Route des Vosges 2018 Le programmeÉtape 1 : Nancy > Saint-Dié-des-Vosges (187 km)Étape 2 : Baccarat > Strasbourg (182 km)Étape 3 : Haguenau > Le Markstein (212 km)Étape 4 : Mulhouse > Gérardmer (139 km)Le parcours en quelques chiffres ...- 720 kilomètres
- 180 kilomètres de moyenne
- Les départements visités : Meurthe-et-Moselle (54), Vosges (88), Moselle (57), Bas-Rhin (67) et Haut-Rhin (68)
- Distance moyenne entre les villes arrivées et villes étapes du lendemain : 35 minutes
- Nombre de difficultés répertoriées : 18 (4
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Toutes les étapesÉtape 1 : Nancy > Saint-Dié-des-Vosges (187 km) Nancy, préfecture de Meurthe-et-Moselle (104.000 habitants). Le départ sera donné depuis la place Stanislas, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Saint-Dié-des-Vosges (20.000 habitants). On connait surtout cette ville des Vosges pour son festival internationale de géographie. Arrivée rue Stanislas.
Cette première étape de 187 kilomètres ne sera pas une mise en bouche de tout repos pour les coureurs du peloton même si avec ses 1850 mètres de dénivelé positif elle sera l'étape la moins escarpée de ce Tour des Vosges.
Dès le départ les coureurs seront confrontés à l'ascension de la côte de Villers-lès-Nancy (2.3 km à 5.8%). Cette montée de 4ème catégorie devrait voir les fuyards s'extirper du peloton. Le sprint intermédiaire du jour sera situé à mi-parcours, à Épinal, la préfecture des Vosges.
Le peloton sera alors dans une phase de course relativement casse-pâttes et dont le petit "point d'orgue" sera le côte de Vanémont (4ème catégorie), emprunté par son versant le moins difficile : 1.1 km à 6%.
Après une descente rapide, les coureurs entreront dans le circuit final de 14.5 kilomètres, qui sera parcouru à 3 reprises. Ce circuit constituera une répétition avant les Championnats de France qui auront lieu 10 jours plus tard. Une bosse de 4.1 km à 3% sera positionné à mi-circuit. Ci elle ne présente pas de pente insurmontable, son dernier kilomètre à 4.6% pourrait inciter les puncheurs à attaquer afin de lever les bras 5.5 kilomètres plus loin.
Cette étape se veut donc indécise, entre puncheurs et sprinteurs.
GPX
Étape 2 : Baccarat > Strasbourg (182 km) Baccarat, une ville de Meurthe-et-Moselle de 4500 habitants mondialement connue pour sa cristallerie.
Strasbourg, préfecture du Bas-Rhin et chef-lieu de la région Grand Est (276.000 habitants). On y retrouve notamment le Parlement Européen. Arrivée avenue de la Fôret-Noire.
Après une première étape relativement plate mais toutefois indécise, cette seconde étape sera davantage escarpée (2320 mètres de D+) mais elle aussi sujette au suspense. Afin de laisser une chance aux sprinteurs, cette étape a été tracée sous le schéma du "2/3 - 1/3".
Ainsi les deux premiers tiers de la course sont-ils vallonés, tandis que le dernier tiers est quant à lui presque totalement plat.
Jusqu'au sommet du col des Pandours au kilomètre 124.2, les coureurs du peloton auront gravi six ascensions répertoriées au classement des grimpeurs : le col du Hantz (7.6 km à 3.6%), la côte de Diespach (1.7 km à 7.4%), le col du Donon (7.2 km à 5.5%),
la côte de Walscheid (1.8 km à 6.3%), le col du Valberg (7.5 km à 4.1%) et donc le col des Pandours et ses 4.1 km à 6.1%. Ce parcours devrait profiter aux échappés, qui trouveront un terrain à leur convenance afin de creuser des écarts sur le peloton avant une dernière phase de course beaucoup moins à leur avantage.
En effet, au sommet du col des Pandours il restera encore 58 kilomètres à parcourir. Si certains sprinteurs "4 x 4" sont encore présents au sein du peloton aux côtés de leurs équipiers, des formations pourraient vouloir mettre en route afin de rattraper les fuyards. Ces fuyards auront encore l'occasion de se départager au cours de deux petites côtes non répertoriées située à un peu plus de 25 kilomètres de l'arrivée. Les pentes de ces deux montées n'ont rien d'impressionnant mais elles permettront d'assister à deux courses dans la course : celle mettant aux prises les échappés mais également celle qui concerne les échappés et le peloton.
Les 25 derniers kilomètres totalement plats devraient avantager le peloton avant une arrivée royale européenne en plein coeur de Strasbourg, une ville boudée par le Tour de France depuis 2006.
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Étape 3 : Haguenau > Le Markstein (212 km) Haguenau, sous-préfecture du Bas-Rhin (35.000 habitants). L'une des plus grandes villes de la France métropolitaine en terme de superficie.
Le Markstein, une station de sport d'hiver du Haut-Rhin.
Le samedi, les grimpeurs trouveront enfin un terrain convenant à leurs aptitudes avec cette étape de 212 km, soit la plus longue de l'édition, qui affiche 3861 mètres de dénivelé positif. C'est donc une véritable étape de moyenne montagne qui sera proposée aux coureurs souhaitant préparer le Tour de France débutant tout juste deux semaines plus tard.
Après 60 kilomères de plat, les coureurs entameront la première difficulté du jour, classée première catégorie : le Champ du Feu est ses pentes à 6.1% sur un peu plus de 11 kilomètres. L'idée n'est pas de voir des attaques de leaders dès cette ascension mais plutôt de proposer aux coureurs un terrain grâce auquel ils puissent faire du "foncier". Après une descente rapide, les coureurs monteront jusqu'au
Château du Haut-Kœnigsbourg, l'un des plus impressionnants de France. Cette montée de 6.2 kilomètres à 5.8% n'aura elle non plus rien d'insurmontable mais, une nouvelle fois, l'idée est que les coureurs puissent faire des efforts en vue du Tour.
Après une vallée de 20 kilomètres les coureurs arriveront dans le final de l'étape avec plus de 2200 mètres de dénivelé positif sur les 60 derniers kilomètres. La première des trois dernières montées, le Collet du Linge, ne présente pas une difficulté majeure (4.7% de moyenne) pour les coureurs du peloton même si son kilomètrage en fait l'ascension la plus longue de cette journée.
Cette fin d'étape en montagnes russes conduira ensuite les coureurs jusqu'au pied du Petit Ballon, une difficulté d'un autre
gabarit. En effet, avec ses pentes de 8.2% sur 9200 mètres c'est un beau morceau de 30 minutes d'effort qui attendra les coureurs.
Il ne restera ensuite plus qu'une montée à affronter : le col du Platzerwasel. Avec ses 6.8 premiers kilomètres à 8.4% et un total de 8.6 km à 7.4% le Platzerwasel constituera un effort particulièrement éprouvant d'un peu moins d'une demi-heure. Au sommet, il restera encore 6 kilomètres aux coureurs avant de rejoindre la ligne d'arrivée, située au niveau du Markstein.
Cette étape de 212 bornes est donc un beau petit morceau pour les coureurs et on devrait y voir de belles joutes.
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Étape 4 : Mulhouse > Gérardmer (139 km) Mulhouse, sous-préfecture du Haut-Rhin de 111.000 habitants et grande ville de France métropolitaine ayant la plus forte proportion de jeunes.
Gérardmer, une ville vosgienne de 8.000 habitants surnommé "Perle des Vosges" par Abel Hugo, le frère de Victor.
La dernière étape de cette Route des Vosges sera la plus courte de l'édition mais pas la moins difficile (3328 mètres de dénivelé positif). Elle permettra aux coureurs de "taper dedans", afin de faire des efforts et en vue de la victoire finale.
Après 20 kilomètres les coureurs entameront les pentes du Grand Ballon, ascension classée Hors-Catégorie avec ses pentes de 6.2% sur 15 kilomètres. Si on peut considérer que cette montée est surcôtée, les 6300 derniers mètres de celle-ci sont particulièrement difficile avec une pente moyenne de 8%.
Au sommet, les coureurs reprendront les mêmes routes que la veille jusqu'au Collet du Linge, escaladé par son versant sud plus pentu que celui emprunté la veille. Ainsi les coureurs connaitront-ils des pentes à 6.4% de moyenne sur 9.2 kilomètres.
Viendra ensuite le col de la Slucht, qui n'aura rien de bien difficile en tant que tel avec ses 11.7 km à 4.8%. Cependant la répétition des efforts le rendra davantage coriace.
La quatrième ascension du jour sera l'inédite montée du Lac de Blanchemer (5 km à 7.8%) dont les 2.8 premiers kilomètres à 10.1% de pente seront un grand moment du jour.
Il ne restera alors qu'une ascension avant de relier Gérardmer : celle du col de la Grosse-Pierre (5.3 km à 5.5%), grimpée par le Tour en 2014. Cette fois-ci les coureurs ne rejoindront pas la Mauselaine mais iront vers le lac de Gérardmer, situé moins de 10 kilomètres après le sommet.
Cette dernière étape aura donc tout du feu d'artifice et devrait offrir un magnifique scénario pour cette première édition de la Route des Vosges.
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