PCM France
J'ai voulu tracer un Tour de France spectaculaire où tous les types de coureurs pourraient y trouver leur compte. Certains me reprocheront peut-être la non utilisation de la moitié sud-ouest de la France, cependant il n'est pas rare que ce soit le cas de la part d'ASO.
En me concentrant sur la moitié est j'ai ainsi pu tracer des étapes dans les cinq principaux massifs montagneux français que sont les Vosges (étapes 5 et 6), le Jura (étape 7), les Alpes (étapes 8 et 9), le Massif Central (étapes 10, 11, 12 et 15) et les Pyrénées (étapes 18, 19 et 20). Les étapes 13 et 14 mettront en avant deux monts, respectivement le Faron (Toulon) et le Saint-Clair (Sète) et nous feront vivre des finals explosifs.
Les sprinteurs auront six à huit occasions pour l'emporter : à Düsseldorf, à Strasbourg, à Genève, à Montélimar, à Perpignan, à Paris voire à Douaumont ou Sète.
Les baroudeurs-puncheurs s'affronteront à Coblence, Douaumont, à Colmar, à Sète voire à Genève, Toulon ou Mazamet.
Les grimpeurs s'illustreront quant à eux au Grand Ballon, à Aix-les-Bains, à la Plagne, au Béal, à Toulon, à Ax-3-Domaines, à Bagnères-de-Luchon et à Luz-Ardiden, voire même à Mazamet.
Enfin, deux CLM seront proposés pour une longueur totale de 83 km. Le premier, 40 km autour de Clermont, sera très escarpé. Le second, de Castelnaudary à Carcassonne (43 km), devrait pour sa part sourire à un pur rouleur.
Les deux longs transferts (La Plagne - Clermont-Ferrand durant le jour de repos et Luz-Ardiden - Paris après la dernière étape) seront suivis d'un CLM et d'une étape extrêmement courte pour conclure (75 km). Durant le reste des trois semaines, aucun transfert de plus de 55 minutes à signaler.
Si j'ai tracé des étapes courtes lors de la troisième semaine (aucune au-dessus de 171 km) c'est afin de contre-balancer deux premières semaines qui auront été harassantes. Malgré tout, le triptyque pyrénéen ne devrait pas être dénué de spectacle.
Au niveau des chiffres :
- 3393 km
- 2 CLM (83km)
- 19 étapes en ligne (moyenne de 178.6 km par étape)
- 4 arrivées au sommet et 2 arrivées en côte.
- 8 2ème cat., 12 1ère cat. et 7 H.-C.
- 20 3ème cat., 23 4ème cat.
70 difficultés dont 27 2C et +.
En me concentrant sur la moitié est j'ai ainsi pu tracer des étapes dans les cinq principaux massifs montagneux français que sont les Vosges (étapes 5 et 6), le Jura (étape 7), les Alpes (étapes 8 et 9), le Massif Central (étapes 10, 11, 12 et 15) et les Pyrénées (étapes 18, 19 et 20). Les étapes 13 et 14 mettront en avant deux monts, respectivement le Faron (Toulon) et le Saint-Clair (Sète) et nous feront vivre des finals explosifs.
Les sprinteurs auront six à huit occasions pour l'emporter : à Düsseldorf, à Strasbourg, à Genève, à Montélimar, à Perpignan, à Paris voire à Douaumont ou Sète.
Les baroudeurs-puncheurs s'affronteront à Coblence, Douaumont, à Colmar, à Sète voire à Genève, Toulon ou Mazamet.
Les grimpeurs s'illustreront quant à eux au Grand Ballon, à Aix-les-Bains, à la Plagne, au Béal, à Toulon, à Ax-3-Domaines, à Bagnères-de-Luchon et à Luz-Ardiden, voire même à Mazamet.
Enfin, deux CLM seront proposés pour une longueur totale de 83 km. Le premier, 40 km autour de Clermont, sera très escarpé. Le second, de Castelnaudary à Carcassonne (43 km), devrait pour sa part sourire à un pur rouleur.
Les deux longs transferts (La Plagne - Clermont-Ferrand durant le jour de repos et Luz-Ardiden - Paris après la dernière étape) seront suivis d'un CLM et d'une étape extrêmement courte pour conclure (75 km). Durant le reste des trois semaines, aucun transfert de plus de 55 minutes à signaler.
Si j'ai tracé des étapes courtes lors de la troisième semaine (aucune au-dessus de 171 km) c'est afin de contre-balancer deux premières semaines qui auront été harassantes. Malgré tout, le triptyque pyrénéen ne devrait pas être dénué de spectacle.
Au niveau des chiffres :
- 3393 km
- 2 CLM (83km)
- 19 étapes en ligne (moyenne de 178.6 km par étape)
- 4 arrivées au sommet et 2 arrivées en côte.
- 8 2ème cat., 12 1ère cat. et 7 H.-C.
- 20 3ème cat., 23 4ème cat.
70 difficultés dont 27 2C et +.1. Düsseldorf - Düsseldorf [181 km] ★★☆☆☆
2. Cologne – Coblence [206 km] ★★★★☆
3. Mainz – Ossuaire de Douaumont [228 km] ★★★☆☆
4. Metz – Strasbourg [161 km] ★☆☆☆☆
5. Strasbourg – Colmar [168 km] ★★★★☆
6. Sélestat – Grand Ballon [158 km] ★★★★★
7. Belfort – Genève [228 km] ★★★☆☆
8. Cluses – Aix-les-Bains [183 km] ★★★★★
9. Chambéry - La Plagne [151 km] ★★★★★
REPOS
10. Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand [40 km] ★★★★☆
11. Clermont-Ferrand - Col du Béal [174 km] ★★★★☆
12. Ambert – Montélimar [204 km] ★★☆☆☆
13. Carpentras - Toulon [206 km] ★★★★☆
14. Marseille - Sète [200 km] ★★☆☆☆
15. Agde – Mazamet [174 km] ★★★★☆
REPOS
16. Castelnaudary - Carcasonne [43 km] ★★★☆☆
17. Carcasonne - Perpignan [159 km] ★☆☆☆☆
18. Perpignan - Ax-3-Domaines [171 km] ★★★★★
19. Foix - Bagnères-de-Luchon [156 km] ★★★★★
20. Bagnères-de-Luchon - Luz-Ardiden [127 km] ★★★★★
21. Saint-Germain-en-Laye – Paris Champs-Elysées [75 km] ★☆☆☆☆
Classement des étapes en terme de dénivelé positif :
Samedi 1 juillet. Étape 1 : Düsseldorf – Düsseldorf ; 183 km (1246 D+, 1250 D-)
Openrunner
Pour ce Grand Départ j’aurais pu faire le choix de proposer un chrono tel celui tracé à Utrecht cette année. Cependant le Tour en Allemagne sera assurément une énorme fête populaire et je privilégie le fait que le tracé aille « chez les allemands » plutôt qu’il se limite à une agglomération. Les coureurs iront ainsi à Duisburg, Essen, Gelsenkirchen, Herne, Dortmund (où est situé le sprint intermédiaire), Hagen, Velbert ou encore Ratingen.
L’arrivée tracée sur Rotterdamer Str. proposera un sprint royal entre les meilleurs sprinteurs du peloton au terme d’une ligne droite de 2.200m. Une victoire de Kittel ou Degenkolb ajouterait de la magie à ce premier jour, cependant rappelez-vous de l’abandon de Cavendish à Harrogate en 2014 … Euphorie ou déception, quel sera le scénario de cette première étape ?
L’arrivée tracée sur Rotterdamer Str. proposera un sprint royal entre les meilleurs sprinteurs du peloton au terme d’une ligne droite de 2.200m. Une victoire de Kittel ou Degenkolb ajouterait de la magie à ce premier jour, cependant rappelez-vous de l’abandon de Cavendish à Harrogate en 2014 … Euphorie ou déception, quel sera le scénario de cette première étape ?
Dimanche 2 juillet. Étape 2 : Cologne – Coblence ; 206 km (3125 D+, 3098 D-)
Openrunner
Après une première étape qui leur était réservée, les sprinteurs et le maillot jaune ne seront pas à la fête lors de cette seconde journée de compétition.
Certains la compareront à un Liège-Bastogne-Liège, cependant les difficultés proposées sont plus longues et moins pentues.
Au total, 6 côtes de 4ème catégorie et 3 côtes de 3ème catégorie jalonneront cette étape. Imaginer des favoris bouger avant la dernière difficulté, dont le sommet est à 10.2 km de l’arrivée, parait utopique cependant ce terrain « toboggan » ravira les audacieux et les baroudeurs qui pourraient pourquoi pas se jouer la victoire et le maillot jaune.
Cette étape, dont la ligne d’arrivée sera située sur la Friedrich-Ebert-Ring, sera spectaculaire et peut-être piégeuse… Baroudeur, puncheur ou favori : qui aura le dernier mot à Coblence ?
Certains la compareront à un Liège-Bastogne-Liège, cependant les difficultés proposées sont plus longues et moins pentues.
Au total, 6 côtes de 4ème catégorie et 3 côtes de 3ème catégorie jalonneront cette étape. Imaginer des favoris bouger avant la dernière difficulté, dont le sommet est à 10.2 km de l’arrivée, parait utopique cependant ce terrain « toboggan » ravira les audacieux et les baroudeurs qui pourraient pourquoi pas se jouer la victoire et le maillot jaune.
Cette étape, dont la ligne d’arrivée sera située sur la Friedrich-Ebert-Ring, sera spectaculaire et peut-être piégeuse… Baroudeur, puncheur ou favori : qui aura le dernier mot à Coblence ?
Lundi 3 juillet. Étape 3 : Mainz – Ossuaire de Douaumont ; 228 km (2394 D+, 2278 D-)
Openrunner
Cette troisième étape sera la plus longue, à égalité avec la 7e, du Tour 2017 avec 228 km au programme. Les coureurs arpenteront les routes escarpés de l’Allemagne occidentale, avant de rejoindre le Luxembourg pour 59.2 km et enfin de rallier la France pour les 65.2 derniers kilomètres. Le point d’orgue de cette étape sera bien évidemment ses derniers km, tracés autour de Verdun. L’arrivée située à l’Ossuaire de Douaumont sera précédée d’un peu plus de 2 km à 5%, dont 1 km à 6.8%. Les sprinteurs devront s’accrocher pour espérer l’emporter sur la dernière ligne droite. Cependant attention, elle n’est pas large ! Il faudra être bien placé avant le dernier virage à angle droit …
Mardi 4 juillet. Étape 4 : Metz – Strasbourg ; 161 km (1482 D+, 1505 D-)
Openrunner
La quatrième étape de ce Tour de France sera beaucoup plus courte que la précédente, avec seulement 161 km pour aller de Metz et son centre Pompidou à Strasbourg et son avenue de l'Europe. Aucune difficulté à signaler, hormis l’arrivée, jugée après des hectomètres pavés. A noter que la ligne d'arrivée sera tracée à 500 mètres du Parlement Européen.
Mercredi 5 juillet. Étape 5 : Strasbourg – Colmar ; 168 km (2564 D+, 2518 D-)
Openrunner
Les choses commenceront à se corser avec cette cinquième étape taillées pour les baroudeurs et les puncheurs. Entre Strasbourg et Colmar ont été placées 4 difficultés de quatrième cat. et 4 de troisième cat. Les échappés se joueront le maillot à pois et peut-être également la victoire dans enchaînement Tabaroche (4.7 km à 6.3%) – Trois Épis (4.9 km à 6.8%) dans les 30 derniers km. La dernière difficulté étant situé à moins de 15 km de l’arrivée on peut l’imaginer comme étant la juge de paix de cette cinquième étape.
Jeudi 6 juillet. Étape 6 : Sélestat - Grand Ballon ; 158 km (4130 D+, 2976 D-)
Openrunner
Certains auraient imaginé voir la Planche des Belles Filles mise en avant pour cette étape, cependant j'ai choisi un profil quelque peu différent en proposant un enchaînement explosif Petit-Ballon - Platzerwasel avant de rallier le Grand Ballon 14 km après le sommet du Platzerwasel. Si les étapes de montagne voient en générale leurs lignes d'arrivées tracées au sommet ou en descente il est tard tard qu'elle soit placée après x km de plat suite à une montée. Il m'a paru intéressant de proposer un tel profil d'étape plutôt qu'une arrivée au sommet que nous retrouverons à 4 reprises par la suite.
Avant cet enchaînement final corsé (1490m de D+ du km 117.2 au km 147.2), les coureurs auront également sur leur chemin des difficultés assez roulantes avec les cols du Haut de Ribeauvillé, des Bagenelles et de la Schulcht.
L'arrivée sera jugée au Grand Ballon, après une dernière petite montée de 1.3 km à 7.7% classée en 4ème catégorie.
Cette étape sera retransmise en intégralité afin de ne pas louper l'attraction du début d'étape : le passage par le château du Haut-Koenigsbourg au bout de 12 km de course.
Avant cet enchaînement final corsé (1490m de D+ du km 117.2 au km 147.2), les coureurs auront également sur leur chemin des difficultés assez roulantes avec les cols du Haut de Ribeauvillé, des Bagenelles et de la Schulcht.
L'arrivée sera jugée au Grand Ballon, après une dernière petite montée de 1.3 km à 7.7% classée en 4ème catégorie.
Cette étape sera retransmise en intégralité afin de ne pas louper l'attraction du début d'étape : le passage par le château du Haut-Koenigsbourg au bout de 12 km de course.
Vendredi 7 juillet. Étape 7 : Belfort - Genève ; 228 km (2592 D+, 2576 D-)
Openrunner
Pour le vendredi 7 juillet les coureurs retrouveront un terrain un peu moins compliqué mais qui devrait malgré tout nous réserver un joli spectacle et de belles images avec le Lac Léman en décor final. Cette étape, qui est la plus longue du Tour 2017 en compagnie de l'étape 3, pourrait nous offrir une belle lutte entre baroudeurs et sprinteurs. Si la première partie d'étape est relativement escarpée, jusqu'au sommet du col des Etroits au km 129, la seconde partie est relativement plate. Ainsi de la secondes des Etroits jusqu'à l'arrivée, ce sont pas moins de 90 km qu'il restera à parcourir pour les coureurs. Les sprinteurs devraient se jouer la victoire sur le Quai du Mont Blanc, au terme d'une ligne droit de 400m, alors même que le peloton aura traversé le Jura durant cette étape.
Samedi 8 juillet. Étape 8 : Cluses – Aix-les-Bains ; 183 km (4154 D+, 4409 D-)
Openrunner
La première des deux étapes alpestres sera une étape rêvée puisque, ça y est, il est là ! Le Mont du Chat est enfin de retour sur le Tour de France après 43 années d'absence (dernière fois en 1974). La ville d'Aix-les-Bains sera également au programme, pour la première fois depuis 2001 (victoire de Serguei Ivanov). Cette magnifique étape verra les coureurs escalader le Crêt du Chatillon (17.2 km à 7%, HC) puis les cols du Planpalais (12.3 km à 4.7% ; 2ème cat) et de l’Épine (10 km à 7.3% ; 1ère cat). Tandis que les coureurs souffriront durant les 12.1 km à 8.9% de moyenne, les télespectateurs pourront admirer le lac du Bourget, qui sera d'ailleurs longé dès la descente du Mont du Chat et pour les 9 derniers km.
Cette étape sera à suivre en intégralité afin de rien louper du spectacle et des images qui seront proposées.
Cette étape sera à suivre en intégralité afin de rien louper du spectacle et des images qui seront proposées.
Dimanche 9 juillet. Étape 9 : Chambéry – La Plagne ; 151 km (4136 D+, 2321 D-)
Openrunner
Cette deuxième et dernière étape alpestre sera plus courte que la première et proposera un scénario différent avec une arrivée dans la station de la Plagne, où le Tour n’a pas été depuis 2002 et une victoire de Michael Rasmussen.
Auparavant les coureurs auront grimpé le Col de Meraillet (12.4 km à 7.1% ; 1ère cat.), tout de suite suivi par la fin du Cornet de Roseland (5.8 km à 6.6% ; 2ème cat.). La côte de Bellentre (5.4 km à 6.1% ; 3ème cat.) servira à éviter une longue vallée entre Bourg Saint-Maurice et Aime. Resteront alors 19.3 km à 7.3% km pour arriver au sommet de la Plagne, à 2077 mètres d’altitude.
Cette dernière étape avant le jour de repos sera l’occasion pour les favoris de briller à nouveau après l'étape de la veille. Quant à ceux en difficulté, ils passeront une terrible journée. Ils compteront sur la journée de repos à Clermont-Ferrand pour se remettre d’aplomb…
Auparavant les coureurs auront grimpé le Col de Meraillet (12.4 km à 7.1% ; 1ère cat.), tout de suite suivi par la fin du Cornet de Roseland (5.8 km à 6.6% ; 2ème cat.). La côte de Bellentre (5.4 km à 6.1% ; 3ème cat.) servira à éviter une longue vallée entre Bourg Saint-Maurice et Aime. Resteront alors 19.3 km à 7.3% km pour arriver au sommet de la Plagne, à 2077 mètres d’altitude.
Cette dernière étape avant le jour de repos sera l’occasion pour les favoris de briller à nouveau après l'étape de la veille. Quant à ceux en difficulté, ils passeront une terrible journée. Ils compteront sur la journée de repos à Clermont-Ferrand pour se remettre d’aplomb…
Lundi 10 juillet. REPOS
Mardi 11 juillet. Étape 10 : Clermont-Ferrand – Clermont-Ferrand; 40.3 km (990 D+, 989 D-)
Openrunner
Après la première journée de repos les coureurs devront affronter le premier des 2 contre-la-montre de ce Tour 2017. Si le second sera plat comme la main, celui-ci sera pour sa part beaucoup plus difficile avec près de 1000 mètres de dénivelés positifs. Ma ville de Clermont, qui n'a plus accueilli depuis un départ en 1988 (et une arrivée depuis 1959 !) sera à l'honneur puisque les coureurs partiront et arriveront depuis la préfecture du 63.
Si le Puy de Dôme n'est plus accessible, rien n'empêche cependant d'aller jusqu'à son pied. Par conséquent les coureurs devront gravir les pentes du Col de Ceyssat (9.7 km à 6.4%) via la très belle ville thermale de Royat et pourront ainsi apercevoir sur leur droite le sommet mythique aux alentours du km 12. Après une descente de 5 km, ils feront un virage à 180 degrès et attaqueront les pentes plus douces du col de la Moreno (5.4 km à 4%), avant de descendre progressivement sur Clermont-Ferrand.
Ce CLM sera particulièrement difficile à gérer et devrait nous offrir une belle lutte.
Si le Puy de Dôme n'est plus accessible, rien n'empêche cependant d'aller jusqu'à son pied. Par conséquent les coureurs devront gravir les pentes du Col de Ceyssat (9.7 km à 6.4%) via la très belle ville thermale de Royat et pourront ainsi apercevoir sur leur droite le sommet mythique aux alentours du km 12. Après une descente de 5 km, ils feront un virage à 180 degrès et attaqueront les pentes plus douces du col de la Moreno (5.4 km à 4%), avant de descendre progressivement sur Clermont-Ferrand.
Ce CLM sera particulièrement difficile à gérer et devrait nous offrir une belle lutte.
Mercredi 12 juillet. Étape 11 : Clermont-Ferrand – Col du Béal ; 174 km (3020 D+, 1990 D-)
Openrunner
Cette 11ème étape sera unique dans ce Tour. En effet, malgré 3 difficultés longues mais roulantes avant le Béal, c’est bien ce dernier qui sera le juge de paix de cette étape que l’on pourrait qualifier de « course de côte ». Non inscrit au programme du Tour en 2016, le col marquant la frontière entre la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme sera cette fois-ci à l’honneur et pourrait nous offrir une belle bataille durant ses 13.6 km à 6.5%.
Jeudi 13 juillet. Étape 12 : Ambert – Montélimar ; 204 km (2041 D+, 2499 D-)
Openrunner
Si les sprinteurs n’étaient pas à la fête depuis quelques jours, ils retrouveront un terrain à leur convenance pour cette douzième étape entre Ambert et sa fameuse fourme et Montélimar et son nougat. Si la première partie d’étape est très escarpée et dépasse souvent les 1000 mètres d’altitude, les 80 derniers km seront tout plats et nous permettront de vivre un duel entre les échappés (qui auront pu creuser du terrain auparavant) et le peloton. La côte de Lavet servira d’ailleurs à faire partir un coup, mais c’est bien un sprint que nous devrions voir à Montélimar.
Vendredi 14 juillet. Étape 13 : Carpentras – Toulon ; 206 km (2544 D+, 2636 D-)
Openrunner
Pour ce 14 juillet les coureurs continueront leur descente vers le sud de la France et Toulon, où sera jugée l’arrivée sur l’avenue de la République, à proximité du Stade Mayol et du port, au terme de 206 km et d'une ligne droite de 450 mètres. Si les 115 premiers kms sont dénués de toute difficulté, le reste représentera une autre paire de manche pour les coureurs avec 3 côtes de 3ème catégorie, 1 côte de 4ème catégorie et enfin le Mont Faron (5.5 km à 8.7%), dont le sommet est placé à 11 km de l’arrivée, suivi de 3 km en faux-plat montant. Ainsi un bon descendeur ayant 15 secondes à 8 km de l'arrivée pourrait tout à fait imaginer s’imposer en contrebas. Cette étape pourrait aussi bien voir les baroudeurs que les favoris se livrer afin de se jouer la victoire et/ou décrocher des adversaires.
A noter que les spectateurs seront interdits dans la descente du Faron.
Si le spectacle et les spectateurs seront présents, les magnifiques vues aériennes le seront également puisque les coureurs arpenteront le Parc National des Calanques au cours de l'étape.
A noter que les spectateurs seront interdits dans la descente du Faron.
Si le spectacle et les spectateurs seront présents, les magnifiques vues aériennes le seront également puisque les coureurs arpenteront le Parc National des Calanques au cours de l'étape.
Samedi 15 juillet. Étape 14 : Marseille – Sète ; 200 km (1023 D+, 1031 D-)
Openrunner
Après une étape escarpée les coureurs auront cette fois-ci une étape totalement plate. Enfin … Les 195 premiers km le seront, alors que les 5 derniers seront beaucoup plus spectaculaires. Si les 195 premiers km se résumeront donc plutôt aux vues d’hélicoptères de la Camargue, de l’étang de Berre et autres beautés de la région ; l’attrait du final résidera dans le Mont Saint-Clair. Cette bosse d’1.7 km à 9.6% surplombant Sète a été placée à 3.5 km de l’arrivée, avenue Victor Hugo, devant le Théâtre Molière. Les puncheurs tenteront de s’extirper d’un peloton dans lequel les sprinteurs seront en grande souffrance.
Dimanche 16 juillet. Étape 15 : Agde – Mazamet ; 174 km (2018 D+, 1788 D-)
Openrunner
Pour conclure cette seconde semaine, les coureurs iront jusqu’à Mazamet en ce 16 juillet. La ville de naissance de Laurent Jalabert offrira un scénario indécis entre baroudeurs et prétendants à la victoire finale.
Le Pic de Nore et ses 17.1 km à 5.2% sera l’attraction de cette 15ème étape, cependant il sera précédé de la côte de Fournes-Cabardes, qui pourrait servir de tremplin à d’éventuels attaquants ou contre-attaquants. Si les échappés batailleront dans le Pic de Nore, on peut penser que les garçons placés au général ne resteront pas inactif dans cette montée aux pourcentages non excessifs mais qui s’avère être longue. Après 19 km de descente, les coureurs en auront fini et pourront profiter du second jour de repos avant la dernière semaine pyrénéenne. Nous devrions avoir deux dernières heures de course très intéressantes à regarder.
Le Pic de Nore et ses 17.1 km à 5.2% sera l’attraction de cette 15ème étape, cependant il sera précédé de la côte de Fournes-Cabardes, qui pourrait servir de tremplin à d’éventuels attaquants ou contre-attaquants. Si les échappés batailleront dans le Pic de Nore, on peut penser que les garçons placés au général ne resteront pas inactif dans cette montée aux pourcentages non excessifs mais qui s’avère être longue. Après 19 km de descente, les coureurs en auront fini et pourront profiter du second jour de repos avant la dernière semaine pyrénéenne. Nous devrions avoir deux dernières heures de course très intéressantes à regarder.
Lundi 17 juillet. REPOS
Mardi 18 juillet. Étape 16 : Castelnaudary – Carcassonne ; 43 km (326 D+, 394 D-)
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Comme après le premier jour de repos, c’est une nouvelle fois un CLM qui entamera la dernière semaine de course. Si celui de Clermont était escarpé, celui-ci – un peu plus long (7 km) – sera plat comme la main. Les spécialistes se joueront la victoire même si après 2 semaines de course les hommes en forme pourraient venir brouiller les cartes et s’intercaler dans le classement de cette étape. L’objectif des moins bons rouleurs sera de limiter la casse, alors qu’il leur restera trois étapes de montagne pour reprendre le temps concédé à Carcassonne.
Mercredi 19 juillet. Étape 17 : Carcassonne – Perpignan ; 159 km (612 D+, 681 D-)
Openrunner
Après près d’une semaine pour puncheurs et grimpeurs, les sprinteurs auront à nouveau l’occasion de s’illustrer à Perpignan, place de la Catalogne, après 158 km de course. Entretemps ils n’auront eu à franchir aucune difficulté, hormis peut-être le vent puisque l’étape va longer la côte méditerranéenne de Leucate à Saint-Cyprien. Cette étape représentant l’avant-dernière occasion de voir un sprint avant les Champs, on peut parier que les sprinteurs restant seront galvanisés par l’enjeu.
Jeudi 20 juillet. Étape 18 : Perpignan – Ax-3-Domaines ; 171 km (4307 D+, 2967 D-)
Openrunner
Nous voici désormais à la première étape du triptyque pyrénéen ! Les coureurs auront sur leur chemin enchaînement col de Jau - Port de Pailhères - Ax-3-Domaines, avec le col du Garavel entre Jau et Pailhères. Avec plus de 4300 mètres de dénivelé positif un homme affaibli ne pourra pas se cacher et pourrait perdre pas mal de temps, quand bien même il est difficile d’imaginer du mouvement dès Jau mais plus certainement dans Pailhères. On pourrait en avoir partout à l’arrivée, située sur le plateau de Bonascre.
Vendredi 21 juillet. Étape 19 : Foix – Bagnères-de-Luchon ; 156 km (3163 D+, 2904 D-)
Openrunner
La seconde étape pyrénéenne aura un scénario différent, avec une arrivée en descente après une étape plus courte (156 km). Si le Portet-d’Aspet et le col de Menté seront de belles entrées, le Port de Balès fera office de (très gros) plat de résistance. L’étape devrait s’y jouer, que ce soit entre des échappés ou les favoris. L’étape est volontairement courte et moins corsée que la précédente, car celle du lendemain sera très, très dure. Nous aurons malgré tout un beau spectacle avant d’arriver dans la célèbre ville de Bagnères-de-Luchon.
Samedi 22 juillet. Étape 20 : Bagnères-de-Bigorre – Luz-Ardiden ; 127 km (4936 D+, 3859 D-)
Openrunner
La troisième et dernière étape des Pyrénées sera également la plus dure de ce Tour de France avec près de 5000 mètres de dénivelé positif. Elle est courte – 127 km – mais terriblement difficile avec pas moins de 5 difficultés de 1ère catégorie ou +. Cet enchainement Peyresourde – Azet Val Louron – Hourquette d’Ancizan – Tourmalet – Luz Ardiden devrait nous offrir une étape incroyable si tant est que les équipes mettent en place des stratégies collectives à même de chambouler la hiérarchie. Ça passe ou ça casse pour l’organisation : soit les coureurs ont peur et attendent le Tourmalet, soit ils font tout péter dès le début d’étape, tracé au pied du col de Peyresourde.
Dimanche 23 juillet. Étape 21 : Saint-Germain-en-Laye – Paris-Champs-Elysées ; 75 km (547 D+, 596 D-)
Openrunner
Comme chaque année, la dernière étape du Tour sera une sorte de parade jusqu’à l’entrée sur le circuit parisien mais se voudra encore plus courte qu'à l’accoutumé. D'une longueur de seulement 75 km et courue en nocturne, cette étape empruntera le mythique Mont Valérien avant d'arriver dans Paris via le Bois de Boulogne. Le circuit sera à parcourir à 7 reprises avant un sprint royal puis le champagne et les petits fours bien mérités.
Ca fait plaisir un parcours qui passe dans le coin !
Dommage que le profil soit pas top 
Tu peux donner le GPX qbo03 ?
Curieux de voir comment tu vas vendre l'organisation de ce CLM.
