3 contre-la-montre –
7 étapes de plaine –
5 étapes accidentées –
6 étapes de montagneTous les profils : Le maitre-mot de ce Tour de France est
l’équilibre : tous les types de coureurs devraient y trouver leur compte. Certains me reprocheront peut-être la non-utilisation du Nord de la France, cependant j’imagine d’ores et déjà que le Grand Départ 2019 sera situé dans ce coin (Angleterre, Liège, Lille ?) et que cette zone géographique sera alors explorée.
Comme pour chacune de mes propositions, j’ai fait attention à ne pas proposer d’étape « ennuyante » lors des journées de grandes audiences (vendredi, samedi, dimanche), exception faîte de l’étape des Champs-Élysées voire de l'étape de La Roche-sur-Yon.
Ce Tour de France 2018 se décompose comme suit :
Étapes de plaine :Les sprinteurs pourraient avoir jusqu’à sept occasions de se jouer la victoire. En 2015 et 2016 nous avions eu droit à 5 sprints massifs et il faut donc remonter à 2014 pour revoir autant d’étapes jouées au sprint. Cependant attention ! Les étapes de plaine de ce Tour 2018 recèlent de nombreux pièges ou obstacles pour les sprinteurs.
Ainsi, deux étapes seront sujettes à de forts risques de bordures : la
seconde (La Roche-sur-Yon > La Roche-sur-Yon) et la
douzième (Aix-en-Provence > Montpellier). La
quatrième étape (Dinan > Alençon) empruntera quatre ascensions dans la dernière heure (précisément situées entre le km 35 et le km 16 avant la ligne). La
cinquième étape, entre Le Mans et Bourges, ne devrait pas leur échapper à un sprint massif. La
onzième étape pourrait nous offrir un spectacle inédit avec un sprint massif sur le circuit Paul Ricard du Castellet. La
seizième étape (Brive-la-Gaillarde > Bordeaux) permettra aux sprinteurs de se jouer la victoire entre la Garonne et la place des Quinconces, pour la première fois depuis 2010. Enfin, la
dernière étape parisienne devrait une nouvelle fois se conclure par un sprint.
Étapes accidentées :Six étapes peuvent être considérées comme accidentées : Nantes > Saint-Brieuc (
troisième, avec deux côtes dans les 10 derniers kilomètres) ; Bourges > Autun (
sixième, avec trois côtes dans les 65 derniers kilomètres) ; Chalon-sur-Saône > Lyon (
septième, avec le premier col du Tour et un final en montagne russe) ; Rodez > Tulle (
quinzième étape) avec 4 côtes dans les quarante derniers kilomètres. Enfin Rodez > Toulouse, la
vingtième étape), pourrait voir les premiers du classement général s'affronter une toute dernière fois.
Étapes de montagne :Six étapes de montagne seront au programme : trois dans les Alpes, une dans les Cévennes et deux dans les Pyrénées (en plus d'un contre-la-montre en côte).
La
huitième étape (Ambérieu-en-Bugey > Collet d'Allevard) sera la première étape de montagne de ce Tour de France. Deux grosses ascensions seront au programme des coureurs : le col de Champ-Laurent et le Collet d'Allevard. La
neuvième étape (Chambéry > Grenoble) viendra conclure la première semaine de course sur une distance piégeuse (118 km) et avec des difficultés rarement empruntées ces dernières années (Granier, Cucheron, Porte, Coq). La
dixième étape (Barcelonnette > Menton) sera la seconde et dernière étape alpestre mais pourrait avoir une grande importance ! Positionnée juste après le jour de repos, elle verra les coureurs affronter le « toit du Tour » : le col de la Bonette et ce dès le début d’étape. Le souvenir Henri Desgranges sera suivi des cols de Saint-Martin et de Turini. Les dégâts devraient être au rendez-vous dans les Alpes du Sud.
La
quatorzième étape, celle du 14 Juillet, se courra intégralement dans la chaîne des Cévennes avec pas moins de 4 cols inédits au programme avant une arrivée surprenante à Mende...
Dans les Pyrénées, deux étapes de haute montagne seront au programme. La
dix-septième, Bayonne > La Pierre-Saint-Martin se conclura dans la station pyrénéenne comme c'était le cas en 2015. Auparavant, les coureurs auront escaladé un petit monstre : le col de Burdincurutcheta. La
dix-neuvième étape sera l'ultime étape de montagne et donc la dernière occasion de faire basculer le classement général. Dans cette optique, trois cols seront proposés au peloton : Aubisque, Luz-Ardiden et pour finir l'un des plus difficiles de France : le Tourmalet !
Contre-la-montre :Trois chronos seront proposés, pour trois efforts différents. Au
premier jour de course les formations devront se confronter à un contre-la-montre inaugural relativement court de 14.5 kilomètres entre le Puy-du-Fou et le Mont des Alouettes. En deuxième semaine, les machines à rouler auront l’occasion de briller lors de la
quatorzième étape tracée entre Lunel et Nîmes avec cette fois-ci 55 kilomètres au programme (plus long CLM depuis Cognac > Angoulême en 2007). Enfin, un contre-la-montre en côte de 21.5 kilomètres sera au programme des coureurs lors de la troisième semaine avec une arrivée au sommet du Col du Soudet (
dix-neuvième étape).
• Au niveau des chiffres :- Première semaine : 1523.5 km,
169.3 km de moyenne
- Deuxième semaine : 1177 km,
168.1 km de moyenne
- Troisième semaine : 655.5 km,
131.1 km de moyenne
- Total :
3357 km (moyenne de 159.8 km par étape)
-
3 CLM (91 km)
-
18 étapes en ligne (soit 3273 km et une moyenne de 181.3 km par étape)
-
2 arrivées au sommet (Collet d'Allevard et Pierre-Saint-Martin),
1 arrivée en côte (Lyon),
2 arrivées un peu après le sommet d'une côte (Saint-Brieuc, Mende) et
1 CLM en côte (col du Soudet).
• Les difficultés :-
10 ,
8 et
7 .
-
11 ,
27 .
63 difficultés dont
25 2C et +.
Les
9 : col de Champ-Laurent (8), col du Granier (9), col Saint-Martin (10), col du Pré de la Dame (14), col de Finiels (14), col de Burdincurutcheta (17), col du Soudet (18), montée de Luz-Ardiden (19)
Les
7 : Collet d'Allevard (8), col du Coq (9), col de la Bonette (10), col de Turini (10), la Pierre-Saint-Martin (17), col d'Aubisque (19), col du Tourmalet (19)
Nouveautés : Collet d'Allevard (8), col du Mas de l'Ayre (14), col du Pré de la Dame (14), col de Berthel (14), col de Finiels (14)
« Retours » : col de Champ-Laurent (8 - 1980) ; col de Cucheron (9 - 1998) ; col de Porte (9 – 1998) ; col du Coq (9 – 1987) ; col de Saint-Martin (10 – 1975) ; col de Turini (10 – 1973) ; col de Burdincurutcheta (17 – 1987
[en 2003, il était escaladé par l'est après Bagargui et n'était qu'une côte]), col Bagargui (17 - 2003)
• Barème informel :- moins de 49 points : non classé
- de 50 à 99 points : 4ème catégorie
- 100 à 199 points : 3ème catégorie
- 200 à 349 points : 2ème catégorie
- 350 à 749 points : 1ère catégorie
- 750 points et plus : hors catégorie
• Classement des cols :
- Cime de la Bonette : 1045 points
- Col du Tourmalet : 1008 points
- Col du Coq : 968 points
- Col d'Aubisque : 890 points
- La Pierre-Saint-Martin : 828 points
- Collet d'Allevard : 797 points
- Col de Turini : 786 points
- Col du Soudet : 778 points, non Hors-Catégorie puisque théâtre d’un CLM et non au sein d'une étape en ligne.
• Les villes-étapes :Inédites : Ambérieu-en-Bugey (8),
Collet d'Allevard (8),
Circuit du Castellet (11),
Lunel (13),
Arette (18),
Col du Soudet (18)
« Retours » : Puy-du-Fou (1 - 1999),
La Roche-sur-Yon (2 - 1938),
Bourges (6 - 1977),
Chalon-sur-Saône (7 - 1988),
Barcelonnette (10 - 1975),
Menton (10 - 1950),
Alès (14 - 1991),
Tulle (15 - 1996),
Bayonne (17 - 2003)
Départements traversés (36) :• Semaine 1
(17) : Vendée (85), Loire-Atlantique (44), Morbihan (56), Côte d'Armor (22), Ille-et-Vilaine (35), Manche (50), Orne (61), Sarthe (72), Loir-et-Cher (41), Cher (18), Nièvre (58), Saône-et-Loire (71), Rhône (69), Ain (01), Haute-Savoie (74), Savoie (73), Isère (38)
• Semaine 2
(12) : Alpes-de-Haute-Provence (04), Alpes Maritimes (06), Var (83), Bouches-du-Rhône (13), Gard (30), Hérault (34), Lozère (48), Aveyron (12), Lot (46), Corrèze (19), Dordogne (24), Gironde (33)
• Semaine 3
(7) : Pyrénées Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Gers (32), Haute-Garonne (31), Seine-et-Marne (77), Val-de-Marne (94) Paris (75)
Comparatif de mon Tour par rapport aux vingt-trois dernières éditions :- Au niveau des kilomètres total, ma proposition se situe dans les chiffres les plus bas. Depuis 23 ans, seules les éditions 2002 et 2015 ont été plus courtes (3278 et 3344 kilomètres). À prendre en compte pour relativiser ma distance totale : je propose trois chronos de moins de 55 kilomètres et deux étapes en ligne de moins de 120 kilomètres.
- C'est le plus gros total kilométrique accordé au contre-la-montre depuis l'édition 2012 (91 contre 101.4 à l’époque). Mon contre-la-montre individuel Lunel - Nîmes est le plus long ITT depuis le Cognac - Angoulême de 2007.
- En terme de cols, mon total proposé (25) est plus important que la moyenne (époques Leblanc ou Prudhomme confondues).
Les étapes :
1. Le Puy du Fou > Mont des Alouettes [14.5 km] ★★☆☆☆
2. La Roche-sur-Yon > La Roche-sur-Yon [186 km] ★★☆☆☆
3. Nantes > Saint-Brieuc [219 km] ★★★☆☆
4. Dinan > Alençon [205 km] ★★☆☆☆
5. Le Mans > Bourges [220 km] ★★☆☆☆
6. Bourges > Autun [195 km] ★★★☆☆
7. Chalon-sur-Saône > Lyon [188 km] ★★★☆☆
8. Ambérieu-en-Bugey > Collet d'Allevard [179 km] ★★★★☆
9. Chambéry > Grenoble [118 km] ★★★★★
REPOS
10. Barcelonnette > Menton [190 km] ★★★★★
11. Nice > Circuit Paul Ricard du Castellet [176 km] ★★☆☆☆
12. Aix-en-Provence > Montpellier [174 km] ★★☆☆☆
13. Lunel > Nîmes [55 km] ★★★★★
14. Alès > Mende [180 km] ★★★★☆
15. Rodez > Tulle [201 km] ★★★☆☆
16. Brive-la-Gaillarde > Bordeaux [201 km] ★☆☆☆☆
REPOS
17. Bayonne > La Pierre-Saint-Martin [179 km] ★★★★☆
18. Arette > Col du Soudet [21.5 km] ★★★★★
19. Pau > Bagnères-de-Bigorre [175 km] ★★★★★
20. Tarbes > Toulouse [181 km] ★★★☆☆
21. Meaux – Paris Champs-Elysées [119 km] ★☆☆☆☆
Classement des étapes en termes de dénivelé positif :
Première semaineUne première semaine qui monte en puissance et en dénivelé au fil des jours !
Le contre-la-montre inaugural permettra aux vendéens de voir les coureurs passer un à un entre le Puy du Fou et le Mont des Alouettes. La seconde étape sera quant à elle davantage propice aux sprinteurs même s'il faudra se méfier du passage du Gois voire du vent. C'est ensuite les puncheurs qui auront l'occasion de briller dans Saint-Brieuc. Les sprinteurs auront deux nouvelles occasions de briller lors des quatrième (Alençon) et cinquième (Bourges) étapes puis ce seront les baroudeurs-puncheurs qui seront à l'honneur à Autun et Lyon. Enfin, la première semaine se conclura par deux étapes alpestres ; une première avec deux ascensions fortes pentues jusqu'au Collet d'Allevard et une seconde au format « sprint », tant appréciée par les suiveurs du cyclisme, entre Chambéry et Grenoble.
Samedi 30 juin. Étape 1 : Le Puy du Fou > Mont des Alouettes (14.5 km)Pour débuter ce Tour de France 2018, l'organisation a choisi de tracer un contre-la-montre individuel de 14.5 kilomètres entre le parc du Puy de Fou – fondé en 1978 et qui s’intéresse à la thématique historique – et le Mont des Alouettes, théâtre d'une arrivée d'étape en 2011 (victoire de Philippe Gilbert).
Six virages et la côte finale de 2.2 km à 4.5% viendront ralentir la progression des coureurs durant ce chrono qui, grâce à la difficulté finale, se retrouve assez ouvert : qui d'un rouleur ou d'un puncheur véloce tirera son épingle du jeu et revêtira le premier maillot jaune de leader ?
À noter que le coureur qui aura réalisé le meilleur temps d'ascension se verra décerner le maillot de meilleur grimpeur.
OpenrunnerLe final :
Dimanche 1 juillet. Étape 2 : La Roche-sur-Yon > La Roche-sur-Yon (186 km)La première étape en ligne de cette édition 2018 sera plate comme la main à l'exception du franchissement du Pont de Noirmoutier, qui sera l'un des moments forts de ce dimanche. L'une des autres attractions de cette étape sera le passage du Gois et ses 4 kilomètres au milieu de l'océan, franchis après 110 kilomètres de course. Il restera alors encore 70 kilomètres à parcourir à travers les terres vendéennes et les villes de Challans ou du Poiré-sur-Vie.
Auparavant, dans la première moitié d'étape, le peloton aura traversé les villes côtières des Sables-d'Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou encore de Saint-Jean-de-Mont. Le vent viendra-t-il jouer un mauvais tour à certains coureurs ? Le passage du Gois sera-t-il emprunté sans encombre ? Les sprinteurs se disputeront-ils une première victoire à La Roche-sur-Yon ? À noter que la préfecture de Vendée, ville chère à Napoléon (je laisse les férus d’histoire se renseigner), n'avait plus reçu le Tour de France depuis 1938 !
OpenrunnerLe final :
Lundi 2 juillet. Étape 3 : Nantes > Saint-Brieuc (219 km)Les bretons, qui s'imaginaient recevoir le Grand Départ du Tour 2018, pourront se consoler en profitant de la grande messe de juillet durant 219 kilomètres ; soit la seconde plus longue étape de cette 105e édition. De Nantes, préfecture de Loire-Atlantique, à Saint-Brieuc, préfecture des Côtes d’Armor, la course deviendra de plus en plus nerveuse et vallonnée avec en point d'orgue un final qui ne sera pas sans rappeler celui de Cherbourg sur le Tour 2016.
En effet, le peloton devra escalader deux ascensions dans les 10 derniers kilomètres : la côte de Plerin (1.5 km à 5.8%) et la côte de Saint-Brieuc (1 km à 8.2%). L’arrivée ne sera pas jugée directement après cette dernière côte mais ce n’est pas pour autant que les coureurs basculeront dans une descente ! En effet, il leur restera 2.6 km de plat avant de rallier la ligne. Par conséquent, les puncheurs ou grimpeurs devront se découvrir assez tôt afin de pouvoir avoir la chance de jouer la victoire face aux meilleurs sprinteurs « 4x4 ».
OpenrunnerLe final :
Mardi 3 juillet. Étape 4 : Dinan > Alençon (205 km)Sur le papier, cette quatrième étape entre Dinan (Côtes d’Armor) et Alençon (Orne) se veut indécise. Avec pas moins de quatre côtes dans la dernière heure de course courue au sein des Alpes Mancelles, qui d'un sprinteur, d'un puncheur ou d'un baroudeur viendra trouver la faille dans la préfecture de l'Orne. La cité alençonnaise n’avait plus reçu le Tour depuis 2002 et une victoire au sprint d’Erik Zabel.
Placée à 16 kilomètres de la ligne, la côte de Croix-Madame (1.3 km à 7.3%) devrait être le moment déterminant du jour. Auparavant, les coureurs auront été chercher l'un des hauts-lieux des Boucles de la Mayenne : le Mont des Avaloirs (4.2 km à 4.7%), situé à 36 kilomètres de l'arrivée.
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Mercredi 4 juillet. Étape 5 : Le Mans > Bourges (220 km)L'étape la plus longue de cette édition 2018 : 220 km ! Le peloton partira de la concurrente historique d’Alençon, à savoir Le Mans, en direction du sud-est et Bourges. On devrait sans nul doute voir triompher un sprinteur dans la préfecture du Cher, célèbre dans le monde du cyclisme pour accueillir chaque automne la semi-classique Paris-Bourges. La capitale historique du Berry accueillera le Tour pour la première fois depuis 1973 et le départ de la 19e étape Bourges - Versailles (233.5 km).
Openrunner
Jeudi 5 juillet. Étape 6 : Bourges > Autun (195 km)Au sixième jour de course, le peloton repartira de Bourges en direction du Morvan et affrontera ainsi les premières ascensions « longues » de cette édition quand bien même celles-ci n'auront rien d'insurmontable. Si le Haut-Folin (12.7 km à 3.7%) fera peut-être un peu mal aux jambes à certains, c'est surtout la côte de la Croix de la Libération (7.1 km à 4.3%) qui devrait donner des idées aux puncheurs-grimpeurs.
Cependant attention, la ligne d'arrivée – qui sera positionnée à Autun soit 8 kilomètres après le sommet – pourrait permettre à certains sprinteurs de revenir. En 2007, au terme d'une étape au final similaire, un groupe de 73 hommes s'était joué la victoire au sprint dans la ville antico-médiéval, avec un succès de Filippo Pozzato devant Oscar Freire et Daniele Bennati. On pourrait donc imaginer un scénario similaire en 2018, pour une étape aussi indécise que celle entre Dinan et Alençon.
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Vendredi 6 juillet. Étape 7 : Chalon-sur-Saône > Lyon (188 km)À la veille du second week-end de course, le peloton aura face à lui une étape un peu plus difficile que la veille entre Chalon-sur-Saône et Lyon, avec le premier col de seconde catégorie de cette édition : le col de la Luère (7.1 km à 6.2%). Cette difficulté dont le sommet sera situé à 29 kilomètres de la ligne pourrait peut-être voir certains coureurs bouger avant un final en montagnes russes dans les rues lyonnaises.
Un petit talus de 600 m à 8% sera à gravir à 15 kilomètres de l’arrivée. La côte de l’Observance, à 8 kilomètres de l’arrivée et à proximité immédiate de la fameuse Cathédrale de Fourvière, propose 2.3 km à 5.1% mais surtout 1 km à 9%.
La ligne d’arrivée sera située dans le quartier de la Croix-Rousse, après une montée d’1.6 km à 4.8% suivie d’un kilomètre en faux-plat. Un puncheur ou un baroudeur devrait donc l’emporter dans la capitale des Gaules mais les favoris pourraient vouloir tenter de s’exprimer dans les derniers kilomètres afin de grappiller quelques secondes avant le week-end dans les Alpes.
OpenrunnerLe final :
Samedi 7 juillet. Étape 8 : Ambérieu-en-Bugey > Collet d'Allevard (179 km)Le premier gros rendez-vous ! D'Ambérieu-en-Bugey (Ain) à la station du Collet d'Allevard (Savoie), la route sera semée d'embûches. Si la première difficulté recensée est déjà un beau petit morceau (la côte de la Chambotte et ses 5.1 km à 8.2%), c'est surtout le final de cette étape qui pourrait faire peur.
Après 38 ans d'absence, le col de Champ-Laurent (10 km à 8.1%) fera son retour sur la Grande Boucle. Au sommet de ce 1ère catégorie, les coureurs entameront une descente d'une quinzaine de kilomètres puis une période de transition plate d'à peine 10 kilomètres avant le pied de l'ultime ascension : la montée jusqu'au Collet d'Allevard (11.3 km à 8.4%), escaladée lors du Critérium du Dauphiné 2011 (victoire de Joaquim Rodriguez).
Une étape au goût de quasi-inédit donc, puisque Ambérieu-en-Bugey et la station du Collet d’Allevard n’avait encore jamais accueilli le Tour !
OpenrunnerLe final :
Dimanche 8 juillet. Étape 9 : Chambéry > Grenoble (118 km)Courte et placée avant la première journée de repos, cette étape de montagne au format « sprint » est l’occasion parfaite pour revoir un scénario digne de l’étape de Formigal (118.5 km) lors de la Vuelta 2016. D’ailleurs, elle emprunte à cette dernière un kilométrage identique.
Cette étape se courra intégralement dans le Parc naturel régional de Chartreuse et verra le retour d’un triptyque oublié depuis trop longtemps : Granier (10.5 km à 7.2%), Cucheron (8.1 km à 6.2%), Porte (7.5 km à 6.7%). Absent depuis 1998, le col de Porte sera doublement à l’honneur vingt ans après ; en effet, il sera à nouveau escaladé après la terrible ascension du Col du Coq (12.5 km à 8.8%), non escaladé depuis 1987.
Au total, sur les 118 kilomètres de cette dernière étape de la première semaine, 47 kilomètres seront en montée via ces cinq ascensions de seconde catégorie ou plus. Le premier Hors-Catégorie du Tour sera d’ailleurs emprunté lors de cette journée : le col du Coq !
Après la deuxième ascension du col du Porte le peloton basculera en pièces détachées vers Grenoble avec une quinzaine de kilomètres en descente et 3 kilomètres de plat avant l’arrivée positionnée devant le stade des Alpes.
À noter que les coureurs devront parcourir 300 mètres dans un tunnel éclairé lors de l’ascension du col du Coq. Ce cas de figure s’est déjà produit en 1984 et est donc totalement réalisable trente-deux ans plus tard. La route du col du Coq sera quant à elle "rafraîchie" pour l'occasion.
OpenrunnerLe final :
Lundi 9 juillet. Repos à Barcelonnette
Deuxième semaineAprès une première semaine qui aura vu le peloton traverser la France d’ouest en est, la seconde semaine de ce Tour de France 2018 fera le chemin inverse ! Trop souvent absentes, les Alpes du Sud seront mises à l’honneur pour la troisième étape de montagne alpestre qui pourrait voir de terribles défaillances car placée après la première journée de repos.
Peu à leur avantage sur la fin de première semaine, les sprinteurs retrouveront leur terrain d’expression lors des deux étapes suivantes, quand bien même celles-ci pourraient réserver certains pièges… L’arrivée sur le Circuit Paul Ricard du Castellet sera précédée d’un terrain quelque peu escarpé avec deux petites côtes dans les 25 derniers kilomètres. En direction de Montpellier c’est cette fois-ci le vent qui pourrait avoir son mot à dire avec les 50 derniers kilomètres totalement exposés au vent.
Après deux journées plates, la fin de seconde semaine verra à nouveau les favoris être confrontés à leur destin. Tout d’abord lors d’un CLM de 55 kilomètres (plus longue distance depuis le contre-la-montre Cognac > Angoulême de 2007) entre Lunel et Nîmes. Le 14 Juillet verra l’apparition de quatre (!) cols inédites sur le Tour avant une arrivée à Mende au terme d'un final lui aussi inédit... Une vraie étape de montagne dans les Cévennes ! Le dimanche de la deuxième semaine devrait sourire aux baroudeurs ou aux puncheurs avec une étape vallonnée entre Rodez et Tulle. Enfin, la course rejoindra à nouveau la côte Atlantique et la perle d'Aquitaine, historique du Tour, pour un sprint royal.
Mardi 10 juillet. Étape 10 : Barcelonnette > Menton (190 km)Après un repos bien mérité à Barcelonnette, le peloton se confrontera à la troisième étape alpestre de ce Tour 2018 entre Barcelonnette, sous-préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, et Menton. À travers le Parc Naturel du Mercantour, les coureurs parcourront 190 kilomètres égayés par 4 ascensions.
La remise en marche pourrait être un véritable supplice pour certains puisqu’elle s’opérera dans le col de la Bonette et ses 21.6 km à 6.8% (dont 12 kilomètres au-dessus des 2000 mètres). Cette ascension logiquement classée Hors-Catégorie sera d’ailleurs le toit de ce Tour et à son sommet (2767 m) sera placé le Souvenir Henri Desgranges.
Après une rapide descente de soixante kilomètres les coureurs entameront les pentes du col de Saint-Martin (1ère catégorie, 16.2 kilomètres à 6.6%), absent du Tour depuis plus de 40 ans (1975) ! Les coureurs emprunteront une nouvelle descente rapide avant l’ascension bien connue des adeptes de course automobile : le col de Turini. Classé Hors-Catégorie, cette montée de 15.3 km à 7.3% absente du Tour depuis 1973 sera très certainement le juge de paix de cette étape et verra des attaques et des défaillances.
Le sommet du col de Turini, positionné à 49 kilomètres de l’arrivée tracée le long de la Méditerranée, devrait inciter les moins bons descendeurs à attaquer. En effet il restera une quarantaine de kilomètres à parcourir en descente et le col de Castillon : 6.6 km à 5.5% (2ème catégorie), dont le sommet est placé à 17 kilomètres de l’arrivée.
À l’arrivée dans la cité du citron, de nombreux et importants écarts pourraient être à observer entre les différents coureurs au terme de l’étape la plus dure de ce Tour 2018 en termes de dénivelé positif (5092 m).
StravaLe final :
Mercredi 11 juillet. Étape 11 : Nice > Circuit Paul Ricard du Castellet (176 km)Une étape clin d’œil. Quelques semaines avant le grand retour du Grand Prix de France de Formule 1, l’organisation du Tour de France a choisi de proposer un final rarement vu sur le Tour : une arrivée sur un circuit automobile ! Paris-Nice l’avait fait à Magny-Cours en 2014, le Giro 2015 l’avait fait à Imola, le Tour 2018 le fera au Castellet !
Avant cette arrivée jugée sur le circuit Paul Ricard les coureurs se seront élancés de Nice. Une seule côte répertoriée lors de cette étape : la côte de Grasse (2.4 km à 5%). Cependant attention, deux petites ascensions de 1 kilomètre chacune attendront les coureurs dans les 25 derniers kilomètres.
OpenrunnerLe final :
Jeudi 12 juillet. Étape 12 : Aix-en-Provence > Montpellier (174 km)Pour cette seconde étape de transition dans le midi, les coureurs s’élanceront depuis Aix-en-Provence, la capitale du calisson, en direction de Montpellier la surdouée. La difficulté de cette étape somme toute relativement courte (174 kilomètres) proviendra du vent, qui sera à coup sûr un acteur majeur de cette journée.
Après avoir notamment traversé les villes de Salon-de-Provence et Arles, le peloton roulera au sein du Parc Naturel Régional de Camargue et ses routes exposées au vent à partir du centième kilomètre… Cinquante kilomètres plus loin le peloton risque fort d’être éparpillé au moment de traverser Le Grau-du-Roi puis la Grande-Motte. Il restera alors encore vingt-cinq kilomètres à parcourir avant de rejoindre Montpellier et enfin en finir avec une étape à stress.
Mais une question demeure : à la veille du long contre-la-montre Lunel – Nîmes, qui osera prendre la course en main et s’infliger un effort si violent ? Les équipes de sprinteurs encore bien pourvues en équipiers ? Certains favoris se sentant forts ? De plus il ne faut pas oublier que dans ce genre de situation, les coureurs qui « subissent » les bordures se fatiguent davantage que ceux qui les créent…
OpenrunnerLe final :
Vendredi 13 juillet. Étape 13 : Lunel > Nîmes (55 km) ITTAprès près de deux semaines de course le second contre-la-montre individuel de ce Tour de France viendra s’imposer aux coureurs. D’une distance de 55 kilomètres entre Lunel et Nîmes, qui aura accueilli le Grand Départ de la Vuelta moins d’un an plus tôt, ce contre-la-montre est le plus long proposé depuis l’épreuve solitaire Cognac > Angoulême de 2007 (55.5 kilomètres).
Relativement plat, ce CLM comporte malgré tout une petite ascension : la côte de Clarensac (2.2 km à 4.5%). Après plus d’une heure de souffrance les écarts devraient être conséquents. Pour les meilleurs grimpeurs et les audacieux, la journée du lendemain devrait permettre de reprendre un peu de temps…
Openrunner
Samedi 14 juillet. Étape 14 : Alès > Mende (180 km)L’étape du 14 Juillet, intégralement courue dans les Cévennes, verra les coureurs aller d’Alès (considérée comme la capitale des Cévennes) à Mende, préfecture de la Lozère. Pas moins de quatre cols inédits seront empruntés lors de cette étape au parcours fort particulier qui pourrait permettre l’élaboration de certains coups tactiques…
Au bout d'une heure de course les coureurs entameront l'ascension du col du Mas de l'Ayre, classé seconde catégorie : 13.5 km à 4.9%. Cette montée qui ne présente pas des pourcentages très compliqués sera suivie d'un morceau bien moins évident : le col du Pré de la Dame (14.7 km à 6%, 1ère catégorie). L'une des ascensions les plus difficiles du Massif Central n'avait pas encore été escaladée par le Tour : l'oubli est donc réparé ! Avec son sommet situé à 100 kilomètres de la ligne d'arrivée, cette difficulté pourrait servir de tremplin avant d'entamer la seconde partie d'étape.
Après une descente rapide suivie d'une rapide phase de transition d'à peine 10 minutes les coureurs commenceront la montée de la Croix de Berthel et ses 10.6 kilomètres à 5.2%. Cette ascension en elle-même n'est pas un monstre mais elle restera dans les jambes des coureurs à cause de son enchaînement avec le col de Finiels. Avant de grimper ce col de 1ère catégorie, les coureurs devront rester sur le plateau pendant dix kilomètres en faux-plat descendant.
Viendra donc alors le dernier gros morceau du jour : le col de Finiels (10.6 km à 6.1%), situé non-loin du Mont Lozère (point culminant des Cévennes) et deuxième col du Massif Central en altitude derrière le Pas de Peyrol. Au sommet de cette ascension il restera alors 45 kilomètres. Après 20 kilomètres de descente, les coureurs entameront l'ascension du col de la Loubière, une difficulté assez roulante (5 km à 5.3%).
Les coureurs seront alors à 18 kilomètres de l'arrivée ; 10 kilomètres de descente, 2.5 kilomètres d'ascension et enfin 5 kilomètres de plat afin de rejoindre l'aérodrome de Mende. Une dernière nouveauté attend les coureurs : l'ascension de la côte de la Croix-Neuve par son versant sud, jamais emprunté par une course cycliste professionnelle ! Si le versant habituellement emprunté propose une pente de 10.1% sur 3 kilomètres, le versant sud développe quant à lui 11.4% sur 2.5 kilomètres. Autre différence : si le sommet du versant nord est situé à 1.5 kilomètres de la ligne, le sommet du versant emprunté en 2018 se trouve quant à lui à 5 kilomètres de la ligne.
L'étape du 14 Juillet, faite de nouveautés, devrait donc offrir un beau spectacle et, pourquoi pas, des coups tactiques intéressants en ce jour de Fête Nationale synonyme d'une forte audience.
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Dimanche 15 juillet. Étape 15 : Rodez > Tulle (201 km)Une nouvelle étape vallonnée entre la préfecture de l'Aveyron, Rodez, et la préfecture de Corrèze, Tulle. Avant de rejoindre le fief du futur-ex Président François Hollande, les coureurs devront gravir quatre ascensions dans les quarante derniers kilomètres :
- (Sommet à) 38 kilomètres de la ligne : 1.8 km à 7.1%
- À 28 kilomètres de la ligne : 3.4 km à 5.7%
- À 17 kilomètres de la ligne : 2.9 km à 6.2%
- À 6 kilomètres de la ligne : 2 km à 9.7%
Les deux dernières côtes devraient donc être un tremplin pour les meilleurs puncheurs du peloton.
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Lundi 16 juillet. Étape 16 : Brive-la-Gaillarde > Bordeaux (201 km)Une étape toute plate, sans aucune difficulté, à travers les départements de la Corrèze, de la Dordogne et de l'Aquitaine. Nul doute que la victoire ne devrait pas échapper à un sprinteur à Bordeaux, la belle endormie, qui a accueilli le Tour à 80 reprises mais seulement 3 fois au XXIe siècle !
Après cette étape de transition il sera temps pour les coureurs de se reposer avant les cinq dernières étapes. Pour se faire, ils rejoindront le Pays Basque et Bayonne où une journée de repos les attendra.
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Mardi 17 juillet. Repos à Bayonne
Troisième semaineLa troisième et dernière semaine de ce Tour de France 2018 ne durera "que" cinq jours, comme en 2016. Tout d'abord, les coureurs s'élanceront de Bayonne en direction de la Pierre-Saint-Martin pour une étape assez courte (179 km) et surtout pentue avec le Burdincurutcheta et l'ascension finale classée Hors-Catégorie. C'est ensuite un contre-la-montre en côte qui sera au programme avec 21.5 km entre Arette et le difficile col du Soudet. Enfin, l'antépénultième étapesera très certainement la dernière occasion de renverser totalement le classement général entre Pau et Bagnères-de-Bigorre avec 3 grosses ascensions : Aubisque, Luz-Ardiden et Tourmalet.
Les coureurs remonteront ensuite jusqu'à Toulouse pour une étape au final vallonnée qui verra peut-être certains favoris attaquer dans un terrain inhabituel, eux que l'on voit surtout en montagne. Quant à la vingt-et-unième et dernière étape, elle proposera le traditionnel défilé entre Meaux et les Champs-Élysées à travers les départements de Seine-et-Marne, du Val-de-Marne et de Paris.
Mercredi 18 juillet. Étape 17 : Bayonne > La Pierre-Saint-Martin (179 km)Pour entamer ces cinq derniers jours de course, les coureurs repartiront de Bayonne, qui n'avait plus accueilli le Tour depuis 2003. Pas moins de trois cols seront au programme de cette étape de 179 kilomètres qui devrait faire des dégâts assez importants après la seconde journée de repos et avant le contre-la-montre en côte du lendemain.
Ainsi, seront tout d'abord à escalader les cols de Burdincurutcheta et de Bagargui, intimement liés sur le Tour de France puisqu'ils ont toujours été empruntés à la suite en 1986, 1987 (vers Pau) et 2003 (dans le sens inverse, vers Bayonne). Le premier cité, long de 9 kilomètres à 9%, fera une grosse sélection au sein du peloton tandis que le second (6.1 km à 5.3%) ne permettra pas aux coureurs lâchés de revenir auprès de leurs leaders.
Après une rapide descente et la côte de Larrau (2 km à 6.6%), les coureurs viendront "taper" dans l'ascension finale de la Pierre-Saint-Martin, découverte en 2015 (victoire de Chris Froome). Les 16.9 km à 7% de cette difficulté créeront des dégâts important à la veille d'un CLM décisif.
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Jeudi 19 juillet. Étape 18 : Arette > Col du Soudet (21.5 km)Déjà à moitié présent en 2016 avec l’étape Sallanches – Megève (17 km), le contre-la-montre en côte fait véritablement son retour sur cette édition ! Si dans les Alpes l’épreuve chronométrique se finissait par une légère descente, cette fois-ci la ligne d’arrivée est positionnée au niveau du col du Soudet (14.6 km à 7.3% dont 9.7 km à 8.9%) ! Même si l’étape du lendemain fera peur à de nombreux coureurs, il sera impossible de se cacher tout au long de ces 21.5 kilomètres entre Arette et le sommet du Soudet.
Pour l’évacuation, deux choix s’offriront aux coureurs : rejoindre la station de la Pierre Saint-Martin ou plutôt redescendre avec une voiture suiveuse via le col d’Issarbe.
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Vendredi 20 juillet. Étape 19 : Pau > Bagnères-de-Bigorre (175 km)L'organisation a mis les petits plats dans les grands pour la dernière étape de montagne de cette édition 2018 avec pas moins de cinq ascensions répertoriées. Ainsi, les 175 kilomètres qui séparent Pau, préfecture des Pyrénées-Atlantiques, à Bagnères-de-Bigorre devraient nous offrir un superbe spectacle avec comme point d'orgue le mythique col du Tourmalet.
Les cols empruntés :
- Aubisque : 16.3 km à 7.2%
- Col du Soulor : 3 km à 6.3%
- Col des Bordères : 3.5 km à 7.7%
- Luz-Ardiden : 10.2 km à 7.8%
- Tourmalet : 20 km à 7%
À la fin de cette étape certains pourraient imaginer ce Tour 2018 comme étant joué, mais l'avant-dernière étape toulousaine pourrait réserver son lot de surprises grâce à son final vallonné...
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Samedi 21 juillet. Étape 20 : Tarbes > Toulouse (181 km)L'avant-dernière étape, tracée entre les préfectures des Hautes-Pyrénées (Tarbes) et de Haute-Garonne (Toulouse), devrait nous offrir une dernière fois un scénario totalement indécis entre sprinteurs, puncheurs, baroudeurs et favoris du classement général. Si les écarts sont très resserrés entre certains coureurs, disons en-dessous de la minute, on pourrait voir les "chasseurs" attaquer au cours de cette étape dont le terrain prête à de telles tentatives. En effet, pas moins de six côtes ou talus seront à franchir dans les 50 derniers kilomètres :
- (Sommet) À 41 kilomètres de l'arrivée : 1.6 km à 5.8%
- À 36 kilomètres de l'arrivée : 1.2 km à 5%
- À 28 kilomètres de l'arrivée : 1.5 km à 5.3%
- À 17 kilomètres de l'arrivée : 1.7 km à 6.8%
- À 14 kilomètres de l'arrivée : 1.6 km à 5.6%
- À 9 kilomètres de l'arrivée : 1.4 km à 4.3%
Jamais au cours du XXIe siècle une avant-dernière étape n’avait proposé un tel parcours « hybride ». Nous avons ainsi eu – dans l’ordre décroissant – des chronos individuels, des étapes de montagnes et enfin des étapes pour sprinteurs. Mais jamais d’étape pour puncheurs !
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Dimanche 22 juillet. Étape 21 : Meaux - Paris Champs-Élysées (119 km)La traditionnelle dernière étape francilienne. Les coureurs partiront de Meaux (Seine-et-Marne) en direction de Paris , rejointe par l'est. Un petit clin d'œil à l'histoire sera réalisé avec un passage à côté du Vélodrome de la Cipale où le Tour se concluait entre 1968 et 1974. Ce sera ensuite l'heure du circuit habituel, des petits fours et du champagne.
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