Thomas Brebant a pris un nouveau départ en 2016 en s’engageant pour le compte du CM Aubervilliers 93, réserve de l’équipe professionnelle HP BTP – Auber 93. Déjà une victoire et une deuxième place en ce début de saison pour Thomas Brebant, l’occasion de lui poser quelques questions :
Tu as quitté à l’intersaison l’équipe Peltrax avec laquelle tu étais passé espoir pour rejoindre le CM Aubervilliers. Qu’est ce qui a motivé ton choix ?
J’avais passé deux saisons au Team Peltrax et il était temps pour moi d’évoluer. Il me fallait une équipe qui me permettrait de faire des courses d’un niveau supérieur, en classe 2 notamment, avec Paris Mantes, Tour de Gironde, Paris Chauny, Kreiz Breizh Elites… De plus, la structure du CM Aubervilliers s’apparente plus à celle d’une DN1 qu’une DN3, cela grâce à l’équipe pro, puisqu’on bénéficie du même matériel que les professionnels, et d’un encadrement d’expérience.
Durant ces deux années tu as couru avec un certain Samuel Plouhinec, est-il de bon conseil ? Est-ce important d’avoir dans une équipe un capitaine de route ?
Oui, je pense que c’est important pour des jeunes coureurs comme moi. Cette année, nous avons Boris Zimine qui est là pour épauler les plus jeunes, nous conseiller, nous aider. Il a ça en lui et cela pousse l’équipe vers le haut. Il nous met en confiance et nous rassure. Je n’ai passé que deux saisons en élites et j’ai encore beaucoup à apprendre.
On t’a vu faire quelques cyclo-cross pendant l’intersaison. Est-ce une discipline que tu comptes travailler durant les prochaines saisons ou est-ce juste une manière de maintenir la forme ?
Non c’était juste pour garder la forme, et changer un peu mes habitudes hivernales. J’aimerais en faire un peu plus l’hiver prochain, je prends beaucoup de plaisir sur les cross même si je ne suis pas un spécialiste, loin de là.
Super début de saison pour toi et l’ensemble de l’équipe, avec notamment deux victoires de Kévin le Cunff et une pour toi sur les plages vendéennes. Quelle est la recette du succès ?
Effectivement, c’est une belle surprise. Je pense que notre réussite est due à plusieurs facteurs. Déjà, l’équipe est hyper soudée dès les premières courses, ça joue par rapport à certaines équipes. On est tous à peu près en jambes, on a bien travaillé cet hiver avec notamment un stage dans le sud à Fréjus et des sorties avec les pros. Kévin et moi nous sentions bien avant les plages, mais nous étions loin d’imaginer de tels résultats. Cela lance parfaitement la saison !
Tu viens encore de finir deuxième le 13 mars dernier sur Nantes-Segré, est-ce la période que tu affectes le plus ? As-tu programmé d’autres pics de forme dans la saison ?
Le début de saison n’est pas la période où je suis le plus en forme loin de là, j’ai encore actuellement pas mal de poids à perdre pour être au top. J’ai du jus suite à une saison 2015 totalement ratée. Mais c’est clair que pour cette période de l’année, en comparaison avec les dernières saisons, je sens vraiment du progrès. Je devrais commencer à être pas mal au mois d’avril.
Quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?
J’espère continuer à être régulier, et gagner d’autres élites. J’étais déçu de finir deuxième sur Nantes-Segré, pourtant avant cette année je n’avais fait qu’un seul podium en élite. Désormais les places d’honneur ne me contentent plus, je veux gagner des courses. J’aimerais également performer sur les courses en classe 2, ce sera pour moi une découverte à ce niveau mais cette année je cours sans complexe et je sais que la victoire est jouable. Puis au mois d’août le point d’orgue de ma saison sera certainement le championnat de France Espoir, où j’aurai une revanche à prendre sur moi même par rapport à l’an dernier.
Quels sont tes loisirs en dehors du cyclisme ?
J’ai des loisirs assez classique à vrai dire, je vois beaucoup mes amis qui viennent également de ce milieu. On va beaucoup au cinéma notamment. Après, j’écoute beaucoup de musique quand je suis seul, cela me permet de décompresser pas mal.
Dernière question en rapport avec notre site Le Gruppetto, t’es-tu déjà retrouvé dans un Gruppetto et si oui comment s’organise t-il ?
Cela m’est déjà arrivé oui, au tour du Piémont Pyrénéen l’an dernier par exemple. Le but du Gruppetto est de monter les cols «tranquillement » et ensuite d’organiser le groupe dans la vallée pour perdre le moins de temps possible. En général, tout le monde met la main à la pâte et cela fonctionne bien.
Par la rédaction du Gruppetto.