Team Pilot 2017 [Ardennaises - article de presse]

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - C'est parti]

Messagepar Nico32 » 29 Juin 2017, 09:07

Pankov forfait, c'est bon Bullo a son excuse pour ses futures défaites :niais:
C'est toujours étonnant de voir les noms écorchés au détour d'une phrase, ça donne un petit charme à ce récit :noel: (Ardilo, ok ça passe, mais quand même, Van Avarmaet, c'est fréquent et on pourrait croire que tu le connaisses depuis le temps :mrgreen: )

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - C'est parti]

Messagepar Nephilim66 » 29 Juin 2017, 17:22

Nico32 a écrit:Pankov forfait, c'est bon Bullo a son excuse pour ses futures défaites :niais:
C'est toujours étonnant de voir les noms écorchés au détour d'une phrase, ça donne un petit charme à ce récit :noel: (Ardilo, ok ça passe, mais quand même, Van Avarmaet, c'est fréquent et on pourrait croire que tu le connaisses depuis le temps :mrgreen: )

Non connais pas.. C'est un équipier chez Lotto ? :mrgreen:
Oui je sais. J'ai de manière générale beaucoup de mal avec le nom des gens et si je me trompe au début dans leur orthographe, c'est mort pour toujours. :oops:
Pankov, j'avoue que j'étais un peu dég. Au niveau des équipiers c'est clairement le meilleur. Il me reste Arkhipov et Parshyn mais eux n'auront jamais de bon de sortie alors que Pankov pouvait permettre de faire des choses au niveau tactique. :(

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Team Pilot 2017 [Ardennaises - Amstel Gold Race]

Messagepar Nephilim66 » 30 Juin 2017, 20:20

Image

Les derniers vainqueurs

2016     Gilbert  
2015     Sagan  
2014    Poels
2013     Sagan
2012     Anton
2011     Chavanel
2010    Gilbert


L'année passée, la victoire s'était jouée au sprint dans le Cauberg. Bullo en tête dans les pourcentages les plus durs, s'était ensuite fait débordé par plusieurs coureurs et Gilbert s'était imposé au sprint devant Sagan. Quelques secondes plus tard, Poels complétait le podium. Venaient ensuite Mollema et Bakelants, puis Bullo, 6ème, franchissait la ligne 37" après le vainqueur.


La course

Voici le résumé de l'édition 2017, agrémentée des commentaires de Miguel Perduras et quelques membres de l'équipe.

Un début de course tranquille...
Au départ de la course, le peloton était nerveux. Jérôme Bullo ayant clamé que les ardennaises étaient son gros objectif de la saison, on s'attendait à ce que la Team Pilot durcisse rapidement la course mais pourtant, ce ne fut pas le cas.
M. Perduras : "Shoji Goto, notre sprinteur japonais avait réussi après une cinquantaine de kilomètre de course à prendre la bonne échappée. C'était une option intéressante." 
Première manche d'une partie en trois, chaque équipe semblait s'observer et se tester.
C'est donc un début de course relativement classique qui eut lieu jusqu'à ce le sprinteur Japonais de chez Pilot décroche de l'échappée à 80 kilomètres du but.
S. Goto : "Je ne me sentais plus trop dans le coup. Chaque bosse me mettait dans le rouge. Ce n'était pas la forme des grands jours.

Ca bouge un peu...
Dès lors, le rythme se hausse fortement sous l'impulsion de de Minsalve, dit le Doyen puis du lieutenant de Bullo, le bien connu Gõni, qui débarrassent rapidement le peloton de ses éléments les plus faibles pour le réduire à 80 unités.
A 40 kilomètres de l'arrivée, la Team Pilot n'a plus d'équipier et quand Gõni se range, Robert Arkhipov prend la poudre d'escampette. 
R. Arkhipov : "Le but n'était pas d'aller chercher la victoire, mais de faire rouler les autres."
Ce que font les Rabo de Poels et les Loikoil de Pinot/Mollema.
Le puncheur Russe est repris 12 kilomètres plus loin mais hors de question de se reposer car il prend alors le rythme du peloton en main, personne ne peut sortir. Quand il se range à 17 kilomètres de l'arrivée, il semble que l'heure de la bataille a sonnée pour le groupe de 43 coureurs encore à l'avant.

Les attaques se succèdent...
Poels et Mollema savent très bien qu'ils ne gagneront pas au sprint face aux autres favoris et attaquent .
La Team Pilot, enfin ce qu'il en reste, ParhsynBullo et Arkhipov, qui tente de récupérer en queue de groupe, ne réagissent pas. 
M. Perduras : "La tactique n'est pas louable et la manière un peu discutable. Mais deux autres courses se profilent et il faut bien voir qui en a dans le ventre et comment réagissent les autres formations." 
Après un moment de flottement, Bakelants(Plakosmith) et Martin(Mapei), entre autre, se mettent à rouler pour leur leaders respectifs Sagan et Vanendert.
Le duo de tête doit abdiquer et est repris à 12 kilomètres de l'arrivée. Gilbert (ZBG) tente alors d'y aller, suivi par Vanendert(Plakosmith) alors que les Rabo prennent la tête du peloton pour le ramener dans le rang. Le champion belge ne semble décidément pas très incisif au contraire de Vanendert qui le contre et part seul.
A 8 kilomètres, Poels est idéalement placé et lance une nouvelle attaque, suivi par l'infatigable Pinot(Loikol).
Après un temps de latence, Löfkvist et Sagan se dressent également sur leurs pédales.
Cette fois, l'attaque semble assez sérieuse pour faire bouger Bullo qui veut y aller mais se retrouve bloqué par les équipiers de la Mapei et de la Quickstep.
Quand il peut enfin se dégager, le trou est fait et le Tigre Suisse préfère se rassoir.
J. Bullo : "J'ai eu un moment de panique. Poels et Sagan étaient partis avec encore Pinot et Vanendert devant. Ca pouvait être le bon coup mais j'avais loupé le train. Mieux valait temporiser et faire confiance à l'équipe."    
Il jette un oeil au duo Starsky et HutchArkhipov (Starsky) tente de prendre un dernier relais mais il est cuit et c'est donc Parhsyn (Hutch) qui va se sacrifier à son tour. Une fois de plus, le puncheur ukrainien montre son talent et, à 4 kilomètres de l'arrivée, regroupe tout le monde excepté le résistant Vanendert encore à 30" devant. 
Parshyn : "Ce sont les aléas de la course. Ca s'était bien déroulé jusqu'ici et je pensais pouvoir jouer ma carte dans le final pour accrocher une belle place, mais il était prévu que je doive rouler en cas de coup dur. J'ai donc fait mon boulot."  

Mythique Cauberg, te voilà enfin...
Poels tente un baroud d'honneur peu avant le pied du Cauberg, mais se ravise quelques mètres plus loin.
Pinot prend alors quelques mètres d'avance tandis que Parshyn se fait déborder de toute part devant cette soudaine accélération.
Matthew Parshyn : "Ce fut violent. En quelques secondes, on a rétrogradé en milieu de groupe. Je ne voyais pas comment il était possible de monter tout le Cauberg à ce rythme."   
Devant l'enjeu, le Suisse ne semblait pas aussi lucide que d'habitude et met quelques secondes à réagir, se dresse sur ses pédales, hésite puis se rassoit.
J. Bullo : "J'ai été surpris par la vitesse à laquelle nous sommes entrés dans le Cauberg. A ce moment là, je pensais que nous serions dans un groupe beaucoup plus réduit ou bien que j'aborderais l'ascension en tête. Le scénario m'a dérouté." 
Matthew Parshyn : "Le Cauberg, c'était le travail de Jérôme, mais j'ai du le secouer un peu..."  
J. Bullo : "J'ai failli tenter d'attraper la roue de quelqu'un puis je me suis dit: ça ne sert à rien de se griller en quelques dizaines de mètres pour prendre la roue de quelqu'un. Fais ton ascension, tu la connais bien."  
Dans cette ascension, deux hommes semblent plus forts que les autres. Sagan tout d'abord, qui au train revient sur Roux, Pinot et Vanendert, encore en tête, mais la différence de vitesse ne laisse planer aucun doute. 
Le second homme est Jérôme Bullo. En 20ème position et revenu de sa torpeur, il accélère maintenant et montre sa légendaire puissance sur ces courtes ascensions dont il raffole.
J. Bullo : "Grâce à l'équipe, j'ai abordé le final avec un bon état de fraîcheur. J'étais très mal placé, mais les coureurs devant moi étaient assez éparpillés et j'ai pu remonter facilement".   
L'image est incroyable: alors que tout le monde explose Sagan et Bullo semblent voler sur l'asphalte de Valkenburg.  
J. Bullo : "J'avais maintenant une idée précise en tête: prendre la roue de Peter Sagan." 

Le final...
Il ne reste que 1.5 kilomètre mais attention car les pourcentages sont terribles. Rien ne semble donc encore jouer dans cette ascension redoutable qui chaque année en fait craquer plus d'un.
Sagan, qui a vu venir son adversaire, se dresse pourtant sur ses pédales et accélère juste avant que celui ne le rejoigne. La plupart des coureurs font maintenant de même mais ils ne peuvent que faire illusion face au Slovaque. 
J. Bullo : "C'était raté pour la roue de Sagan, mais je savais maintenant que ce serait entre lui et moi. Personne ne semblait capable de suivre notre tempo, mais je n'ai pas voulu suivre son accélération. On était dans les pourcentages les plus dures et l'année passée, je m'étais fait avoir en partant de trop loin." 
Le Tigre Suisse continue lui son ascension au train et avale les coureurs un à un, perdant toujours du terrain sur Sagan. A 200 mètres du replat, les deux hommes sont maintenant seuls en tête. 
J. Bullo : "La partie la plus difficile était passée alors moi aussi j'ai lancé mon sprint. J'aurais préféré attendre encore un peu mais je n'avais plus vraiment le choix, Sagan était trop loin. J'ai réussi à accélérer progressivement alors que les pourcentages diminuaient et j'ai bien vu que j'étais plus rapide que lui. Toute la question était donc de savoir s'il avait bien géré son effort ou pas." 
Jérôme Bullo montre qu'il a encore de la réserve et c'est à pleine vitesse qu'il lance son sprint, derrière le slovaque faiblissant. 
Finalement, Le Tigre avale le coureur de la Mapei et s'impose avec plusieurs dizaines de mètres d'avance pour remporter sa première classique ardennaise!
J. Bullo : "Certains diront que j'ai eu de la chance et que Sagan a craqué. D'autres diront que j'ai parfaitement géré mon effort avec intelligence et sans m'affoler. Je pense qu'il y a un peu des deux. J'ai fait l'ascension parfaite, comme à l'entraînement, mais j'ai eu de la chance car le placement était nul et le résultat aurait pu être désastreux. Après le gros travail fourni par l'équipe, cela aurait été vraiment honteux pour moi. Cela dit la journée a été très instructive. J'étais clairement le plus fort dans l'ascension finale et je bats Sagan au sprint. J'étais un peu stressé mais je pense que je vais aborder les deux prochaines courses avec plus de sérénité."  
Derrière et malgré les efforts déjà consentis, Poels est arrivé à s'extraire du groupe pour finir dans le même temps que Sagan et compléter le podium. Le néerlandais impressionne.
Tout les autres qui sont partis de trop loin en payent les frais: Vanendert, Pinot, Roux, se font dépasser par Mollema, Bakelants, Hermans et Kreuziger, remonté d'on ne sait où.


Classement final:
1.   Jérôme Bullo (Pilot)
2.   Peter Sagan (Mapei) +7 "
3.   Wout Poels  (Rabo) s.t.
4.   Bauke Mollema (Loikol) +32"
5.   Jan Bakelants (Plako)
6.   Ben Hermans (Hares)
7.   Roman Kreuziger (ZBG)
8.   Thibaud Pinot (Loikol)
9.  Anthony Roux (Cofidis)
10. Cédric Pineau (Cofidis)

Ils sont encore six à en terminer dans ce groupe et il est intéressant de les citer puisque nous risquerons de revoir ces noms aux avant-postes cette semaine:
Gilbert, Parshysn, Vanendert,  Van Avermaet, Ostergaard (Sungard) et Martin.

Matthew Parshyn : "Je suis content de mon final. Au début, je me suis retrouvé rapidement en fin de groupe mais en montant à mon rythme et en ne lançant mon sprint que vers la toute fin je suis finalement bien remonté. 12è avec les efforts consentis avant l'ascension, c'est magnifique.
"   


Compilé par Nef66, journaliste/blogger sportif
Modifié en dernier par Nephilim66 le 01 Juil 2017, 04:59, modifié 1 fois.

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - Amstel Gold Race]

Messagepar Wings » 30 Juin 2017, 22:00

Bullo qui claque l'Amstel 8) Pilot qui va faire une razzia sur les ardennaises 8) ... ou pas :noel:
Par contre Sagan a changé de nationalité :shock:

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - Amstel Gold Race]

Messagepar Nephilim66 » 03 Juil 2017, 11:55

Wings a écrit:Bullo qui claque l'Amstel 8) Pilot qui va faire une razzia sur les ardennaises 8) ... ou pas :noel:
Par contre Sagan a changé de nationalité :shock:

Espérons surtout qu'il claque LBL :heureux:
Sagan : oui, tu ne savais pas :mrgreen: Nouvelle nationalité mais toujours autant de talent :lol: Merci pour la remarque. Apparemment pour la balise falg slo correspond à Slovénie et non pas slovaquie :twisted:

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Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nephilim66 » 03 Juil 2017, 12:31

La Flèche Wallonne



Les derniers vainqueurs 

2016  Phillipe Gilbert
2015  LL. Sanchez
2014 Peter Sagan
2013 Fabian Wegmann (une des rares éditions où l'échappée gagne)
2012  Michael Albasini
2011  Frank Schleck
2010  Cadel Evans


Depuis l'italien David Rebellin, qui s' y est imposé trois fois, personne n'a réussi le doublé. Cette année, seul Sagan semble en mesure de pouvoir réaliser cet exploit parmi ceux qui ont déjà gagné. Les autres sont soit à la retraite, soit en manque de forme, soit absent.




La course


Le calme avant la tempête...
Gilbert n'étant maintenant clairement pas dans le coup cette année et sûr de sa force après avoir remporté le sprint face à Sagan, Jérôme Bullo abordait la journée en pleine confiance.
Passé les premiers 50 kilomètres de courses plutôt plat, où une échappée bataillera contre les Quickstep et les Rabos pour se former, la Team Pilot se repositionne tranquillement vers la tête du peloton, pour prendre le rythme en main 20 kilomètres plus loin lors de la première ascension du Mur de Huy. 
Miguel Perduras: "Auyourd'hui, pas de tergiversations ou de tactiques hasardeuses. Après l'Amstel, les hommes forts de cette semaine sonte identifiés. Notre équipe est solide et nous avons donc décidé de dourcir oune peu plousse la course."
L'échappée qui avait déjà mis plus de 30 kilomètres à se former ne fera donc pas long feu.
Miguel Perduras: "Huy, c'est la clef dé la course! Tout le monde lé sait et ceux qui montrent des signes de faiblesses dé lé premier passage ne peuvent pas espérer grande chose auyourd'hui! Autant faire mal dès le débout!"

Premier passage du Mur de Huy
Dès cette première ascension, le Doyen(Minsalve) ne fait pas dans la dentelle et donne tout ce qu'il a avant de décrocher tout comme une quarantaine de coureurs qui ne reviendront jamais. Le doyen ne finira d'ailleurs pas la course, mais il peut être fier d'avoir accompli son travail avec brio. Il y a alors peu de répit jusqu'à la fin de la course.  
Robert Arkhipov: "Le rythme était déjà trop élevé pour moi, impossible de tenir trois ascensions comme cela. Il faut être lucide mais en ce début de saison, je ne suis pas au niveau..."
Vincenzo Nibali: "Quand vous n'êtes pas dans le coup, il faut savoir prendre ses responsabilités et se mettre au service des autres."
Une vingtaine de kilomètres plus, la Team Pilot a déjà perdu la moitié de ses membres. En plus de Bullo et Parshyn, il ne reste plus que Gõni, Nibali et Arkhipov. Dès lors, Nibali mènera le peloton dans les descentes, alors qu'Arkhipov s'occupera des ascensions pour continuer l'écrémage.

Deuxième passage du Mur de Huy
Quand le Russe s'écarte après les pourcentages les plus difficiles de ce second passage, certains pensaient peut-être pouvoir se reposer mais non... Parshyn attaque à quelques hectomètres du sommet pour basculer en tête. Ses talents de descendeurs lui permettent de creuser un trou d'une quarantaine de secondes. 
Matthew Parshyn: "Une petite attaque peu coûteuse en énergie. Il était temps de faire rouler les autres favoris et de se débarrasser des autres équipiers. Et puis on sait jamais, en partant avec un Bakelants ou un De Gendt, le coup peut devenir intéressant. Mais personne n'a suivi donc je n'ai pas forcé, mais ca voulait aussi certainement dire que beaucoup voulait peut-être souffler"
L'ukrainien est repris par Tony Martin(Mapei) au tiers de la côte d'Amay. 

La Mapei prend le contrôle
Il reste maintenant moins de 20 kilomètres avant l'arrivée et moins de 60 coureurs dans le peloton. Si certains ne peuvent que s'accrocher, la Team pilot n'est pas la seule à se ravir de ce rythme infernal. Gõni tente de prendre en main le rythme mais se fait humilier par le jeune argentin Mardaras qui lui intime de se ranger car il ne va pas assez vite.
Gõni: "Si on veut imposer un rythme plus rapide que le nôtre, on ne va pas s'en plaindre mais Mardaras est impressionnant. J'ai donc mis mes dernières forces pour protéger Jérôme"
La Mapei a décidé de rouler encore plus fort, probablement pour empêcher toute attaque et préparer le sprint pour Peter Sagan. Cette fois, le slovaque n'a fait aucun effort inutile. Quelques attaques (Poels, De Gendt ou encore Pinot ) vont se produire dans le montée de la côte de Villers-le-Bouille mais rien de significatif, personne n'arrive à prendre plus de quelques dizaines de mètres.
Jérôme Bullo: "J'avais en tête de sortir dans la Côte de Villers mais le rythme imposé par la Mapei était déjà très élevée. Quand j'ai vu que Pinot ou Poels n'arrivaient pas vraiment à faire la différence, j'ai préféré temporiser."
Ces attaques ont cependant des conséquences car le peloton de 38 coureurs est très étiré et certains leaders mal positionnés. D'autres, à l'image du vainqueur sortant, Gilbert, ne peuvent que se contenter de suivre. 

L'attaque gagnante ?
Dans le replat de la côte de Villers-le-Bouille, le Tigre Suisse attaque accélère à quelques encablures de la descente, suivi par Matthew Parshyn .
Jérôme Bullo: "Sagan, puis Poels ont rétrogradé quand Bakelants a remplacé Mardaras en tête de peloton. Ils étaient sur la gauche vers la 15-20ème position alors qu'avec Matthew, on remontait par la droite. Le champ était libre. C'était l'occasion en or."
Tout va alors très vite... Les trajectoires sont fluides et on voit que les deux hommes ont travaillé ce final. Emmené à tout allure par l'Ukrainien dans la descente, le duo dépasse rapidement les hommes de têtes et prend plusieurs dizaines de mètres d'avance. Meilleur rouleur, Bullo prend le relais dans la courte partie plus plate menant au Mur de Huy.
Jérôme Bullo: "Attaquer dans cette descente, c'était en effet un des scénarios prévus, en particulier pour éviter un sprint en côte face à Peter. La Flèche est une course moins longue que l'Amstel ou LBL et plus de coureurs sont donc capables de faire parler la poudre dans le final. Avoir quelques secondes d'avance au pied du mur, c'est pour moi un gage de victoire."
Derrière, les coureurs se bousculent sérieusement pour se replacer, mais le temps de se réorganiser, le trou est fait. Les deux hommes vont-il inscrire un doublé historique ?
Parshyn : "J'avais fait mon boulot dans la descente et j'avais encore du jus. On a essayé de maintenir l'écart  jusqu'au Mur sans s'épuiser. Je sentais la tension monter. Plus que quelques minutes d'ascension, mais quelle ascension! " 
Sagan, sentant le contrôle de la course lui échapper par en contre pour tenter de recoller mais il ne réussit qu'à emmener le reste du groupe favoris avec lui.

Le Mur de Huy
Lorsque le groupe de chasse, Sagan en tête, rentre dans le Mur de Huy, il a encore 13" secondes de retard sur le duo.  
Parshyn : "J'avais une locomotive en or devant moi. J'ai essayé de m'accrocher à la roue de Jérôme. Mais quand il a haussé le rythme pour contenir les poursuivants, j'ai senti que j'allais explosé."
L'Ukrainien crie quelque chose au Tigre Suisse, qui lâche alors les watts. 
Parshyn : "C'est toujours impressionnant de voir Jérôme accélérer en fin de course. A l'entraînement, on grimpe plus ou moins les mêmes temps, mais en course, c'est encore un autre homme, il a cette capacité incroyable à puncher dans le final. La pression, l'enjeu... on critique parfois son ego surdimensionné mais c'est aussi sa force, sa hargne!" 

Le final...
Quand le groupe de poursuivants, maintenant réduit à 14 coureurs, lance le sprint final, Bullo a presque 40" d'avance. Pas besoin d'accélérer, le Suisse se relève dans les derniers mètres pour savourer sa deuxième victoire en trois jours, le doublé est réussi.  
Jérôme Bullo: "Je suis à une course de réaliser mon plus grand rêve, c'est magnifique. Mais je sais que je dois rester concentré. Il suffit de pas grand chose pour laisser s'échapper la victoire." 
Derrière, Sagan paye les efforts consenti juste avant le mur et craque sous la flamme rouge. 
Jérôme Bullo: "Il finit mal placé aujourd'hui mais c'est normal. Il a pris ses responsabilités quand je suis parti. Le podium c'est bien, ça rapporte des points à l'équipe mais on ne peut pas dire que la Mapei en ait besoin. Comme Poels ou moi, il vient pour gagner. J'aurais fait comme lui."  
Mollema , présenté comme un des outsiders les plus dangereux, répond présent en prenant la seconde place. Le néerlandais a encore progressé et réalise sa meilleure performance sur une ardennaise après une troisième place l'an passé.
"Il fait une magnifique ascension!" commente Jérôme Bullo en revoyant la vidéo. "Il sait qu'il ne gagnera pas et temporise un peu en laissant Sagan et Poels faire le boulot. A la fin, il réussit même à s'extirper du groupe et à distancer Poels. Il prouve encore une fois que c'est sans conteste le meilleur puncheur parmi les coureurs de GTs. J'espère que la Loikoil alignera sur le Tour, Mollema et Pinot, ça ferait une belle équipe."  
Derrière, c'est un autre néerlandais Poels, qui règle sans grande surprise le reste du groupe pour compléter le podium. 
Jérôme Bullo: "Wout a peut-être manqué d'un équipier aujourd'hui et la Mapei l'a très bien contrôlé lorsqu'il a tenté de sortir. En l'absence de Gilbert en manque de forme, c'est pour moi le plus dangereux, car s'il réussit comme je l'ai fait aujourd'hui à prendre 20-30 secondes avant le mur final, ça devient impossible de le reprendre. Et il n'a pas peur d'attaquer. C'est toujours un plaisir de courir contre lui."   
Le pied du podium est souvent signe de déception, mais l'adage ne se confirme pas aujourd'hui pour le coureur qui a pris la quatrième place. Malgré les efforts fournis lors de la côte de Villers, Mardaras, pour sa première participation aux ardennaises se l'adjuge. Futur puncheur prodige ? Il est encore un peu tôt pour répondre à cette question, mais le jeune argentin de la Mapei sera à surveiller sérieusement les prochaines années et devance ainsi Vanendert (Plako) et le leader de sa propre équipe, Sagan.
Miguel Perduras:  "Ca fait plaisir de voir d'autre jeunes et talentueux coureurs d’Amérique du soud hors de notre équipe. Ye suis très contente pour lui. Cette quatrième place prouve ses qualités. Il faut maintenant qu'il prenne de l'expérience, qu'il s'endurcisse, qu'il devienne plous complet car on ne peut pas gagner oune ardennaises juste en passant bien les bosses. Il y a une grosse différence entre finir dans le groupe favori et gagner." 


Classement Général
1.   Bullo (Pilot)
2.   Mollema (Loikol) +12"
3.   Poels (Rabo) +22"
4.   Mardaras(Mapei) s.t
5.   Vanendert (Plako) s.t
6.   Sagan (Mapei) s.t
7.   Hermans (Hares) s.t
8.   Roux (Cofidis) s.t
9.   Pinot (Loikol) s.t
10.   T. Martin (Mapei) s.t

Gilbert, De Gendt, Bakelants, Pineau, Parshyn, Kreuziger terminent dans le même temps que le groupe Poels.
Parshyn : "J'ai fait une bonne ascension, mais j'étais un peu trop juste. Sous la flamme rouge, je n'ai plus de jus et je me fais avaler, mais c'est déjà un très bon résultat. L'année passée, je n'étais pas capable de suivre le rythme lors des 20 derniers kilos, cette année, je termine dans le groupe des favori." 
Le groupe suivant en termine plus d'une minute plus tard. 

Hormis De Gendt et Mardaras, les noms sont les mêmes qu'à l'Amstel, peu de surprise semble donc se profiler dimanche pour Liège-Bastogne-Liège. Le vainqueur, le podium et même le TOP10 sera encore à chercher parmi ces mêmes noms. Même si les favoris et les ultras-favoris sont connus, la course s'annonce cependant passionnante.


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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Muffy » 03 Juil 2017, 13:02

Le triplé, le triplé :banana

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Wings » 03 Juil 2017, 13:37

Pilot roule sur les ardennaises 8)

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nephilim66 » 05 Juil 2017, 10:01

Muffy a écrit:Le triplé, le triplé :banana

J'espère et si je ne me rate pas, c'est tout à fait possible! J'ai l'équipe pour contrôler la course et Bullo a tout à fait les moyens d'aller une troisième victoire :D
Wings a écrit:Pilot roule sur les ardennaises 8)
8) Dans tous les cas, même si je ne gagnais pas... Pilot roulerait quand même sur les ardennaises :mrgreen:
Vais-je rouler aussi sur la dernière et la plus important des trois ?
Réponse très bientôt.

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nico32 » 05 Juil 2017, 10:08

Je croyais me souvenir que tu avais foiré tes Ardennaises, d'où mon chambrage sur les posts précédents :lol:

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nephilim66 » 06 Juil 2017, 07:57

Nico32 a écrit:Je croyais me souvenir que tu avais foiré tes Ardennaises, d'où mon chambrage sur les posts précédents :lol:

C'est pas gentil, même l'an passé pour ma première participation, je n'avais pas vraiment foiré. J''avais fait de mémoire deux fois 4è et une 6ème place .

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nico32 » 06 Juil 2017, 08:33

Nephilim66 a écrit:
Nico32 a écrit:Je croyais me souvenir que tu avais foiré tes Ardennaises, d'où mon chambrage sur les posts précédents :lol:

C'est pas gentil, même l'an passé pour ma première participation, je n'avais pas vraiment foiré. J''avais fait de mémoire deux fois 4è et une 6ème place .

Ouais, trois fois au pied des podiums, c'est ce que j'avais en tête. Du coup je crois que je confondais les deux années :mrgreen:

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Team Pilot 2017 [Ardennaises - Article de presse]

Messagepar Nephilim66 » 06 Juil 2017, 16:18

Nico32 a écrit:
Nephilim66 a écrit:
Nico32 a écrit:Je croyais me souvenir que tu avais foiré tes Ardennaises, d'où mon chambrage sur les posts précédents :lol:

C'est pas gentil, même l'an passé pour ma première participation, je n'avais pas vraiment foiré. J''avais fait de mémoire deux fois 4è et une 6ème place .

Ouais, trois fois au pied des podiums, c'est ce que j'avais en tête. Du coup je crois que je confondais les deux années :mrgreen:
Je n'ai pas encore gagné la plus prestigieuse :sarcastic:
Modifié en dernier par Nephilim66 le 06 Juil 2017, 16:20, modifié 1 fois.

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - La Flèche Wallonne]

Messagepar Nephilim66 » 06 Juil 2017, 16:19

YaDesHaches.BéHeu, 24 avril 2017 a écrit:
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- Une victoire dimanche graverait son nom dans le marbre -


Qui s'adjugera Liège-Bastogne-Liège, la dernière des classiques de printemps? Troisième et certainement la plus prestigieuse des ardennaises, la plus dure à cause de son kilométrage et de ses côtes qui sont globalement plus longues qu'à l'Amstel et à la Flèche. S'il y a bien une ardennaise qui compte, c'est Liège-Bastogne-Liège et s'il ne fallait en gagner qu'une, c'est celle-ci. Certains grands noms du peloton ont ainsi fait le déplacement pour cette unique classique, comme Taaramäe, Fuglsang, Valls, Talanksy ou Rolland, mais l'espoir d'y briller sera probablement infime au vu de leur préparation et du niveau des hommes en forme. Si la côte finale n'est pas aussi dure que le Mur de Huy ou le Cauberg, le chemin pour y arriver est sans aucun doute plus coriace. Les premières "vraies" difficultés n'interviennent qu'au bout de 160km avec l'enchaînement successif de ces trois côtes : Wanne – Stockeu – Haute-Levée. Si les coureurs les plus expérimentés ne se font pas piégés par cette triplette démoniaque, c'est ici que commence le calvaire des hommes les plus faibles du jour. Par la suite, la course n'est plus qu'une longue alternance de 100 km de côte et de descente...



Les précédents vainqueurs
L'an passé, Gilbert avait conclu le tryptique gagnant en s'imposant sans concurrence, en solitaire, devant Poels, alors que Sagan avait réglé Bullo et Bakelants au sprint pour la troisième place. Avant Gilbert, les deux dernières éditions de la Doyenne avaient d'ailleurs également vu briller les coureurs locaux, pour le plus grand bonheur de la Belgique: Hermans en 2014 et De Gendt 2015.
Il faut ainsi remonter à 2013 pour y voir un étranger s'imposer avec un Carlos Barredo alors au sommet de son talent pour certainement le plus grand succès de sa carrière. Après trois étapes et le classement de la montagne de la Vuelta en 2011, une 3ème place au général en 2012, l'espagnol cherchait ce grand succès. Ce n'était pas un coureur hors-norme comme certains peuvent l'être mais il savait se préparer pour un objectif précis. Fin 2013, il mettait fin à sa carrière en déclarant: "Je suis devenu coureur professionnel dans le but de vivre ce genre de moments inoubliables. Avec cette victoire sur la doyenne des classiques, j'ai l'impression que ma carrière est complète. Le temps de tourner la page est venue". A l'époque quelques suspicions avaient été soulevées, mais 4 ans après, le titre 2013 est toujours sur les épaules de l'Asturien.

2016  Phillipe Gilbert
2015 Thomas De Gendt 
2014  Ben Hermans
2013  Carlos Barredo
2012  Andy Schleck devant F. Schleck

2011 Rinaldo Nocentini
2010  Alexander Vinokourov




Parlons des belges bien sûr, qui courent à domicile, et pour qui cette course a toujours une saveur particulière. Quelques locaux précédemment cités, y font toujours de bons résultats. Commençons donc par le trio des Plakosmith: Bakelants avec 4 TOP 10 sur les 4 dernières éditions; De Gendt l'a déjà gagné et est en forme, comme en témoigne ses résultats de début de saison avec notamment le Tour d'Andalousie où il a battu Jérôme Bullo; Vanendert n'y a jamais fait de très bons résultats, peut-être parce cette classique est un peu trop longue pour lui, mais cette année, il est particulièrement en forme. Pour compléter cet effectif des plus redoutables, Munoz et Taaramäe ont également fait le déplacement ce qui fait de cette équipe la plus redoutable sur le papier. 
Bien sûr, il faut ensuite citer Ben Hermans, aussi ancien vainqueur ici, il s'est également montrer très solide cette semaine. Son point faible sera son équipe qui ne pourra difficilement l'accompagner au delà dès 200km.
Enfin, impossible de ne pas évoquer le nom de Phillipe Gilbert, qui malgré une forme en deçà et deux onzième places cette semaine n'en reste pas moins un adversaire à ne pas enterrer.

- Après trois victoires belges consécutives à Liège,
la tâche sera ardue pour les locaux -

Cette année, les favoris les plus attendus ne sont pas belges mais Suisse, Néerlandais ou Slovaque. Premier parmi les favoris à la suite de ses deux victoires cette semaine, Jérôme Bullo prend toutes la lumière des projecteurs. Malgré sa forme olympique et sa solide équipe, le parcours du Suisse ne sera pas dépourvu d'embûches et le droit à l'erreur infime. Poels qui depuis son entrée dans le TOP10 en 2013 (9è), a fini 3è, 4è, puis second l'année passée. Quitte à tout perdre, le néerlandais tentera tout pour s'adjuger la plus haute marche, ce qui le rend d'autant plus dangereux. Sagan, lui, a fini sur la 3ème marche du podium des deux dernières éditions, le slovaque a les qualités pour gagner, 2017 sera-t-elle son année ? On ne peut pas ne pas ajouter Mollema, qui s'est révélé être le quatrième homme fort de cette semaine et qui a fini aux portes du TOP5 sur les trois dernières éditions. Avec sa forme actuelle, Bauke ne peut que rêver mieux, le podium, la victoire... peu nombreuses sont les personnes dans le peloton capable de contrôler le talentueux néerlandais.
En embuscade, il ne faudra pas oublier Kreuziger toujours dangereux , Pinot parfois capable de coup d'éclat sans pareil et les deux Cofidis Roux et Cédric Pineau, tous deux impressionnants cette saison.

- Le nom de Jérôme Bullo suspendu à toutes les lèvres -

Cette année, un nom revient pourtant en boucle. Non pas parce que c'est une surprise, la révélation de son talent est déjà derrière lui. Non pas parce que le Suisse est ultra-favori après ses victoires sur l'Amstel et la Flèche, s'il y en a une qu'il faut gagner pour un puncheur de sa classe, c'est bien Liège-Bastogne-Liège. Mais parce que le Suisse pourrait à seulement 26 ans réaliser cet extraordinaire tour de force, gagner les trois ardennaises la même année.

- Malgré son énorme palmarès, il manque au Suisse une victoire mythique pour
devenir une légende et inscrire à jamais son nom dans les tablettes du cyclisme -

Comme son idole de jeunesse, Philippe Gilbert l'an passé (2016) ou David Rebellin avant lui, qui avaient réalisé la même année le légendaire triptyque des ardennaises, Jérôme Bullo réalisera-t-il son plus grand rêve ? Arrivera-t-il à décrocher cette victoire qui le ferait passer du statut de coureur hors-norme au statut de légende vivante? Voilà pourquoi le planète cyclisme retient son souffle avec le nom de Jérôme Bullo suspendu à toutes les lèvres..

Deux étapes sur le Giro en 2015 et 8 jours en rose pour sa première participation à un grand tour, 
Deux étapes sur le Tour de France ainsi que le maillot vert pour son unique participation en 2016,
Deux Milan - San Remo
Deux Paris-Nice, Deux Tour Down Under, Un Tirreno, un Tour du Pays-Basque
Encore une bonne douzaine de victoires d'étapes sur le circuit WT
et maintenant une Amstel et une Flèche au compteur...


Malgré son énorme palmarès, il manque au Suisse un coup d'éclat mythique pour devenir une légende et inscrire à jamais son nom dans les tablettes du cyclisme. Une victoire dimanche graverait son nom dans le marbre. En attendant, le Tigre dévore ses adversaires en continuant d'aligner les performances. Une chose est certaine, dans ses propos ou ses victoires, dans le public ou le peloton, sur le vélo ou en dehors, pas de demi-mesure. Haï ou adulé, Bullo laisse peu de monde indifférent.


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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - article de presse]

Messagepar Colonel Moutarde » 06 Juil 2017, 19:57

Ca fait un bail que je ne suis pas passé par ici !
Et je passe à un moment clé de la carrière du petit protégé de Miguel :shock:

Ce qui est moche, c'est que toi tu sais déjà ce qui va se passer et tu teases à mort :twisted:

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Re: Team Pilot 2017 [Ardennaises - article de presse]

Messagepar Nephilim66 » 07 Juil 2017, 09:55

Colonel Moutarde a écrit:Ca fait un bail que je ne suis pas passé par ici !
Et je passe à un moment clé de la carrière du petit protégé de Miguel :shock:

Ce qui est moche, c'est que toi tu sais déjà ce qui va se passer et tu teases à mort :twisted:

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