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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105395On commence fort, prologue réduit à la portion congrue.
L'objectif étant de trouver un volontaire pour porter le maillot jaune, on ne va pas pousser le kilométrage au-delà du nécessaire.
On fait même mieux, donc, en se limitant. 1 kilomètre, 1 virage. 1 épingle à vrai dire, histoire de bien mettre le bazar.
Celui qui poussera le plus fort sur les pédales et prendra le mieux cette épingle sera récompensé.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105401Bon, la Ruhr, c'est sympa deux secondes, mais faut pas pousser, le gris, c'est pas terrible terrible. Même le Pas-de-Calais c'est plus joli.
On prend la direction du sud.
Trêves.Il faut de la variété dans le Tour. Des étapes marathon, c'est bien aussi. De temps en temps, ça ferait pas de mal. Là, en plus, c'est le début du tour, les jambes sont fraîches.
Mieux, ici, avec la multitude de petites côtes sur le tracé une fois qu'on a rejoint la vallée de la Moselle, ça se conjugue très bien.
Une fois passé le sprint intermédiaire à Salmtal, ça va se tendre, avec la côte d'Angelsteg qui devrait remuer le peloton, avec un kilomètre à 10%.
On rejoint Trêves, du moins, l'autre rive en passant notamment au-dessus du Kyll, via la côte de Kimmlingen.
Le tryptique final devrait faire exploser le peloton, en devant se taper le Markusberg avec 500 mètres à 13%, puis la côte d'Herresthal avec un segment tout aussi délicat (600m/12%).
On termine enfin par le Petrisberg, en ville, moins rude et plus régulier, mais qui permettra éventuellement à un homme seul d'aller chercher la victoire...et plus si affinités.
Car je pense que l'étape serait forcément très animée sur sa seconde moitié, l'étape et le maillot jaune sont à portée de tir, le maillot à pois également, le nombre de vainqueurs potentiel est relativement élevé (plus que pour sprint plat), et le pourcentage aidera à écarter du gros encombrant.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105453On quitte les sandales-chaussettes, direction l'Alsace, après être passé par la Lorraine, histoire de, 100 ans après.
Une étape de plat, quand bien même la première heure ne le sera pas vraiment, il n'y a pas de difficulté particulière.
On passe tout de même par le Col de Saverne, mais sur son versant le plus facile, et avec plus de 40 kilomètres derrière, ça devrait pas être insurmontable.
On terminera l'étape à Obernai plutôt que de toujours contenter Strasbourg, qui a déjà bien assez de sport de haut niveau à sa disposition.
Obernai.En plus, c'est rudement joli, très typique. Il y a même de belles rues pavées en centre ville, mais pour aujourd'hui, c'est pas possible, puisqu'on aura sans doute notre premier sprint massif du Tour.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105547Première étape dangereuse, en partant de Colmar, au pied des Vosges. Oui, j'aime bien quand on étale la difficulté sur les 21 étapes.
Les coureurs, eux, vont visiter le massif en long et en large, il s'avère que ce n'est pas exclusivement les 99 luftballons et les belles filles. D'ailleurs, bon, dans les Vosges, pour ces dernières, on aimerait bien être sûrs avant d'affirmer pareille chose.
Une étape franchement très compliquée à gérer. La densité des difficultés, l'absence de répit, ça va peser.
Départ sur du plutôt roulant, mais ça va vite se durcir avec le Platzerwasel qui est le premier test sérieux du Tour, avec ses derniers kilomètres bien corsés.
Derrière, changement de profil avec un enchaînement de petits cols sur l'ouest après Bussang, nettement plus courts. Mais surtout, ils sont pentus.
La moitié tape au-dessus du 10% sur au moins 500m, et ça devrait liposucer le peloton sans parler de la montée du Hohneck par la terrible route de Blanchemer qui devrait virer le gras restant.
On ne fera que passer devant la Mauselaine pour finir sur du toboggan miniature (Grosse Pierre prise en cours de route, Lispach), après cette escapade en montagnes russes, dans la plus grande station de la région, qui n'a pourtant jamais accueilli le tour : La Bresse-Hohneck.
Les lacs de Daltenweiher et de Blanchemer.On devrait voir une course agitée avec des initiatives, le maillot jaune est normalement à portée de n'importe quel coureur un minimum courageux (ça fait pas beaucoup, je sais bien), le maillot à pois le sera, et c'est bien le genre d'étapes qui va vite griller les équipiers.
Parce que même si on veut la jouer mollo, faudra quand même se les enfiler ces cols pentus.
Les coureurs n'ayant pas la forme suffisante assez tôt dans la course vont le payer dès aujourd'hui.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105571On quitte les Vosges. 4 jours à écouter de l'allemand, ça suffit.
Remiremont, berceau de Julien Absalon, sera le théâtre du départ de l'étape, mais on reste bien sur la route pour aujourd'hui.
On aura même le privilège de passer par les deux départements les plus lugubres de France, j'ai nommé la Haute-Marne et la Haute-Saône, membres de choix de la diagonale du vide.
Une tournée de kir ne sera pas de trop pour oublier ce cauchemar, donc on va finir à Dijon.
Dijon.Attention toutefois, comme nous sommes vicieux, deux côtes seront présentes, la dernière à seulement 10km de l'arrivée, pour compliquer la tâche des sprinteurs.
S'ils la veulent, il va quand même falloir qu'ils aillent la chercher un minimum. L'étape devrait se terminer par la reprise d'un français sur la ligne.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105603Journée contre-la-montre.
On va passer notre temps dans le vignoble bourguignon, car visiblement, on ne se remet pas aussi facilement d'un passage dans le fin fond de la France.
Les hospices de Beaune.Les coureurs vont se tester avec un parcours exigeant, on va avoir droit à des excursions sur les petites routes des côtes de Beaune puis de Nuits, tout en alignant les noms connus sur le parcours.
Attention tout de même à pas perdre de vue l'objectif, parce qu'avoir la gueule de bois aujourd'hui, c'est un coup à vous retrouver à la cave avec 6 minutes dans le gosier.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105608Une nouvelle étape vicieuse au menu, dans le Morvan.
Un début tranquille, avant d'arriver sur Lucenay-l'Evêque, et après cela, ça se corse. Des côtes, encore des côtes, le Morvan est pas bien haut, mais on a quand même de quoi poser quelques embûches.
Le Haut-Folin et Mont Beuvray sont sur le tracé, avant un passage à Autun, on enchaîne avec la Croix de la Libération, prenant la direction du sud.
Le Mont Beuvray.C'est le redoutable Signal d'Uchon qui devrait décanter les choses. Les 40 derniers kilomètres sont largement favorables aux initiatives, encore une fois, et derrière cet épouvantail, on a deux petites côtes en arrivant au Creusot qui devraient permettre à un groupe réduit, voire un homme seul de finir devant.
Pour les favoris, il faudra être vigilant, c'est pas du boulevard, c'est casse-pattes, et on est vraiment pas à l'abri d'une cassure, d'autant plus qu'il y aura sans doute quelques revanchards avec les écarts constitués au général.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105749Le Creusot accueille aussi le départ, ancienne ville minière et industrielle, pour continuer dans les coins touristiques après la Haute-Marne et la Haute-Saône.
On part à l'est, direction la Bresse. Non, pas les Vosges, mais celle des poulets. On passera ainsi à Louhans puis à Cuiseaux, mais en fait, c'est ce qu'il y a derrière qui va être l'objet de la visite, le Jura.
Pas le massif, juste le département, on va s'arrêter après 180km, à Saint-Claude.
Saint-Claude.Petite ville de montagne nichée dans une profonde vallée. Pourtant, c'est une étape "de plaine".
La seconde moitié de l'étape a un coté plutôt épais pour un sprinteur au fessier proéminent, mais ça devrait être une étape en leur faveur.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106789On part dans l'Ain et de la cité du plastique : Oyonnax. Qui n'a pourtant bizarrement pas de diaspora corse en son sein.
Nous allons nous concentrer sur le Bugey aujourd'hui.
Le Bugey.Quelques difficultés pour se mettre en jambes, alors qu'on contourne le plateau de Retord. Rien de super difficile, mais c'est pas plat, ça use.
Une fois arrivé le long du Rhône, la course va se calmer. Momentanément. Car avec la Biche, favorite de Cruchot, on devrait voir la course se décanter sérieusement.
Un gros morceau qui sera suivi d'un autre plus méconnu, le Col de Mazières, plus court, mais bien compliqué aussi avec deux kilomètres à 10%.
Cet enchaînement est suffisamment intéressant pour inciter au mouvement, sans être paralysant.
La journée de repos devrait aider à se lancer s'il le fallait, mais on peut attendre certaines prises de risques aujourd'hui.
Pas de la part d'un murcian, bien sûr, mais de grosses cotes qui comprennent bien qu'ils termineraient 8e dans le meilleur des cas. Et peut-être bien que ça en inspirera d'autres.
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On prend la direction d'Annecy et de son lac.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105819Annecy, donc, avec étape qui va tâter de l'altitude. La première étape alpestre offre un menu copieux.
Une entame le long du lac, pour se dégourdir les jambes et balancer la pharmacie dans le lac ni vu ni connu, on se dirige en fait vers Albertville puis Ugine via le Tamié et le Vorger.
Derrière, les choses sérieuses commencent, avec les Saisies puis l'inédit Col du Pré,
sidekick du Cormet de Roselend, qui devrait bien entamer le gras du peloton.
Le barrage de Roselend.Le Petit Saint-Bernard derrière servira surtout à rallier l'Italie, afin de rendre la pareille au Giro, qui va fêter son centenaire.
Une visite s'imposait donc, et on va terminer à la Thuile en descente, mais non sans lâcher préalablement les chevaux dans l'effroyable Colle San Carlo. Après plus de 190km de course, dont 3 cols de 1ère catégorie, il devrait y avoir du monde rapidement à sec.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105909On rentre directement en France, les visites à droite à gauche, ça va bien deux minutes.
Moûtiers accueille le départ, histoire d'être placé au pied d'une difficulté majeure d'entrée de jeu : La Madeleine.
Et aujourd'hui, il y en a qui vont pleurer, avec une étape encore très difficile.
Notre-Dame de la Salette, site de l'arrivée.On a pourtant pris le chemin le plus court pour rallier Notre-Dame de la Salette, mais ça tombe mal pour les gros, avec 5 difficultés, quasiment pas de plat, l'affreux Parquetout placé trop près de l'arrivée pour qu'il n'y se passe rien.
Ça va envoyer du lourd, et quelques cierges ne seraient pas de trop.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105924Après ces deux gros morceaux, un peu de repos digestif.
Une étape tranquillou à travers les Baronnies pour taper une bonne sieste, avant de traverser la vallée du Rhône.
Les Baronnies.On espère de pas rester coincés derrière une hollandaise et son gros tas étant donné qu'on est au mois de Juillet, mais en passant d'est en ouest plutôt que du nord au sud, ça devrait le faire. Attention au vent, on ne sait jamais dans le couloir rhodanien...
On terminera en Ardèche, mais sans relief, même si le sprint se fera sur un gros faux plat montant.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105936Journée du 14 Juillet, qu'on va passer dans la France profonde, celle qu'on ignore tout le temps.
Non, pas la Creuse, faut pas déconner, on a déjà assez donné pour le glauque, mais je parle ici de la Lozère.
Le départ se fera d'Aubenas, qui aurait très bien pu accueillir l'arrivée précédente si je n'avais pas abandonné cette idée après 8 heures de recherche d'une ligne droite potable dans ce coin fort joli, mais rudement tortueux.
Direction plein sud avant de tourner vers les Vans. Cela nous permet de compliquer la course après les 70 premiers kilomètres en abordant les contreforts des Cévennes.
Pas de grosse pente, mais des routes usantes avant le Goulet, qui va précéder le Finiels (situé à côté du Mont Lozère). Pas du grand pourcentage, mais de la petite route et du dénivelé qui s'accumule gentiment.
Le Mont Lozère.La course va s'accélérer franchement sur la fin, avec une remontée sur le nord entamée via Montmirat, dans le même moule.
Toutefois, on peut difficilement qualifier la Croix-Neuve de montée roulante. Ça va péter, on poursuit sur Chabrits, et surtout sur la tout aussi terrible côte de Valcroze, un modèle réduit, et on va permettre ainsi une désorganisation certaine en fin de parcours.
Les favoris devront s'employer aujourd'hui. Il est même probable que le maillot jaune devra donner de sa personne pour le garder.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/105971Une étape plus calme aujourd'hui, partant de Saint-Flour, qui a déjà accueilli trois fois le Tour sur les 20 dernières années, ce qui n'est pas franchement étonnant vu la densité de population locale.
Encore une étape sur des routes désertes, qui vont voir plus de monde aujourd'hui que durant les 364 jours restants de l'année.
Nous devrions avoir un beau duel entre baroudeurs et sprinteurs, avec un terrain exigeant. La Côte de Mannap pourrait poser problème pour les plus gros du peloton.
Sévérac-le-Château.Derrière, la côte du Château (d'où le nom de la ville d'arrivée, vous avez percuté, j'imagine) viendra pimenter davantage la fin de course, à seulement 3 kilomètres de la ligne.
Pas mal de monde peut croire à la victoire sur ce tracé.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106055Non mais on ne pouvait pas laisser passer cela.
On ne pouvait pas passer à coté du Massif Central sans s'offrir une sortie digne de ce nom dans le coin.
Je ne comprends pas comment le Tour de France peut laisser tant de montées et de cols vierges dans la région. Après 103 éditions, ça fait tâche, je trouve.
Alors on va lui offrir de l'amour.
Un sacré morceau, constitué de 11 difficultés sur 220 kilomètres qui va être abominable pour le maillot jaune.
Parce que c'est une étape très ardue, franchement compliquée à contrôler, et il pourrait vite se retrouver à poil.
On démarre de Millau, avec deux montées plutôt roulantes (et pas de Causse), mais longuettes, avant de retourner sur le Tarn pour nous offrir une succession de côtes sur des petites routes.
Le pourcentage est irrégulier, les routes étroites, et ça monte, ça descend, ça monte, ça descend...
Les Monts de Lacaune.Une pause de 10km en arrivant sur St-Affrique, mais la seconde moitié est du même tonneau, avec une belle pièce à 30 kilomètres de l'arrivée : le Pic du Montalet, avec un pied pas commode à 12.5% et qui suit le Bouissou sans descente pour souffler.
Le Col du Picotalen sépare ensuite Lacaune de l'arrivée, jugée à la Salvetat-sur-Agout. Oui, c'est bien la Salvetat de la bouteille d'eau, il y en aura bien besoin, car les jambes seront bien lourdes après cette étape.
Avec plus de 4.300 mètres de dénivelé positif, et un terrain très ouvert, c'est vraiment une peau de banane pour gros bras, et on peut très vite se retrouver en mauvaise posture.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106112On bosse le lundi cette fois, avec une étape pépère assez commune, Castres-Saint-Gaudens.
Déjà vue en 1999, au demeurant (avec 40km de gonflette), remportée par Konyshev.
L'étape est archi-plate, c'est l'une des deux dans ce cas sur ce Tour.
Saint-Gaudens.R-
Faut bien récupérer un peu.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106115Etape simplissime, mais pourtant jamais vue sur le Tour, entre Bagnères-de-Luchon et la station de Luz-Ardiden. Il y a eu plusieurs moutures sur le site, mais malgré les haut-le-coeur consécutifs, heureusement, pas sur la même route.
Le Col du Tourmalet.Encore une fois, on a pris le chemin le plus court, et il s'avère que ça va faire du petit bois.
Peyresourde, Azet, Ancizan, puis Tourmalet placé en avant-dernière position, pas un mètre de plat, départ au pied (il en faudrait plus sur le Tour !) et après une journée de repos, on va avoir droit à des étincelles aujourd'hui...
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106889Encore une étape bizarre, cette fois, sur un kilométrage franchement minimal. Ça va être très court, mais il faut de la variété, et autant aller au fond des choses.
Elle n'est pas sans rappeler les demi-étapes d'autrefois.
Lourdes.C'est court, certes, mais ça ne sera pas facile pour autant, et la densité des petites côtes situées entre Lourdes et Bagnères-de-Bigorre (on fait en fait un aller-retour) devrait permettre une course intense au rythme soutenu.
Cette étape devrait être très disputée, et pour les favoris, il faudra s'en méfier. La pente est rude, les routes étroites, la cassure vite arrivée.
Si les écarts ne devraient pas être gigantesques, nous avons toutefois déjà vu par le passé qu'une situation peut très vite déraper sur un terrain aussi délicat.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106286Pour aujourd'hui, un rallye à travers le Pays basque.
Un départ pas facile qui sera encore une fois nerveux et mettra les équipiers à rude épreuve, le terrain étant particulièrement propice au putsch.
Des petites ascensions (par rapport au niveau local j'entends) pour démarrer, mais les Palombières vont vite rappeler où nous sommes avec un joli kilomètre à 14.5%.
On prévoit une forte instabilité dans le peloton, ce qui ne va pas s'arranger avec le Burdincurutcheta, et sa descente qui tarde dramatiquement à arriver.
Le Pays Basque ne serait toutefois pas le Pays Basque sans ses petites routes, son paysage unique et ses pentes terrifiantes. On va vérifier cela en proposant le Col d'Irey immédiatement après la descente.
4 kilomètres seulement, mais bonjour les dégâts...une douzaine de kilomètres plus tard, il est temps de passer au non moins épouvantable Pic de Beillurti avec son pied défiant la convention de Genève.
Le Col d'Urdanzia nous sépare encore de l'arrivée, un autre basque explosif au-dessus des 10% pour une journée bien chargée.
Le final se fera à travers la citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans un décor exceptionnel avec quelques hectomètres très rudes pour finir l'étape et rejoindre le site d'arrivée.
A travers la Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port.L'étape est relativement courte, mais s'enfiler de telles pentes toute la journée, ça va être spécial.
Une vigilance de tous les instants s'imposera, ça peut péter n'importe quand, n'importe où. Le moindre moment de faiblesse aujourd'hui va coûter cher.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106292Avant-dernier jour du Tour, et on reste au Pays Basque.
Région trop souvent délaissée.
Cette étape comme bien d'autres sur ce Tour, est très ouverte, pas vraiment montagneuse, mais bien plus que simplement vallonnée.
Comme c'est la dernière chance de faire tomber le maillot jaune, on va proposer un terrain très escarpé sur la frontière pendant plus de 200km.
Bayonne et Hondarribia, de part et d'autre de la baie.En fait, ça ressemble à une Clasica San Sebastian, mais en plus dense.
Quasiment pas de répit et de plat pendant toute la course, des pentes irrégulières, nous allons être servis et franchement, il y a la place afin de lancer des scuds.
La géographie étant ce qu'elle est, c'est surtout du coté espagnol que la course va monter en difficulté, avec l'enchaînement Agina-Aritxulegi passé la mi-course.
Puis une fois arrivé dans la banlieue de Donostia, on va baptiser l'Erlaitz, qui ne figure inexplicablement pas sur le tracé de la classique estivale. Un pied très ardu (3km au-dessus de 11%), un petit plateau au sommet, ça va faire le ménage.
Le Jaizkibel est évidemment présent, même si c'est sur son côté le plus facile. Ça reste une ascension difficile, et on enchaînera directement avec Arkale puis San Marcial, deux ascensions courtes mais qui ouvrent des portes.
La côte d'Aldapa sera le dernier GPM du Tour, dans les rues d'Hendaye, ville qui verra l'arrivée, le long de la baie de Chingoundy. Les vacances sont presque là.
Comme hier, sans doute même davantage car le pourcentage a exclu pas mal de monde sur l'étape précédente, c'est une étape très ouverte, avec un nombre de vainqueurs potentiellement assez élevé.
Les angles d'attaque sont très nombreux, et l'équipe sur la défensive devra s'employer pour maintenir le statu quo.
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http://www.cronoescalada.com/index.php/ ... iew/106338On termine avec un contre-la-montre en soirée.
29km d'effort, seul contre le chronomètre, entre Poissy et les Champs-Elysées.
Poissy et son ancien pont.C'est plat, urbain (après le départ dans la forêt de Saint-Germain), et ça devrait permettre à un gros de reprendre une partie du temps qu'il a précédemment perdu.
Assez ? J'en sais bien rien.
Mais n'est-ce pas là l'intérêt de la chose ?