geraint Thomas, Gianni Moscon, Michal Kwiatkowski, Dylan Van Baarle, Ian Stannard, Luke Rowe … Si tous ces coureurs ne seront pas alignés chaque week-end ensemble, la combinaison des différentes forces vives permettra sur chaque classique d’aligner ni plus ni moins qu’une armada.

Michal Kwiatkowski se fixe l’objectif d’être performant sur le Ronde, tandis que Geraint Thomas s’annonce déjà sur Paris-Roubaix à l’instar de Gianni Moscon. Les Van Baarle, Stannard ou Rowe devraient effectuer eux l’ensemble de la campagne, à l’exception du week-end d’ouverture pour les deux Britanniques. L’an passé sur les quatre classiques de référence, l’équipe Sky n’est pas parvenue à décrocher le moindre bouquet contrairement aux deux années précédentes par l’intermédiaire de Kwiatkowski et Geraint Thomas sur E3 Harelbeke.

Depuis sa création en 2010, la formation Sky n’a jamais été capable de remporter un monument pavé. La donne pourrait changer en 2018 au vu de l’effectif XXL qui s’annonce sur les deux épreuves majeures de la campagne. Néanmoins, aucun coureur de la Sky ne pourra revendiquer un statut d’hyper-favori au matin des deux courses. Lors de sa dernière participation en 2016 sur le Ronde, Michal Kwiatkowski initiait une attaque dans le final en compagnie de Peter Sagan et Sep Vanmarcke. Attaque dont il fut rapidement victime pour échouer à la 27ème place, au contraire du Slovaque, victorieux.

Gianni Moscon possède sur son CV une 5ème place sur l’Enfer du Nord, obtenue dès sa deuxième participation. Geraint Thomas n’a jamais fait mieux que septième en 2014, mais dans le groupe dont s’était extrait Niki Terpstra pour arracher la victoire en solitaire. Enfin, Van Baarle a échoué l’an passé au pied du podium sur le Ronde. Le Néerlandais présente la meilleure référence de son équipe sur l’épreuve flamande. À Roubaix, Ian Stannard est le seul coureur au sein de l’équipe à être monté sur le podium. Autant dire que faute d’une individualité pouvant revendiquer le leadership, le collectif Sky sera certainement le meilleur atout de l’équipe pour obtenir un résultat sur les classiques.

Sep Vanmarcke brisera t-il la malédiction ?

Sep Vanmarcke se présente chaque année au matin des classiques flandriennes comme un favori. Chaque année, il repart avec le même sentiment : celui de passer tout proche de la victoire sans jamais y parvenir. En 2017, le constat était même plus sévère puisque le Belge, blessé à la main sur le Tour des Flandres, a renoncé à prendre le départ de Paris-Roubaix. Cruel pour un homme qui s’est déjà trouvé sur le podium de ces deux monuments et de Gent-Wevelgem.

Pourtant, à l’exception de l’Omloop Het Nieuwsblad, gagné en 2012 dans sa jeunesse face à Tom Boonen, aucune classique de référence ne figure à son palmarès. Un comble pour Vanmarcke, qui est devenu un acteur majeur de ces classiques. En dépit d’un talent considérable, Vanmarcke ne compte que trois victoires sur son CV. L’an passé encore, il est passé proche de la consécration sur son championnat national où il a été battu de peu par Oliver Naesen, nouvelle star émergente des classiques.

À 29 ans, le coureur originaire de Courtrai a été battu par des coureurs comme Cancellara ou Sagan. Rien d’infamant, Vanmarcke se sait moins rapide que ces champions et doit forcer son destin pour franchir la ligne d’arrivée de préférence en solitaire. C’est ce qu’il a essayé de faire, tant bien que mal, dans le secteur décisif du Carrefour de l’Arbre, pour sa dernière participation en 2016. En vain, puisque finalement Matthew Hayman, vétéran de 37 ans a volé la vedette à Boonen. Ce n’est pas la première fois que Vanmarcke s’est retrouvé sur le vélodrome de Roubaix pour jouer la gagne.

Déjà, en 2013, Cancellara l’a privé de sa première victoire de prestige. Alors, la persévérance de Sep Vanmarcke finira t-elle un jour par payer ? Sa problématique, comme beaucoup d’autres, reste la même. Suffisamment fort pour décrocher certains adversaires de sa roue mais peut-être pas assez pour offrir une véritable démonstration, rapide mais généralement moins que d’autres concurrents tels Sagan, Vanmarcke va devoir résoudre une équation qui lui échappe depuis plusieurs années.

Qu’attendre de Wout Van Aert pour sa première campagne des flandriennes ?

Wout Van Aert découvrira cette année les classiques flandriennes avec l’équipe Vérandas Willems-Crelan.

Il est triple champion du monde de sa discipline et il ne s’agit pas de Peter Sagan. À tout juste 23 ans, le spécialiste du cyclo-cross Wout Van Aert se lance un nouveau défi à la hauteur de son talent : se mesurer aux meilleurs mondiaux lors de la prochaine campagne des flandriennes. Sa participation confirmée aux prochains Tour des Flandres et Paris-Roubaix en fera l’une des attractions de la « semaine sainte » du cyclisme.

Déjà présent sur le calendrier belge, le coureur de la Vérandas Willems-Crelan se montre de plus en plus souvent sur la route. L’an passé, il a même décroché trois classiques belges dont le Grand Prix Cerami devant Jempy Drucker et Dries Devenyns. En 2016 déjà, il s’offrait le scalpe de Tony Martin entre autres sur le prologue du Tour de Belgique. Pourtant, Wout Van Aert n’a jamais disputé les courses que l’on désigne comme des classiques flandriennes.

Son programme 2018 l’emmènera pour commencer sur l’Omloop Het Nieuwsblad, Gent-Wevelgem et les deux monuments pavés avec un passage également en Italie pour les Strade Bianche. Son directeur sportif Nick Nuyens croit en son protégé et a assuré à ASO et Christian Prudhomme que son poulain ne pense qu’à Paris-Roubaix. Dominé une bonne partie de la saison dans les labours par Mathieu Van der Poel puis finalement au rendez-vous des Mondiaux, Van Aert ne se fixe pas les mêmes objectifs pour sa campagne flandrienne. Il déclarait récemment y aller dans une optique d’apprentissage : « Nous considérons vraiment cette campagne comme un processus d’apprentissage. Je veux surtout voir de quoi je suis capable, et on ne peut le savoir qu’en disputant ces courses. Il y a de grosses chances que je souffre pour mon bizutage, mais je me sens prêt à relever ce défi. »

Le passé récent laisse tout de même à penser que Wout Van Aert ne sera pas loin des meilleurs. L’ancien cyclocrossman Zdenek Stybar, lui aussi triple champion du monde de sa discipline, a réussi sa reconversion avec réussite pour être l’un des favoris de ces classiques. Il y a fort à parier que Van Aert trouvera rapidement sa place sur les monts pavés. Seule inconnue : sa capacité à tenir la distance et le passage de la barre des deux cents cinquante kilomètres.

Quel français tirera son épingle du jeu au cours de la campagne 2018 ?

Jacky Durand et Frédéric Guesdon connaîtront-ils cette année leurs successeurs respectifs au palmarès du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix ? Probablement pas, à l’exception peut-être d’un Arnaud Démare des grands jours sur l’Enfer du Nord, classique qui semble le mieux lui convenir. Le contingent français affiche néanmoins de belles ambitions et de belles promesses.

Le leader de la nouvelle Groupama – FDJ dispose d’un profil redoutable et une course comme Gent – Wevelgem lui convient tout à fait, à l’image de sa deuxième place en 2014. Le Beauvaisien a retardé sa préparation par rapport aux années précédentes pour être en forme sur l’ensemble de la campagne avec en ligne de mire Paris-Roubaix. Le CV de Démare plaide en sa faveur et sa cote pour un éventuel succès est sans aucun doute la moins élevée de tout le peloton français.

Derrière Démare, d’autres français ont des ambitions et du potentiel. Christophe Laporte, auteur d’un très bon début de saison avec trois succès, a été reconverti avec l’arrivée de Cédric Vasseur à la tête de la Cofidis en leader pour ces classiques. Son ancien coéquipier, Florian Sénéchal, a lui franchi la frontière belge pour rejoindre la Quick-Step. Si sa place sur les plus grandes courses n’est pas assurée, il aura certainement l’occasion de briller au sein d’une équipe habituée des lieux. Le duo de la Direct Énergie Sylvain Chavanel et Adrien Petit présente lui aussi quelques garanties. Tous les deux dans le top 10 d’un monument pavé l’an passé, les deux français seront obligés cette année de se consacrer exclusivement à l’Enfer du Nord, faute d’invitation au Ronde, au grand regret de Lillian Calmejane qui souhaitait effectuer ses débuts sur les monts flandriens.

La formation AG2R comptera quant à elle sur Tony Gallopin et Alexis Gougeard, en soutien d’Oliver Naesen, pour obtenir le meilleur résultat possible. Les classiques sourient parfois aux outsiders et l’anticipation éventuelle de l’un ou de l’autre pourrait les amener vers les sommets. Enfin, faute d’invitation pour Roubaix,Yoann Offredo se focalisera cette année sur le Tour des Flandres où il a terminé à une belle 14ème place l’an passé.

Qui sont les autres prétendants ?

Derrière Sagan et Van Avermaet, de nombreux prétendants auront les dents longues en 2018 pour gagner les classiques flandriennes !

Derrière les favoris et outsiders déjà évoqués précédemment, d’autres concurrents se présenteront avec de hautes ambitions. Et pour cause, Alexander Kristoff ou John Degenkolb, par exemple, comptent déjà un monument pavé à leur palmarès. Le Norvégien, comme souvent, apparaît en forme en ce début de saison, dans sa nouvelle équipe UAE Emirates. Le second, retrouve petit à petit le niveau qui était le sien avant sa chute dramatique en Espagne lors d’un stage avec son équipe Sunweb début 2016. Ces deux-là possèdent une pointe de vitesse qui inquiétera sans aucun doute leurs adversaires.

Il en va de même pour Fernando Gaviria, dont on connaît encore mal les limites. Ou Jasper Stuyven, qui progresse chaque année. Chez Quick-Step, Zdenek Stybar et Niki Terpstra auront un rôle similaire aux années précédentes et devront dynamiter les courses pour parvenir à leurs fins. Du côté des outsiders à suivre, citons Soren Kragh Andersen, Nils Politt, Alexander Lutsenko, Jens Keukeleire, Fabio Felline, Magnus Cort Nielsen ou Tiesj Benoot. Les coéquipiers de Van Avermaet et Sagan, Stefan Küng et Jurgen Roelandts d’un côté, Lukas Pöstlberger et Daniel Oss de l’autre, tenteront certainement un jour de tirer leur épingle du jeu.

Un jeu dont les surprises ne manquent pas au fil des années. Sébastien Langeveld, l’an passé, revenait dans le coup pour se glisser sur le podium de Paris-Roubaix. André Greipel se fixe aussi l’ambition d’être présent sur Paris-Roubaix, de même pour son compatriote Tony Martin. Pour être tout à fait complet, les noms d’Edvald Boasson Hagen et Yves Lampaert doivent être cités, eux qui comptent chacun une semi-classique à leur palmarès.

Enfin, les suiveurs regarderont également les performances des coureurs de Grand Tour qui se présenteront sur ces classiques, à l’image de Vincenzo Nibali, qui participera pour la première fois au Tour des Flandres. Ou Romain Bardet, Mikel Landa et d’autres dans une moindre mesure, où dans la perspective du Tour de France ils viendront se frotter aux spécialistes du terrain flandrien pour prendre quelques informations essentielles d’ici le 15 juillet prochain et l’étape de Roubaix, déjà présente dans toutes les têtes.

 

Par Guame.

 

Crédit Photo : Flore Buquet / Ronan Caroff
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Re: Les enjeux sportifs de la campagne des classiques flandr

Messagepar iveliosdu12 » 24 Fév 2018, 10:53

Bon article, une fois de plus !

Dans le rang des coureurs qui risquent bien d'exploser cette année ou dans les suivantes et que vous avez oublié il y a aussi Ivan Garcia Cortina :up
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iveliosdu12
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Re: Les enjeux sportifs de la campagne des classiques flandr

Messagepar gosso » 27 Fév 2018, 13:10

Très bien écrit et complet, propre :o
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Re: Les enjeux sportifs de la campagne des classiques flandr

Messagepar Warren Barguil » 27 Fév 2018, 18:45

Super article :up
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Warren Barguil
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