Modérateur: Animateurs labo à parcours
Tazio a écrit:Sympa ton Tour, CDA.
Le GD, c'est dur de faire beaucoup mieux avec ce que propose sportivement le département, je pense qu'on sera beaucoup à tourner autour de ce terrain là. De très chouettes étapes en plusieurs endroits. Sur l'étape 8, tu as frôlé une de mes étapes, ouf je suis sauf ! La sortie des Alpes est très belle, il me semble que Svam proposait quelque chose de similaire l'an dernier. Le 14 juillet, très sympa aussi, j'avais d'ailleurs proposé cet enchaînement dans un de mes Tours et j'espère qu'ASO le verra Ca manque peut-être un poil d'"inattendu" en certains endroits.
La présentation est ultra complète mais presque trop complexe. Honnêtement il y a beaucoup de texte que je lirai en diagonale, notamment en intro
Est-ce que tu comptes modifier ton Tour par la suite ou il restera comme ca ? Je me tate à déjà commencer la notation progressivement pour ne pas avoir à gérer les 40 parcours d'un coup.
Piepie33 a écrit:J'aime bien ton parcours CDA mais peut être un peu trop de chrono
Carrefour de l'Arbre a écrit:Tazio a écrit:Sympa ton Tour, CDA.
Le GD, c'est dur de faire beaucoup mieux avec ce que propose sportivement le département, je pense qu'on sera beaucoup à tourner autour de ce terrain là. De très chouettes étapes en plusieurs endroits. Sur l'étape 8, tu as frôlé une de mes étapes, ouf je suis sauf ! La sortie des Alpes est très belle, il me semble que Svam proposait quelque chose de similaire l'an dernier. Le 14 juillet, très sympa aussi, j'avais d'ailleurs proposé cet enchaînement dans un de mes Tours et j'espère qu'ASO le verra Ca manque peut-être un poil d'"inattendu" en certains endroits.
La présentation est ultra complète mais presque trop complexe. Honnêtement il y a beaucoup de texte que je lirai en diagonale, notamment en intro
Est-ce que tu comptes modifier ton Tour par la suite ou il restera comme ca ? Je me tate à déjà commencer la notation progressivement pour ne pas avoir à gérer les 40 parcours d'un coup.
Merci pour ton retour Tazio ! Je ne modifierai plus rien.
J'admets avoir fait une présentation assez poussée, mais c'est mon petit kiff. Je n'oblige personne à tout lire.
Tilo a écrit:CDA qui tue le game niveau présentation. ça donne même plus envie de faire le concours
JackyDurand a écrit:Tilo a écrit:CDA qui tue le game niveau présentation. ça donne même plus envie de faire le concours
Entre la présentation et les bonnes trouvailles que je viens de me faire griller, ça me sèche également... tu prépares ton attaque de marlou et tu te fais griller la politesse par Ricardo Ricco.
bullomaniak a écrit:JackyDurand a écrit:Tilo a écrit:CDA qui tue le game niveau présentation. ça donne même plus envie de faire le concours
Entre la présentation et les bonnes trouvailles que je viens de me faire griller, ça me sèche également... tu prépares ton attaque de marlou et tu te fais griller la politesse par Ricardo Ricco.
Ne pensez pas à la présentation, pensez seulement aux étapes.
Trifon_Ivanov a écrit:J'ai juste ma dernière étape hyper originale à tracer perso (pas de mystère c'est à Paris ) et après zou.
Etape | Départ | Arrivée | Distance | Type |
---|---|---|---|---|
1 | Île-de-Noirmoutier | La-Roche-Sur-Yon | 170km | Plaine |
2 | Les-Sables-d'Olonne | Le-Puy-du-Fou | 177km | Plaine |
3 | Cholet | Auray | 231km | Plaine |
4 | Lorient | Mur-de-Bretagne | 178km | Accidentée |
5 | Carhaix-Plouguer | Brest | 238km | Accidentée |
6 | Douarnenez | Pointe-du-Raz | 38km | CLM/équipe |
Repos | ||||
7 | Limoges | Tulle | 153km | Moyenne montagne |
8 | Egletons | Col du Béal | 220km | Moyenne montagne |
9 | Roanne | Bourg-en-Bresse | 151km | Accidentée |
10 | Oyonnax | Rumilly | 159km | Moyenne montagne |
11 | Annecy | Val-d'Isère | 202km | Haute montagne |
12 | Val-d'Isère | Sestriere | 129km | Haute montagne |
13 | Pinerolo | Barcelonnette | 212km | Haute montagne |
14 | Barcelonnette | Cavaillon | 229km | Accidentée |
15 | Arles | Carcassonne | 243km | Plaine |
Repos | 16 | Limoux | Plateau-de-Beille | 141km | Haute montagne | [/tr]
17 | Tarascon-sur-Ariège | Arreau | 186km | Accidentée |
18 | Arreau | Luz-Saint-Sauveur | 99km | Haute montagne |
19 | Lourdes | Saint-Jean-Pied-de-Port | 183km | Moyenne montagne |
20 | Bayonne | Phare de Biarritz | 44km | CLM |
21 | Versailles | Paris - Champs-Elysées | 153km | Plaine - critérium |
Le Grand Départ du Tour de France 2018 sera donné sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île, dans le département de la Vendée, en région Pays-de-la-Loire. Cette presqu'île, d'une superficie de 19,6km² abrite un peu plus de 4 600 habitants à l'année. Son activité principale réside bien-sûr dans le tourisme, chaque année, des milliers de vacanciers viennent profiter de l'Océan Atlantique et de ce cadre si atypique, en découvrant les nombreux dolmens, menhirs, ou bien les pointes rocheuses qui parsèment l'île.
Noirmoutier-en-l'Île a déjà accueilli le Tour : Lors d'une arrivée en 2005, mais le Grand Départ 2011 était également placé sur le Passage-du-Gois, qui sera de nouveau franchi.
La première étape s'élancera sur l'Île de Noirmoutier. Mais d'abord les coureurs se retrouveront à l'entrée du Passage-du-Gois (coté continent) pour la cérémonie protocolaire. Après quelques coups de pédales sur ce secteur pavé si particulier, le départ sera donné à sa sortie. Le tour de l'Île sera a effectuer avec 40 premiers kilomètres très exposés aux brises marines. Les coureurs repasseront sur le Passage-du-Gois au kilomètre 48, pour ensuite mettre le cap au sud, en direction de Saint-Gilles-croix-de-Vie. Il faudra traverser les marais de la Barre-de-Monts, puis longer la côte exposée au vent avant d'atteindre le sprint intermédiaire au kilomètre 98.5. Ensuite, ce sera l'heure du premier prix de la montagne, disputé dans la Côte de la Guyonnière (1.0km à 4,8%) située à 43km de l'arrivée. La course continuera à s'enfoncer dans les terres, en direction de la Roche-sur-Yon, ville arrivée où les sprinters devront composer avec une ligne droite finale de 2600m avec 500 derniers mètres à 2-3% !
La deuxième étape partira des Sables-d'Olonne pour rejoindre le Puy-du-Fou, en 177km. Les 40 premiers kilomètres de course longent le littoral, avant de rentrer dans les terres, où il y a un peu plus de relief. Après le sprint intermédiaire disputé à Boupère (km 131.5), les coureurs trouveront une route bien plus vallonnée avec l'ascension du Mont-Mercure (2.8km à 4,2%) à 36km de l'arrivée. Après quelques kilomètres plats pour rejoindre les Herbiers, une nouvelle difficulté se présente : le Mont-des-Alouettes (2.2km à 4,7%). Comme en 2011, cette célèbre côte sera au programme mais ne verra pas l'arrivée, puisque le sommet sera à 20km de celle-ci. La descente est courte et très roulante, menant sur une portion vallonnée de 15km avant d'entrer dans la commune des Epesses. Il y aura un vrai match entre les sprinters et les puncheurs puisque à 2km de l'arrivée, une côte de 950m à 6% sera à franchir, le dernier kilomètre mène vers le site du Puy-du-Fou sur une route en faux-plat descendant.
Le Tour quitte la Vendée et les Pays-de-la-Loire pour aller encore plus à l'Ouest, en Bretagne. C'est une des rares étapes à dépasser les 230km de course. 231.5km pour être précis, entre Cholet et Auray. L'étape est dédiée aux sprinters, avec un profil globalement très plat. Quelques reliefs interviennent, au km 97 avec la Côte des Chaillereaux (1.3km à 4,1%) et la courte mais pentue Côte de Kerloc (0.9km à 6,1%, pente max. 12%) située à 37km de l'arrivée. Les 10 derniers kilomètres ne sont pas totalement plat, c'est une succession de faux-plats et la route est sinueuse jusqu'à 2km de la ligne ! Attention au vent, peut-être encore présent sur cette étape...
Un grand classique du Tour lorsqu'il passe par la Bretagne : le final à Mûr-de-Bretagne. Cette célèbre côte départagera les meilleurs puncheurs du peloton, et même peut-être créera quelques écarts entre les leaders ! Le départ sera donné à Lorient, qui n'a pas accueilli la Grande Boucle depuis 2011. La course remonte directement en direction de Plouay, haut-lieu du cyclisme breton, avec l'ascension de la Côte de Ty-Marec (1.3km à 5,9%), puis en direction de Guéméné, d'abord sur des routes larges et exposées aux vents d'ouest, puis sur des routes plus sinueuses. Au km 122 aura lieu le sprint intermédiaire, précédant le ravitaillement de quelques hectomètres.Le relief sera alors un peu plus important, avec plusieurs portions montantes/descendantes avant d'attaquer la Côte de Saint-Mayeux (2.3km à 4%), une portion très roulante emmènera les coureurs au pied du mur final.
Etape intégralement finistérienne, et qui a des aires de Tro Bro Léon, voir de Strade Bianche... Le Tour ne se gagnera pas sur cette seule 5ème étape, mais les grandes manœuvres peuvent belle et bien commencer ! Cette journée sera très usante, outre la longueur de l'étape, 12 secteurs/chemins non goudronnés seront à franchir ! Le premier étant situé au kilomètre 80 et le dernier à 23km de l'arrivée. Les 75 premiers kilomètres permettront à une échappée de se former, mais la tension du peloton devrait vite s'emballer à l'approche des secteurs. Parmi les secteurs les plus exigeants : le n°12 (Saint-Thonan), avec une partie de 800m à 4%; le n°8 (Le Drévez) avec une longueur de 4500m; le n°1 (Lézavran) court (1000m) mais en descente sur la fin. Entre les "ribins", les coureurs emprunteront beaucoup de petites routes étroites, ou longeront la côte, comme lors du sprint intermédiaire de Landunvez, en haut des falaises surplombants la mer d'Iroise ! Les derniers kilomètres dans Brest restent aussi au bord de l'océan, l'arrivée sera située Rue de Kiel, près du port et sur une route plate et large.Les secteurs non goudronnés (total = 21.1km) :
Après l'étape usante de la veille, les coureurs, et les leaders notamment, ne pourront pas vraiment souffler sur ce contre-la-montre de 38.5km. Les équipes s'élanceront depuis le Port-Rhu à Douarnenez, pour rallier le bout du monde : la Pointe-du-Raz. Malgré le peu de relief sur la pointe Finistère, il faudra être costaud, et pas seulement bon rouleur pour pouvoir tirer son épingle du jeu. La route est vallonnée dès le départ avec une petite côte de 600m à 4% pour quitter Douarnenez, puis près d'un kilomètre à 3.5% ensuite. La vingtaine de kilomètres qui suit est moins accidentée, bien que la route est souvent en faux-plat... Le parcours est de nouveau plus scabreux après le passage à Beuzec, et la route se fait plus étroite jusqu'à l'arrivée, près de la Pointe-du-Raz. Un dernier talus sera situé à 4km de l'arrivée : 800m à 4% avec un passage à 6,5%. Les 250 derniers mètres sont en légère descente (-3%).
Après la première journée de repos, les coureurs repartent de Haute-Vienne. La course prend directement la direction du sud, avec 60 premiers kilomètres en légers reliefs. Mais les difficultés, nombreuses sur cette étape, débutent au kilomètre 67 avec le Col de Lestards (6.1km à 5%) classé en 3ème catégorie. La descente mènera très vite au pied de la Côte d'Yrieix (3.3km à 5,5%), avant d’entamer une portion roulante en faux-plat descendant, parsemée de petites bosses, avec un sprint intermédiaire à 49km de l'arrivée à Saint-Augustin. Les 32 derniers kilomètres seront les plus intenses, avec 3 côtes succinctes : Côte des Angles (4.2km à 6%) ; Côte des Vergnes-de-Maure (1.5km à 8,7%) avec un passage à 16% au pied, et la côte est suivi d'une portion de 1.1km à 6,5% ; Enfin, la dernière difficulté sera la plus difficile : le Mur de Monteil, une rue de 1.9km à 9,7% de moyenne avec des passages à 18% ! Les deux côtes précédentes devraient donc "écrémer" de façon conséquente le peloton, avant que les puncheurs ne fassent parler leur rapport poids/puissance dans le dernier mur, dont le sommet sera à 3.5km de l'arrivée. La descente est courte (2.2km) mais pentue (6%) et comprend quelques virages dangereux. La ligne est tracée dans Tulle, près de la Place Martial-Birgouleix.
Qui dit première arrivée au sommet d'un col, dit premier rendez-vous et bagarre entre les favoris. Une nouvelle étape usante, 220km durant lesquelles 4 cols seront à grimper. Le départ sera lancé à Egletons, qui n'a encore jamais accueilli le Tour. Les 80 premiers kilomètres sont vallonnés, avec des côtes plus importantes à l'approche de la Tour-d'Auvergne. La première difficulté répertoriée justement sera le Col de la Tour-d'Auvergne (5.0km à 5%), suivi de la Croix-Moran (6.8km à 5,2%) classée en 2ème catégorie. Une très longue descente (25km) attendra les coureurs au sommet. Elle se fait en trois parties : d'abord une portion pentue (4-6%) puis un replat au milieu en faux-plat descendant, avant de retomber sur une vraie descente. Les 20km entre cette descente et le début du prochain col permettront de se ravitailler, juste après le sprint intermédiaire d'Issoire à 74km de l'arrivée. Le Col des Deux-Frères est répertorié sur 4.6km à 4,7%, mais il est précédé d'une portion de 15km à 2,9% et ferra donc mal aux jambes malgré la pente régulière. La descente de ce col enverra directement les coureurs à Vertolaye, là où débute l'ascension finale. Le Col du Béal fait 13.6km à 6,6%, avec au milieu des pentes atteignant les 10%. Les premières grandes attaques des leaders pourront alors commencer.
Après deux étapes de moyenne montagne, les sprinteurs devraient retrouver un terrain à leurs caractéristiques sur cette courte étape entre Roanne et Bourg-en-Bresse. Le parcours ne sera pourtant pas totalement plat, loin de là ! Les 100 premiers kilomètres traversent les dernières bosses du Massif-Central, avec plusieurs côtes/cols. Les deux premières difficultés sont très roulantes (2 à 5%) mais une portion de 4.3km à 4,7% sera à franchir après le passage à Chauffailles (km 40). Le Côte des Proprières (2.5km à 5,5%) verra le premier GPM de la journée en son sommet. Les 30 kilomètres qui suivent emmèneront les coureurs au pied de la Côte de Burnay (4.8km à 5%) classée en 3ème catégorie. Il faudra immédiatement enchaîné avec le Col de Gerbet (2.6km à 5,6%) qui sera la dernière montée de l'étape. La descente ramenant les coureurs dans la plaine un peu moins de 10 kilomètres. A 43km de l'arrivée, la course traversera Mâcon où aura lieu le sprint intermédiaire. Les 40 derniers kilomètres sont totalement plat, sur de belles routes larges et rectilignes. Seul le vent pourrait éventuellement perturber le train des sprinteurs à Bourg-en-Bresse, où la ligne sera tracée près du Multiplex-Amphithéâtre.
Cette étape "toboggan" poussera les leaders à une très grande attention. Pas moins de 7 cols à escalader, dès le début d'étape, il pourra y avoir du mouvement avec le Pas-des-Moillés (6.3km à 6,7%), la descente qui suit est très technique et serra un court repos avant le Col de Cuvery (13.7km à 5,3%). Au sommet, un replat, puis une portion roulante, permettra de reprendre son souffle avant un enchaînement de 3 difficultés : le Col de Cuvillat (4.1km à 7%) ; le Col de la Rochette (5.3km à 5,1%) puis Col de Richemond (7.3km à 4,2%). La descente de Richemond mènera les coureurs vers la seule portion plate de l'étape avec un sprint intermédiaire à Chanay suivi d'un ravitaillement. La course se dirigera ensuite vers Anglefort, là où commencera la difficulté la plus dure du jour : les Lacets-du-Grand-Colombier et ses 6.3km à près de 10% de moyenne ! La course pourrait exploser dans les passages à 18%... La descente n'en est pas moins pentue, et les Lacets, franchis jusqu'ici en monté, seront cette fois-ci passés en descente ! Il vaudra là aussi être attentif, et un bon descendeur pourrait éparpiller ses compagnons. La dernière montée du jour sera le Col du Clergeon (8.0km à 8,9%) classé en 1ère catégorie. La montée pourrait servir de rampe de lancement pour aller gagner l'étape, 24km plus loin, après une descente peu pentue (entre 4 et 5%) mais avec des courbes assez traîtres... Une petite bosse de 1300m à 4% sera située à 3km de l'arrivée. La ligne sera tracée sur le Boulevard Louis-Dagand.
C'est l'étape reine des Alpes ! 202km entre Annecy sur le bord du lac qui porte son nom et la renommée station d'altitude de Val-d'Isère, et 5 cols à franchir, dont 3 classés hors-catégorie ! Il faudra immédiatement être en jambe sur cette 11ème étape, avec un départ donné au pied du Semnoz (17.1km à 7%) où Nairo Quintana avait triomphé en 2013. Ses passages à 14% auront vite fait de faire exploser la course ! Les attaques pourraient aussi avoir lieu dans la descente, assez technique et longue de 22km... La route sera plate entre Duingt et Faverges, mais seulement pour 16km ! En effet, le Collet de Tamié (10.8km à 4%), emprunté dans son autre sens en 2016 sera aussi au menu, sa pente est "roulante" et ne dépasse guère les 7%, cependant la descente devra concentrer l'attention des leaders, elle est très technique, sur une route peu large. Les 20km qui suivent sont vallonnés, la traversée d'Albertville pour le sprint intermédiaire permettra de souffler avant d’entamer la deuxième partie de l'étape. A 103km de l'arrivée, les coureurs seront au pied du Mont-Bisanne, une ascension moyennement longue mais difficile de 13.2km à 7,8% de moyenne, avec de fréquents passages à 13% dans les 3 derniers kilomètres. La descente est une nouvelle fois difficile, mais la route est large et en bonne état. Pas de répit, un ravitaillement à Beaufort et on repart pour un col : le Cormet-de-Roselend (20.2km à 6,1%). C'est la troisième ascension hors-catégorie, et même avec le replat à 7.5km du sommet, celle-ci devrait piquer dans les jambes ! La pente est régulièrement entre 7 et 9%, mais le dernier kilomètre est plus roulant (autour de 5%). Une descente de 19km sera encore à passer, et cette fois la route est plus étroite et oscille légèrement, idéal pour prendre de la vitesse ! A peine 12km de replat dans la région de Bourg-Saint-Maurice avant d'arriver au pied du dernier col. La Montée-de-Chevril, amènera les coureurs jusqu'au Lac du Chevril, tout près de Tignes, à 1800m d'altitude. Mais il faudra d'abord monter les 14.7km à 6%, ce col en lui-même n'est pas excessivement dur mais les efforts accumulés de la journée jouerons gros ! Au sommet, le long du Lac, il restera exactement 6.9km sur une route plate et large, un tunnel de 600m aura sa sortie situé à 2.2km de l'arrivée, jugée dans la station de Val-d'Isère.
Après l'étape reine, un format "sprint" de 129km : court mais intense ! Des dégâts à prévoir dès les tous premiers kilomètres de cette 12ème étape avec le Col de l'Iseran (13.5km à 6,1%) dès le départ dans la station de Val-d'Isère. Au sommet, les coureurs seront à 2750m d'altitude, alors qu'une descente de 13km les attend... La route n'est pas particulièrement étroite mais les courbes s’enchaînent et les coureurs devront êtres concentrés à 100%. Après seulement 35km de course, ce sera l'heure du sprint intermédiaire à Bessans, situé sur un plateau où les coureurs pourront respirer jusqu'au kilomètre 44 : début du Col du Mont-Cenis (9.5km à 6,5%). Une autre ascension difficile, la longueur et la pente ne sont pas exceptionnelles mais l'altitude jouera aussi également un rôle et achèvera peut-être certains coureurs dont les organismes sont affaiblis. Après le sommet, la course longe le célèbre Lac avant de basculer dans la descente qui conduira les coureurs vers l'Italie. Les 63 derniers kilomètres de cette étape sont donc italiens, et ils commencent par une descente d'une vingtaine de kilomètres sur une belle route, large et peu pentue. Les coureurs pourront se ravitailler à Suze, avant de remonter en direction du Monginevro : Un petit col de 5.8km à 6,2%, sur une route cette fois plus étroite et avec un revêtement assez moyen par endroits. Il n'y aura quasiment pas de descente puisque les coureurs seront déjà au pied de la montée finale vers la station de Sestriere. Un classique du Giro d'Italia, cette longue montée de 24km à 4,2% devrait permettre aux attaquants de faire des écarts après les efforts accumulés, notamment dans les 6 derniers kilomètres où l'on trouve des passage à 9-10%.
Le peloton repart d'Italie, à Pinerolo, où une arrivée avait eu lieue en 2011. Les 100 premiers kilomètres de cette étape sont totalement plats, et les coureurs passeront notamment par Borgo-San-Dalmazzo et Vinadio, où sera placé l'arche du sprint intermédiaire. Quelques hectomètres plus loin débute la première difficulté : le Col de la Lombardie (20.5km à 7%). Une ascension longue et épuisante, qui mènera les coureurs vers la frontière italo-française située au sommet. La descente, elle aussi longue de 20km, sera périlleuse par la présence de nombreuses "épingles à cheveux" dans la première partie avant Isola 2000... Arrivée en bas, seulement 15km pourront permettre aux coureurs de s'alimenter et de souffler, puisque très vite débutera le deuxième col classé hors-catégorie de l'étape : la Cime de la Bonette. C'est le point culminant du Tour, 2790m. Mais avant de les atteindre, 25.5km à 6,5% seront à escalader, avec des passages à 14% dans le dernier kilomètre ! Cette ascension est sûrement la plus exigeante de la course, de par sa longueur, sa pente, mais surtout son altitude. Les coureurs souffrant d'un manque d'oxygène pourraient alors perdre beaucoup dans cette montée... Et pourtant, il faudra être lucide au moment de s'élancer dans la vingtaine de kilomètres descendants, sur une route belle et large, mais où les courbes sont traîtres et s’enchaînent rapidement ! Arrivé à Jausiers, 7km seront encore à parcourir pour rejoindre l'arrivée à Barcelonnette, Avenue Antoine Signoret.
Après 4 étapes alpestres, le peloton quitte la montagne. Les coureurs repartent de là où ils sont arrivés la veille : Barcelonnette. Après 18km très roulants, deux difficultés viennent durcir le parcours : le Col des Alisiers, puis le Col du Fanget. Le premier est assez long mais roulant (11km à 4%) mais le second est plus court et plus pentu (4.2km à 7%), avec des passages approchants les 14%. De plus, la descente se fait sur une route dont le revêtement est très moyen par endroits, les courbes sont peux prononcées, mais la vitesse accentuera le danger ! Cette première partie d'étape devrait donc permettre à une échappée de costauds de sortir... La route sera entièrement plate pour les 75km suivants, avec un sprint intermédiaire à Volx, peu avant d'entrer dans deux nouvelles côtes. D'abord, le Col de la Mort d'Imbert (5.2km à 4,1%), la pente est régulière et peu prononcée, mais la descente emmènera les coureurs directement au pied de la dernière côte du jour, située à 75km de l'arrivée : le Col de Montfuron (8.8km à 3,5%). La côte se divise en deux parties : une première, de 3km environs, à 5-7%, puis un final plus facile à 3-4%. Les équipes de sprinteurs pourraient être gênées par ces deux difficultés, surtout que les 40km qui suivent sont assez sinueux, avec beaucoup de courbes et de petits talus... Finalement, les 15 derniers kilomètres seront totalement plats, et permettront aux sprinteurs de s'organiser avant l'entrée dans Cavaillon. Prudence, 2 ronds-points et 2 virages à 80-90° seront à passer dans les 3 derniers kilomètres !
243km entre Arles et Carcassonne : c'est l'étape la plus longue de ce Tour de France ! Heureusement, elle est quasiment toute plate, quasiment car le fameux Mont-Saint-Clair (2km à 8% - max 16%) sera à franchir au kilomètre 104. Les leaders devront être attentifs si le vent souffle, en effet les 130 premiers kilomètres sont sur le bord de mer, à travers les étangs et les stations balnéaires comme Le Grau-du-Roi, Palavas-les-flots, ou encore Agde. Après Agde, la course rentre un peu plus dans les terres,
en direction de Capestang, sprint intermédiaire situé à 66km du final. La route jusqu'à Carcassonne ne comprend pas de difficultés, les sprinteurs pourront donc songer à s'organiser pleinement. D'autant plus que le placement sera prépondérant pour s'imposer, les 5 derniers kilomètres, parfois étroits, mais surtout comportent plusieurs virages. La ligne sera tracée Boulevard Barbès, large et plat.
Après la deuxième journée de repos, le peloton repart de Limoux et prend immédiatement la direction des Pyrénées !
Après seulement 25km, les coureurs attaquent le Col de Coudon (10.9km à 5,5%). Après son sommet, un court répis pourrait permettre à des lâchés de revenir, mais très vite une nouvelle difficulté arrive : le Col des Aychides. Court et roulant, il ne devrait pas faire de dégâts avec ses 8.1km à 3,8%. Sa petite descente mènera au sprint intermédiaire situé à Usson , à 80km de l'arrivée. Dès la sortie du village, la route est en faux-plat montant, 2-3%, puis 4-5%, et c'est le Port de Pailhères ! Classé hors-catégorie, c'est près de 17km à 7,4% de moyenne, où les grands grimpeurs pourront lancer leurs premières offensives. La descente vers Ascou est technique, bien que la route soit en assez bon état. Il n'y aura pas de temps mort puisque la quatrième difficulté se présentera sous les roues au kilomètre 93. Le Col du Chioula (6.2km à 7,3%) n'est pas très dur mais avec Pailhères dans les jambes, il se pourrait bien qu'il y est aussi de l'action dans cet avant-dernier col ! La descente est longue (19km) et peu pentue (entre 3 et 6%). Arrivée dans la vallée, 8km de plat permettront de souffler un peu avant la montée finale au Plateau-de-Beille. Les 15.8km à 7,9% permettront de faire des écarts entre les leaders, et il faudra assurément être un pur grimpeur pour s'imposer en haut !
Etape de transition entre les Pyrénées Orientales et les Hautes Pyrénées. Elle s'étend sur 186km, entre Tarascon-sur-Ariège et Arreau. Le départ permettra à des baroudeurs de prendre le large grâce à l'ascension difficile du Port de Lers (25.3km à 4,1%) avec des passages à 13%. La longue descente vers Massat sera aussi à l'avantage des échappés, alors que 55km de plaine permettront sûrement un retour à l'ordre dans le peloton. A 100km de l'arrivée, une seconde partie de course débute : 3 cols s’enchaînent en l'espace d'une trentaine de kilomètres ! D'abord le Portet-d'Aspet, d'une longueur de 11.5km, avec une pente moyenne de 4,5%.
Mais les 2 derniers kilomètres sont fatales : la pente y dépasse les 14% ! Après une descente technique, une petite côte non répertoriée mènera les coureurs jusqu'au sprint intermédiaire à Juzet. Peu après, le Col des Ares (5.9km à 4,9%) sera au menu, et directement suivi du Mont-de-Galié (2.1km à 8,3% - Max 15%). Cette côte, courte mais pentue, se monte sur une route étroite, peu problématique lorsqu'on monte, mais dangereux en descente ! Il faudra être donc très prudent dans ces 3km qui tournicotent sans arrêt ! La partie finale, de 51km, est plate, mais parsemée de petites côtes qui pourront donner du fil à retordre aux sprinteurs qui seraient éventuellement encore dans le peloton ! L'arrivée est donc à Arreau, après un "coup de cul" de 300m à 5%.
La 18ème étape sera la plus courte (hors CLM) mais pas la plus facile ! Une étape pour pur grimpeur avec un schéma simple sur le papier : 3 montées et 3 descentes. Après le départ à Arreau, seuls 5km de plaine précéderont le Col de Val-Louron-Azet (13.1km à 6,2%). Sa pente est irrégulière, et ce premier col pourra dessiner déjà le scénario du jour... La descente vers Génos est parsemées d'épingles, il faudra donc redoubler d'attention en ce début d'étape pour ne pas finir dans le décor ! La course repartira alors en direction de la zone de départ à Arreau, et ces 14km de plats seront les seuls avant l'arrivée ! Au kilomètre 37, la deuxième difficulté débute, c'est le Col d'Aspin (11.3km à 6,8%). Ce col de 1ère catégorie sera une rampe de lancement parfait pour un coureur souhaitant anticiper la dernière montée puisque sa descente conduira directement au pied du Tourmalet. Après un sprint intermédiaire et un ravitaillement à Sainte-Marie-de-Campan, les coureurs attaqueront les terribles 17km à 7,4% menant au Col du Tourmalet, situé à 2115m d'altitude. Contrairement aux deux difficultés précédentes, la pente y est ici très régulière, et seul les meilleurs grimpeurs pourront maintenir un rythme élevé et régulier jusqu'en haut. Il restera alors 20km à parcourir, le tout en descente. Ici pas de lacets, mais une route large qui serpente jusqu'à Luz.
6 GPM sur 183km, dont un HC et un 1ère catégorie. La 19ème étape sera la dernière chance pour les grimpeurs de faire des écarts. Et il y aura matière à en faire ! Les 41 premiers kilomètres devraient permettre à une échappée de prendre le large,
et peut-être à des leaders de placer leurs pions avant la grande bagarre... C'est à ce kilomètre 41 qu'on attaque les difficultés.
Tout d'abord le Col de Marie-Blanque (11.9km à 5,2%), le col est en quatre parties : 6km exigeant à 8%, un replat d'un kilomètre et demi, puis à nouveau 1.5km à 9,5%, et puis un replat à 2.7km du sommet. La descente pourrait aussi être le théâtre d'attaque,
d'autant plus qu'il n'y a que 6km de vallée entre le bas de celle-ci et le pied du Col d'Ichère (5.6km à 5,9%). C'est un col d'une difficulté moindre comparée au précèdent, plus court et moins pentu. Mais la descente est plus compliquée, la route étant peu large et le revêtement moyen... Le sprint intermédiaire aura lieu à Arette, à 95km de l'arrivée, et juste avant le gros morceau du jour : le Col du Soudet. Emprunté en 2015 pour l'arrivée à la Pierre-Saint-Martin, les coureurs n'iront cette fois pas jusqu'à la station mais devront tout de même grimper 19km à 6% ! La pente est là aussi assez régulière, sur une belle route, mais des pics à 14% dans la première partie pourront déjà mettre en difficulté des hommes importants. Les deux derniers kilomètres sont bien plus roulants (5%), et la descente est quant-à elle compliquée, avec des courbes se refermant dangereusement, surtout qu'elle est propice à une grande prise de vitesse ! Toujours pas, ou très peu, de repos en bas car la montée vers Larrau débutera au kilomètre 137, avec 8km à 4,1%, mais 2 derniers kilomètres entre 8 et 11% ! Après le passage dans le village, la descente sera très courte, et conduira presque directement au pied de la dernière grosse difficulté du jour. On entre dans le Pays-Basque avec un col typique : Bagargui. Ses 9.5km à 8,7% seront les derniers pour faire de gros écarts. La pente va "crescendo", avec un début à 4-5%, puis la pente se fait de plus en plus dure : 7,8, 9 puis finalement des passages à 14% à 3km du sommet. La descente sera ponctuée du passage au Col de Burdincurutcheta, avec 2.9km à 4,5%, mais ensuite il y aura 10km de descente sur une route large et avec peu de courbes. Retour dans la vallée, il restera 14km plats, avec un passage à Lecumberry avant l'arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Si les écarts au classement général sont resserrés, c'est peut-être bien ici que le vainqueur final se décidera. 44km pour faire la différence, mais attention, si l'on ne dépasse pas les 75m d'altitude, le parcours est loin d'être plat ! Les coureurs s'élanceront de la rampe placée au cœur de Bayonne, avant de passer devant la magnifique cathédrale, sur des routes étroites A la sortie de la ville, une première section de 1.1km à 3,5% sera là pour casser le rythme. Direction Anglet pour un premier temps de référence. Après la traversée, une nouvelle côte : 800m à 6,5% sur un revêtement médiocre, pas idéal pour garder de la vitesse ! Après une courte descente où il faudra être prudent, un autre passage pour les costauds de 500m à 4%. Les coureurs passeront alors à proximité de l'Aéroport "Pays-Basque" qui les conduira le lendemain vers la région parisienne. Ils pourront profiter de 7km en faux plat descendant, avant la côte des Trois-Croix (1.2km à 4,7%) sur une route qui serpente, avec des passages à 8%. Un deuxième chronomètre informera les coureurs sur leur performance. A nouveau 10km plus faciles, mais avec quelques talus très courts pour casser le rythme... La course approchera du bord de mer, avec la montée vers Laharraga sur une route de campagne, 1.5km à 5,1%) avec un passage de 400m à 7,5%, et même 10% ponctuellement. Les coureurs approcheront du village de Guéthary, puis Bidart, avec une nouvelle côte de 700m à 5,1% dans uen rue étroite, en linéaire vers le centre-ville. Les coureurs seront alors sur le front de mer, sur une route qui monte et descend constamment, avant d'arriver devant le Phare de Biarritz. Le Tour connaîtra son vainqueur !
La dernière étape de ce Tour s'élancera des merveilleux jardins de Versailles, comme en 2013. Les coureurs pourront alors parader quelques minutes entre les fontaines, avant de retrouver une route plus habituelle. Les 95 premiers kilomètres de cette dernière étapes ont des allures de classique ! En effet, 5 GPM de 4ème catégorie permettront peut-être de faire durer la bagarre pour le maillot à pois. Dans l'ordre : la Côte de la Cour-Roland (1.4km à 5,7%), Côte du Val d'Alban (0.9km à 6%), Côte du Belvédère (0.9km à 7,3%, max 12%), Côte du Parc Henri-Sellier (2.0km à 3,2%) et la Côte du Mont-Valérien (1.4km à 4,8%). Au kilomètre 105, les coureurs entrent dans le circuit final, comme à son habitude sur les Champs-Elysées. 7 passages sur la lignes avant le dernier sprint et le sacre pour le maillot jaune du Tour.
Aprosk a écrit:Can we use Passage du Gois in whichever part of the stage, or are there any limitations?
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