Une belle opportunité et des moyens énormes pour une course cycliste et sa diffusion : Unipublic tente donc sa chance dans le rush à l'organisation de la Mountain View Classic de Google. Les mots d'ordre sont alors la montagne et l'originalité marquante : les choses ont été établi pour que cette classique soit spectaculaire, de par sont "jamais vu", en sa difficulté propre et son parcours retentissant. Google n'a pas envie de faire le nombre mais d'imposer un souffle, et Unipublic a tout fait pour œuvrer dans ce sens.
Deux parcours radicalement différents sont proposés ; le choix est offert, il n'était pas question d'avoir les mêmes structures de tracé. D'un côté, ce sera la Catalogne avec une classique très difficile axée autour de Berga, ville située aux pieds des Pyrénées (les enchaînements pourraient d'ailleurs varier aux cours des années), où pour un weekend celle-ci et ses alentours seront le centre du monde cycliste. De l'autre, l'Andalousie avec le bord de mer et la Sierra Nevada, qui sonne davantage comme une classique concept avec cette montée inédite jusqu'aux cimes, cette course de côte qui aimerait construire sa légende, de Malaga au Pico Veleta ; de quoi satisfaire l'envie de Google d'une course unique.
Parcours I - Catalogne
Berga > Berga (Font de Queralt) - 261km
261km dotés d'environ 6800m de D+, il y aura fort à faire sur ce parcours qui tourne autour de Berga. Il se divise en trois grandes boucles et une petite à l'intérieur de la deuxième boucle, pour un premier passage sur la ligne au km 195 : un enchaînement des routes étudié avec précision pour une logistique sans aucun soucis. Les 80 premiers kilomètres sont sans difficulté majeure mais il faudra quand même avaler de longs faux-plats avec une boucle autour de la Serra del Catllaras. Puis vient ensuite le terrible enchaînement des deux passages au Coll de Pradell, d'abord par Vallcebre et ses pourcentages absolument redoutables, et secondement par le Coll de Fumanya, tout aussi effrayant. Les coureurs se dirigeront par la suite vers le premier passage sur la ligne d'arrivée dans les prémisses des hauteurs de Berga, ainsi que dans son prolongement, le Collada Baixa et ses 4km sur de belles routes en terre. Après coup, se dresse de nouveau le Coll de Fumanya où tout pourrait se jouer, devant les forçats de la route, et un final corsé de la Collada de Sant Isidre qui devrait être décisif avant la plongée vers Berga, et la courte remontée peu prononcée sur Font de Queralt où si situe la ligne d'arrivée, laissant un suspense jusqu'au bout de l'épuisement. Globalement, un tracé compliqué tout du long, avantageux pour le spectateur, avec une première grosse sélection qui devrait s'établir après 150km de course, et un final légèrement adouci par rapport au mi-parcours, mais un enchaînement intempestif de cols plus ou moins durs qui décidera du sort des hommes forts.
Carte :
Version féminine :
Berga > Berga (Font de Queralt) - 128km
Une variante plus simple avec une petite boucle puis une autre plus grande, pour 128km et à peu près 3500m de D+, où on retrouve notamment les routes en terre du Collada Baixa et l’enchaînement Fumanya/Pradell.
Routes et paysages :
Berga :
Vers le Coll de Sant Jaume :
Le long du lac barrage Pantà de la Baells :
Les pentes vers Castell dels Moros et la vallée fuyante :
La montée du Coll de Pradell par Vallcebre :
Le Coll de Fumanya :
On retrouve ici la partie haute du Coll de Pradell avec ce bout droit terrifiant :
Le grand écart (et non aicar). Départ de Malaga, 7 mètres d'altitude, la plage, la mer, le soleil (ou pas). 252km plus tard, après quasiment de 6900m de D+, arrivée au Pico Veleta de Sierra Nevada, 3266m. Un parcours entre bords de mer et moyenne montagne, puis haute montagne, pour un concept simple : une arrivée en côte incroyable, interminable et jamais vu. Tout d'abord, les choses s'enclenchent avec le Puerto de la Bolina, sur les hauteurs de Malaga, puis la Loma de los Segadores, qui devront remplir leur rôle : l'usure. Les coureurs longeront ensuite le bord de mer avant de s'attaquer une nouvelle montée usante, le Cerro de la Cruz et rejoindre Grenade et lieu de départ de la version féminine. Il restera un peu moins de 40km quand les grandes manœuvres débuteront, et cette montée folle, tout d'abord vers le Collado del Muerto, où se trouvent les pourcentages les plus difficiles ! Puis la Sierra Nevada, lieu de logistique et d'arrivée de la classique féminine, avant de pousser jusqu'aux cimes du Pico Veleta, pour en faire une classique hors normes. Globalement, la marque de fabrique de cette classique réside simplement dans son ascension finale, un concept qui mériterait de figurer dans les hautes sphères du calendrier cycliste. A Google de décider de la tournure des événements, une classique de montagne avec des enchaînements de cols, ou une classique pour grimpeurs avec son ascension finale spectaculaire. Néanmoins, peut-être qu'avec gourmandise, Google signera les deux parcours, différents mais tout aussi intéressant l'un que l'autre. (J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à me tirer une préférence d'entre la belle classique et le concept...)
Carte :
Version féminine :
Granada > Sierra Nevada - 140km
Un départ de Grenade, aux pieds des montagnes, pour un concept identique à la version masculine, avec 140km et 3300m de D+. Une première partie de course quelque peu usante mais sans grande difficultés, avant l'ascension finale, qui s'arrêtera quelques kilomètres avant les celles des hommes, à Sierra Nevada, pour des pentes néanmoins très longues.
Routes et paysages :
Le départ de Malaga :
Les premières hauteurs vers le Puerto de la Bolina :
Vers Loma de los Segadores :
De la Serra de Tejeda vers la mer :
L'eau à perte de vue pour les coureurs :
Vers Cerro de la Cruz :
Quelque part dans les montagnes :
Depuis Monachil, les pentes du Collado del Muerto :
Sierra Nevada :
Dans les pentes du Pico Veleta :
Les ultimes kilomètres :
Le profil de l'ascension :
Vers 3300m, le désert :
Modifié en dernier par Klira le 11 Oct 2015, 23:26, modifié 20 fois.
ASO a choisi de répondre à l'appel d'offre de Google en mettant en valeur Savoie et Haute-Savoie, avec la participation de la Suisse par le biais du Valais. C'est ainsi que les sites naturels grandioses que sont le Mont-Blanc et les lacs de ces départements (Annecy, Bourget et Aiguebelette) sont mis en valeur par des classiques qui se veulent montagneuses tout en essayant de laisser la place aux audacieux.
Classique des Lacs de Savoie : Annecy - Aiguebelette
L'avis du directeur
Nous avons d'abord un cadre pour cette première course, celui des lacs de Savoie qui figurent parmi les plus beaux du monde. C'est un patrimoine et un panorama que nous avons tenu à mettre en valeur car les lacs de montagne ont toujours un effet très spectaculaire. Les coureurs auront ainsi l'occasion de longer régulièrement les lacs d'Annecy, du Bourget et d'Aiguebelette, lors de phases Au-delà du cadre, c'est aussi un terrain de jeu sportif de grande valeur. C'est une manière de rendre hommage à la défunte Classique des Alpes qui explorait un terrain similaire. C'est aussi l'occasion de trouver une grande variété de cols, qui peuvent être à la fois pentus ou plus roulants, relativement longs ou très courts, ce qui permet de faire passer facilement le peloton masculin et le peloton féminin sur les mêmes routes, sans y perdre sur le plan du sport et du spectacle, car c'est bien là le grand défi imposé par cet appel d'offres.
Course féminine :
D+ 3300m
Carte :
Désolé pour les points intermédiaires, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour afficher toutes les infos sur une carte assez grande.
L'avis du directeur : Pour la course féminine, nous avions l'intention d'espacer les difficultés. Il ne faut pas grand chose pour faire exploser le peloton féminin dont le niveau est beaucoup moins dense que son homologue masculin. La dimension stratégique tient alors plus dans la gestion des transitions, entre stratégie d'équipes et alliances de circonstances que dans la recherche d'un enchainement sélectif.
Nous avons choisi de conserver les mêmes lieux de départ et d'arrivée que la course masculine, car la géographie s'y prêtait. Le Col du Sapenay aura pour rôle d'user les équipières, tandis que le Mont Revard devrait faire office de déclencheur en essorant le peloton. Il faudra ensuite gérer la transition jusqu'au Col de l'Epine qui forcera sans nul doute la décision, puis résister dans les derniers kilomètres.
Course masculine :
D+ 5600m
Carte:
L'avis du directeur : Pour rendre une classique montagneuse intéressante et spectaculaire, il faut trouver le bon enchainement, celui qui forcera les coureurs à découvrir et ne les incitera pas à attendre le final, sinon vous aurez fait 250 kilomètres pour rien. Un col s'imposait immédiatement à l'esprit, le Mont du Chat. Il fallait lui trouver un bon complément, car il ne pouvait pas décemment clôturer la course. Le Col de l'Epine était tout trouvé lui aussi, suffisamment dur pour forcer la décision si besoin, tout en incitant à ne pas escamoter le Mont du Chat. Ceci nous a donc incité à installer l'arrivée à Aiguebelette, pour rajouter un peu de plat et dissuader un peu plus les favoris d'attendre le dernier col pour se montrer sans éprouver leurs adversaires auparavant.
Au-delà de cet enchainement, il fallait aussi user les équipiers, c'est pourquoi nous avons choisi de faire une transition difficile entre le Lac d'Annecy et celui du Bourget, en passant par le Semnoz puis le Revard. Il fallait aussi durcir un peu l'approche du Mont du Chat, ce qui nous a incité à explorer les hauteurs du Lac du Bourget et de dénicher une petite montée raide que certaines équipes pourraient mettre à profit pour faire passer quelques équipiers adverses par la fenêtre.
Panoramas :
Départ d'Annecy et vue sur le lac
Au sommet du Semnoz
Le Lac du Bourget
Au Relais du Chat (dans les nuages)
L'arrivée à Aiguebelette
Classique du Mont-Blanc : Sallanches (Chatel) - Chamonix
L'avis du directeur
Nous ne pouvions pas passer à côté du Mont-Blanc pour cette deuxième course, même si le parcours a un rapport plus lointain avec le point culminant des Alpes. La géographie nous a contraint à nous éloigner un peu de celui-ci, mais les coureurs pourront l'admirer sur la ligne d'arrivée, tracée face au massif, plus précisément face aux Grandes Jorasses. Ce sera un joli point de vue, pour inciter le vainqueur à tout faire pour le savourer en solitaire. L'appel d'offres nous autorisant une incursion en territoire suisse, c'était l'occasion de travailler de concert avec les organisateurs du Tour de Romandie pour 'offrir une belle tribune au Valais que nous visitons à l'occasion lors du Tour de France ou du Dauphiné et ainsi consolider les liens entre nos courses et nos pays respectifs. C'était également ce qui faisait sportivement le plus sens pour une arrivée à Chamonix. Le départ a été attribué à Sallanches, qui bénéficie d'un certain prestige dans le milieu cycliste en tant qu'ancienne ville organisatrice des championnats du monde.
Course féminine :
D+ 2700m
Carte:
L'avis du directeur : Il était cette fois-ci de donner le départ au même endroit que les hommes. C'est ainsi que la ville de Châtel, située sur le parcours masculin, hérite du départ. La logique sportive est restée la même, espacer les difficultés et ne rien proposer d'insurmontable qui tuerait le suspense à coup sûr. Comme nous disposions d'une réserve en matière de distance, nous avons suivi les conseils de nos amis suisses pour faire un petit tour du côté du Lac Léman et ajouter un nouveau panorama, sur le plus grand lac de la région, en écho à la course précédente. La traversée de la vallée du Rhône vers Martigny sera coupée par le Col de la Croix depuis Ollon, escaladé seulement jusqu'à Villars et redescendu par le même versant jusqu'à Bex.
Cette ascension est d'une difficulté suffisante pour faire la sélection et forcer ensuite les favorites à gérer la transition jusqu'à Martigny. L'enchainement Forclaz-Montets fera ensuite son travail de sélection, la Forclaz pour éparpiller tout le monde et les Montets pour couronner le vainqueur ou générer un retournement de situation selon la gestion des unes et des autres. Il restera encore un peu de faux-plat descendant avant d'admirer le massif du Mont-Blanc.
Course masculine :
D+ 6100m
Carte:
L'avis du directeur : Pour des raisons de distance, une première boucle via Megève et Saint-Gervais est proposée aux coureurs. Ce démarrage en côte sera l'occasion de faciliter la formation de l'échappée matinale. Le peloton rejoindra ensuite la Suisse par le nord, en passant par les Gets, le Corbier ou le Pas de Morgins. Cet enchainement casse-pattes pèsera à coup sûr dans le final, même s'il n'offrira aucun mouvement dans l'immédiat. Le peloton aura le temps de se réorganiser dans la traversée de la vallée du Rhône, directement jusqu'à Martigny, avant de s'offrir un enchainement dantesque.
Le col du Lein, offrant plus de 13 kilomètres à 9% de moyenne marquera le début de l'écrémage, enchainé sans transition par le court mais pentu col des Planches et enfin par le plus roulant mais tout de même raide Col de la Forclaz, après une descente vertigineuse et technique. Les leaders auront tout intérêt à se débarrasser rapidement et définitivement des équipiers adverses. Les descentes sont étroites et sinueuses, la vallée absente, il sera très difficile de se refaire une santé à la moindre défaillance. Isolés entre eux, la course s'ouvrira plus pour les leaders qui n'auront pas besoin d'attendre le très roulant col des Montets pour s'expliquer et risquer de ne pas décrocher les meilleurs finisseurs. Le final ne prête pas à l'attentisme pour tout vainqueur potentiel, malgré l'imposant dénivelé positif et la fatigue imposée par une telle distance.
Panoramas :
Les coureurs laisseront la France derrière eux au Pas de Morgins
Une vue sur le lac Léman réservée aux filles
Le Col du Lein nécessitera quelques travaux, n'étant pas entièrement goudronné jusqu'au sommet.
Un panorama splendide sur le massif du Mont-Blanc, à savourer de préférence en solitaire
A l'heure où RCS Sport taille des croupières à ASO pour l'organisation de nouvelles courses, ASO se devait de se renouveler et offrir une course à l'écrin digne des coureurs et coureuses cyclistes. Là où RCS Sport se fourvoie dans les sables et déserts de la péninsule arabique, ASO a fait le choix d'un retour aux sources, en France. Aussi, ASO présente à Google deux propositions de classique de très grande valeur tant sportive que télégénique : - l'arrière-pays niçois avec une visite attentive des madones de cette région toute en transition entre terre, ciel et mer - le Beaufortain , célébrissime pour son fromage, n'est pas moins une terre de cyclisme, dont le vert des alpages et forêts rivalisent avec le gris des pavés du Nord
CLASSIQUE #1 : Les Madones
ASO remercie Son Altesse sérénissime le prince de Monaco Albert II pour accueillir le départ de cette magnifique classique dans la principauté de MONACO. Les premiers kilomètres des deux variantes verront les cyclistes parcourir le non moins célèbre circuit F1 de Monaco. Le départ de la course sera donné devant la piscine côté ville à l'emplacement exact de la ligne de départ du Grand Prix F1.
Les 1ers kms des 2 variantes dans Monaco = le circuit de F1
SAS Albert II
CLASSIQUE #1 : Les Madones - variante masculine
Le Parcours global
Les profils altimétriques
La course
Comme précisé en introduction, les premiers kilomètres de la course emprunteront le circuit de F1 jusqu'au virage de la Rascasse. La route s'élèvera par la suite via le boulevard Rainier 2 pour atteindre la route de la Moyenne Corniche, célèbre pour ses points de vue sur la Riviera monégasque. Un virage à gauche puis la route rejoint la chapelle St-Roch, encore deux lacets et nous nous retrouvons sous le belvédère de l'aire d'autoroute de Beausoleil.
Les stands vides en temps normal
Le virage de St-Dévote et la 1ère côte !!!
Le 1er... et certainement pas le dernier lacet de la course !!!
A droite, les bolides F1 rejoignent la ligne d'arrivée, à gauche, encore 265 kms
L'ascension de la côte de St-Roch offre de merveilleux points de vue sur Monaco
Chapelle St-Roch
La course se poursuit jusqu'au village de Gorbio (montée de Gorbio, classée 4ème catégorie), puis redescend au niveau de Menton pour commencer la terrible montée de la Madone de Gorbio. Cette difficulté classée en 1ère catégorie est le terreau idéal pour favoriser une échappée matinale voire lancer en éclaireur les équipiers des leaders.
La montée vers Gorbio avec en contrebas la Riviera monégasque
Le village de Gorbio
La plage de Menton avant l'ascension de la Madone de Gorbio
Les coureurs s'éloignent définitivement de la Grande Bleue
Route spectaculaire et paysages magnifiques
Le col de la Madone de Gorbio avec au loin les hauts sommets que les coureurs affronteront plus tard
La descente technique jusqu'à Peille - village (tunnels aveugles qui seront équipés d'éclairage) s'élargira jusqu'à Peille - gare. Jusqu'à l'Escarène, la route s'élèvera progressivement au sein de gorges resserrées. Le décor est très minéral et les paysages de toute beauté.
Un tunnel aveugle (actuellement) juste avant Peille
La vue de Peille à la sortie du tunnel
Les gorges du Paillon entre Peille - gare et l'Escarène
L'Escarène
De l'Escarène, le peloton se dirige vers le Col de Nice pour gagner le Colla Donne avant de descendre vers le village de Contes dont la traversée à grande vitesse sera spectaculaire. Cette partie de la course assez particulière de par son absence de grosse difficulté pourrait provoquer une certaine torpeur du peloton laissant libre cours à une échappée matinale ou stratégique.
La Chapelle St-Roch (l'Escarène) décorées de fresques de Florence Schumpp-Tillot
Le village de Contes...
... plutôt étroit !
De Contes, les coureurs gagnent le lit du Paillon de Contes, direction la Cabanette via le village de Coaraze. La montée se fait en deux temps :
La côte de Coaraze classé en 3ème catégorie
La montée à la Cabanette classée en 1ère catégorie
Montée casse-pattes de par ses irrégularités (15 hms à 10% en fin d'ascension), elle pourrait être l'occasion de nouvelles escarmouches.
Le village de Coaraze...
...célèbre pour sa chapelle bleue dont les cloches tinteront au passage des coureurs
Passage à > 10%
La Cabanette
La longue descente qui suit vers Sospel mettra les qualités de descendeur des coureurs à l'épreuve :
Descente en lacets sur une route de bonne qualité jusqu'au Col de l'Orme
Gestion d'un replat montant jusqu'au Col de l'Able
Descente hyper technique sur revêtement difficile jusqu'au col de Braus
Final vers Sospel via une route 4* où les vitesses pourront atteindre les 3 chiffres...
Descente en lacets (D21)
Replat du col de l'Orme
Descente technique vers le col de Braus
Descente 4* vers Sospel
Le village de Sospel
Après Sospel et son ravitaillement, les coureurs s'engageront en direction du col de Turini qui s'il ne présente pas de gros pourcentages est usant par sa longueur et son D+ de 1200m. Le col de Turini, célèbre pour être le juge de paix du rallye Monte Carlo, est classé HC et marquera le début des hostilités entre leaders.
Après la F1 du matin, le rallye après-midi...
Un des innombrables lacets de l'ascension
Le chapelle de Notre-Dame de la Menour
Le village typique du Moulinet
Ca tourne...
Col de Turini
Après le col de Turini, la descente mêlant longues enfilades et empilements de lacets se fera en clair-obscur dans un sous-bois touffu. La ville haute de la Bollène-Vésubie sera une occasion de souffler avant de descendre jusqu'au lit de la Vésubie 300m en aval. Très vite, le village de Lantosque sera dernière nous et au droit de St-Jean-de-la-Rivière, les coureurs emprunteront un pont étroit signifiant le début du parcours dit "difficile" jusqu'à Roquebillière. Pour l'instant c'est la montée vers la Madone d'Utelle qui nous intéresse, cette dernière est régulière et se fait via de très nombeux lacets. Evidemment, le peloton n'ira pas jusqu'au sanctuaire (impasse) mais bifurquera 6 kms avant pour gagner le vallon des Carbonnières (direction Le Tour). La tension au sein du peloton devrait être palpable car la reconnaissance a montré que les 50 kms suivants seront difficiles.
La descente du col de Turini
Le village-haut de la Bollène-Vésubie
Le village de Lantosque
En descendant le lit de la Vésubie
Le pont sur la Vésubie avant l'entame de montée de la Madone d'Utelle
La montée vers la Madone d'Utelle
A gauche la Madone d'Utelle, à droite la suite de la course avec le vallon des Carbonnières
Le sanctuaire de la Madone d'Utelle
Le tunnel aveugle d'entrée dans le vallon des Carbonnières
Après le tunnel, la course se poursuit en légère descente puis en balcon jusqu'au pas de Massena (chapelle de Ste-Elisabeth), plonge jusqu'au lit du ruisseau de St-Jean puis commence la montée du col de l'Abeille avec comme 1ère étape le village du Tour. Après un énorme virage à droite au lavoir, la terrible montée du col de l'Abeille s'amorce sur une route étroite pourvue d'un enrobé de qualité passable. Les paysages au loin se dévoilent au fur et à mesure de la pente engloutie. Après le col de l'Abeille, la route reste en balcon puis se redresse furieusement pour grimper jusqu'au col d'Andrion. La route à ce moment se dégrade grandement, l'endroit est sauvage, mais les vues époustouflantes. Du col d'Andrion, les coureurs gagnent les granges de la Brasque, synonyme de descente vers Roquebillière.
Route en balcon du vallon des Carbonnières
La chapelle Ste-Elisabeth du Pas de Massena décorée dans un style ... enfantin
Albertina veillera sur le coureurs...
Le village de la Tour...
... et son lavoir qui verra les coureurs faire un demi-tour
Montée au col de l'Abeille (passages à 11-12%)
Col de l'Abeille
Montée au col d'Andrion
Col d'Andrion
Les granges de la Brasque
La descente est actuellement non goudronnée, mais présente un caractère carrossable sur presque son intégralité, en effet cette route forestière sert aux entreprises sylvicoles du massif. Malgré les difficultés financières de ces dernières, ces sociétés ont su "conserver" cette route forestière malgré le désintérêt de la DDE. ASO, conscient des risques d'une route en terre pour la descente, s'est donc tourné vers Google et SAS Albert II afin de trouver une solution à ce problème. Aussi, le syndicat communal de Roquebillière-Lantosque, ainsi que les entreprises sylvicoles ont rencontré personnellement le prince Albert II qui les a assurés de son soutien financier. La route sera ainsi stabilisée sur les 500 premiers mètres de la descente et munie d'un enrobé granuleux sur le reste de la descente. Cette dernière conservant son caractère épique. En contrepartie, le prince Albert II s'est assuré que la route sera utilisable par le rallye Monte Carlo.
Descente du col d'Andrion (état actuel)
Vue sur le village de Belvédère au loin
Arrivés au village de Roquebillière, les coureurs n'auront qu'un répit de 2,5 kms avant d'entamer la côte de Belvédère classée en 4ème catégorie. Il reste désormais la dernière difficulté et non des moindres, la Madone de Fenestre classée HC. La montée en faux-plat jusqu'à St-Martin-de-Vésubie pourrait être fatale à un groupe à la dérive, la traversée de St-Martin-de-Vésubie utilisera l'ancienne route de la Madone et ses pentes > 15%. Une fois revenus sur la route régulière, les coureurs affronteront une longue et rectiligne montée jusqu'au sanctuaire de la Madone de Fenestre. Du haut de ses 2872m, le Mont Bégo domine cet écrin minéral de toute splendeur et décernera au vainqueur le titre de meilleur grimpeur de l'année.
Le village de Roquebillière
Le village de Belvédère
La montée à Belvédère
Deux belvédères sur le belvédère de Belvédère. Quelle mise en abîme !
En direction de St-Martin-de-Vésubie
Chapelle de St-Sebastien et St-Roch à l'entrée de St-Martin-de-Vésubie
St-Martin-de-Vésubie
L'ancienne route de la Madone (attention, passages > 15%)
La montée rectiligne avec des pourcentages frôlant en permanence les 8-9%
L'arrivée au sanctuaire...
... sous l'oeil du Mont Bégo
L'arrivée (bien méritée) à la Madone de Fenestre
CLASSIQUE #1 : Les Madones - variante féminine
Le Parcours global
Les profils altimétriques
La course
Les 15 premiers kilomètres sont communs avec la variante masculine (circuit F1 et ascension de la côte de St-Roch) jusqu'à la bifurcatin du lieu-dit "Ricard". Les féminines resteront sur la Moyenne Corniche et se dirigeront directement vers Gorbio. Du village type de Gorbio, les féminines ne gagneront pas Menton mais resteront sur la corniche surplombant l'A8 jusqu'au col de Garde. Elles rejoignent ainsi le parcours masculin jusqu'à l'Escarène.
Le village de Gorbio
La route en corniche au-dessus de l'A8 jusqu'au col de Garde
Les garçons arrivent de la gauche, les filles de la droite…
De l'Escarène, les féminines se dirigeront directement vers le col de Turini via un versant moins pointu, elles passeront par Luceram, et emprunteront en sens inverse la variante masculine jusqu'à La Cabanette. Le village de Peïra Cava sera l'antichambre de la montée finale du col de Turini.
En direction de Lucéram
Le village de Lucéram
Le village de Peira-Cava
Les lacets du Turini
La montée finale en sous-bois
La descente du Turini est commune avec la variante masculine jusqu'au lit de la Vésubie. Là où les hommes se suivent la rivière en direction de Nice, les féminines se dirigeront de suite vers la montée de Belvédère 5 kms plus au nord. Par la suite, la parcours est commun avec les masculins, excepté à St-Etienne-de-Vésubie où les demoiselles n'emprunteront pas l'ancienne route de la Madone.
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CLASSIQUE #2 : La Tarine
ASO remercie chaleureusement Martine BERTHET, maire d'Albertville pour accueillir le départ de cette magnifique classique dans la merveilleuse cité olympique d'Albertville. Souvenez-vous !! En 92, le monde entier avait les yeux rivés sur la Savoie Olympique.
Souvenirs, souvenirs...
Le départ de la course aura d'ailleurs lieu devant la halle olympique pour se diriger vers le collet de Tamié.
La halle olympique
CLASSIQUE #2 : La Tarine - variante masculine
Le Parcours global
Les profils altimétriques
La course
Une fois la halle olympique derrière les coureurs, ces derniers n'auront pas de répit et entameront immédiatement la montée du Collet de Tamié via un versant original.
La montée du collet de Tamié
Le collet de Tamié (960m dixit la DDE)
Le profil Alpes4Ever du collet de Tamié (attention, les coureurs n'empruntent que les 5 derniers kms)
Après le Collet de Tamié, les coureurs gagneront le Col de Tamié et continueront vers le Nord direction Faverges. La route en faux-plat descendant traverse de verts pâturages, laissant sur la gauche Notre-Dame-de-Tamié. Si d'aventure, un groupe d'éclaireurs venait à s'extraire du peloton dans la montée du Collet de Tamié, il aura toute latitude pour creuser son avance dans cette longue descente plus propice à la torpeur qu'à une course débridée.
Notre-Dame-de-Tamié
Les pâturages direction Faverges (long faux-plat descendant sur route rectiligne)
Arrivé à Faverges, le peloton s'engagera sur une route en corniche jusqu'à Cons-Ste-Colombe puis Marlens avant de s'engager dans l'inédit Col de l'Epine.
La montée du col de l'Epine
Le col de l'Epine (1012m selon la DDE...947m selon IGN, qui croire ???)
Le profil Alpes4Ever du col de l'Epine
Du col de l'Epine, les coureurs gagneront la D12 via une descente sans grande difficulté avec le Mt-Charvin sur leur droite.
Une fois sur la D12, la route en léger faux-plat se montre très souvent rectiligne entre les verts pâturages alpins.
Au lieu-dit "Les Clefs", la route bifurque à droite une 1ère fois puis une seconde fois et ainsi commence la montée du difficile et inédit col de Plan Bois avec ses 6 kms à 10% de moyenne (passage à 12-13% dans la 1ère partie).
Bye, bye la D12 et ses faux-plats descendants
La montée au col de Plan Bois avec des passages à 12-13%
Le col de Plan Bois
Le profil Alpes4Ever (les coureurs n'empruntent pas les 3 premiers kilomètres)
Après cette difficulté inédite, les coureurs enchaineront le Col de la Croix-Fry depuis Manigod puis le Col des Aravis avant de descendre vers Flumet. Ce triple enchainement Plan Bois-Croix Fry-Aravis peut faire très mal si les forts pourcentages du col de Plan Bois mettent à mal un leader qui ne pourrait se refaire une santé avant La Giettaz.
La descente du col de Plan Bois
Le village de Manigod
La montée au col de la Croix-Fry
La col de la Croix-Fry
Le profil Alpes4Ever (Les coureurs n'empruntent le parcours qu'à hauteur de Manigod)
La descente du col de la Croix-Fry
La montée du col des Aravis
Panorama du col des Aravis
La descente vers La Giettaz
Le village de La Giettaz
La descente vers Flumet
Le village de Flumet
De Flumet, le peloton prendra la direction du col des Saisies via Notre-Dame-de-Bellecombe, la montée est classique et régulière. A la sortie de la station-col des Saisies, les coureurs s'engageront sur la droite le long d'un téléski direction le signal de Bisanne, difficulté évidemment évité (impasse) pour se diriger vers Bisanne 1500. De là, les cyclistes gagneront le Val d'Arly via le flanc nord Bisanne. Une descente technique sur une chaussée de qualité moyenne nous mènera jusqu'à Ugine, cité sidérurgique bien connue des savoyards. Nous sommes à la moitié de la classique, les difficultés matinales ont permis de lancer les éclaireurs, l'heure est venu de lancer les grandes manœuvres.
La montée des Saisies #1
Le village de Notre-Dame-de-Bellecombre
La montée des Saisies #2
La station-col des Saisies
Direction Bisanne 1500
NOTE : de Bisanne 1500 --> D71 : pas de StreetView (9 kms)
Descente vers Ugine
Et quoi de mieux que le col de l'Arpettaz pour déclencher les hostilités ? S'il n'égale pas en intensité le Monte Crostis italien il présente un tracé aussi tortueux avec environ 40 lacets et une pente moyenne de 8,7% sur 11 kms. La descente se fera par le flanc le moins pentu qui est aussi celui avec la chaussée la mieux entretenue. A Ugine, les coureurs qui descendent croiseront ceux qui montent (ces derniers avec 30' de retard seraient proches de l'abandon).
NOTE : toute la montée du col de l'Arpettaz + grosse partie de la descente du col de l'Arpettaz : pas de StreetView (17 kms)
La descente du col de l'Arpettaz
Le profil Alpes4Ever du col de l'Arpettaz
D'Ugine, le peloton se dirigera vers Albertville sur la route express puis bifurquera à gauche vers le col de la Forclaz. Ainsi, nous entrons dans le massif du Beaufortin par la petite porte, mais avant de finir le plat avec une part de Beaufort, il faudra avaler un hors d'œuvre relevé (Col des Cyclotouristes), un plat de résistance corsé (Bisanne #2) complété d'un double dessert doux-amer (Côte des Choseaux et Col du Pré). Avec ce repas gargantuesque, nul doute que les leaders auront tout le loisir pour déclencher hostilités, escarmouches et contre-attaques, notamment dans le col du Pré qui présente des pourcentages > 10%.Le tout sous l'œil langoureux d'Albertina.
La montée du col de la Forclaz
Le col de la Forclaz
Le village de Queige
Le profil Alpes4Ever du col de la Forclaz
Le profil Alpes4Ever du col des Cyclotouristes (Ascension depuis Venthon)
Le profil Alpes4Ever de Bisanne #2 - Attention, les coureurs continuent vers Hauteluce vers 1720m
La montée de la côte des Choseaux
Le lieu-dit "Les Choseaux"
Direction le col du Pré
La montée du col du Pré
Le village de Boudin
Le col du Pré
Le profil Alpes4Ever du col du Pré précédé de la côte des Choseaux
Panorama depuis le col du Pré
En descendant vers le lac de Roselend
Depuis le barrage de Roselend
Le col du Méraillet
La descente rapide vers Beaufort
Le village de Beaufort
Arrivée de la classique devant la coopérative laitière de Beaufort
CLASSIQUE #2 : La Tarine - variante féminine
Le Parcours global
Les profils altimétriques
La course
Comme pour l'épreuve masculine, la variante féminine prendra son envol depuis la halle olympique et suivra le variante masculine sur environ 1,5 kms. Là où les hommes grimpent le versant le plus pentu du collet de Tamié, les demoiselles escaladeront le col de Tamié par son versant le plus usité. Une fois arrivées au col de Tamié, elles prendront le chemin du collet de Tamié puis redescendront vers le lieu-dit "La Soffaz" (route inverse de la variante masculine). En balcon, elles rejoindront "Chevrennot" et entameront la montée du côte de Chavonnes pour redescendre dans la vallée de l'Arly à hauteur de Marthod.
Profil Alpes4Ever du col de Tamié (variante féminine)
Côte de Chavonnes au niveau de de Chevronnot
Haut de la côte de Chavonnes
Descente vers Marthod
Une fois dans la vallée, les demoiselles emprunteront de nombreuses portions communes avec les hommes :
La montée du col de la Forclaz de Queige par le versant de l'île
La descente du col de la Forclaz de Queige par le versant direct d'Ugine
La montée dite des "Hauts de l'Arly" correspondant en grande partie à la descente du col de l'Arpettaz
De le route en corniche dite des "Hauts de l'Arly", le peloton féminin descendra au niveau du lit de l'Arly pour remonter à la station familiale de Crest-Voland. Par la suite, direction le col des Saisies pour rejoindre la parcours masculin.
Croisement entre les parcours masculins et féminins au niveau des hauts de l'Arly
Route dite des hauts de l'Arly et sa descente tourmentée
La montée vers Crest-Voland
La station de Crest-Voland
En route vers les Saisies...
A la sortie de la station-col des Saisies, là où les hommes réalisent une boucle incluant Bisanne d'environ 100 kms (Bisanne #1, col de l'Arpettaz, col de la Forclaz, col des Cyclotouristes et Bisanne #2), les demoiselles se dirigeront de suite vers Hauteluce et suivront la fin du parcours masculin dans sa totalité. L'arrivée aura lieu comme pour les hommes devant la coopérative laitière de Beaufort.
Le gagnant et la gagnante auront en cadeau leur poids en Beaufort (Ceci explique peut-être la difficulté de l'épreuve )
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Et pour finir, je remercie chaleureusement la reine du Beaufortain, duchesse de Roselend, Son Altesse Laitière Albertina II
Albertina II
PS : Sorry, j'ai un peu manqué de temps pour agrémenter de streetview et commentaires le parcours entre Queige et Beaufort (1er passage)...
Modifié en dernier par TYphoonuke le 12 Oct 2015, 00:58, modifié 23 fois.
La cime (2860m) est uniquement accessible à pied (sentier). Par contre, depuis le col de la Bonnette (2715m), tu as la route de la Bonnette (qui fait le tour de la cime) qui culmine à 2802m. Avec les calculateurs de parcours il faut souvent mettre trois points sur la route pour bien faire le tour, sinon l'algo fait demi-tour.
Modifié en dernier par TYphoonuke le 05 Oct 2015, 20:46, modifié 1 fois.
Route fermée depuis le 2 octobre. Un signe fort pour le Giro sans doute ^^
@Wings : Sous cronoescalada, il faut que tu te mettes en "manuel" et tu traces tous les points. A faire quand tu es tout seul, car on va croire que tu joues à Clicker Hero.
Modifié en dernier par TYphoonuke le 05 Oct 2015, 21:08, modifié 1 fois.
Wings a écrit:Aucun des sites de création de parcours me laisse passer par la Cime de la Bonnette une idée de pourquoi ?
Route actuellement fermée à la circulation.
Mais non Purée j'avais un super parcours en tête Edit : Si je change la date sur mon ordi ca va me laisser dessiner ?
Rêve pas
En gros c'est l'API de google qui est utilisé pour la calcul de parcours. Et s'il a dans son algo route fermée, bah c'est foutu --> Manuel. Comme pour le tunnel du Chambon, c'est fermé.
D'ailleurs cronoescalada est down chez moi
Bon bah en attendant, vais voir s'il y a des video de Gavia'88... 5 juin...
km 11 : Alto del Escamplero (1,7 km à 8,3%) km 51 : Puerto del Maravi (10,7 km à 7,2%) km 88 : La Cobertoria (7,8 km à 8,5%) km 112 : Viaparà (4,5 km à 7,6%) km 131 : Los Ferrerinos (3,2 km à 8,5%)
km 11 : Alto del Escamplero (1,7 km à 8,3%) km 30 : Alto de la Cabruñana (5,2 km à 5,2%) km 49 : Piedrafita (2,6 km à 6,7%) km 87 : Alto de Bruelles (7,2 km à 6,7%) km 111 : Alto Estacas (6,6 km à 6%) km 152 : San Lorenzo (9,9 km à 8,3%) km 192 : La Cobertoria (7,8 km à 8,5%) km 209 : El Cordal (5,5 km à 9,1%) km 222 : Viaparà (4,5 km à 7,6%) km 240 : Los Ferrerinos (3,2 km à 8,5%)
km 17 : Alto de Los Pinos (3 km à 5,5%) km 41 : Carretera De San Martín (2,2 km à 6,1%) km 57 : Berlanga (4 km à 4,4%) km 76 : Las Minas (4,2 km à 9,8%) km 93 : Fabero (3,5 km à 5%) km 104 : Alto de Ocero (3,5 km à 6,1%)
km 106 : Puerto de Lumeras (7 km à 5,7%) km 126 : Ancares (5,3 km à 11,6%) km 181 : Alto de Sierra Morela (10 km à 6,2%) km 202 : Ancares (11, 6 km à 9,2%) km 222 : Puerto de Lumeras (3,9 km à 5,4%) km 236 : Alto de Ocero (3,5 km à 6,1%)